REPÉRAGES #04-2024 (accès libre)
Six montres et un masque guerrier qui empruntent quelques chemins de traverse pour explorer le temps
Quatrième épisode de notre panorama des montres de l’année : ces nouveautés sont racontées ici du strict point de vue des marques. Elles sont expliquées dans la jamais trop fleurie « langue de boîte » – cette langue de bois des « boîtes » d’horlogerie, celle de nos « amies les marques » ! Dans tous les styles et à tous les prix, venues de Suisse ou d’ailleurs, au masculin comme au féminin, que va-t-on découvrir dans les vitrines ? Quand on aime, on ne compte pas : voici donc sept montres de sept marques – Breitling, Casio G-Shock x Fondation Darwin, Dior, Girard-Perregaux, S by Salanitro, Swatch et Unimatic x Maap…
BREITLING Superocean Heritage ’57 collection « capsule » Highlands
Avec ses teintes couleur terre et son tweed chic, la toute nouvelle collection capsule de Breitling s’inspire d’une randonnée dans les Highlands écossais. La montre de plongée SuperOcean de Breitling, datant des années 1950, a été conçue pour permettre à ses propriétaires de faire des allers-retours entre la terre et la mer. Aujourd’hui, la collection capsule Superocean Heritage ’57 Highlands invite les amoureux de Breitling à une nouvelle aventure littorale : explorer les côtes rocheuses et les sommets brumeux des Highlands écossais. « Chacune de nos collections capsules raconte une histoire différente. Pour la collection capsule Superocean Heritage ’57 Highlands, nous avons voulu évoquer le sentiment très spécifique que procure une marche dans les Highlands écossais », explique Georges Kern, PDG de Breitling, à propos de cette collection exclusive. « Depuis le moment où vous partez vêtu d’une veste en tweed et d’un pull en laine, en passant par une journée à parcourir des falaises balayées par le vent, jusqu’au retour à la maison pour se réchauffer près d’un feu qui crépite, votre chien à vos côtés. La collection capsule Highlands est conçue pour vous accompagner à chaque instant. » En tant que collection capsule, la gamme compte un volume restreint, disponible pour une durée limitée. Chaque pièce, d’un diamètre de 38 mm, présente des cadrans aux couleurs vibrantes inspirées par la terre et la mer : beige, vert, moutarde et bleu. Comme leur prédécesseur, le modèle SuperOcean, elles sont dotées d’index triangulaires inspirés du milieu du siècle dernier, indiquant les heures.
La collection capsule Highlands présente un détail typiquement écossais : un bracelet en tissu inspiré du tweed, réalisé dans un somptueux mélange de soie et de laine. Toutes les montres sont vendues sur un bracelet métallique en maille, tandis que le bracelet en tissu complémentaire est livré dans une pochette séparée, ainsi qu’un outil de démontage pour faciliter les changements. Subtilement moucheté, chaque bracelet inspiré du tweed s’harmonise avec la couleur du cadran: le cadran bleu est assorti à un bracelet marron foncé, le beige à un bracelet marron classique, et le vert et le moutarde à un bracelet vert. Pour ceux qui aiment assortir leurs montres à leurs tenues, un bracelet bleu supplémentaire peut être acheté séparément. Les montres sont dotées de boîtiers en acier inoxydable et de lunettes en céramique, résistante aux rayures et aux chocs, cerclées d’or rouge 18 carats. La lunette tournante bidirectionnelle est ornée d’un point luminescent, clin d’œil aux origines de la Superocean en tant que montre de plongée. Chaque pièce de la collection est animée par le calibre Breitling 10 doté d’une réserve de marche d’environ 42 heures en mode veille. Comme toutes les montres Breitling, il s’agit de chronomètres certifiés COSC (Contrôle Officiel Suisse des Chronomètres), un contrôle indépendant de leur précision et performance. Que vous vous promeniez le long d’un rivage, que vous vous réfugiez dans une auberge de campagne ou que vous la portiez dans vos missions au quotidien, la collection capsule Superocean Heritage ’57 Highlands est une affaire d’élégance et de fonctionnalité, avec une histoire à raconter.
