REPÉRAGES #205-2023 (accès libre)
Sept montres qui vous convient à fêter l’équinoxe d’automne pour saluer le temps qui passe

VERO WATCH COMPANY The Smokey Bear ‘44

La Smokey '44 est basé sur des dessins populaires de 1944, l'année où Smokey Bear a été initié au service des forêts des États-Unis, et deviendrait le symbole de la prévention et de la conservation des incendies que nous connaissons et aimons aujourd'hui. Pour célébrer son 79e anniversaire, nous avons conçu la montre officielle Smokey Bear. De plus, 10 % de toutes les ventes de montres Smokey Bear reviennent directement au US Forest Service.

JAEGER-LECOULTRE 101 Secrets (joaillerie)

Jaeger-LeCoultre dévoile trois nouvelles montres joaillières animées par le célèbre Calibre 101 et illuminées par un splendide sertissage. Avec leur féminité affirmée, elles incarnent la liberté de création infinie offerte par le mariage entre sophistication mécanique et Haute Joaillerie. Dans ce trio de montres joaillières, la 101 Secrets au design inédit serti de diamants (approximativement 27 carats) est la pièce la plus précieuse jamais créée par Jaeger-LeCoultre avec le Calibre 101. Élégante et mystérieuse, elle intègre dans sa rivière de diamants un cadran secret, qui peut être dévoilé à tout moment grâce à un micro-mécanisme caché. Depuis sa création en 1929, le Calibre 101 anime les montres joaillières de la Grande Maison. Véritable révolution dans la conception de modèles féminins, sa taille minuscule et son format baguette ont ouvert un nouveau terrain de jeu esthétique avec une liberté infinie aux designers. À ce jour, ce calibre mécanique miniature à remontage manuel demeure le plus petit au monde dans sa catégorie, son poids ne dépassant pas un gramme. Ce sont d’ailleurs ces caractéristiques exceptionnelles qui lui valent d’être l’un des mouvements les plus anciens encore produits par Jaeger-LeCoultre. La 101 Secrets fait couler un ruisseau de lumières étincelantes sur le poignet : deux rangées de diamants en sertissage griffe bordent une rangée double de diamants en sertissage grain. Impossible de deviner en un regard qu’elle recèle une montre. L’histoire des montres à secret remonte au XIXe siècle. Portées aussi bien par les hommes que les femmes, les montres à gousset de cette époque étaient fermées par des couvercles à charnière. Si ces derniers avaient pour principale fonction de protéger le verre des rayures, ils étaient aussi souvent richement décorés d’émail et de pierres précieuses. Au début du XXesiècle, les femmes commencent à porter des montres-bracelets, bien que perdure la croyance qu’une dame n’a pas besoin d’avoir l’heure constamment affichée à son poignet. Héritières de ces modèles, les montres à secret d’aujourd’hui constituent un terrain d’exploration créatif, où joaillerie et horlogerie s’entremêlent pour créer des pièces aussi exceptionnelles que fonctionnelles.

Si le nom de cette nouvelle montre à secret se met au pluriel, c’est parce que la 101 Secrets cache plus d’un mystère. À commencer par sa double identité, à la fois montre et bijou, qu’elle ne dévoile que lorsque le porteur affiche le cadran pour lire l’heure. Autre enchantement, la pièce abrite un nouveau mécanisme, caché derrière les rangées de diamants. Une prouesse mécanique à échelle miniature d’une telle finesse qu’il en devient presque invisible : sa position n’est ainsi connue que de son propriétaire. Une simple pression sur le « bouton » masqué ouvre un guichet sur le bracelet, qui laisse entrevoir l’heure sur le cadran délicat en nacre. Le bouton aussitôt relâché, le cadran disparaît et le bracelet redevient une rivière de diamants autour du poignet. Sur les quatre rangées de diamants, les deux bordant le bracelet ont été réalisées en sertissage griffe, une technique traditionnelle qui consiste à fixer les pierres au-dessus de la surface de l’or. Ainsi, elles captent la lumière sous tous les angles possibles et fascinent par leur spectacle hypnotique. Bien que l’effet soit presque imperceptible à l’œil nu, les diamants les plus volumineux forment un dégradé de taille parfaitement symétrique, témoignage du savoir-faire des sertisseurs aux doigts d’or. Par leur contraste avec les rangs extérieurs, les deux rangées de diamants centrales apportent du volume à la montre et illuminent l’ensemble. Avec les diamants qui entourent le cadran (lorsqu’il est révélé), elles forment un tableau à la géométrie indéniablement inspirée du style Art déco. Pour donner encore plus d’éclat à la création, les profils du bracelet sont eux aussi sertis de diamants. Avec ses 1 024 diamants (soit 26,75 carats), la 101 Secrets représente 182 heures de sertissage méticuleux, entièrement réalisé au sein de l’atelier des Métier Rares de Jaeger-LeCoultre.

