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VENDREDI (accès libre) : Les opérations ponctuelles d'un Sniper en campagne

La petite montre en platine qui divise l'Allemagne, les petits mouvements russes qui font de l'oeil aux Suisses, les petits rouages qui amusent Miki Eleta, les petites libellules qui volent sur le cadran, les petites voitures rouges qui intéressent Hublot, les petites panthères qui courent dans la neige et tous les petits échos de l'actualité des montres... Vacheron Constantin Malte Tonneau Dame (SIHH 2013)  ◀▶ CETTE SEMAINE, LE SNIPER A... ❏❏❏❏ 


La petite montre en platine qui divise l'Allemagne, les petits mouvements russes qui font de l'oeil aux Suisses, les petits rouages qui amusent Miki Eleta, les petites libellules qui volent sur le cadran, les petites voitures rouges qui intéressent Hublot, les petites panthères qui courent dans la neige et tous les petits échos de l'actualité des montres...

Vacheron Constantin Malte Tonneau Dame (SIHH 2013)
 
◀▶ CETTE SEMAINE, LE SNIPER A...
 
❏❏❏❏ RELEVÉ...
l'intérêt étrange des médias pour une petite montre en platine, qui a paru brutalement résumer toute les querelles sur le sort du patrimoine personnel des dignitaires nazis. Gravée d'une dédicace personnelle d'Adolf Hitler à sa future femme Eva Braun, cette montre avait été réalisée par la marque allemande Eszeha, de Pforzheim, qui était alors la propriété de famille Scheufele [les actuels propriétaires de la maison Chopard, qui n'exploitent plus cette marque, demeurée dans leur patrimoine]. Si le chancelier du Reich achetait des montres Made in Germany, savait-il que le mouvement de cette montre était suisse ? Tout le monde avait oublié l'existence de cette pièce, d'autant moins documentée que les archives de la maison Eszeha ont brûlé lors d'un bombardement, à Pforzheim (qui était le pôle horloger du Reich) en 1945. Cette montre est devenue symbolique : c'st elle, et non un autre quelconque des centaines d'objets récupérés dans les biens personnels du Führer, qui a été choisie par le Spiegel pour lancer, en couverture (ci-dessous), la polémique sur la dévolution des biens qui appartenaient aux grands noms de l'Allemagne nationale-socialiste. On pourra voir dans cette cristallisation sur un objet relativement anodin l'hommage d'un grand média à ces montres qui sont devenus un des objets les plus totémiques de nos sociétés contemporaines et de crispations sur le luxe. Deux mots, une date et la signature d'Adolf Hitler suffisent à emballer les imaginations : "Zum Herzlichst. Adolf Hitler. 6.2.1939" – le 6 février étant la date de l'anniversaire d'Eva Braun, qui fêtait ses 27 ans en 1939 (ci-dessous). Les plus embêtés sont les Allemands, qui ne savent plus quoi faire de cette montre, ni des autres biens conservés à Munich. Les vendre serait prendre le risque de susciter une vague de curiosité malsaine, à défaut de permettre d'indemniser les victimes du Reich qui ne l'auraient pas été. Les exposer n'aurait guère d'intérêt, sinon pour en faire des "objets du culte" totalement déplacés. Enfermer cette montre dans un coffre-fort n'aurait aucun sens. La discussion publique et les polémiques politiques ne vont pas s'éteindre de sitôt, d'autant que la "montre du Führer" commence à buzzer sur Internet et dans les médias...
 
 
 
 
❏❏❏❏ DÉNICHÉ...
la preuve que le soleil se lève à l'Est. Une carte postale dédiée à qui vous savez : merci, qui ? Le pire, c'est que c'est sérieux : il y a des mouvements mécaniques de bonne facture (rustique), des spiraux neufs et des échappements impeccablement appairés, largement disponibles dans les stocks industriels de l'ex-horlogerie rouge (trouvé sur la page Facebook de Chronoscope)...
 
 
 
 
❏❏❏❏ SOURI...
à l'annonce de l'ouverture à Paris, 50, avenue Montaigne, de la première boutique européenne de Qela, la nouvelle marque de luxe lancée par le Qatar Luxury Group (qui est en train d'en ouvrir une sur place, à Doha). Le lancement de cette marque – qui se voulait uniquement dédiée à l'univers de la mode – était une révélation Business Montres du 27 août dernier, mais une autre de nos révélations (Business Montres du 28 août) donnait à l'opération sa vraie dimension, puisque le CEO de Qela n'est autre que notre ami Grégory Couillard (ex-LVMH Horlogerie Asie et ex-LVMH Horlogerie Europe) : nous avions signalé à quel point il était étonnant que la marque Qela ait été officiellement déclarée (enregistrée) en Suisse, qui n'est pas l'endroit de cette planète le plus furieusement tendance pour une marque de mode. Pendant que Grégory Couillard ouvrira boutique sous les moustaches du groupe LVMH (dont l'état-major est situé avenue Montaigne), nous maintiendrons notre pronostic du lancement inévitable d'une collection horlogère Qela...
 
