REPÉRAGES #149-2022 (accès libre)
Six montres et des lunettes qui sont bien décidées à vous en mettre plein la vue
149e épisode de la présentation des nouveautés de cette année 2022, millésime qui s’annonce comme celui de tous les dangers : après le calme et l’embellie, la tempête ? Ces montres sont racontées ici du strict point de vue des marques et commentées avec la jamais trop fleurie « langue de boîte » – cette langue de bois des « boîtes » (manufactures) d’horlogerie. Dans tous les styles et à tous les prix, venues de Suisse ou venues d’ailleurs, à prendre ou à laisser, au masculin comme au féminin, il est toujours intéressant de faire le point sur ce qu’on va découvrir dans les vitrines. « Quand on aime, on ne compte pas » ! Ce sera donc un dossier marquant par jour de la semaine – soit sept montres de sept marques : Code41, Émile Chouriet, March LA.B, Lip, Swarovski, Unimatic x High Snobiety et Vacheron Constantin…
LIP nouvelle Nautic-Ocean
Lip présente sa nouvelle Nautic-Océan en édition limitée, conçue en partenariat avec l’Expédition 7e Continent. Lip, la marque française des grands explorateurs comme Maurice Herzog ou Eric Tabarly, s’associe avec Patrick Deixonne et Expédition 7e Continent pour alerter sur l’urgence de la gestion des déchets plastiques dans les océans. Pour soutenir l’association 7e Continent, la maison horlogère présente la nouvelle Nautic-Océan, équipée d’un bracelet en Seaqual composé de fibres recyclées à partir de plastiques récupérés dans la mer Méditerranée. La Nautic, montre sportive par excellence de la gamme Lip, portée notamment par Eric Tabarly et les équipes du commandant Cousteau, présentait toutes les qualités requises pour répondre aux exigences de cet homme de la mer : résistance, lisibilité, étanchéité, précision, durabilité. La Nautic-Océan est fabriquée en acier 316L, étanche jusqu’à 20 bars grâce à un fond de boîte et une couronne vissés, elle offre l’indication du temps de plongée grâce à la lunette tournante intérieure réglable via la deuxième couronne présente à 2 heures. Ce garde-temps construit pour résister aux pires contraintes, est doté d’un calibre automatique 3 aiguilles-date et affiche de larges index et des aiguilles luminescentes blanches qui tranchent avec le fond du cadran. Proposée en édition limitée à 599 exemplaires, la Lip Nautic-Océan et son bracelet écoresponsable s’habillent d’un cadran soleillé bleu océan aux couleurs de l’association 7e Continent. Expédition 7e Continent est une association à but non lucratif, reconnue d’intérêt général, dirigée par Patrick Deixonne, Fondateur et membre de la Société des Explorateurs Français. Aucun océan n’est préservé par la présence massive de plastiques. Ceux-ci véhiculent des pertur- bateurs endocriniens, métaux lourds ou autres polluants qui sont autant de contraintes sur les écosystèmes. Ils présentent un risque avéré pour la biodiversité marine et, compte tenu des liens trophiques entre les espèces, leurs effets sur la santé humaine sont irréfutables. Dans 20 ans, si des actions significatives ne sont pas entreprises, tant au niveau industriel que des comportements indivi- duels, ces continents de déchets (il y en a un dans chaque gyre, celui du Pacifique représentant environ sept fois la France) cumuleront une surface bien plus grande que l’Europe, avec des conséquences qui restent encore largement méconnues. Face à cette menace, Expédition 7e Continent oeuvre pour un océan préservé, en s’efforçant de combiner les savoir-faire scientifiques, pédagogiques et médiatiques, structurés autour d’un engagement commun : comprendre, faire comprendre et réduire la pollution plastique des océans pour une planète préservée. L’intégralité des bénéfices réalisés sur la vente des Lip Nautic-Océan sera reversée à l’association 7e Continent.