SINN 240 St GZ

La montre sport : tous ceux qui sont à l'aise sur les mers du globe– qu'ils soient marins chevronnés ou amateurs de sports nautiques – savent à quel point il est important de surveiller la météo. Les marées sont souvent tout aussi importantes, car elles déterminent en grande partie la suite des événements. Quel que soit le port vers lequel vous vous dirigez, il est essentiel d'examiner attentivement la table des marées locale afin de déterminer le marnage actuel. Il est tout aussi essentiel de vérifier constamment votre montre, surtout si elle est équipée d'une lunette de marée intérieure comme la 240 St GZ. La lunette de marée rotative peut être utilisée pour lire le niveau d'eau relatif d'un lieu en termes de marée actuelle, c'est-à-dire le temps restant jusqu'à la prochaine marée haute. Il suffit de connaître l'heure de la dernière marée haute et de la mettre en corrélation avec le repère triangulaire « HW 1 » sur la lunette tournante. Cette information peut être tirée, par exemple, d'un tableau des marées ou d'un calendrier des marées. L'aiguille des heures peut ensuite être utilisée pour lire le niveau actuel de l'eau sur la lunette tournante du 240 St GZ. Vous pouvez également lire les niveaux d'eau relatifs prévus à tout moment jusqu'à l'heure de la prochaine marée haute, qui est alors affichée à la position « HW 2 ».

PANERAI Radiomir Guido Panerai et Figlio (PAM 01346)

Panerai annonce le lancement d'une réinterprétation fascinante de son modèle emblématique Radiomir, la Radiomir Guido Panerai & Figlio, qui s'inspire du légendaire calibre Angelus, présent dans la montre Réf. 3646 des années 1960. Cette pièce de collection sera proposée à la vente lors d'une collaboration avec le célèbre hôtel des ventes Phillips et son département horloger leader du marché, à l'occasion de la vente aux enchères The Geneva Watch Auction : XVIII, le 3 novembre 2023 à Genève. Tous les bénéfices, y compris la totalité de la commission de vente de Phillips, seront versés au profit de la Commission océanographique intergouvernementale de l'Unesco (COI-Unesco). « Au cours des deux dernières années, notre partenariat avec Panerai a sensibilisé le public à l'importance cruciale des océans et au besoin urgent d'interventions décisives », explique Vladimir Ryabinin, secrétaire exécutif de la CIO-Unesco. « La synergie entre Phillips, un prestigieux hôtel des ventes, et Panerai, une marque au riche patrimoine maritime, et son don généreux soutiendra l'action de l'Unesco dans sa promotion d'une meilleure connaissance des océans. Par le biais d’une action collective en matière d'éducation et d'autonomisation des jeunes, l'Unesco et sa Commission océanographique intergouvernementale espèrent tirer parti de solutions innovantes fondées sur l'océan pour un avenir meilleur et plus durable. » « Nous sommes ravis de collaborer avec Phillips pour la vente aux enchères de notre montre Radiomir Guido Panerai & Figlio », déclare Jean-Marc Pontroué, directeur général de Panerai. « Ce garde-temps exclusif incarne un chapitre important de notre héritage historique. Il redonne vie à notre passé à travers le légendaire calibre Angelus,en une célébration de notre riche histoire. Menée avec Phillips, cette initiative en soutien à la cause de l'UNESCO reflète notre engagement à repousser sans cesse les limites. Nous sommes ravis de voir que notre histoire et notre technicité ont été mises à l'honneur et respectées. » Aurel Bacs, consultant senior, et Alexandre Ghotbi, directeur montres Europe et Moyen-Orient chez Phillips en partenariat avec Bacs & Russo ajoutent : « Nous sommes honorés de vous offrir cette montre Panerai unique inspirée des superbes modèles vintage de la marque et dotée d'un mouvement Angelus vintage. Nous avons commencé à parler avec Panerai il y a près de deux ans et avons eu le plaisir de participer à chaque étape de la création de cette montre, que nous avons vue passer d'une idée à un objet final. Depuis plusieurs années, Phillips est choisie par de prestigieuses manufactures pour mettre aux enchères des prototypes et des pièces uniques qui marquent l'histoire de l'horlogerie contemporaine. Et cette montre Panerai en fait partie. »