 
 
 
❏❏❏❏ ÉCARQUILLÉ...
les yeux en découvrant, au WPHH de Genthod (Franck Muller) les nouvelles séries de Gold Croco. Amusant en noir, le concept Gold Croco est nettement plus démonstratif en or rose : le boîtier est sculpté d'écailles façon alligator, le cadran reprenant les grands chiffres étirés de l'identité Franck Muller. Dans la version chronographe, en 55 mm x 40 mm, le boîtier Curvex Gold Croco est impossible à ne pas remarquer au poignet. Ce qui est un peu le but de l'opération ! Au-delà du jugement esthétique sur le bon goût de cette proposition, il faut bien admettre qu'il y a de l'idée dans la continuité cadran-boîtier (matière et motif décoratif)...
 
 
 
 
❏❏❏❏ DÉTAILLÉ...
les rouages de la pendule La Luna de Miki Eleta (qui n'a toujours pas démonté son exposition à la MAD Gallery de Genève. Il s'agit d'une double pendule, constituée d’une colonne de chrome et d’acier haute de 1,20 m. L’heure sautante se met en mouvement de façon visible juste avant l’heure pleine. En plus de l’indication des heures, des minutes et des secondes, l’horloge affiche les phases de la lune, les signes du zodiaque et les différentes saisons. Cette pièce est probablement une des plus compliquées jamais réalisées par Miki Eleta, qui a réalisé lui-même, sans machine à commande numérique, le moindre rouage de cette pendule aux engrenages parfois désarmants de simplicité. Par instants, on dirait qu'il s'est amusé comme un fou à déstructurer les principes horlogers traditionnels pour mieux les reconstruire à sa guise, dans un savant, efficace et spectaculaire désordre...
 
 
 
 
❏❏❏❏ CONSULTÉ...
le site de Ferrari en se demandant pourquoi Hublot annonçait (sur les réseaux sociaux) quelque chose de fort pour aujourd'hui... Bingo ! Ferrari y annonce très paisiblement un renforcement de son partenariat avec Hublot, mais cette communication concerne directement la Scuderia (Formule 1) et la nouvelle F 138, qui sera la voiture de l'écurie pendant la prochaine saison du championnat de F1. Jusqu'à présent, Hublot n'était pas le partenaire de la Scuderia, mais seulement le "chronométreur officiel" de la marque. Le retrait du chronométrage officiel de la F1 (concédé à Rolex) place donc idéalement Hublot pour devenir le "sponsor officiel" de l'écurie, comme horloger de référence. Soit un vrai partenariat global à 360° avec Ferrari – ce qui n'était pas tout-à-fait le cas jusqu'à présent. D'autres marques ont bénéficié de cette promotion : un conglomérat chinois (Weichai Power), un russe (Kaspersky) et TNT (energy drink). Un sponsor officiel a généralement des droits sur le marquage de la voiture ou des vêtements portés en course par les pilotes (combinaisons, gants, casques) : on pourra vérifier la profondeur de ce nouveau partenariat à l'importance de la surface occupée par Hublot. Pour l'instant, il n'a pas été possible de repérer un marquage Hublot sur les photos "volées" de la F 138 publiées par la presse : la liste officielle des sponsors ne laisse aucun doute [cinq ont déjà leur place sur la carrosserie], mais on guettera le sticker Hublot en noir et blanc. Tout de même : voir Hublot à côté du fameux coquillage Shell sur une Ferrari de F1, ça impressionne ! Il restera ensuite à régler le problème des pilotes Ferrari, déjà sous contrat d'"ambassadeur" avec d'autres marques horlogères...
 
 
 
 
❏❏❏❏ NOTÉ...
quelques informations à la volée, en vrac, en bref et en toute curiosité éditoriale, pour le plaisir de renifler l'air du temps et de comprendre d'où viennent les vents de l'actualité...
 
◉◉◉ WONDER WEEK : pour ceux qui se poseraient encore des questions sur les montres qu'il ne fallait pas manquer pendant cette semaine de salons, notre Top Five du SIHH 2013 (repotage The Watches TV) fait le point sur les cinq montres les plus intéressantes du SIHH. Pour les autres, on se reportera à nos nombreux articles sur la question, avant, pendant et après les salons...
 