VACHERON CONSTANTIN Égérie phases de lune
Une nouvelle pièce avec bracelet or tout en fluidité : Égérie phase de lune. Boîtier en or rose de 37mm souligné d’une fine ganse de 58 diamants, cadran orné d’un anneau serti de 36 diamants (pour un total d’environ 1.10 carats - minimum garanti). Lune en or derrière des nuages en nacre. Bracelet fluide en or rose qui s’ajuste parfaitement au poignet, telle une maille seconde peau.
ÉMILE CHOURIET Challenger Explorer Moonphase
Les hommes ont toujours ressenti une certaine fascination pour le satellite naturel de la Terre, ainsi qu’un désir d’exploration des confins de l’univers. Avec la nouvelle Challenger Explorer, ce rêve prend une signification inédite. Associant la robustesse tout-terrain de la collection Challenger à la fonction phases de lune du calibre manufacture d’Emile Chouriet, la Challenger Explorer trouve ses origines dans la quête millénaire de l’humanité : percer les mystères du vaste cosmos au-delà de notre monde, et créer des outils pour suivre le mouvement des corps célestes. Résultat : un garde-temps endurant qui réinterprète de manière unique la plus prisée des complications astronomiques horlogères. Contrairement au cadran de la plupart des montres dont l’indication des phases de lune n’occupe qu’une petite partie, celui de la Challenger Explorer est presque intégralement dédié à l’affichage de cette complication. Intégrée à un disque en métal bleu satiné, la lune en nacre réalise un tour complet du cadran en 29,5 jours, soit la durée moyenne d’un mois lunaire. À mesure que se succèdent les phases croissante et décroissante du cycle lunaire, un disque métallique surélevé au-dessus du cadran – de couleur et finition identiques à celles du disque de phases de lune – cache progressivement la lune en nacre pour faire apparaître les différentes phases de l’astre telles qu’on peut les observer depuis la Terre. La couronne permet de régler facilement la fonction phases de lune, d’une manière identique à celle du réglage de la date. Le boîtier rond en acier inoxydable de 40 mm de diamètre est associé à un bracelet métal à trois maillons. Affichant une alternance de finitions polies et satinées, il épouse parfaitement les contours du boîtier. Grâce à son étanchéité à plus de 30 mètres, le boîtier s’adapte très bien au quotidien des explorateurs évoluant dans des environnements variés. Les aiguilles des heures et des minutes en forme d’épée sont revêtues de Super-LumiNova, pour une lisibilité optimale dans le noir. L’aiguille des secondes affiche quant à elle un contrepoids en forme de lune, rappelant la nature céleste de la Challenger Explorer.
Au dos de la montre, le fond en acier massif laisse apparaître une gravure représentant le télescope Hubble en orbite ainsi que l’étoile Icare, une supergéante bleue découverte par le Département d’astronomie de l’Université de Genève, en collaboration avec des astronomes issus de différents pays et instituts. Située à 9 milliards d’années-lumière de la Terre, il s’agit de l’étoile la plus lointaine jamais enregistrée. Sa découverte est le symbole d’un esprit de collaboration tourné vers un but commun, qui caractérise également la tradition horlogère genevoise. Derrière le fond de boîtier en acier massif se cache le calibre manufacture automatique EC 5378, une variation du calibre EC 5318 – le tout premier mouvement automatique développé et produit en interne par Emile Chouriet. Parfaitement adaptée à la phase de lune, la platine du mouvement accueille directement la complication, évitant ainsi le recours à une construction modulaire. L’équipe de Recherche et Développement de la manufacture Emile Chouriet à Genève a conçu le mouvement afin qu’il soit à la fois robuste et facile à régler. Lorsqu’il est entièrement remonté, il fournit une réserve de marche de 45 heures. Avec la Challenger Explorer, Emile Chouriet enrichit sa collection de montres taillées pour l’aventure – après les lignes Deep et Cliff – en offrant une nouvelle gamme de garde-temps qui nous propose de regarder au-delà de notre horizon, vers les confins du cosmos.