Dans les années 1960, alors qu'elle était le fournisseur de la Marine Militaire Italienne, Panerai crée la somptueuse Radiomir Réf. 3646, qui deviendra plus tard l'un de ses modèles les plus emblématiques : la Radiomir. La Réf. 3646 était un modèle de transition doté d'éléments qui viendraient définir l'esthétique Panerai. Ainsi, les cornes à fil modifiées ont été remplacées par des cornes robustes, soigneusement soudées au boîtier, marquant une véritable transformation par rapport au boîtier historique de 47 mm (Réf. 3646), fabriqué à Florence à l'époque. Bien que ce garde-temps soit animé par un calibre mécanique à 16 lignes, Panerai a pris la décision d'adopter, à partir du modèle GPF 2/56, The Egyptian 1956, un calibre qui garantissait une fréquence inférieure de recharge pour prolonger l'étanchéité. Ce calibre était l’Angelus SF 240. Avec sa réserve de marche de 8 jours, le mouvement Angelus 240 à remontage manuel permettait à la montre de fonctionner en continu sans devoir être remontée pendant 8 jours. Autre création en avance sur son temps, le fond transparent laisse entrevoir le cœur mécanique de la montre. Un choix audacieux de Giuseppe Panerai, dans le seul but de mettre en valeur la réserve de marche incroyablement longue du mouvement. Le calibre historique Angelus, découvert dans les archives Panerai, a conduit la Maison à créer la Radiomir Guido Panerai & Figlio, une montre unique en son genre baptisée en l'honneur du premier modèle produit dans le Laboratoire Panerai d'origine. Au cœur de ce modèle unique se trouve un exemplaire historique très rare du mouvement Angelus SF240, doté d'un balancier en Glucydur®, le même utilisé dans les montres Panerai d’il y a 62 ans. Un calibre spécialement conçu pour G. Panerai e Figlio, dont la fabrication remonte à juin 1961, comme en témoigne la gravure originale sur la platine du mouvement. Plus qu'une simple reproduction de l'original, ce garde-temps exclusif célèbre l'héritage et l'histoire de Panerai. Cette édition spéciale se distingue par ses cornes soudées solides, son cadran sandwich, son logo de la Marine Militaire Italienne, son inscription Officine Panerai, ses aiguilles couleur or, sa petite seconde à 9 heures et son verre saphir bombé. Ces spécificités s'inspirent de la forme et de l'esthétique du modèle de transition Réf. 3646, un jalon important de l'innovation continue de Panerai pour améliorer ses instruments dans le but de répondre aux besoins des militaires en constante évolution. Le boîtier de 47 mm est fabriqué en Panerai PlatinumtechTM, un matériau Panerai créé pour préserver l'éclat intense du platine, tout en le rendant plus dur et plus résistant aux rayures que le platine traditionnel. La Radiomir Guido Panerai & Figlio est également proposée avec un bracelet en cuir de veau italien avec boucle trapèze à vis en or blanc fabriquée en Suisse. Le deuxième bracelet est doté d'une construction vintage, plus longue et fine. Elle a été façonnée par Cuoierie Meccaniche Brelli, le fabricant de bracelets en cuir d'origine de l'histoire d'Officine Panerai. Pour une touche de polyvalence et en clin d'œil à l'authenticité historique, ce garde-temps est doté de deux fonds, l'un en verre saphir moderne transparent et l'autre en Plexiglas®, disponible sur demande, en hommage au matériau original. Cette montre unique est présentée dans un coffret inspiré des écrins Panerai historiques, avec son extérieur en bois Radica et son intérieur doublé d'Alcantara noir. L'écrin prévoit un espace de rangement pour le deuxième bracelet vintage.

