REPÉRAGES #256-2024 (accès libre)
Sept montres qui « font le job », dans toutes les catégories du jeu et à tous les prix (en prime : nos sept commentaires)
En toute transparence, ces nouveautés sont racontées ici du strict point de vue des marques. Elles sont expliquées dans la jamais trop fleurie « langue de boîte » – cette langue de bois des « boîtes » d’horlogerie, celle de nos « amies les marques » ! Dans tous les styles et à tous les prix, venues de Suisse ou d’ailleurs, au masculin comme au féminin, que va-t-on découvrir dans les vitrines ? Quand on aime, on ne compte pas ! Voici donc le 256e épisode de notre panorama des montres de l’année 2024, avec nos commentaires critiques sur sept montres de sept marques : Breguet, Grand Seiko, Hanhart, Louis Érard, March LA.B, Tissot et Versace…
Pour se tenir au courant des nouveautés qui arrivent sur le marché, de nombreux lecteurs apprécient le panorama que constitue cette chronique « Repérages » : c’est d’ailleurs, à ce jour, la plus complète des recensions que proposent les médias spécialisés, avec un peu plus de 1 600 nouveautés chroniquées chaque année [en moyenne, un peu plus de quatre nouvelles montres présentées par jour du calendrier]. Cependant, ces mêmes lecteurs se sentaient un peu frustrés de ne pas y trouver notre avis sur les montres retenues. Nous commençons donc à commenter notre sélection de montres dans les pages plus ou moins quotidiennes de « Repérages » : des notations personnelles critiques, forcément subjectives et généralement pas complaisantes, mais toujours sincères, en bref, en vrac et toujours en toute liberté. Dans le formidable tsunami des nouveautés horlogères, cette sélection est déjà, en soi, une élimination du pire. Il ne faut donc pas s’étonner que le meilleur y soit commenté positivement : tout le monde l’aura compris, les absents ont toujours tort !
BREGUET Classique 5177
Un visage aussi sombre qu’une nuit d’encre, resplendissant sous l’éclat de l’émail « Grand Feu » et, pour la première fois dans cette collection, lové dans un fourreau de platine, métal noble, symboled'excellence : la Classique de Breguet se farde de noir et d’argenté pour faire défiler l’essentiel du temps sur la référence 5177. Lorsqu’il ouvre son atelier d’horlogerie sur l’île de la Cité en 1775, Abraham-Louis Breguet développe, outre les fantastiques innovations techniques qui feront sa réputation auprès d'une prestigieuse clientèle internationale, un nouveau vocabulaire esthétique. En effet, loin de ses pairs qui façonnent des objets aux cadrans et boîtes surchargés de décorations, le Neuchâtelois de naissance libère le temps de toute fioriture, sa principale préoccupation étant la lisibilité des indications. Même si les mécanismes, cachés, sont complexes, la prise d’information, elle, doit être aussi rapide qu’intuitive. Considéré aujourd’hui comme le premier stylicien horloger, A.-L. Breguet fait l’éloge de la simplicité en réinventant le visage d’une montre, tantôt émaillé de blanc, tantôt sectorisé par différents motifs guillochés, adouci par le galbe des chiffres arabes ou romains, que survolent de sveltes aiguilles à pomme évidée dites « Breguet ». Cette expression artistique compose les fondamentaux contemporains de la collection Classique, inspirée des montres de poche développées par le maître, puis par son fils Antoine Breguet aux XVIIIe et XIXe siècles, jusque sur les boîtes dont les flancs arborent d’élégantes cannelures.
