REPÉRAGES #213-2024 (accès libre)
Sept montres qu’on a pu repérer dans les nouvelles offres des Geneva Watch Days 2024 (avec nos commentaires)

Pour se tenir au courant des nouveautés en cours, de nombreux lecteurs apprécient le panorama que constitue cette chronique « Repérages » – c’est d’ailleurs, à ce jour, la plus complète des recensions que proposent les médias spécialisés, avec un peu plus de 1500 nouveautés chroniquées chaque année.

Cependant, ces mêmes lecteurs se sentaient un peu frustrés de ne pas y trouver notre avis sur les montres retenues. Nous commençons donc à commenter notre sélection de montres dans les pages plus ou moins quotidiennes de « Repérages » : des notations personnelles critiques, forcément subjectives et généralement pas complaisantes, mais toujours sincères, en bref, en vrac et toujours en toute liberté. Dans le formidable tsunami des nouveautés horlogères, cette sélection est déjà, en soi, une élimination du pire : il ne faut donc pas s’étonner que le meilleur y soit commenté positivement – tout le monde l’aura compris, les absents ont toujours tort !

CLAUDE MEYLAN Ondine (collection Lionne)

Elle court depuis le haut de notre village, rugit et se tapit devant nos ateliers avant de se laisser aller à rejoindre le lac. Lionne est notre rivière, et comme son nom l’indique, elle est à la fois mère, chasseresse et un élément capital du clan familial. Le long des Ateliers Claude Meylan s’écoule une rivière, la Lionne. Tout naturellement, elle est devenue la ligne féminine de la Maison et, elle nous révèle Ondine. Inspirée par le plaisir de faire des ronds dans l’eau, des ondes qui se propagent sous forme d’un premier cercle, puis un deuxième, puis un troisième et ainsi de suite, Ondine décline cet infinie sérénité. L’approche est novatrice : plutôt que de concevoir d’un côté une boîte, de l’autre un bracelet, puis de se mettre en quête de la meilleure manière de les intégrer l’un à l’autre, Claude Meylan opère une association harmonieuse de leurs géométries. Boîtier et bracelet ne font plus qu’un. Jamais la « montre-bracelet » n’aura aussi bien porté son nom. Ondine reflète dès lors, tel un bijou précieux au charme intemporel, l’âme des seventies conjuguée à cette élégance toute contemporaine. Elle ne se contente pas d’une référence au passé, elle transcende les frontières du temps avec un mouvement méticuleusement mis à jour. Véritable spécialité de la Maison, cette transparence révèle alors une manière unique de dévoiler l’heure, comme un tableau vivant qui capture la lumière. Simple et épuré, son calibre Swiss Made est survolé de deux aiguilles centrales, avec les heures et minutes en noir pour une parfaite lisibilité. Avec Ondine, chaque seconde compte et chaque instant est une invitation au bien-être, sublimée par la douceur de ses courbes, elle est la nouvelle Sculpture du Temps. Fidèle à la tradition de Claude Meylan, le mouvement est mis en beauté par unréhaut laqué de blanc, ponctuée de 12 chiffres romains. Roues et ponts sont travaillés dans l’intimité des moindres détails d’un calibre spécifiquement choisi pour animer cette nouvelle création. Mécanique à remontage manuel, suivant les usages de la noble tradition mécanique, il offre 42 heures de réserve de marche. Tradition & modernité, qui rappellent à chacun la liberté du temps qui passe.