MIDO Baroncelli Chronographe Moonphase

Mido présente une sublime pièce horlogère à l’allure renversante dans les moindres détails ! La nouvelle Baroncelli Chronograph Moonphase incarne avec modernité l’excellence de son savoir-faire. Ses magnifiques complications – chronographe, phases de Lune et calendrier – captivent, dans des tons électrisants de bleu. Touche contemporaine ultime : son bracelet marine en caoutchouc texturisé.Tic, voici la splendide Baroncelli Chronograph Moonphase, nouvelle pépite horlogère. Tac, créée par Mido, pour fait chavirer le cœur des passionnés ! Ce garde-temps ultra-raffiné - animé par la recherche de l’excellence - repousse les limites de l’élégance. Chronographe, phases de Lune et calendrier : son affichage fournit de multiples informations, aussi poétiques que pratiques, sur un cadran en tons de bleu aux finitions subtiles. Un bracelet bleu marine en caoutchouc texturisé prouve que son charme intemporel reste dans l’air du temps, capable de se renouveler encore et encore. Cette pièce horlogère bat au rythme d’un mouvement mécanique automatique fiable et précis, grâce à sa généreuse réserve de marche et son spiral en Nivachron. Véritable ode à la belle horlogerie, née d’une longue expertise, la Baroncelli Chronograph Moonphase a pourtant toujours un temps d’avance au poignet de ceux qui savent rester à la pointe du style. D’un bleu éclatant, le cadran satiné soleil de la Baroncelli Chronograph Moonphase donne un visage aux subtilités mécaniques de cette merveille horlogère. Sur ce fond marine se lit non seulement la date – indiquée sur le rehaut grâce à une aiguille centrale prolongée par un croissant verni bleu – mais aussi le jour et le mois dans un guichet sur un compteur aux accents turquoise.

Ce calendrier est complété par l’affichage des phases de Lune, à 6 heures où lune et étoiles dorées traversent un ciel d’un azur profond. Ce garde-temps d’exception propose aussi la complication du chronographe. Le temps est mesuré par une aiguille centrale des secondes, un compteur 30 minutes et un compteur douze heures. Un troisième compteur complète l’affichage avec une petite seconde, ainsi que les heures dans un format 24 heures. Pour davantage d’élégance et de contrastes, tous les éléments d’affichage ressortent en couleur argent : bordure des compteurs, marquage, mais aussi index facettés et aiguilles diamantées et sablées. Un verre saphir traité anti-reflets sur les deux faces garantit une lisibilité parfaite. Cette nouvelle Baroncelli s’insère dans un boitier en acier à l’éclat poli d’un diamètre de 42 mm étanche jusqu’à une pression de 3 bars (30 m / 100 ft). Deux poussoirs polis sur les flancs permettent d’actionner à la demande le chronographe. Le fond transparent en saphir dévoile les composants décorés avec soins du Calibre 60. Très fiable avec sa réserve de marche allant jusqu’à 60 heures, ce mouvement automatique suisse avec complications du calendrier, de la phase de Lune et du chronographe, s’avère d’une remarquable précision, grâce à un spiral high-tech en Nivachron™, un matériau innovant, que permet de réduire l’effet des champs magnétiques, en plus de résistance aux chocs. Héritier contemporain de la grande tradition horlogère suisse, ce calibre affiche des finitions raffinées : vis bleuies, Côtes de Genève et logo gravé sur la masse oscillante. Avec la Baroncelli Chronograph Moonphase, une pièce horlogère alliant savoir-faire traditionnel et fraicheur contemporaine, Mido parle au cœur des passionnés de belle horlogerie.

