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REPÉRAGES #233-2023 (accès libre)
Sept montres qui viennent réveiller les poignets au cœur des brumes de cet automne

233e épisode de notre panorama des montres de l’année : ces nouveautés sont racontées ici du strict point de vue des marques. Elles sont expliquées dans la jamais trop fleurie « langue de boîte » – cette langue de bois des « boîtes » d’horlogerie, celle de nos « amies les marques » ! Dans tous les styles et à tous les prix, venues de Suisse ou d’ailleurs, à prendre ou à laisser, au masculin comme au féminin, il est toujours intéressant de faire le point sur ce qu’on va découvrir dans les vitrines. Quand on aime, on ne compte pas – voici donc bien plus de sept pièces de différentes marques : Alpina, Chronoswiss, Franck Muller, Louis Érard, Louis Vuitton, Phillip Plein et TAG Heuer…


LOUIS ÉRARD X The Horophile La petite seconde Metropolis

Quand Louis Erard rencontre un insider passionné de belle horlogerie indépendante, ils ne causent pas, ils créent. Le résultat est une nouvelle base de collection de La Petite Seconde 39 mm de Louis Erard: trois variations (anthracite, saumon, brun) sur un style Art déco, d’inspiration new- yorkaise et revisité dans un esprit résolument contemporain — le néo déco ! En édition limitée, 178 exemplaires sur l’ensemble des variantes. « Merci. » Pour une fois, pourquoi ne pas commencer par le début ? Car la collaboration Louis Erard x The Horophile — comme toutes les autres collaborations menées par Louis Erard — est une aventure humaine avant de devenir une montre. Une rencontre, à hauteur d’humains. Deux mains qui se tendent, se saluent, se remercient. Et de ces rencontres naissent les garde-temps. Comme à chaque fois, cette montre n’a pas qu’une seule fonction, elle ne fait pas que donner poliment l’heure, elle porte un message : ensemble on est plus forts. Cette montre est le résultat d’un partage, partage de cultures, de regards, d’envies, de passions. Louis Erard, devenu mentor de la belle horlogerie de création abordable en Suisse sous l’impulsion de son dirigeant Manuel Emch. Amr Sindi, créateur de la plateforme Instagram @TheHorophile, consultant marketing itinérant, producteur de séries limitées indépendant. Avec une touche fraternelle de plus : Manuel Emch et Amr Sindi sont liés par une profonde amitié depuis plus de 15 ans. Cette montre — ces montres en réalité, car il y en a trois, trois variations — est pensée comme une collection dans la collection. « Une base sur laquelle d’autres séries spéciales pourraient être bâties », évoque Amr Sindi. Cette montre Metropolis est basée sur La Petite Seconde Louis Erard, toute classique dans son boitier acier de 39 mm, avec sa couronne signature « LE » — c’est d’ailleurs le seul endroit où la marque apparait. Tout le reste est neuf, construit comme un voyage entre deux temps, entre deux siècles, entre les Roaring 20s et nos années 20 à nous. Le résultat : l’invention d’un nouveau style. Ce style : le néo déco, concaténation de l’Art déco et de l’esprit contemporain.

Cette montre est un hommage malgré elle : Louis Erard a vu le jour dans les fièvres Art déco, à son apogée, l’année la plus noire de la décennie, en 1929. Un hommage aussi à son terroir : le Jura, les Franches-Montagnes, La Chaux-de-Fonds, berceau du style sapin, l’Art déco des forêts, qui retrouve ici des traits plus urbains. Le point de départ de la création est la typographie. Avec une ligne de recherche : « Réinterpréter des chiffres Art déco.» Un travail de fond est effectué, de la sélection de la police de caractère jusqu’à son dessin final. Les chiffres sont architecturés, ouverts, ajourés comme des éléments de façade. Un jeu de lignes sophistiqué et subtil qui provoque son petit effet visuel : les indexes sont-ils rapportés ou gravés ? La petite seconde, quant à elle, n’est pas indexée, simplement marquée d’un point. « La conception du cadran et des aiguilles est venue ensuite », explique The Horophile. Comment afficher les chiffres ? Droit ? Circulaire ? Ils seront circulaires, comme posés sur un disque. Le motif du disque devient à son tour central, travaillé graphiquement en deux dimensions pour souligner les deux espaces d’affichage du temps : le grand cadran heure minute et le sous-cadran de la seconde. Le disque est aussi travaillé en trois dimensions, au centre de la montre, avec une série de sillons concentriques, en godrons, pour donner de la matérialité au cadran et accrocher la lumière. Les aiguilles bâtons « Empire » reprennent un motif du patrimoine universel : l’Empire State Building, gratte-ciel Art déco emblème de la modernité. Là encore, un soin maniaque a été porté aux détails, aux proportions, étage par étage, des fondations jusqu’à la flèche, et au squelettage, au centre. Pour créer au final une petite skyline mobile sur ciel disque, pur, sans logo. La couleur maintenant. Les couleurs en réalité. La création se décline en trois variations : anthracite, saumon, brun. Trois ambiances, trois chaleurs, trois contrastes. Aiguilles et chiffres doré rouge 5N sur les cadrans anthracite et brun, anthracite et noirs sur le cadran saumon. L’accord des tons se poursuit sur le bracelet, en cuir de veau grainé : brun froid sur la version anthracite, noir sur la saumon, chocolat sur la brune. Cette montre est produite en 178 exemplaires, 3 fois 59 pièces plus un modèle unique pour The Horophile.