UN COMMENTAIRE ? Une montre qui nous transporte dans les formes des années 1960, du temps des robes Courrèges et de la créativité du pop-art. Les anneaux du bracelet, qui forment des « ronds dans l’eau », peuvent se muer en disques précieux ou colorés. Cette première série d’Ondine en appelle plein d’autres…

ARMIN STROM Dual Time GMT Résonance

La marque horlogère suisse indépendante Armin Strom célèbre le 15e anniversaire de sa manufacture entièrement intégrée. Elle revisite son innovation la plus importante sur le plan historique, le système de résonance, dans une toute nouvelle Dual Time GMT Resonance First Edition. Le nouveau garde-temps est présenté dans un boîtier trèsattendu de 39 mm en or blanc 18 carats et limité à 25 pièces. Adoptant un langage stylistique symétrique avec deux cadrans identiques, cette première édition du garde-temps est présentée dans un élégant boîtier rond de 39 mm en or blanc 18 carats. Et comme toutes les premières éditions d’Armin Strom, elle inclut une garantie prolongée de dix ans.Armin Strom démontre une fois de plus sa maîtrise du «Science of movement» avec un garde-temps Dual Time Resonance finement proportionné, offrant une résistance sans précédent aux perturbations du phénomène de résonance. À propos de la nouvelle Dual Time GMT Resonance d’Armin Strom, le fondateur Serge Michel, a déclaré : « Le fait d’avoir deux mouvements horlogers complètement indépendants dans un seul garde-temps implique logiquement une édition qui affiche deux fuseaux horaires. Le succès de notre première Dual Time nous a incités à fabriquer une montre Dual Time Resonance plus petite et plus élégante. Pour ce faire, nous avons développé notre concept et disposé les deux mouvements verticalement. Et nous ne pourrions pas être plus satisfaits du résultat. » Deux éléments cinétiques sur le côté du cadran s’unissent pour former un spectacle hypnotique Le spectacle cinétique de résonance s’affiche pleinement sur le cadran du garde-temps. Lemouvement synchronisé de deux balanciers fonctionnant en état de résonance, combiné à la pulsation hypnotique du ressort débrayable qui «respire» en transmettant les vibrations entre eux, offre à son propriétaire un spectacle envoûtant qui l’émerveillera au quotidien.

Un autre atout de ce garde-temps est sa capacité à régler les deux fuseaux horaires de manière totalement indépendante. La plupart des mouvements à double fuseau horaire ne permettent qu’un réglage indépendant des heures, quelques-uns seulement un réglage à la demi-heure. Cependant, la Dual Time GMT Resonance d’Armin Strom permet aux utilisateurs de régler les heures et les minutes à l’heure de leur choix sur chacun des deux cadrans identiques. La Dual Time GMT Resonance First Edition est animée par le nouveau calibre ARF22 de laManufacture Armin Strom, un mouvement à résonance à remontage manuel et le 18e calibre conçu et produit en interne sous la direction de Claude Greisler, cofondateur et maître horloger d’Armin Strom. Deux oscillateurs indépendants et symétriques en miroir fonctionnent en opposition de phase pour devenir des images synchronisées l’une de l’autre grâce au phénomène naturel de la résonance. Le calibre est doté de deux barillets qui assurent une réserve de marche de 42 heures, letout étant remonté par une couronne unique située à quatre heures. Deux rouages distincts permettent des affichages indépendants de l’heure. Les indicateurs jour/nuit gravés et polis miroir représentant le soleil et la lune sont montés sur des roues de 24 heures directement sur le mouvement. Deux couronnes placées de part et d’autre du boîtier permettent le réglage indépendant de chaque cadran. Alors que la plupart des caractéristiques les plus intrigantes sur le plan visuel sont visibles sur le cadran, le fond du boîtier révèle davantage l’architecture symétrique distinctive du mouvement. Ce dernier propose également une expérience de remontage unique grâce à une animation simultanée : situé sur le côté du cadran, le système à cliquet du garde-temps permet d’actionner cette animation visible sur le cadran, et de faire du remontage de la Dual Time GMT Resonance une véritable expérience multisensorielle. Contrairement aux mécanismes à clic traditionnels reliés à des cliquets, le mécanisme à cliquet tridimensionnel de la Dual Time GMT Resonance est relié à un pignon positionné entre les deux barillets afin de répartir la charge de manière plus uniforme. Ce système en deux parties se compose d’un engrenage inférieur avec des dents Breguet fixé à la platine principale, et d’un élément supérieur avec un ressort relié à l’axe. Cette approche permet un engagement et un désengagement plus précis du remontoir. Elle se traduit par des performances plus régulières, un transfert d’énergie plus efficace, une réduction des frottements et de l’usure des composants, un fonctionnement plus fluide et une meilleure durabilité globale du système de remontage.