CASIO G-SHOCK x Fondation Darwin (GW-B5600CD)
La Fondation Charles Darwin est la première organisation internationale à s'être engagée dans des activités de conservation dans les îles Galápagos, en commençant en 1959. Cette nouvelle sortie marque le deuxième partenariat entre G-Shock et la Fondation Charles Darwin. Les trois nouveaux modèles ultra-résistants GW-B5600CD présentent des designs incorporant des silhouettes de créatures vivant dans les îles Galápagos, ainsi que les riches environnements naturels où elles évoluent. Inspiré du modèle iconique GW-B5600 (une montre équipée de la réception des ondes radio et du chargement à l’énergie solaire), les nouvelles GW-B5600CD sont dotées d'un cadran et d'un bracelet en résine biosourcée produite à partir de ressources organiques renouvelables. Chacune des trois montres présente un motif de design unique sur le cadran : un requin- marteau dans un environnement océanique pour la GW-B5600CD-1A2 ; un pinson de Darwin au milieu du feuillage d'une forêt de Scalesia, l'un de ses habitats préférés, pour la GW-B5600CD-1A3 ; et une tortue géante des Galápagos dans un emplacement rocheux, l'un de ses habitats préférés, pour la GW-B5600CD-9. Les silhouettes de chaque créature en vedette apparaissent également sur l'écran LCD lorsque le rétroéclairage est allumé. Le logo de la Fondation Charles Darwin est gravé au dos du boîtier, et une déclaration en espagnol signifiant « Je soutiens la conservation des Galápagos » est imprimée sur le bracelet. Une partie des recettes sera utilisée pour soutenir les activités de conservation de la fondation Charles Darwin.
UNIMATIC x Maap Modello Quatro ref. UT4-T-M
La marque de vêtements cyclistes MAAP, basée à Melbourne, a annoncé aujourd'hui son partenariat avec la marque italienne de montres contemporaines Unimatic pour la sortie d'une montre Unimatic x Maap en édition limitée. Depuis sa création en 2014, Maap a cherché à propulser le cyclisme vers l'avant grâce à un design de classe mondiale. La création de produits conçus pour exceller dans toutes les conditions tout en cultivant une esthétique unique qui s'adresse à une génération de cyclistes progressistes et hors des sentiers battus. Cette approche est partagée par Unimatic, les deux marques apportant une nouvelle vie à des domaines historiquement dominés par l'héritage et la tradition. Maap et Unimatic remettent en question ces normes grâce à leur talent pour créer des produits techniquement avancés et fonctionnels avec une esthétique de conception unique et un dévouement à la qualité. Cette appréciation et cette passion communes font d'eux des partenaires idéaux pour jeter un pont entre leurs mondes respectifs par le biais d'un projet de collaboration, le Modello Quatro ref. UT4-T-M. Cette montre-outil de style militaire classique est fabriquée en titane Grade II sablé. Limitée à seulement 100 pièces, elle constitue une innovation pour les deux marques, étant le premier garde-temps de Maap et la première montre en titane d’Unimatic dotée d'un mouvement à quartz antichoc. Son profil svelte de 12,00 mm, son système de protection antichoc à 360° et son étanchéité à 30 ATM permettent une exposition maximale dans toutes les conditions environnementales, faisant de ce garde-temps robuste un ajout fonctionnel aux collections des cyclistes, qu'ils soient à vélo ou non. Hommage approprié à l'approche de Maap qui consiste à rechercher le summum en matière de production et de matériaux, la montre est fabriquée en Italie, le pays d'origine d’Unimatic. Un lieu qui fait partie intégrante de l'histoire de Maap en tant que l'une de ses principales bases de fabrication et qui a constamment fait progresser la culture et le sport du cyclisme. La Modello Quattro UT4-T-M est disponible à partir du 15 décembre (14 décembre pour les abonnés Maap et les clients LaB) au prix de €995/£995/$1145. Elle est livrée avec un bracelet Maap TPU Shadow Gray personnalisé, un bracelet Nato classique en nylon Olive et présentée dans un étui rigide Unimatic x Maap personnalisé. D'autres détails incluent un cadran marqué Maap et un fond de boîtier Maap gravé à l'acide.