Inscrire le temps dans le temps était l’objectif d’A.-L. Breguet, une volonté poursuivie par Montres Breguet à travers ses créations modernes employant des matériaux précieux à l’indéniable longévité. C’est vers la seconde moitié du XVIIIe siècle que le platine, découvert près de 400 ans plus tôt sur le continent américain, connaît un formidable élan en Europe. Après avoir conquis la joaillerie, ce matériau noble s’invite progressivement dans l’horlogerie. Surnommé « le métal des rois », le platine couronne les garde-temps d’exception, à l'instar de la Classique 5177. Sa robe grise, brillante, parfois confondue avec celle de l’or blanc ou de l’argent, séduit. Ses nombreuses qualités le distinguent toutefois des autres minéraux naturels et alliages ferreux, telles que son poids, sa malléabilité et surtout sa grande résistance au magnétisme et à la corrosion, et font de lui une figure d’éternité. Il est également hypoallergénique, et son poids confère une présence affirmée au poignet. Poursuivant fidèlement les caractéristiques physiques de la collection– fine lunette, couronne moletée, attaches élancées, carrure cannelée incluses – les boîtes de ces deux nouveaux modèles sont usinées pour la première fois en platine, 38 mm de diamètre et 8,8 mm de hauteur pour la Classique 5177. Comme le platine, l’émail « Grand Feu » est lui aussi réservé aux pièces de haute horlogerie et aux modèles exclusifs et se place dans une démarche de valeur éternelle. Initialement, son emploi en horlogerie servait à protéger les disques des cadrans, souvent victimes de vieillissement dû à la lumière naturelle, aux particules de poussière, et à l’oxydation, les montres n’étant absolument pas étanches avant le milieu du XXe siècle.
Cette technique décorative à base de matière poudreuse faite d’une kyrielle de minéraux et, pour la teinte, d’oxydes métalliques, amalgamée avec un liant, appliqué sur le fond de cadran, puis vitrifiée à haute température (entre 800 et 1 200°C), requiert une minutieuse expertise artisanale car elle peut s’avérer, telle une flamme, capricieuse, imprévisible, indomptable. En effet, plusieurs cuissons dans un four dédié sont nécessaires en fonction du nombre de couches pour fusionner les éléments et pigments, apporter de la profondeur et obtenir cet éclat inaltérable, et chaque passage au feu représente un risque. Nappés d’émail « Grand Feu » noir intense, une des couleurs les plus difficiles à travailler, les visages lisses, uniformes, de ces nouvelles Classique sont cintrés d’un ensemble de chiffres arabes Breguet et d’une discrète minuterie en argenté poudré pour former un léger contraste. Contraste prolongé par les aiguilles Breguet rhodiées à pomme évidée qui indiquent les heures, minutes et secondes. Reprenant les us et coutumes en vogue chez les horlogers du XVIIIe siècle pour garantir l’authenticité d’une pièce, ces cadrans en émail « Grand Feu » révèlent la signature secrète de Breguet, entre le centre et 6 heures pour la 5177. La Classique 5177 est sans doute l’expression pure la plus proche de la philosophie stylistique d’A.-L. Breguet, exposant l’essentiel du temps accompagné d’une date à guichet « ton sur ton » visible à 3 heures. Vibrant à la fréquence standard de 28 800 alternances par heure, ce mouvement, assemblé à l’aide de 237 composants, intègre un spiral plat en silicium, matériau résistant à l’usure, à la corrosion et au magnétisme, adopté par Montres Breguet dès 2006. Sa masse oscillante en or 18 carats rhodiée est décorée d’un motif « mosaïque étoilée » guilloché à la main, un dessin exclusif qui fait écho à la mention « Breguet édition spéciale » gravée sur la masse. Elle alimente un barillet unique qui permet de stocker jusqu'à 55 heures d’autonomie lorsque la montre est pleinement remontée.
UN COMMENTAIRE ? Une Breguet comme on les aime, dans la plénitude d’une expression horlogère ancrée dans deux siècles et demi de tradition : bien sûr, le prix reste très (trop) coûteux, puisqu’il ira chercher dans les 43 500 euros, mais est-ce déraisonnable pour une montre de 38 mm en platine qui propose un cadran noir émaillé aussi réussi ? Sans aucun doute, le grand Abraham-Louis Breguet aurait adoré cette 5177, qu’il n’aurait pas eu les moyens de réaliser s’il en avait rêvé – ne serait-ce que parce qu’on ne savait pas encore très bien travailler le platine à son époque…
TISSOT Stylist
Connue pour sa silhouette délicate, la Stylist s'est longtempsdistinguée dans le monde de l'horlogerie. S'inspirant de ses racines, ce nouveau modèle actualisé apporte une énergie juvénile qui ne manquera pas de faire tourner les têtes. Les palettes de couleurs sont subtiles mais ludiques, avec des nuances d'argent associées à des tons complémentaires qui mettent en valeur le corps de la montre. Ce modèle présente un cadran bleu dégradé qui passe d'un bleu profond au centre à une teinte plus foncée sur les bords, associé à des aiguilles argentées contrastées et à un bracelet en cuir bleu foncé. Étanche jusqu'à 50 mètres, la Stylist offre une grande durabilité, ce qui en fait le choix idéal pour le quotidien et les occasions plus formelles. Au cœur de la Tissot Stylist revisitée se trouve un mouvement à quartz de haute précision, réputé pour sa fiabilité et sa facilité d'entretien. Plus besoin de s'inquiéter des ajustements constants, cette montre est faite pour s'adapter à votre style de vie actif.