UN COMMENTAIRE ? L’élégance formelle de ces deux cadrans symétriques, coiffé par l’étonnant dispositif de la « résonance » est d’une rare élégance horlogère, qu’on appréciera d’autant plus que l’ensemble de ce mouvement dégage la même impression d’harmonie : la complication GMT est parfaitement maîtrisée et elle permet le réglage des minutes du second fuseau horaire – c’est subtil, mais ça compte dans bon nombre de pays ! Il faut tout de même compter dans les 133 000 euros pour afficher l’heure à la minute près dans n’importe quel pays du monde…

BREITLING Premier B19 Datora 42 140th Anniversary

Breitling dévoile les éditions limitées pour son 140e anniversaire de ses trois modèles de légende : la Premier, la Navitimer et la Chronomat. Chacune est équipée du révolutionnaire Calibre B19, qui garantit une précision pendant un siècle, sans réglage majeur ainsi qu’une impressionnante réserve de marche de 96 heures. Fondée en 1884, Breitling fête son anniversaire avec une année de célébrations pour marquer ses « 140 ans d’esprit pionnier ». Faisant honneur à son héritage d’innovation, Breitling dévoile le Calibre B19, premier mouvement chronographe à calendrier perpétuel. Ce nouveau calibre est utilisé pour la première fois dans trois modèles en édition limitée, célébrant le 140e anniversaire de Breitling et incarnant ses icônes : la Premier, la Navitimer et la Chronomat. « Les collections Premier, Navitimer et Chronomat ont marqué l’histoire de Breitling de façon indélébile », déclare Georges Kern, PDG de Breitling. Il était impossible d’en choisir une seule pour mettre en avant le nouveau Calibre B19 à l’occasion de notre anniversaire : il fallait que ce soit les trois. » Breitling est l’une des rares maisons horlogères indépendantes à produire ses propres mouvements de manufacture. Elle se lance en 2009 avec le Calibre Manufacture Breitling 01, puis élargit progressivement sa gamme de calibres de chronographe : le B02 avec fonction 24 heures, le B03 à rattrapante et le B04 avec fonction GMT. Beaucoup d’autres innovations ont suivi. Le nouveau Calibre B19 est le premier mouvement à quantième perpétuel exclusif de la marque, et fidèle à son ADN, c’est également un chronographe. Doté d’un calendrier complet et d’une phase de lune, il corrige automatiquement les mois de 28, 30 et 31 jours, et les années bissextiles garantissant un fonctionnement optimal pendant près d’un siècle sans aucun réglage majeur. Pour couronner le tout, il offre une confortable réserve de marche d’environ 96 heures. Le rotor en or massif du mouvement est décoré d’une gravure de l’usine Montbrillant, Manufacture historique de Breitling, située au 3 rue de Montbrillant à La Chaux-de-Fonds en Suisse. Le bâtiment était bien plus qu’une usine : son aile ouest abritait une villa familiale où ont vécu trois générations de la famille Breitling. Pendant plus de 80 ans, Montbrillant était mis à l’honneur dans les publicités de l’entreprise. Son nom figurait même sur les cadrans de montre des années 1930 et 1940.