S BY SALANITRO « Le Masque »
Pierres précieuses, pierres de couleur, serti grain, serti neige, serti baguette, serti invisible, décors raffinés, techniques sophistiquées, savoir-faire sublimant les garde-temps des plus grandes marques d’horlogerie, Salanitro s’impose aujourd’hui comme un label reconnu de qualité, de confiance et de créativité au niveau international, dans le domaine du sertissage des montres. Mariant sens artistique et réalisations au plus haut niveau, Pierre Salanitro, fondateur de l’entreprise éponyme, a construit en Suisse, à Genève, une entreprise aujourd’hui leader dans son domaine, donnant naissance aux plus belles et plus exclusives créations horlogères et joaillères présentées aux adresses les plus prestigieuses dans le monde. Si depuis plus de trente ans, Pierre Salanitro privilégie la bienfacture, le respect de la tradition et l’innovation, le service et le sens des responsabilités envers ses clients, mais aussi l’indépendance et l’esprit de famille, il est d’abord animé par cette infatigable envie de créer, de se renouveler et d’explorer de nouveaux territoires. S by Salanitro voit le jour aujourd’hui. Une marque qui se distingue par la création d’objets d’exception, concevant, réalisant, illuminant des produits inattendus, à l’identité forte et singulière dans l’univers du luxe. Mise en éclat, en scintillement, en brillance, créant des feux incomparables selon les objets, les sources d’inspiration sont infinies ! Toujours en dehors de l’horlogerie ! Sensibilité esthétique et culturelle, connaissance des matériaux et des pierres précieuses, savoir-faire d’exception issu des Métiers d’Art de la création joaillère dans la Haute Horlogerie, S by Salanitro a vocation à surprendre au travers de créations éblouissantes et originales. Si la haute horlogerie est le cœur de métier d’origine de son fondateur, S by Salanitro explore au contraire de nouveaux horizons, incarnant sa passion pour les objets uniques et précieux, source d’émotion. Une première collection voit le jour aujourd’hui, fruit du projet mûri et réfléchi depuis trois ans car une collection, placée sous le signe de la rareté et de son caractère précieux, se construit dans le temps.
Six projets sollicitent particulièrement l’intérêt de Pierre Salanitro. La thématique du masque en fait partie. Le concept, le potentiel et l’originalité du thème du masque retiennent immédiatement l’attention de Pierre car chaque masque est envisagé comme une œuvre d’art. Chaque masque aura un nom, une identité propre et une histoire. Certes, la collection puise son inspiration des masques des civilisations antiques, mais elle est, dès le début, envisagée comme résolument contemporaine ; une réinterprétation moderne d’un objet ancestral. Pierre Salanitro convoque ses équipes pour leur faire part du projet et les designers se mettent tout de suite au travail. Le premier de la série est inspiré d’un masque aztèque original intitulé : le Guerrier. Alors qu’à la fin du XIXe siècle, certaines puissances européennes (Grande-Bretagne et France en particulier) avaient conquis un empire colonial en Afrique, en Asie et en Océanie, les colonisateurs découvrent alors un art local, qui, bien évidemment, est très éloigné des références de l’art européen. Le regard condescendant des puissances dominantes qualifia cet art, de « primitif » ou de « tribal ». Aujourd’hui, désignés comme « Arts Premiers » pour définir l’ensemble des productions artistiques anciennes d’origine non occidentale, les masques sont élevés et reconnus comme véritables œuvres d’art exposés dans les musées les plus prestigieux du monde entier. Création duale, le masque est le mur, la protection qui semble se dresser entre soi et le monde qui nous entoure. Dans les univers sacrés, il signifie l’hospitalité temporaire aux Dieux. Ainsi, il accorde à l’être humain une communication avec l’au-delà, les esprits. Le masque, l’objet, fascine. Car il est tourné à la fois vers soi et vers l’autre. Il permet une constante oscillation entre l’intérieur et l’extérieur, si bien que quelque chose semble toujours nous échapper. Il cache, voile, recouvre, illusionne, manipule, comme il protège et transforme. Les masques ont une fonction. Ils participent au jeu social, associés aux rites initiatiques et religieux. Ils sont un miroir tendu aux hommes, par-delà les âges et les frontières, les encourageant à se poser ces questions universelles sur le mystère de la naissance, de la vie et de la mort, sur le rapport entre le monde visible et invisible, entre l’humain et le divin.