UNIMATIC x HIGHSNOBIETY « Fantasia » Limited Edition
Highsnobiety, le pionnier des médias qui, depuis 2005, a façonné l'avant-garde de la culture, de la prolifération du streetwear à son infiltration dans le luxe, s'appuie sur la collaboration récemment annoncée avec le film Fantasia de Disney pour lancer une montre en édition limitée créée par Unimatic. Depuis sa sortie en 1940, le film d'animation Fantasia, qui comporte sept segments sur fond de musique classique, a été acclamé par la critique et fait l'objet d'un véritable culte en raison de sa conception visuelle révolutionnaire, bien au-delà de son époque. La collection jette un regard rétrospectif sur le film et sur la façon dont il a été à l'avant-garde de la culture cinématographique, symbolisant l'innovation. Chaque pièce célèbre cet héritage et revisite les visuels exceptionnels, en puisant dans les archives de Disney et les photos de films pour capturer l'histoire de Fantasia. Unimatic s'associe à Disney et à Highsnobiety pour célébrer cette commémoration en concevant une montre de plongée exclusive, produite en édition limitée à 100 exemplaires. Faisant référence à la montre Mickey Mouse qui, depuis ses débuts, est devenue un objet de collection très convoité, le design évoque l'esprit de Fantasia. Fabriquée en Italie, la montre Unimatic U1S-HS est une fine montre de plongée professionnelle en acier inoxydable brossé, centrée sur l'incontournable personnage de Mickey Mouse de Fantasia portant la robe rouge et le chapeau de sorcier bleu marine.
Chaque montre comprend des bracelets interchangeables de couleur marine, bordeaux et noire et porte la gravure Disney x Unimatic x Highsnobiety et un numéro progressif individuel sur le fond du boîtier. Conformément à la décision de Disney et de Highsnobiety de réinterpréter des moments de l'histoire de Fantasia pour les pionniers de la culture moderne, la création de cette pièce d'horlogerie avec des références au design traditionnel de Disney comble le fossé entre l'ancien et le nouveau. « Pour nous, chez Unimatic, il s'agit d'une excellente occasion de présenter nos produits sous un autre angle. Nous concevons et fabriquons des montres de plongée professionnelles, mais nous sommes toujours à la recherche d'une hybridation entre notre identité technique et design et la perspective de l'esprit du temps : la chance de concevoir les deux en même temps avec une société avant-gardiste comme Highsnobiety et un monument culturel comme Disney est une occasion unique et excitante pour nous » (Giovanni Moro, fondateur et PDG d'Unimatic). « Fantasia et Highsnobiety partagent un ADN central qui consiste à se tourner vers l'avenir de la culture. C'était un privilège d'avoir accès aux archives de Disney pour créer cette célébration d'un film qui était en avance sur son temps, comme en témoigne son impact culturel continu et sa référence dans la culture contemporaine aujourd'hui » (Herbert Hoffman, directeur créatif du commerce électronique de Highsnobiety). La collection Disney Fantasia x Highsnobiety sera disponible à la vente dans la boutique Highsnobiety à partir du 19 octobre 2022…
CODE41 Mecascape