Premier B19 Datora 42 140th Anniversary : apparue en 1943, la Premier devient la montre qui a sorti le chronographe du cockpit pour l’introduire en société. C’était le chronographe des gentlemen, un symbole de bon goût qui était également une montre-outil très fonctionnelle. L’édition anniversaire en or rouge massif 18 carats conserve les chiffres arabes, l’échelle des minutes contrastée et les poussoirs carrés, des éléments emblématiques de la Premier. Lebracelet est en cuir d’alligator noir avec des surpiqûres élégantes ton sur ton et une boucle déployante en or 18 carats. Chaque édition limitée spécial anniversaire est présentée dans un somptueux coffret en bois, doublé de suède, pouvant accueillir jusqu’à trois garde-temps. Des fonctionnalités supplémentaires incluent un tiroir de rangement et une pochette de voyage amovible. Les propriétaires recevront également une édition spéciale du livre Breitling : 140 ans en 140 histoires (Rizzoli, 2024), personnalisée avec la pièce qu’ils ont choisie sur la couverture. L’ouvrage retrace le riche héritage de Breitling à travers des anecdotes captivantes et de nombreuses photographies. « Grâce au Calibre B19 et à nos éditions limitées spéciales anniversaire, nous marquons une fois de plus l’histoire », affirme Georges Kern. « Ce lancement se doit d’être à la hauteur des innovations de nos 140 ans d’esprit pionnier. »

UN COMMENTAIRE ? Une légende – celle du chronographe Premier – rencontre une autre légende – celle des mécaniques à quantième perpétuel et phases de lune : l’association se fait ici en intégrant un chronographe automatique dans ce calibre qu’on peut qualifier d’exceptionnel, d’autant plus précieux qu’il se présente dans une livrée en or rouge. Une montre statutaire, sportive mais très urbaine, qui reste très impressionnante au poignet…

ALPINA Heritage Automatic

La collection Heritage, hommage au patrimoine historique d’Alpina, s’enrichit d’un nouveau modèle, l’Heritage Automatic, décliné en deux variations. La pièce restitue avec fidélité les canons esthétiques des années 1920-1940 : diamètre contenu de 38 mm, aiguilles dauphines, bracelet cuir avec boucle ardillon, fond plein, boîte acier dotée d’une seule finition polie. La première version se déploie sur cadran beige à 12 chiffres arabes. La seconde lui ajoute un tour d’heure gris satiné alternant chiffres arabes et index de couleur bronze. La montre Alpina, plus de 140 ans après sa création, reste parée pour l’aventure, la quête des grands espaces alpins, maritimes et aériens. Mais la collection Heritage est à part. Elle rend hommage au patrimoine horloger de la maison, à la pureté de son design aujourd’hui vintage. Une collection rare qui ne comportait, jusqu’à présent, que deux lignes : une Alpiner Heritage Carrée (deux références) et une Seastrong Heritage (trois références). Pour la première fois, elle se complète d’une pièce ronde à la discrète élégance urbaine, aussi chic que sobre. Elle puise son inspiration dans les classiques vintage des années 1920. Son nom traduit sa belle simplicité : Heritage Automatic. Avec elle, Alpina se garde bien d’une interprétation néo-vintage. Le modèle est inspiré d’une montre archives de la Maison, au diamètre de 25,7mm. L’Heritage Automatic 2024 a été ajustée à 38mm pour s’adapter aux normes contemporaines.

Côté cadran, less is more. L’Heritage Automatic observe tous les canons esthétiques de la Belle Époque : deux aiguilles dauphines bleuies, une minuterie « sector dial », ou « chemin de fer ». Rien de plus. Juste l’essentiel, dans un remarquable équilibre où même le logo Alpina a été restitué dans sa typographie d’antan. Deux variations en sont proposées : cadran intégralement beige avec 12 chiffres arabes, ou centre beige avec tour d’heures gris satiné et une alternance chiffres arabes aux heures cardinales / index bâtons, de couleur bronze. Le bracelet est évidemment en cuir, comme à l’époque, et la boucle est ardillon. Une fois n’est pas coutume chez Alpina, l’Héritage Automatic n’a aucune prétention sportive. Son étanchéité est limitée à 30 m, comme elle l’était au siècle dernier. Et son boîtier, à fond plein, ne présente aucune des finitions traditionnelles de la haute horlogerie genevoise, puisque ce n’est pas son objet – ni sa génération ! Seul le fragile et rayable plexiglas d’alors a été remplacé par un verre saphir glass box antireflets, pour que cette nouvelle Heritage Automatic puisse à son tour traverser le siècle à venir, à l’image de son illustre aïeule. Côté mouvement, le calibre AL-520 est le plus proche des standards de l’époque, avec 38 heures de réserve de marche, s’autorisant simplement le remontage automatique que son aînée n’avait pas toujours. Comme autrefois, son nombre de rubis – qui était alors gage de son prestige – est fièrement indiqué à 6 heures : « 26 jewels ».