La première création de la marque S by Salanitro s’inspire du masque emblématique de Malinaltepec découvert en 1921 dans le Sud-Ouest du Mexique. Dans certaines civilisations, les masques ont une dimension magique. C’est notamment le cas de ce célèbre masque en pierre dure. Les recherches menées en 2008 ont confirmé que l’objet, dont l’authenticité avait été contestée dès sa découverte en 1921, datait bien de l’apogée de la cité de Teotihuacán, soit entre 300 et 500 après J.C. La fonction initiale précise du masque est incertaine – peut-être était-il intégré à une sculpture funéraire ou à une architecture ? Toutefois, le masque a été réutilisé plusieurs siècles plus tard, au cours de la période postclassique (900-1521 après J.C). C’est de cette époque que date l’exceptionnelle décoration en mosaïque. Outre les tesselles de turquoise, d’amazonite, d’obsidienne et de nacre qui recouvrent le visage, un collier de 55 perles agrémente l’ensemble.Après ces ajouts, le masque fut inhumé avec un homme - ou une femme de haut rang. Or, au-delà de l’aspect esthétique, les motifs colorés du masque évoquent l’apparence de Chalchiuhtlicue, déesse de l’eau et de la fertilité. Selon les croyances anciennes, l’ajout de traits divins à un masque funéraire permettrait à la personne défunte d’accéder au monde céleste avec le visage d’une divinité. Ainsi, on comprend mieux la signification du mot Teotihuacán en langue nahuatl : « La cité où les hommes se transforment en dieux ». La guerre était un sujet important pour les anciennes cultures qui dépeignaient souvent le dieu de la guerre comme un squelette avec des rayures colorées peintes sur le visage. Habituellement, le Dieu de la Guerre était aussi le patron des guerriers qui se peignaient parfois le visage de la même manière pour lui rendre hommage et devenir eux-mêmes des Dieux.Par-delà le pouvoir dont il a été investi, un masque est conçu pour cacher le visage ou se porter sur le front. Sa forme est liée à sa fonction. Comment le faire réduire au point qu’il puisse rentrer dans l’espace étroit d’un coffret, sans qu’il perde sa force d’évocation ? Quel matériau utiliser pour parvenir à rendre la patine particulière, l’usure du temps qui passe ? Et surtout, que faire pour rester fidèle à l’esprit de ces masques, ne pas les trahir une fois de trop ? Toutes ces questions sont devenues énigmes au fur et à mesure de l’avancée du projet. Entre l’idée et sa réalisation, il y a eu beaucoup d’efforts, des essais infructueux, puis au bout du chemin la solution grâce au travail et à la passion qui anime Pierre Salanitro et son équipe. Pour mener à bien l’aventure, il a patiemment remis en question l’ouvrage, poussé plus loin les recherches, imaginant de nouvelles techniques mêlant tradition et technologie de pointe, dans un travail d’équipe, ne se contentant rarement du premier résultat. Le premier écueil fut de réussir à reproduire fidèlement le masque en le miniaturisant. Un premier modèle a été réalisé en résine grâce à une imprimante 3D dans l’atelier pour se rendre compte du rendu. Puis un modèle en taille réel a été réalisé lui-aussi avant de se lancer dans la version finale en argent plaqué or, une matière appelée également Vermeil.