UN COMMENTAIRE ? Boîtier réduit (32 mm x 32 mm), cadran enrichi de bleu « fumé » et prix contenu (245 francs suisses avec un mouvement électronique suisse) : la nouvelle Stylist, inspirée par l’icône qui avait rajeuni l’image de Tissot dans les années 1960-1970, ne manque pas d’atouts pour trouver sa place dans la nouvelle entrée de gamme suisse…
LOUIS ÉRARD chronographe 2300
Se réinventer sans perdre son identité. La sportive devient 2300, en hommage au lieu d’origine de Louis Érard – La Chaux-de-Fonds… et son code postal, tout simplement ! Pour porter ce nouveau nom, un trio de chrono en édition limitée. On aime ses codes revisités : un look vintage qui lui va bien, des couleurs acidulées et affirmées, sans oublier un affichage dynamique et une verticalisation du temps très Louis Érard. « Défier le temps. Réécrire ses règles. Notre liberté : créer sans limites, des montres aussi uniques que les individus qui les portent. La collection 2300 c’est encore & toujours cet esprit très Louis Érard : la valeur au-delà du prix, la créativité au-delà de la conformité et ce « klein aber fein» – petit mais puissant » : à travers ses mots, Manuel Emch artage une vision très claire de « Qui est Louis Érard ? » Moins grand, moins complexe, moins.. En fait, plus. Plus de profondeur, d’authenticité, de qualité et d’originalité. Louis Érard et les chiffres, toute une histoire. derrière la numérotation de ses éditions limitées et de ses collaborations, des chiffres jamais laissés au hasard. C’est désormais un chiffre qui remplace le nom de collection « La Sportive ». Un chiffre qui offre une double lecture – entre passé et futur. Un code qui évoque les origines de la marque, un hommage à son fondateur éponyme, à son lieu de naissance, la Chaux-de-Fonds, 2300, son code postal. Un chiffre tourné vers l’avenir si on le considère comme celui correspondant aux années. Une trilogie à un prix en suite de 3 : CHF 3 333.- pour une numérotation en multiple de 3 – 99 pièces limitées pour chaque modèle. Un prix qui rappelle le parti pris de Louis Érard : « La valeur au-delà du prix ».
2300 chronographe sport : un chrono tricompax même s’il a visuellement des allures de bicompax, une boîte 44 mm en titane grade 5, une lunette en céramique noire, un verre saphir de forme – une glace saphir box, le mouvement Valjoux 7750, des bracelets caoutchouc FKM et leur système de boucle en titane unique inspiré des fixations freeride pour un ajustement millimétré. Cette trilogie se distingue par son affichage, sa visibilité et sa lisibilité avec une mise en avant des compteurs : 12 heures à 6h et 30 minutes à 12H. Habillés de blanc, ce sont donc les 2 compteurs liés à la fonction chronographe qui s’affichent distinctement dans une verticalité soulignée – non sans rappeler une signature esthétique iconique Louis Érard. La version noire, tout en sobriété, révèle une minuterie en dégradé de couleurs arc-en-ciel. Quant aux versions, kaki-orange et bleu-jaune, acidulées, leurs tonalités courent du bracelet aux aiguilles du chronographe, jusqu’au compteur des minutes tout en mettant en exergue ses 5 premières minutes. Un trio, en édition limitée, à saisir avant que le chrono n’ait fait 3 tours de cadran… Reste à savoir laquelle des 3 vous fera battre votre propre chrono ? La course est lancée !