UN COMMENTAIRE ? Dans la série « Je crée des montres en regardant dans le rétroviseur », voici une gentille « réédition » qui a la modestie de n’afficher qu’un cadran à l’ancienne à un prix très accessible (moins de 1 700 euros) pour une montre automatique Swiss Made très soignée. Visiblement, il y a un créneau commercial considérable à exploiter entre l’entrée de gamme et la moyenne gamme…

TUTIMA Flieger Legacy T5 Chronograph

Tutima Glashütte a réuni deux éléments essentiels de la marque sous la plus belle forme : dans un chronographe unique, la nouvelle Flieger Legacy T5 réunit l'expertise de Tutima Glashütte en matière de titane et son savoir-faire dans le domaine des montres de pilote. Disponible avec un cadran bleu froid ou noir subtil et avec un bracelet cuir classique ou un bracelet titane sportif, ce nouveau chronographe est doté d'un boîtier élégant, gris mat, brillant, léger mais extrêmement robuste en titane Grade 5. Ce nouveau modèle introduit pour la première fois le métal high-tech dans la famille à succès Flieger. Il y a plusieurs décennies, Tutima Glashütte a été l'un des premiers fabricants de montres à utiliser ce métal inhabituel, lorsque la marque a choisi le titane pour le boîtier du chronographe pionnier Tutima NATO. La marque a perfectionné le traitement sophistiqué du titane dans sa propre manufacture. Le titane de grade 5 choisi pour le nouveau chronographe Flieger est environ 40 % plus léger que l'acier, anallergique, antimagnétique, extrêmement résistant aux rayures et - last but not least - résistant à la corrosion et insensible à l'eau salée et aux acides. Grâce à ces propriétés, la montre est idéale pour un usage quotidien sur terre, sur l'eau et, comme son nom l'indique, dans les airs.Tutima a posé des jalons dans ce domaine depuis le légendaire Chronographe de pilote Tutima des années 1940, et ce nouveau garde-temps s'inscrit parfaitement dans cette grande tradition. Comme ses célèbres prédécesseurs, le modèle actuel offre une excellente lisibilité, même dans des conditions d'éclairage difficiles. La lisibilité est optimisée par un verre saphir antireflet inrayable de 2,2 mm d'épaisseur, associé à un triangle de pilote caractéristique au niveau du « 12 », ainsi qu'à un revêtement Super-LumiNova luminescent sur les chiffres, l'aiguille des heures et l'aiguille des minutes. Un regard à travers le verre saphir au dos du boîtier en titane, qui a été testé sous pression à dix atmosphères, permet de découvrir le calibre T310 à remontage automatique, qui a fait ses preuves et dont le rotor porte le sceau d'or caractéristique de la manufacture de Glashütte. Le dessous du bracelet en cuir Horween de haute qualité avec des surpiqûres claires est assorti à la couleur du cadran. Comme le bracelet en titane, il est fixé par une boucle déployante très pratique. La Flieger Legacy T5 est disponible avec un bracelet en cuir et un bracelet en titane.