Pour le guerrier, première pièce de la collection des masques, la technique choisie est celle d’un serti descendu couplé à un travail de gravure. Les pierres sont tenues par des griffes taillées à l'échoppe. Les bords, recoupés pour libérer visuellement la pierre sont dressés vers le haut ou descendus vers la base, une technique que l’équipe Salanitro maîtrise à la perfection. Une fois le prototype de forme défini et le premier modèle obtenu, le graveur a pu exercer tout son art, travaillant subtilement les reliefs, les bosses et les creux, là, ciselant les aspérités, afin de reproduire tous les effets de matière. Il fallait tout son savoir-faire pour rendre l’effet des contours du visage ajouré avec un rendu ultra contemporain et intemporel. La gravure a un charme particulier, elle consiste à faire apparaître un dessin sur un matériau en creusant ou en incisant celui-ci pour obtenir un jeu de reliefs et d’espaces vides, qui met particulièrement en valeur la création artistique. Ici, le graveur réinterprète l’histoire et le thème de la guerre à l’aide de ses burins dans un travail géométrique et symétrique qui ne laisse pas de place à l’erreur. Un millimètre de plus ou de moins et le visage en serait déséquilibré. D’emblée, la volonté de Pierre Salanitro a été claire : la collection des masques sera résolument contemporaine, une composante du projet dès le début, et l’ADN de sa marque S by Salanitro. Quant à la matière, le choix de la maison s’est porté sur l’argent plaqué or, une alliance de matériaux qui portait autrefois le nom de Vermeil ; une décision emblématique puisque symboliquement les noces de vermeil représentent les 45 ans de longévité d’un mariage. Il s’agit donc d’une matière qui s’inscrit dans la durée pour une collection dont le but est de défier le temps. « Le Guerrier » réalisé par S by Salanitro possède 214 diamants blancs et 2 rubis aux deux extrémités du visage ; un sur le front et un sur le menton comme deux points lumineux qui renvoient à l’aspect divin du visage. Orner un objet de pierres précieuses et de diamants n’est pas un simple acte final destiné à donner encore plus de valeur à l’objet, il est conçu dès l’origine et fait partie intégrante de l’objet lui dictant sa forme. Chaque masque est accompagné d’un coffret noir de présentation réalisé par les meilleurs gainiers de Genève. Un support est proposé à l’intérieur du coffret permettant de présenter le masque sur le mur. Mais le masque peut aussi être présenté dans son coffret ouvert, comme une véritable vitrine, ajoutant une touche décorative de goût dans son intérieur. Pièces uniques dans leur grand format, la collection des masques se décline à l’infini. Aztèques, africains, japonais… toutes les civilisations deviennent une source d’inspiration. De plus petits modèles à l’effigie des grands seront, eux, produits en petite série. Parallèlement à la production maximum de 25 nouveaux masques par année réalisés par la marque S by Salanitro, son fondateur, Pierre Salanitro propose le sur-mesure et offre une place importante à la personnalisation. Choix de la matière, pierres précieuses, techniques de sertissage (serti pavé, grains ou perlé), nombre de pierres … tout est possible quand les savoir-faire subliment la création.
DIOR Grand Bal Tie & Dye
Cette collection s'inspire du Tie & Dye, une technique artisanale de teinture des textiles. Maria Grazia Chiuri l'utilise pour twister les silhouettes, rendant ainsi hommage à l'amour de la couleur de Monsieur Dior. Cette coloration traditionnelle est soigneusement retranscrite avec des dégradés de pierres. Brillants, ovales et navettes sont des pigments vibrants, évoluant entre intensité et évanescence. Ces pierres de tailles et de couleurs variées se superposent, et leur sertissage fait écho aux bijoux des années 1950, qui sublimaient autrefois les silhouettes de la Maison. La couleur s'étend au-delà du cadran jusqu'à la lunette sertie de baguettes, créant un dégradé précieux. Cette ode à la Couture est sublimée par un boîtier entièrement recouvert de diamants, dont le fond dévoile un dernier tracé de tie & dye. Les brillants, ovales et navettes sont des pigments vibrants, évoluant entre intensité et évanescence. Six nuances de pierre sont nécessaires à ces créations. La couleur s'étend du cadran à la lunette sertie de baguettes, créant un précieux dégradé. Les pierres de tailles et de couleurs variées sont superposées et leur sertissage rappelle les bijoux des années 1950. Soulignant la préciosité de ces pièces uniques, plus de 1690 pierres sont serties sur l'ensemble du boîtier, du cadran, de la lunette et de la couronne, rendant l'or totalement invisible. Chaque masse oscillante fait l'objet d'un développement spécifique, nécessitant notamment de recalculer l'inertie de la masse nécessaire à son fonctionnement. Dans cette collection, la masse oscillante représente un défi pour le sertissage d'une telle variété de pierres.