UN COMMENTAIRE ? Une très bonne de restylage visuel pour réanimer la gamme très fatiguée des « Sportive » de Louis Érard, sans forcer la note sur le plan tarifaire, mais avec un sens très opportuniste des tendances chromatiques de la saison : pas de fausse note dans cette seconde chance donnée à des boîtiers qui commençaient à dater et qu’on retrouve avec plaisir revêtus des couleurs de la saison…
MARCH LA.B Oblongue Diamants
Après une première incursion réussie dans l’univers feutré de la joaillerie au travers d’une collaboration romantique, March LA.B renouvelle de plus belle avec une jolie collection de gardes temps parsemée de diamants. Les diamants sont le témoignage précieux des moments inoubliables, des promesses éternelles et de l'amour infini. Parmi ces trésors de la Terre, les diamants de qualité GVS se distinguent par leur rareté et leur perfection, capturant la lumière avec une grâce inégalée. Ils sont parmi les plus recherchés au monde en raison de leur qualité exceptionnelle et leur résistance à l'épreuve du temps. Un héritage précieux qui perdure de génération en génération. Dans cette version plaqué Or 18 carats. Le boîtier oblong de ce nouveau garde-temps aux lignes douces n’est que grâce et sophistication. Sa silhouette élancée s’adapte parfaitement au poignet. L’élégante forme ovale de la couronne répond à celle de la boucle subtilement poli-brossée et guillochée des lignes entrelacées signature de March LA.B. L’attention aux détails a présidé à sa conception. le verre saphir est légèrement affleurant pour garder une unité sophistiquée.
La lunette de la Oblongue Diamants est sertie de 48 diamants véritables de 1 mm de qualité GVS pour un total de 0,24 carats. Les diamants sont le témoignage précieux des moments inoubliables, des promesses éternelles et de l'amour infini. Parmi ces trésors, les diamants de qualité GVS se distinguent par leur rareté et leur perfection, capturant la lumière avec une grâce inégalée. Ils sont parmi les plus recherchés au monde en raison de leur qualité exceptionnelle et leur résistance à l'épreuve du temps. Un héritage précieux qui perdure de génération en génération. Se distinguant par sa précision et sa fiabilité, le calibre quartz Suisse Ronda 1024 s’avère être le meilleur choix pour de nombreuses marques de montres de luxe en raison de ses performances de très haute qualité. Ce mouvement Suisse est équipé d'un oscillateur à quartz qui utilise des vibrations électriques pour maintenir une précision de temps remarquablement élevée. Il est également doté d'un système de régulation de la température, qui permet d'ajuster la fréquence du mouvement en fonction des fluctuations thermiques garantissant ainsi une précision constante quelles que soient les conditions ambiantes. En plus de sa précision, il est également conçu pour être extrêmement fiable et durable. Il est doté d'un système d'alimentation en énergie à longue durée de vie qui permet une autonomie de batterie allant jusqu'à 60 mois. Environ 2 semaines avant la fin de vie de la pile, un indicateur dénommé EOL engendre le sursaut de la trotteuse (Aiguille des secondes) toutes les 4 secondes afin de signaler la nécessité du changement de pile.
UN COMMENTAIRE ? Des vrais diamants pour une montre dorée à point, dont l’ovale vient s’inscrire dans le puissant courant de retour aux montres de forme fortement identitaires (boîtier de 20 mm x 40 mm). La mode a son prix (comptez un peu moins de 4 000 euros hors taxes pour les 48 diamants qui orneront votre poignet, ce qui est un peu élevé), mais la carpo-élégance contemporaine a ses exigences et – allez savoir pourquoi ! – les femmes adorent ces formes oblongues…
HANHART Aquasphere FreeFall Blue 42 mm
Avec la nouvelle collection Aquasphere, Hanhart inaugure une nouvelle ère de son histoire. Pour la première fois, le fabricant de la Forêt-Noire, spécialisé dans les montres de pilote et de sport automobile, présente une collection de montres de plongée. Avec le premier modèle, l’Aquasphere FreeFall Blue, d'un diamètre de 42 mm, la marque traditionnelle veut se mesurer aux meilleures montres de plongée du marché. Fabio Tunno, l'apnéiste allemand le plus profond, a déjà testé avec succès la montre en profondeur pendant des mois. La montre Aquasphere FreeFall Blue a même réussi à plonger jusqu'à 110 mètres de profondeur sans aucun problème. Les principes de Hanhart s'appliquent au-dessus et au-dessous de l'eau : fonctionnalité maximale, facilité d'utilisation, précision extraordinaire, fiabilité et lisibilité hors pair. Jusqu'à présent, Hanhart n'avait pas réussi à créer une collection qui réponde aux exigences élevées de la plongée et qui, en même temps, convainque par un design moderne et attrayant. C'est pourquoi Hanhart a commencé à travailler sur la nouvelle Aquasphere il y a plus de trois ans. La nouvelle collection s'est inspirée de l'éprouvée Primus Diver, dont les meilleures caractéristiques ont été intégrées dans le développement de l'Aquasphere FreeFall Blue. En combinant précision technique et un design moderne, Hanhart propose une montre qui n'est pas seulement puissante, mais aussi visuellement raffinée dans les moindres détails. Pour tester toutes les fonctions et la robustesse dans la pratique, Hanhart a confié le prototype au plongeur allemand le plus profond en apnée, Fabio Tunno (ci-dessous), pour qu'il l'emporte en voyage cette année. De nombreuses plongées en Allemagne, dans le Blue Hole en Égypte et aux championnats du monde en Corse ont été couronnées de succès. L'Aquasphere FreeFall Blue a parfaitement maîtrisé toutes les situations extrêmes.