LOUIS ÉRARD X Konstantin Chaykin Le Régulateur « Dust to Dawn »

Louis Erard livre à nouveau son régulateur au maitre-horloger Konstantin Chaykin, qui dévoile une version plus sombre de ses célèbres Wristmons (monstres de poignet) : un cyclope grotesque à gueule de scie inspiré par la légende slave du Likho, qui était déjà venu une fois, mais cette fois, il est en colère. Deux variations en éditions limitées (deux fois 178 exemplaires), en coffret en diptyque (coffret limité à 28 exemplaires) ou quadriptyque (avec les deux premières versions, à 8 exemplaires). Surtout, ne le regardez pas dans le fond de la pupille. Le mauvais œil du likho pourrait bien sonner la première heure du reste de votre vie. Likho, c’est un ogre, un monstre. C’est une légende, bien sûr. Une légende slave. Mais quand le maitre-horloger Konstantin Chaykin se met à la raconter, il est précisément temps de prendre peur. Depuis des années, Konstantin Chaykin, praticien hors pair et membre de la AHCI (Académie Horlogère des Créateurs Indépendants) à l’inventivité affirmée (94 brevets), émaille ses créations de très haute horlogerie de ses visions d’horreur. Horreur, vous avez bien lu. Il n’y a pas d’Erard... pas d’erreur ! D’Erard, oui, il y en a. Pardon, cet œil... unique, inquiétant, qui tourne, comme un sablier qui vous entraine chaque seconde un peu plus au fond de son âme noire. Konstantin Chaykin, avait pourtant le choix. Il aurait pu mettre tout son savoir-faire au service de la belle horlogerie, parfaitement conçue, inventive, une horlogerie de tradition, avec métiers d’art et finitions d’exception, guillochage main et émail grand feu. Mais les nuits de la pleine lune, c’est un autre feu qui brule Konstantin Chaykin... il dit qu’il a des visions... et il en fait des montres, avec des têtes de monstres, ses Wristmons... et ses Wristmons font peur. Cette fois il est allé un peu trop loin. Il est allé réveiller le Likho, terreur des contes de fées... contes de fées, tu parles ! Konstantin Chaykin pensait s’amuser. Louis Erard lui a ouvert ses portes, en se disant : « Ensemble on est toujours plus fort. » Alors, comme pour conjurer le sort, Louis Erard et Konstantin Chaykin ont édité une montre à tête de Likho.