GIRARD-PERREGAUX Neo Bridges Aston Martin Edition
Dans le cadre de leur partenariat officiel, Aston Martin et Girard-Perregaux ont créé conjointement un nouveau garde-temps spectaculaire qui réinterprète le pont, l’une des plus anciennes signatures mécaniques horlogères. Dernière-née de la célèbre collection Bridges, la Neo Bridges Aston Martin Edition dévoile et place au premier plan des composants fonctionnels, habituellement dissimulés au regard. Inspirés de la nouvelle génération de voitures de sport Aston Martin, les designers ont conçu cette nouvelle montre en reprenant les contours sculptés et les lignes nettes de la première Super Tourer au monde, la DB12. En 2021, Girard-Perregaux devenait le partenaire horloger officiel de la marque britannique d’ultra-luxe, Aston Martin. Ces deux entreprises jouissent d’un riche héritage, elles combinent à elles deux plus de 300 ans d’histoire dans la sphère restreinte du luxe. L’iconique marque britannique et la manufacture suisse incarnent en outre une conception d’excellence et une ingénierie intransigeante – leur partenariat s’imposait donc comme une évidence. La collaboration entre ces deux chefs de file a permis la création de garde-temps exceptionnels, chacun d’eux arborant fièrement le nom des deux marques. Dans le cadre de cette collaboration à long terme, Aston Martin et Girard-Perregaux dévoilent à présent leur cinquième garde-temps en co-branding. La Neo Bridges Aston Martin Edition distille la passion qui incite les deux marques à repousser les limites de la performance en termes d’esthétique et de savoir-faire horloger. Ce modèle contemporain allie harmonieusement la beauté à l’ingénierie pour offrir des performances incroyables. La Neo Bridges Aston Martin Edition est la dernière-née de la collection Bridges de l’horloger suisse, une série de modèles qui est depuis longtemps étroitement liée à l’essence même de l’entreprise. En 1867, Constant Girard dessine une montre de poche dotée de trois ponts parallèles. De façon peu habituelle, ces ponts proéminents – des composants essentiels qui font partie intégrante de la structure du mouvement – étaient retravaillés et sont devenus des éléments esthétiques. Cependant, même si Girard-Perregaux est à juste titre fière de son patrimoine, elle ne se repose pas sur ses lauriers : la manufacture est résolument tournée vers l’avenir et associe régulièrement un style audacieux, des matériaux ultra-modernes et des mécanismes ingénieux – une approche qui s’applique incontestablement à la nouvelle Neo Bridges Aston Martin Edition.
En matière de luxe, Aston Martin et Girard-Perregaux parlent le même langage. Chacune est consciente de l’importance d’une esthétique cohérente – ce qui ne les empêche pas d’être à l’affût d’avancées. Cette philosophie commune est étayée par la conviction que les composants mécaniques doivent susciter des émotions intenses. La Neo Bridges Aston Martin Edition perpétue certains codes esthétiques issus d’anciens modèles collaboratifs et adopte également un nouveau look rafraîchissant, enrichis de détails bien pensés. Elle se dispense du cadran conventionnel pour révéler son mouvement inversé, le Calibre GP0840000-2164 – une configuration qui place au premier plan des composants généralement situés au dos de la montre. Comme le veut l’esprit de la collection Bridges, les composants fonctionnels participent à l’esthétique globale du modèle. Les ponts de forme Neo soutiennent le train de rouage et le balancier, le porteur découvre ainsi plusieurs pièces qui œuvrent ensemble pour indiquer le temps. Conformément à la tradition de Girard-Perregaux, les composants du mouvement sont agencés de façon symétrique afin de former un ensemble harmonieux. Des index squelettés de type « bâton » égrènent les heures et les minutes. Inspirée de l’univers automobile dans lequel toute matière superflue est éliminée pour diminuer la masse, cette montre se dispense du cadran conventionnel. Les aiguilles bénéficient d’un traitement luminescent qui apparaît en vert dans l’obscurité – une couleur indissociable d’Aston Martin. Les index suspendus, placés sur une bague sur le pourtour du cadran, sont tournés vers l’extérieur et également revêtus d’une matière luminescente qui apparaît en vert dans des conditions de luminosité restreintes. Les aiguilles comme les index affichent la même esthétique que les précédentes éditions en co-branding. Entre chaque index, des repères vert vif, également placés sur la bague, distinguent clairement chaque minute. Dotée de deux ponts Neo de couleur Vert Aston Martin, cette conception rend hommage à la création du XIXe siècle de Constant, bien que revisitée sous une forme contemporaine, tandis que la couleur des ponts renvoie à Aston Martin et à sa riche histoire de constructeur de voitures à hautes performances.