La jeune marque suisse Code41 crée un tsunami dans l’univers feutré de l'horlogerie avec l’invention d’un « objet horloger non identifié » : le Mecascape. Une fois de plus, Code41 prend tout le monde de court en plaçant la barre très haut, bien au-delà de la simple innovation, avec la création pure et simple d’un tout nouveau format horloger. Ce n’est pas tous les jours que l’on assiste à la naissance d’un nouveau format horloger. Jusqu’à présent, nous connaissions les montres-bracelets, les montres de poche, les horloges et également les pendules. Et c’est à peu près tout. Depuis des décennies, les marques concentrent leurs innovations quasi-exclusivement autour de nos poignets, sans jamais imaginer un format inédit ni changer de perspective. Jusqu’à aujourd’hui. Ce statu quo n’a en effet pas résisté longtemps à l’arrivée récente sur le marché de la jeune marque suisse Code4141, habituée depuis 6 ans à dépoussiérer l’univers feutré de l’horlogerie. Le 8 décembre 2021, la jeune équipe de Lausanne a dévoilé le design d’un nouvel objet horloger qu’elle développe secrètement depuis plusieurs années : le Mecascape. Le Mecascape peut être décrit comme le chaînon manquant entre la montre mécanique traditionnelle et la pendulette de bureau : une création plus grande qu’une montre de poche, mais bien moins imposante qu’une horloge portative. Les dimensions de ce Mecascape – contraction de Mechanical Landscape, ou paysage mécanique – sont de l’ordre de celles d’un smartphone compact (environ 106mm X 68mm). Entièrement mécanique, le Mecascape propose d’étirer le mouvement et les composants sur un plan horizontal plutôt que d’empiler ces derniers les uns sur les autres, comme c’est traditionnellement le cas dans une montre mécanique. Le Mecascape est donc un paysage horloger qui libère les éléments qui le constituent dans un format inédit permettant de les décomposer, les déployer et ainsi les contempler dans leurs moindres détails. Disposés sur une surface plane et plus large qu’un boîtier classique, les composants qui font battre le cœur du mouvement se distinguent dorénavant tous individuellement pour le plaisir des yeux. Adapté à un usage nomade comme sédentaire, il peut tout aussi bien se poser à l’horizontal sur un bureau ou une bibliothèque ou être transporté sur soi en déplacement.
Ce n’est pas une montre. Ce n’est pas une horloge. Ce n’est pas non plus une montre à gousset. Encore moins un bijou. C’est bien un Mecascape. Il faut remonter à 2009 pour comprendre la genèse de ce projet hors normes. Claudio D’Amore, qui n’avait pas encore fondé Code41, est à cette époque designer indépendant pour les plus grands groupes horlogers. Il a alors l’idée de développer un objet qui s’affranchit des codes et des poignets, mais à l’époque, les moyens de le réaliser (équipe, partenaires, fournisseurs) ne sont pas encore réunis. Tant pis, le Mecascape reste dans les cartons. En 2016, Claudio D’Amore lance sa propre marque et fonde Code41, avec l’ambition de propulser un nouveau modèle horloger : plus créatif et participatif. La marque connaît un succès immédiat et s’illustre rapidement comme l’avant-garde d’une nouvelle génération d’horlogers suisses. 5 ans plus tard, Code41 a enfin les moyens de réaliser son projet de Mecascape, ce qu’elle fait dans le plus grand secret jusqu’en décembre 2021. A contre-courant de son marché, Code41 ne s’est pas construit comme une marque dans le sens traditionnel du terme, mais plutôt comme un projet communautaire. L’objectif est de rassembler des passionnés autour d’un projet horloger afin qu’il se concrétise. En presque 6 ans, la marque a déjà convaincu plus de 500’000 membres du monde entier de rejoindre sa communauté et participer au développement de ses produits. Chaque membre de la marque bénéficie aussi de nombreux autres avantages : un droit d’achat exclusif sur les précommandes des produits Code41 ; un accès dédié à tous les projets de la marque (même les plus secrets) et la possibilité de voter aux étapes-clés de leur développement ; des invitations à des événements locaux organisés par la marque. Les précommandes de la toute première Édition du Mecascape sont désormais ouvertes à un prix public exceptionnel de CHF 9 950.