UN COMMENTAIRE ? Un très classique chronographe d’aviation, léger au poignet (boîtier en titane), rassurant par son volume musclé sans excès (41 mm), auquel il ne manque rien de ce que pourrait exiger un pilote de sa montre, mais avec une gentille touche vintage qui honore la tradition allemande des montres d’aviateur. Il existe d’autres couleurs de cadran, histoire de ne pas passer pour un nostalgique…

HYT T1 Series « Édition Millésimée » (vert)

HYT dévoile une collection exclusive composée de trois nouvelles couleurs - violet, vert et chocolat, qui habilleront avec beaucoup d’élégance et de subtilité pour cet hiver les cadrans de la fameuse « T1 series ». Sophistiquées, raffinées, et incarnant l'excellence de la haute horlogerie, ces trois nouvelles couleurs inédites chez HYT - parfaitement dans la tendance actuelle - seront des séries limitées dans le temps (et non en quantité), disponibles à partir de septembre 2024, et seulement jusqu’à Watches and Wonders 2025. Avec un diamètre élégant, plus contenu - de 45mm, et un design qui favorise l’ergonomie au poignet, les nouvelles T1 offrent un style raffiné, distinctif, contemporain, avec beaucoup de présence tout en étant très agréable au porté. Arborant des couleurs à la fois fortes et tendance, elles honorent les piliers de l’ADN de la marque : science, technologie, haute horlogerie et design, avec une maîtrise parfaite de son invention emblématique – un fluide désormais rouge vibrant qui ajoute une touche audacieuse et inédite au cadran. 2024 est une année spéciale pour HYT, celle d’un vent nouveau avec le lancement remarqué au printemps de la nouvelle collection « T1 Series », une série de montres raffinées qui célèbre l’élégance contemporaine au poignet avec un diamètre plus réduit et un design plus fin. Afin de célébrer ce nouveau chapitre, HYT dévoile trois nouvelles T1, élégamment habillées de violet, vert et chocolat, avec des cadrans aux finitions satinées verticales qui captent sans pareil les jeux de la lumière naturelle. Ce trio « Millésimé » sera disponible de l’automne jusqu’au milieu du printemps - de septembre 2024 à avril 2025 – avec des quantités qui seront non-limitées.

La T1 Series, condensée de l’essence de HYT, avec son diamètre inédit, plus ergonomique de 45mm, accompagne une nouvelle signature stylistique de la marque qui favorise des cadrans racés, équilibrées et parfaitement lisibles. S’inscrivant dans l’air du temps, la collection T1 Series a été pensée dès le départ pour répondre à de nouvelles attentes. Un boitier réduit – 45 mm, une silhouette plus ergonomique, sa forme octogonale aux côtés subtilement facettés, un cadran entièrement fermé, conçu pour atteindre une harmonie absolue, la T1 Series est méticuleuse et ultra contemporaine. Prête à relever tous les défis techniques comme esthétiques, à challenger les conventions, cette nouvelle collection est un nouvel espace d’expression plus raffiné. Ce Trio de montres se distingue par la beauté du cadran aux finitions satinées verticales, parcourant les minutes et sublimant le rehaut des heures avec une palette de couleurs dans l’air du temps – vert, violet et chocolat – ajoutant ainsi une élégance distinctive. Tout comme les deux variations de boîtiers manufacturés qui magnifient cette pièce : l'un en titane et titane DLC, l'autre, plus précieux, en or 5N agrémenté de titane DLC. Les cadrans verts et violets créent un contraste unique avec le boîtier en titane et titane DLC, tandis que le boîtier en or 5N et titane DLC rehausse élégamment le cadran chocolat. Les composants mécaniques et les avancées technologiques fusionnent dans une harmonie parfaite. Le cristal bombé, élégamment nommé « à cloche », est en saphir traité antireflet, surplombant un fond ouvert en saphir dévoilant le mécanisme unique de HYT. Animé par deux soufflets emblématiques, ce mouvement des fluides est orchestré par un calibre 501-CM à remontage manuel, composé de 352 pièces. Avec une ergonomie réfléchie, la couronne vissée positionnée à 2 heures, en titane et titane DLC ou en or 5N et titane DLC à la finition satinée et microbillée, assure une étanchéité jusqu'à 50 mètres, alliant fonctionnalité et esthétique avec une précision sans faille. L'affichage fluidique du temps loge le compteur des heures en deçà du tube en verre rempli de liquides, avec une graduation de 6 heures à 6 heures. Pour la première fois pour cette collection, le liquide coloré est rouge pour les versions chocolat et verte, et noir pour la version au cadran violet. Il progresse doucement et continuellement, permettant de lire les heures en observant la position du fluide coloré entre les graduations du rehaut des heures. Toutes les 12 heures, le fluide revient à sa position initiale de manière rétrograde. Les minutes sont affichées avec précision sur un secteur dédié autour du cadran central orné de chiffres arabes. Le calibre manufacture exclusif HYT bat à 28 800 alternances par heure, avec une réserve de marche de 72 heures indiquée par le cadran sectoriel positionné à 2 heures sur le cadran central. Le bracelet en caoutchouc est disponible en noir pour les trois modèles, ainsi qu’en chocolat, vert et en violet, couleurs assortis aux cadrans. Ce bracelet bénéficie d’une chute droite, intégrée avec élégance à l’architecture de l’ensemble. Il épouse la courbe naturelle du poignet, garantissant un confort inégalé et une aisance de port remarquable. Un système d’interchangeabilité inédit, situé dans la carrure de la montre et spécialement conçu pour cette collection, a nécessité une année de recherche et développement avant son homologation. Un bouton poussoir situé au dos de la montre permet de retirer le bracelet en mode « click out ». Une boucle ardillon en titane ou en titane PVD pour le modèle en or 5N/titane sécurise le porté de cette montre.