FRANCK MULLER Vanguard Beach 

Pour ceux qui portent la plage dans leur cœur où qu'ils aillent, Franck Muller présente la Vanguard Beach, une collection exclusive pour Franck Muller Asia Pacific. Cette nouvelle collection audacieuse capture l'essence des vacances insouciantes et des possibilités infinies grâce à des couleurs vives et amusantes : bleu océan, rouge ardent et vert été. Les garde-temps monochromes évoquent la mer, le sable, le soleil et le surf avec une touche de chic sportif. Avec la ligne Vanguard Beach, Franck Muller démontre sa maîtrise du design et de l'ingénierie des matériaux. La Vanguard Beach Party s'est déroulée dans la boîte de nuit la plus branchée de Singapour, Marquee, évoquant les vacances insouciantes et les possibilités infinies, pour marquer le lancement de la nouvelle collection Vanguard Beach. Les rythmes énergiques du DJ Koflow, invité spécial, ont complété l'essence vibrante et contemporaine de la Vanguard Beach dans ses trois couleurs audacieuses, tandis que les invités ont fait la fête jusqu'au bout de la nuit avec Nicholas Rudaz, CEO de Franck Muller Genève, ainsi que Sharon Lim, CEO de Franck Muller Asie du Sud-Est et Australie. En conjonction avec le lancement de la collection Vanguard Beach exclusive à Franck Muller Asie Pacifique en Malaisie, Franck Muller s'est associé à Here & Now, une boutique moderne sur le thème du tiki, qui propose une collection de montres de luxe. Cette collaboration comprend une installation immersive conçue pour mettre en lumière l'histoire de la collection. Vous pourrez déguster le coffret Vanguard Beach en édition limitée et des cocktails spécialement conçus pour capturer les couleurs vibrantes de cette collection. La Vanguard Beach est disponible en trois couleurs différentes : bleu océan, rouge ardent et vert été, une collection exclusive à Franck Muller Asia Pacific.

PHILLIP PLEIN The $kull Ecoceramic

Incarnation ultime du luxe et du style, Phillip Plein est ravie de dévoiler la dernière nouveauté de sa collection emblématique $kull pour la saison automne-hiver 2023. La $kull Ecoceramic représente le style emblématique et l'esprit audacieux de la marque, mettant en valeur le dévouement sans compromis de la Maison à l'excellence et à l'innovation. La nouvelle $kull conserve les détails emblématiques qui ont rendu la collection inégalée et unique, tout en défiant simultanément la prévisibilité. La version éco-céramique souligne l'engagement de la marque à explorer des matériaux nouveaux et modernes. En effet, la nouvelle $kull est fabriquée à partir d'un matériau céramique biologique composé d'un mélange de poudre de céramique et de biopolymères, ce qui fait de ce garde-temps l'accessoire le plus résistant et le plus novateur qui soit. La montre $kull est dotée d'un boîtier en éco-céramique blanc ou noir de 44 mm avec des attaches en or rose IP ou en or jaune IP. Le cadran, subtilement décoré du motif PP hexagonal, présente un imposant $kull à facettes en 3D. Gravés sur l'anneau supérieur clouté, le logo Philipp Plein à 12 heures, le nom à 6 heures et deux logos hexagonaux PP soulignent l'identité distinctive de la collection. La nouvelle Phillip Plein $kull Ecoceramic est disponible à l'achat à partir du mois d'octobre en ligne et chez les détaillants agréés.