On s’en souvient, un diptyque, en deux tailles, 42mm et 39mm, avec un tour de cadran vert sur la 42mm et du violet sur la 39mm, pour adoucir un peu le visage terrible, pour exorciser la peur, pour plaire à tout le monde. Mais en séries limitées, bien sûr, avec un chiffre talisman, pour se protéger un peu : deux fois 178 pièces — 178, en numérologie, ça signifie aussi qu’ensemble on est plus fort. Elle a tellement plu cette montre, que le monde entier connait le visage du monstre. Tant et plus que les collectionneurs l’ont traqué comme un trophée : le coffret rassemblant les deux premières versions a été vendu chez Ineichen à Genève pendant les Geneva Watch Days, adjugé 20 000 francs ! On pensait en être enfin débarrassé... mais elle a encore été présélectionnée au Grand Prix d’Horlogerie de Genève 2023. Et Konstantin Chaykin, ses visions, elles, elles n’ont pas disparu. Elles ont même empiré, plus noires, plus sombres, après ses nuits blanches passées sur la toile, harcelé par les collectionneurs. La bouche cannibale du monstre s’est de nouveau mise à battre la seconde, son doigt vengeur pointant les minutes qu’il nous reste. Et son œil, maudit monocle aux veines explosées. Mais dites ça à des horlogers... Ils n’ont évidemment pas résisté, ils ont saisi la vision et ils ont refait une montre. Un nouveau monstre. Encore plus terrible. Si vous la croisez, ne la regardez pas. La légende dit que celui qui croise son regard à minuit pile, se transforme en pierre ou en limace, on ne sait pas encore... Alors voici sa description, au cas où vous tomberiez nez à nez. Le Régulateur Louis Erard x Konstantin Chaykin Dusk to Dawn, éditions limitées à 178 exemplaires, prix HT : 4 000 francs. Deux versions : boitier acier poli 42mm ou acier sablé avec traitement PVD noir, 39 mm, plaque inférieure anthracite ou noire motif vagues soleillées, disque des heures blanc brillant avec pupille noire et sang rouge, disque des secondes en étoile noir mat, aiguille des minutes rouge brillant en forme de mains. Cuir de crapaud noir avec points d’attache rouge, doublure en cuir de lapin rouge. Edition diptyque en coffret : 28 exemplaires. Edition quadriptyque (avec les deux premières éditions) : 8 exemplaires. Vade retro monstrum !

ARTYA Curvy Purity Tourbillon

Figurant parmi les premières marques en 2016 à adopter le verre saphir pour les boitiers de ses montres, ArtyA en a rapidement fait un choix incontournable, tant le matériau offre à la fois une parfaite transparence qui permet d’admirer la beauté des mouvements mécaniques sous tous leurs angles, tout en garantissant une résistance remarquable aux rayures et aux chocs, permettant ainsi une durabilité et une longévité exemplaires. Rappelons que le saphir est un cristal d'une dureté extraordinaire de 9 sur l’échelle de Mohs (5,5 pour le verre traditionnel), troisième matériau naturel le plus dur après le diamant et la moissanite sur l'échelle de Mohs. Le saphir est utilisé depuis toujours pour ses vertus protectrices et pour profiter des énergies positives qu'il propage. Si la très grande majorité des montres sont rondes, ArtyA sait facilement sortir des sentiers battus en proposant de nouvelles formes, dont celle dite « tonneau ». Volume et formes généreuses taillées dans un bloc de verre saphir, épousant parfaitement le poignet, les années d’expérience d’ArtyA dans le domaine rendent possible aujourd’hui la création de ce boîtier sophistiqué offrant une allure audacieuse qui se démarque des montres conventionnelles. Ses flancs incurvés et profilés créent un design à la fois élégant et technique. Les angles sont courbés permettant d'apprécier doublement l'immense tourbillon 4Hz de 17 mm qui flotte en son centre à 6H. Avec une belle présence au poignet, le boîtier présente des dimensions harmonieuses de 38,5 x 43 mm. La forme cintrée de l’ensemble offre une intéressante alternative, avec ses lignes plus souples et plus ergonomiques que les modèles ronds ou rectangulaires, un design réalisé par Jérémie Arpa, fils de Yvan et Dominique Arpa. Fruit de l’étroite collaboration entre Telos et ArtyA, le mouvement de la Curvy est le nouveau venu dans la famille des calibres Purity Tourbillon exclusifs ArtyA, ici entièrement redessiné pour s'intégrer au boîtier singulier de forme tonneau de la montre.Reconnaissable à sa remarquable symétrie axiale et sa couronne placée à 12H, le mouvement Curvy Purity Tourbillon peut être considéré comme l’aboutissement de la collection. Son immense tourbillon volant à la taille surdimensionnée de 17 mm a été placé à 6H pour pouvoir idéalement l’observer en rotation. Grâce à son double barillet monté en parallèle, il offre une appréciable réserve de marche de 72 heures. Au-dessus du double barillet, on retrouve le cadran qui a fait l’objet d’un travail minutieux de squelettage. Sablé à la fonte et anglé à la main, il offre un affichage optimisé pour une lecture claire de l’heure.

Coordination éditoriale : Eyquem Pons