La puissance est un prérequis de la performance, une caractéristique incontournable pour une création qui porte les noms d’Aston Martin et de Girard-Perregaux. Un barillet – le réservoir d’essence de la montre – est placé à 1h30. Il est soutenu par un pont ajouré noir et arbore le nom de la manufacture suisse. Ce modèle est automatique : l’énergie générée par les mouvements naturels du poignet du porteur est récupérée à l’aide d’une petite masse oscillante, appelée micro-rotor. Par ses dimensions, ce micro-rotor contribue à la finesse du mouvement qui mesure seulement 5,45 mm de hauteur. Il offre en outre une vue dégagée sur le mouvement. Par souci d’égalité, le micro-rotor est gravé du nom de la marque de luxe britannique, celui de la manufacture ornant déjà le barillet. Pour la conception du barillet et du micro-rotor, l’équipe créative s’est inspirée des freins de l’Aston Martin DB12, dont on aperçoit les lignes nettes et les ouvertures à travers les rayons des roues. La couleur est un moyen efficace pour mettre en valeur les formes, créer des jeux d’ombres et de lumière sur des lignes sculptées, susciter l’émotion et la passion. L’étude de la Neo Bridges Aston Martin Edition révèle des gris brossés, des rubis flamboyants, des noirs sombres et des roues argentées qui œuvrent ensemble pour indiquer le temps, non sans faire frémir les âmes. Les ponts Neo de couleur Vert Aston Martin revêtent différentes nuances lorsque la lumière entre en scène. La coloration des ponts fut un véritable défi technique car celle-ci ne devait pas compromettre leur superbe apparence tridimensionnelle. D’un diamètre de 45 mm, le boîtier léger est réalisé en titane habillé de DLC noir. Naturellement élégant, il joue un noble rôle dans la mise en scène du garde-temps puisqu’il offre une opportunité de briller à des composants statiques et dynamiques du mouvement. Il suffit de scruter les lignes sinueuses de l’Aston Martin DB12, la première Super Tourer au monde, pour révéler son dessein : couvrir confortablement de grandes distances tout en transformant chaque kilomètre en une expérience exaltante et inoubliable. La Neo Bridges Aston Martin Edition partage la même philosophie. Chaque ligne et chaque facette sont le résultat de longues réflexions afin d’offrir à leur propriétaire la performance attendue et une expérience exceptionnelle. Ses différents matériaux ont été combinés pour susciter l’enthousiasme et séduire grâce à d’agréables sensations tactiles. Le bracelet en caoutchouc noir avec effet tissu est par exemple rehaussé de piqûres vertes. Sécurisé par une boucle déployante triple en titane DLC, il est non seulement très agréable à porter mais il affiche aussi un look superbe.
SWATCH « Dragon in Wind Pay » (Année du Dragon 2024)
Swatch présente une nouvelle série de montres pleines de vie pour célébrer l’Année du Dragon. S’inspirant des couleurs emblématiques des villes asiatiques et de leurs enseignes lumineuses, la collection symbolise la force, la chance et la puissance propres au dragon à travers cinq modèles originaux. Ceux qui naissent sous le signe du dragon se démarquent par leur charisme, leur intelligence et leur audace. Swatch est persuadée qu’un dragon sommeille en chacun de nous ; c’est tout l’esprit de cette nouvelle collection. À l’approche des fêtes, pourquoi ne pas offrir une Swatch pour révéler les forces intérieures de chaque individu ? Avec un si grand choix de modèles, il y en a pour tous les goûts ! Les célébrations débuteront le 10 février. La collection de l’Année du Dragon sera disponible dans les boutiques Swatch et sur swatch.com dès le 27 décembre 2023. La collection de l’Année du Dragon se présente dans des emballages spéciaux en forme de cube, assortis aux couleurs et aux motifs des montres. Cadeaux parfaits ou accessoires pour les fêtes, ces montres clament haut et fort qu’il y a bien un dragon en chacun de nous. « Dragon in Wind Pay » : Classiques incontournables, les modèles New Gent se glissent habilement sous une manchette, tout en ne passant jamais passer inaperçus. Le choix idéal pour une soirée. Les boîtier et bracelet noirs contrastent avec les teintes ardentes du dragon. Le verre et le boîtier sont fabriqués à partir de matériaux biosourcés. Il existe même une version équipée de la fonction SwatchPay ! pour payer de manière stylée.
COORDINATION ÉDITORIALE : EYQUEM PONS