LOUIS VUITTON Tambour or jaune/or rose

Qu'est-ce qu'une montre Tambour ? Un boîtier rond aux flancs incurvés, marqué des 12 lettres Louis Vuitton, un certain volume, presque architectural dans son approche des dimensions et des proportions. Tous ces éléments, et bien d'autres encore, sont conservés et amplifiés par les détails sophistiqués de la dernière itération de la Tambour. Le design est présent dans chaque ligne du nouveau Tambour. Il s'agit du design dans son sens premier, qui va au-delà de l'esthétique, dans le but et l'intention. Tout d'abord, une morphologie moderne, avec un diamètre de 40 mm entièrement unisexe et un boîtier de 8,3 mm d'épaisseur qui suit la ligne du bras de n'importe quel porteur. Le bracelet intégré de la nouvelle Tambour, une première pour Louis Vuitton, est un mélange de robustesse et d'élégance. Ses maillons minces et incurvés offrent un ajustement étroit et confortable au poignet, rivalisant avec le plus doux des bracelets en cuir. Tout ce qui concerne la nouvelle Louis Vuitton Tambour se résume au design, c'est-à-dire que tout a un sens et une raison. L'extérieur de la montre, chaque surface en contact avec la peau, est façonnée pour s'adapter au corps. Le fond du boîtier n'est pas plat, mais monte en arc de cercle vers le milieu du boîtier, épousant la courbe naturelle de l'avant-bras à l'approche du poignet. En écho à la topographie du bras humain, la Tambour paraît encore plus fine que ses 8,3 mm. Les maillons du bracelet, convexes sur leur face supérieure et convexes sur leur face inférieure, forment un profil arrondi qui maintient une ligne de contact continue avec l'ensemble du poignet.

ALPINA Alpiner Extrême automatique

La saison de la migration horlogère est ouverte ! La montre outdoor d’inspiration alpine, l’Alpiner Extreme Automatic, quitte temporairement ses contrées helvétiques pour s’offrir un winter break au soleil, se parant pour la première fois de son histoire d’un cadran « California ». Déposé pour la première fois en 1941, son design marie habilement chiffres arabes, romains, bâtons et triangle, et empêche ainsi toute erreur de lecture, quel que soit le sens de lecture du cadran. Pour en accroître la lisibilité, Alpina associe des aiguilles et index luminescents beige vintage à un cadran noir, contenus dans la puissante boîte acier coussin emblématique de la collection. Proposée sur un bracelet caoutchouc, cette Alpiner Extreme Automatic California Dial de 41x42,5 mm reste animée de son calibre préféré, l’AL-525. L’histoire de l’horlogerie fourmille de belles inventions. Alpina en compte de nombreuses à son actif, en ayant notamment posé, il y a près d’un siècle, la grammaire de base de la montre de sport : étanche, antichoc, anti magnétique et inoxydable. Un héritage qui se perpétue dans la plupart de ses modèles, dont l’Alpiner Extreme. C’est toutefois une particularité esthétique qui, entre deux Guerres, excite la curiosité des collectionneurs : le cadran « California ». Alors que la montre de poignet s’est généralisée et joue un rôle fonctionnel croissant, notamment auprès des pilotes et des plongeurs, il apparaît nécessaire de lui dessiner un cadran qui prémunisse son propriétaire de tout risque d’erreur de lecture. Pourquoi ? Parce qu’à l’époque, chiffres arabes et romains cohabitent. Et parmi ces derniers, aucune norme n’est imposée : un « 4 » pouvait s’écrire « IIII » ou « IV ». Le « 8 », en tant que « VIII » ou « IIX ». Le « 12 » n’était pas systé- matique, souvent remplacé par le logo de la marque. Quant au « 6 », s’il est lu à l’envers, il devient un « 9 », ce qui pouvait fortement compromettre les naviga- tions aériennes comme les plongées sous-marines. C’est pour résoudre ce problème que le cadran « California » est né. Des années 40 à 80, il équipe essentiellement des tool watch, avant de devenir un phénomène de mode. D’ailleurs, l’appellation « California » résulte de l’intérêt de collectionneurs pour ce type de cadrans dans les années 80, ayant trouvé un bon nombre de ces modèles en Californie.

Aujourd’hui, Alpina s’inscrit clairement dans le sillon originel du cadran « California », avec son Alpiner Extreme née sur les roches escarpées des Alpes, conçue par des alpinistes, et aujourd’hui portée par tous les amateurs de sensations outdoor. Avec ce nouveau cadran, l’erreur de lecture est impossible. Le « 8 » et le « 4 » sont en chiffres arabes. Le « 6 » est un tiret bas que l’on ne peut pas confondre avec un « 9 » retourné. Les index « 3 » et « 9 » sont des tirets mais impossible de les confondre puisqu’ils sont logés entre deux chiffres (un arabe, un romain) qui ne laissent aucun doute quant à leur nature. L’amateur éclairé appréciera le clin d’œil fortuit : sur un cadran « California », le « 12 » est symbolisé par un triangle...qui se trouve également être, par pure coïncidence, le logo d’Alpina, ce triangle rouge reflet des cimes alpines. On en retrouve d’ailleurs toujours trace en contrepoids de l’aiguille des secondes, ainsi qu’au-dessus du nom de la maison. Pour accroître la lisibilité, Alpina a associé des aiguilles et index luminescents beige vintage à un cadran noir. L’ensemble est complété à 3h d’un guichet de date. Au cœur de sa boîte acier de forme coussin, emblématique de la ligne Alpiner Extreme et récemment réduite en format plus compact de 41x42,5 mm, bat le calibre automatique AL-525, garant de 38 heures de réserve de marche et visible par un fond ouvert. Parée à toutes les aventures, la pièce est proposée sur bracelet caoutchouc et certifiée étanche jusqu’à 200 m.