UN COMMENTAIRE ? La série des T1 pose définitivement ce que devrait être l’identité des montres HYT dans leur seconde génération : un plus portables (45 mm tout de même, mais la T1 sait se faire oublier au poignet), un peu moins inaccessible (comptez dans les 40 000 euros) et clairement plus orientée vers le life style que vers l’égocentrisme mécanique – la couleur de ce cadran en témoigne. Alors, on rêve d’une nouvelle étape pour ces T1, avec un diamètre encore plus réduit et un prix encore plus accessible : c’est le meilleur cadeau qu’on peut faire à ce concept d’hydrohorlogerie ou de mécanique fluidique, qui reste un des plus innovants de ce premier quart du XXIe siècle…

BLANCPAIN Villeret Quantième Phases de lune

Emboitant le pas à son quantième perpétuel, Blancpain est heureuse de parer ses modèles Villeret Extraplate, Quantième Complet, Quantième Phases de Lune et Tourbillon Carrousel de son très apprécié cadran vert soleillé, dont l'inspiration provient des sapins de la Vallée de Joux bordant la Manufacture du Brassus. Du modèle le plus sobre au plus techniquement compliqué, Blancpain renforce l'écho à son histoire en implantant davantage les forêts de cette vallée dans la collection.Synonyme d'élégance intemporelle, la collection Villeret se caractérise par la pureté de ses lignes et la technicité de ses mouvements. Mettant en avant le monde qui nous entoure, Blancpain dévoile dans cette collection de nouvelles pièces à la somptueuse nuance de vert, dont le contraste avec l'or rouge 18 ct des boîtiers double pomme caractéristique est des plus subjuguant. Subtilement mariées, ces caractéristiques mécaniques et esthétiques en font des garde-temps d'exception.

UN COMMENTAIRE ? Sympathique et précieuse, cette phase de lune très féminine affiche une certaine impertinence, ne serait-ce que par son cadran d’inspiration sapinesque [le vert est devenu une des nombreuses « couleurs de l’année »] soleillé et cerclé de diamants, tout comme par son volume très « genré » (33 mm) alors que les marques rechignent à distinguer les lignes destinées aux messieurs de celles qui doivent séduire les dames. La mécanique de précision sait se faire rassurante. Dommage que l’étanchéité vraiment limite (3 ATM, trente mètres, autant dire même pas une douche) prive cette Villeret de toute vocation sportive…

COORDINATION ÉDITORIALE : JACQUES PONS