Le design de la lunette cannelée caractéristique de la Primus Divera été repris pour l'Aquasphere FreeFall Blue. Cependant, la lunette a été affinée sur le plan technique, les rayons sont plus arrondis et le mécanisme d'encliquetage a été optimisé. elle ne peut être tournée que dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, comme c'est le cas pour les montres de plongée (elle comporte 60 clics précis). Une rotation accidentelle dans le sens des aiguilles d'une montre pourrait raccourcir involontairement le temps de plongée restant. La date a été omise pour une parfaite symétrie. Le fond est orné d'un embossage élégant et de haute qualité d'un monde sous-marin, avec des surfaces mates et polies, qui souligne le lien avec l'environnement maritime. Les cornes du bracelet Les cornes du bracelet ont également été reprises visuellement de la Primus Diver pour donner à la nouvelle montre de plongée plus de sophistication et d'indépendance. La montre est disponible avec un bracelet textile Hookstrap ou un robuste bracelet en acier inoxydable. Le bracelet textile a l'avantage d'être facile à ajuster et léger, tandis que le bracelet en acier, qui ne se tache pas, est facile à nettoyer et à entretenir. Le bracelet en acier est doté d'un mécanisme de changement rapide et le fermoir est doté d'une option de tension et de réglage fin pour le plongeur. L'Aquasphere FreeFall Blue est étanche jusqu'à 30 ATM ou 30 bars (environ 300 mètres), ce qui la rend idéale pour les plongées exigeantes. Sa robustesse, même à de grandes profondeurs, est soulignée par une valve à hélium intégrée au boîtier à 10 heures. Celle-ci répond aux exigences des plongeurs profonds dans les caissons hyperbares et protège la montre des dommages pendant la phase de décompression. L'Aquasphere FreeFall Blue est donc le compagnon idéal de tous ceux qui souhaitent explorer les profondeurs. Un protège-couronne offre une sécurité supplémentaire à la couronne vissée et au verre saphir avec traitement antireflet à l'intérieur assure une protection maximale contre les rayures. Les aiguilles, les appliques et le chiffre 12 du cadran sont revêtus de Super-LumiNova C1. Les chiffres, les index et le triangle de la lunette en céramique sont également recouverts de Super-LumiNova C1. Les plongeurs peuvent ainsi lire rapidement les informations importantes, même dans des conditions d'éclairage difficiles. Une barre a été intégrée à l'aiguille des heures pour la distinguer clairement de l'aiguille des minutes. La pointe de l'aiguille des secondes a été peinte en rouge pour une meilleure lisibilité. Le rehaut sur le bord du cadran permet une lecture plus précise des secondes.