MARCH LA.B nouvelle collection de lunettes
« J’ai quasiment toujours porté des lunettes de vue depuis mes 14 ans. A l’époque on appelait ça des « “prothèses”, car le choix était limité et peu réjouissant... Avoir des lunettes était une contrainte voire une punition. Je me souviens de la première paire que j’ai sur la photo d’identité de mon permis de conduire. Après avoir vainement ratissé la sélection de l’opticien du boulevard Guisthau à Nantes, j’étais retombé sur la plus simple, la plus classique et la plus élégante monture à mes yeux... défectueux ; une paire de RAY BAN “aviateur’ de couleur or. Près de 40 ans plus tard je porte quasiment les mêmes. J’ai pourtant changé comme le monde ... mais cette forme pilote me colle à la peau. Après les lentilles de contact, les montures sport en plastique ultra galbées de mes années voile et surf, sans oublier les lunettes en acétate ultra typées qui me « travestissaient » le visage, j’ai fini par revenir à mes premiers amours que sont ces montures en métal, plus fines, plus équilibrées et plus respectueuses de l’anatomie faciale. LA Eyeworks, Oliver People, Dita... toutes les marques les plus cool je les ai toutes portées. Jusqu’au jour où j’ai découvert ce shop de La Bréa Avenue à Los Angeles revendant des vieux stocks des années 70 ; des Givenchy, des Cartier, des Logos... et tant d’autres pépites sorties des caves de lunetiers souvent Français ou Italiens. Alors je n’ai plus porté que ces montures métal vintages avec affection mais aussi la satisfaction de n’avoir pas les mêmes que tout le monde je l’avoue. Ces lunettes “Deadstock” sorties d’une autre époque étaient ce que j’aime appeler le “juste équilibre entre le trop et le pas assez”. Ni trop ni trop peu. Souvent très simples, mais toujours détaillées et souvent très typées... Mon retour vers le passé était amorcé. En ne portant plus de surcroit que des verres teintés du matin au soir il devenait assumé. Comme une signature chromatique revendiquée afin de voir la vie, ma vie, en vert... Concevoir mes propres lunettes était donc de toute évidence le prolongement de mon aventure oculaire. Mon souhait le plus intime à l’endroit de cet accessoire fétiche. D’autant que je fus l’un des architectes et développeurs de la division des lunettes de la marque Quiksilver. Avec Jérôme, fondateur de la sublime et disruptive marque Jacques Marie Mage et associé fondateur de March LA.B nous avons donc pensé la monture de mes rêves. Une fine branche bicolore avec flex intégrés équipée de manchons verts. Un double pont des plaquettes ciselées. L’omniprésence des lignes entrelacées. La signature March LA.B est respectée. Deux formes différentes répondants aux noms de prestigieux quartiers de Los Angeles et Biarritz et disponibles dans un mélange d’or et acier si emblématique de ces années passées. La Brentwood, une jolie forme pilote de taille 56 légèrement rabotée. La Miramar, une monture plus rectangle et furieusement rétro en taille 57. Toutes deux assemblées exclusivement de verres de couleur verte allant de la catégorie 1 à 3 car “on ne se refait pas”... Des lunettes simples, élégantes, surannées et faciles à porter. J’ai 50 ans passés. Je suis heureux. Je porte les lunettes de ma vie. » (Alain Marhic, co-fondateur de March LA.B)
SWAROVSKI Lucent silicone vert
Rendez le quotidien exceptionnel avec cette montre unique aux accents ludiques. Conçue avec un centre en verre saphir facetté décliné en bleu lumineux, cette montre se pare d’un bracelet en silicone transparente qui peut être facilement remplacé par un autre modèle selon les humeurs ou les tenues. Le cadran présente le logo Cygne finement estampé, tandis que le logotype de Swarovski apparaît sur le boîtier au dos. Un fermoir ponctué de cristaux complète ce modèle qui ajoutera une touche de couleur vive à tous les ensembles. Caractéristiques : Boîtier - 25 x 25 mm ; étanche jusqu’à 50 m. Cette montre est inspirée de la famille Lucent.
Coordination éditoriale : Eyquem Pons