TAG HEUER Carrera Chronographe 39 mm

Le célèbre horloger suisse TAG Heuer dévoile la TAG Heuer Carrera Chronograph, une montre d’exception qui tire son inspiration de l’univers des courses automobiles et de leurs pilotes légendaires. Ce garde-temps exceptionnel capture leur quête perpétuelle de l’excellence. Aujourd’hui, il inspire ceux qui la portent à relever tous les défis, à l’image des pilotes de l’époque. La TAG Heuer Carrera Chronograph incarne avec justesse le savoir-faire horloger de TAG Heuer. Elle va au-delà de la simple montre et témoigne de l’engagement de la Maison à créer des garde- temps défiant l’ordinaire. L’origine de cette histoire remonte à Jack Heuer, véritable visionnaire, qui eut l’idée révolutionnaire d’offrir des montres en or aux pilotes de courses de l’époque. Cette initiative a forgé un lien indéfectible entre TAG Heuer et le monde des sports automobiles. Ces montres vont au-delà de leur simple rôle de prix et deviennent de véritables symboles de victoire. Au milieu du vrombissement des moteurs, de l’excitation et de la vitesse, ces garde-temps ornaient les poignets de légendes telles que Ronnie Peterson et Niki Lauda, les incitant à repousser sans cesse leurs propres limites. L’audace de Jack Heuer a transformé à jamais le marketing des montres de luxe. Ces pièces en or ont dépassé leur fonction initiale de simples instruments de mesure du temps pour incarner la réussite, le courage, et l’excellence. Chaque battement du chronographe résonne comme un rappel de la bravoure des pilotes et de leur chemin vers le succès.

La TAG Heuer Carrera Chronograph 39 mm rend hommage à cette époque, lui conférant un charme rétro et une élégance unique qui témoignent de l’esprit intemporel de la marque. Le boîtier en or jaune 18 carats 3N de la TAG Heuer Carrera Chronograph célèbre la fin de la saga des 60 ans de la collection Carrera. Il perpétue l’essence intemporelle de la TAG Heuer Carrera avec son boîtier rond classique, ses cornes parfaitement intégrées et ses poussoirs positionnés à 2 et 4 heures. Ces éléments apportent une touche nostalgique à une montre qui a su évoluer tout en demeurant moderne. L’esprit des designs originaux des années 1960 se retrouve dans le cadran somptueusement équilibré en or jaune 18 carats 3N. Pour une meilleure lisibilité, ce cadran présente des sous-cadrans noirs « azuré » en contraste à 3 et 9 heures, évoquant subtilement le célèbre « panda inversé ». Sans oublier le boîtier en or qui arbore le design révolutionnaire de la Glassbox, qui accentue l’esthétique de la montre. Lorsqu’elle est vue en coupe, la silhouette est lisse grâce aux bords incurvés en saphir, également angulaire en raison des flancs tendus du boîtier et de ses cornes avant-gardistes. Cette innovation insuffle une nouvelle vie à la collection Carrera 2023. La lunette finement incurvée améliore non seulement la visibilité, mais simplifie également la lecture de l’échelle des 60 secondes/minutes qui encercle le bord du cadran. Pour assurer une lisibilité optimale, l’aiguille centrale, laquée en noir, crée un contraste saisissant avec le luxueux cadran en or, tandis que sa finition verticale brossée rappelle les marquages d’une piste de course. Le nouveau boîtier élégant de 39 mm de la TAG Heuer Carrera est équipé du mouvement chronographe TH20-00 et dispose d’un remontage bidirectionnel et d’une impressionnante réserve de marche de 80 heures. La montre est accompagnée d’un bracelet en cuir de veau noir perforé, équipé d’une boucle ardillon en or jaune 18 carats 3N, renforçant ainsi l’esprit sportif de la montre, tout en y ajoutant une touche d’exclusivité. La TAG Heuer Carrera Chronograph est bien plus qu’une simple montre ; elle incarne à elle seule la volonté de repousser constamment les limites.

CHRONOSWISS Grand Régulateur « Cow-Boy »

Quoique située en Suisse, où la langue officielle de l’horlogerie reste le français, la maison Chronoswiss persiste à ne pas vouloir communiquer en français sur ses montres, alors que la communauté francophone représente près de 150 millions de locuteurs à moins de trois heures d’avion de la Suisse. Nous respectons cette volonté en ne présentant pas cette montre en français à nos lecteurs francophones…

 

Coordination éditoriale : Eyquem Pons



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