UN COMMENTAIRE ? Une « plongeuse » de plus dans la famille des montres nautiques : cette Aquasphere est à la fois élégante, endurante, ultra-classique et raisonnablement tarifée (comptez dans les 1 350 euros sur acier, un peu moins en caoutchouc) : on peut même ajouter qu’elle est digne de la grande famille des montres Hanhart, marque jusqu’ici plutôt dédiée à l’aviation et désormais légitimée dans l’univers nautique…
GRAND SEIKO Elegance Collection Édition limitée du 20e anniversaire du Calibre 9R (SBGA499)
Le Spring Drive est né avec l'apparition d'un concept innovant dans les années 1970 : concevoir une montre idéale combinant l'énergie dérivée d'un ressort moteur et les technologies horlogèresélectroniques, a in d'obtenir un niveau de précision hors de portée d'une montre mécanique conventionnelle. Dans les années qui ont suivi, cette technologie révolutionnaire a évolué, se hissant à la hauteur des exigences de Grand Seiko pour devenir le calibre 9R. Cette année marque le 20e anniversaire des calibres 9R et, aujourd'hui, deux nouvelles créations Spring Drive de la Elegance Collection viennent s’ajouter à la célébration de cette date importante. Toutes deux s'inspirent de l'harmonie de la chaîne des montagnes de Hotaka, rosissant au lever du soleil, et du frémissement de la lumière du matin transformant les couleurs des feuillages d'automne. La chaîne de montagnes de Hotaka s'élève majestueusement dans la région de Shinshu, au centre du Japon, berceau de toutes les créations Spring Drive de Grand Seiko. Une évocation de la chaîne de montagnes de Hotaka et des frondaisons d'automne, chaque feuille luisant de son éclat propre au soleil du matin : Avec son cadran rouge vif, la seconde création Spring Drive évoque la chaîne de montagnes de Hotaka et les feuillages d'automne éclatants, baignant dans la lumière dorée du soleil matinal. L'indicateur de réserve de marche, d’un rose cuivré, donne de la profondeur à la montre tout en améliorant sa lisibilité et en créant un contraste avec son design. La couleur or rose du logo GS et l'éclat du cadran rouge évoquent magnifiquement la fascinante transition du changement de couleur des feuillages dans toute leur gloire automnale (édition limitée à 1 300 exemplaires, animée par le Calibre 9R65, le premier mouvement de la célèbre famille 9R)…
UN COMMENTAIRE ? Une « réédition » aussi sympathique sur le plan mécanique [ayons l’honnêteté de rendre hommage au concept Spring Drive] que sur le plan esthétique, ce cadran automnal étant particulièrement évocateur des flancs de la montagne quand elle est drapée de ses feuillages d’automne. Le prix n’est sans doute pas très accessible (comptez dans les 9 200 euros pour cette très élégante montre de 38,5 mm), mais c’est le prix de l’immense qualité de la maison Grand Seiko, dont on s’étonne qu’elle ait pu se contenter d’une étanchéité à 30 mètres…
VERSACE V-Legend Chrono
La collection automne-hiver 2024 de Versace Watches partage les riches codes de conception des collections de mode de la Maison.L'architecture d'une robe Versace ou d'un costume sur mesure se reflète dans l'impact structurel d'un cadran ou d'un bracelet de montre.Le choc énergique des styles classiques et contemporains se traduit par l'introduction de nouvelles formes innovantes élaborées avec des détails artisanaux intemporels. La Méduse et la Greca, codes emblématiques de la Maison, sont utilisés dans toute la collection de manière complexe et surprenante. La Méduse et la Greca, codes de design emblématiques de la Maison, sont utilisés dans toute la collection de manière complexe et surprenante, donnant à chaque garde-temps sa touche d'attitude Versace. La V-Legend Chrono est un garde-temps dynamique qui allie sport et luxe. Ce garde-temps extrêmement léger, garanti par son boîtier en éco-céramique et son bracelet en PU recyclé, est orné des symboles emblématiques de la maison, notamment la Greca et la Medusa, qui apparaissent à la fois sur le bracelet et sur la couronne. Le bracelet est texturé, comme sculpté, avec un Greca rainuré qui serpente à travers la pièce, et une tête de Méduse tridimensionnelle. La gamme de coloris de cette ligne permet au garde-temps de s'adapter parfaitement à différentes occasions.
UN COMMENTAIRE ? Une montre imposante (44 mm), Swiss Made, que son mouvement à quartz permet de proposer à un prix très accessible (comptez autour des 900 francs suisses) aux amateurs d’accessoires de mode qui prennent au sérieux leur vocation horlogère. La tête de Méduse tridimensionnelle dorée est un bien joli index pour marquer les douze heures…
COORDINATION ÉDITORIALE : JACQUES PONS