◉◉◉ MONTRES MILITAIRES : une exposition aussi sérieuse que passionnante sur les montres militaires vient d'être proposée par le National Watch & Clock Museum des Etats-Unis. Enlisting Times parcourt toutes les époques, de la Guerre d'Indépendance à la guerre en Irak, en passant par l'opération Overlord (débarquement de 1944). Cette exposition bénéficie du soutien de la marque Hamilton et de la marque "suisse" Gallet, improbable résurgence d'une honorable maison de l'histoire horlogère suisse, qui a réussi à fournir une montre commémorative au NWCM et qui n'en persiste pas moins à se prétendre la plus ancienne manufucture de montres suisses (Genève "Since 1466" : qui y croit ?) et dont les cadrans ne portent pas mention Swiss Made tout en affichant tous les codes de communication des montres suisses. Pendant ce temps, toujours pas la moindre vitrine horlogère au musée de l'Armée des Invalides, à Paris...
 
◉◉◉ HANHART : depuis que Business Montres (chaises musicales du 28 janvier) a annoncé le départ de Thomas Morf de la direction de la marque Hanhart, on commence à voir se dessiner les données du problème. Thomas Morf a payé au prix fort les retard de production du calibre manufacture qu'il promettait depuis deux ans et dont l'absence a sévèrement enrayé les livraisons de la marque au cours de ces derniers mois. Hanhart a annulé sa venue à Baselworld en 2013 et pourrait en faire autant pour sa participation au JCK de Las Vegas. Autant dire que ça tangue très fort, l'actionnaire principal – le groupe suisse Gaydoul – n'ayant pas la réputation de mollir quand la situation se durcit...
 
◉◉◉ NOUVELLES MARQUES 2013 : rien de nouveau sous le soleil ! On va se répéter, mais voilà encore une nouvelle marque qui nous arrive d'Allemagne et qui se lance sur le marché de la montre de plongée de type "professionnel". Helberg est une sister brand de la marque H2O – ce sera la référence #13/Génération 2013 [voir ci-dessous notre info sur le chiffre 13] de notre liste de naissances en 2013. Style des montres baptisées CH1 pour cette première série : très typé "plongeuse" vintage, avec des réminiscences – qui vont bien au-delà de l'hommage – de la fameuse Deep Sea Special Rolex première génération (celle du bathyscaphe), ce que confirme l'annonce d'une étanchéité à 10 000 m et le verre saphir dôme. Mouvement automatique suisse et boîte acier ou bronze, au choix...
 
◉◉◉ RICHARD MILLE : la marque n'a jamais été bon marché, mais certaines pièces restaient relativement accessibles. Aujourd'hui, le prix public moyen est autour de 110 000 euros, avec une production d'environ 2 200 montres. Ce volume comprend un fort contingent de pièces de "très haute horlogerie" à peu près inaccessibles, même aux collectionneurs fortunés (20 % de montres au-delà des 300 000 euros, en séries limitées généralement épuisées dans l'année) et un très faible contingent de pièces non limitées et accessibles (20 % de montres en-deça de 50 000 euros – ce qui est déjà un seuil considérable pour un amateur européen). Les tarifs catalogue ont été augmentés de près de 15 % au cours de la dernière année, alors que la marque poursuit avec opiniâtreté l'extension mondiale de son réseau de boutiques (14 à ce jour, mais une quarantaine à terme, dans toutes les capitales du monde). Prochaine cible pour la marque : l'Europe de l'Est, en partant de l'Allemagne. Bye bye, Richard, nous nous sommes tant aimés...
 
◉◉◉ PARMIGIANI (1) : parmi les montres problématiques repérées au SIHH 2013, un tourbillon-montre de plongée [pourquoi pas ?], mais qui n'est malheureusement étanche qu'à 100 m, avec un tourbillon mécanique (remontage manuel) calé sur 30 secondes qui sera nettement plus à l'aise sur les pontons qu'en palanquée, en dépit de la lunette tournante. Le principe de la montre de plongée ultra-précieuse n'est pas illégitime en soi : Harry Winston y jouait du temps de Maximilian Büsser, avec des "plongeuses" en platine idéales pour s'amuser dans son jacuzzi, surtout avec quelques sirènes en bikini. Même le nom dérange : Abyss a déjà servi de nom de baptême pour de nombreuses "plongeuses" lancées par d'autres marques (Breitling, Invicta, TechnoMarine, Jorg Hysek et cinq ou six autres). Désigner comme Abyss une montre clairement déconseillée en plongée, c'est descendre un palier trop loin dans l'absurdité. Surtout avec un bracelet en alligator pas vraiment étudié pour résister à l'eau de mer. Dommage, parce que la montre était esthétiquement réussie (45 mm pour le boîtier). Décidément, le tourbillon sert à tout pour les marques horlogères en panne de marketing, surtout quand il ne sert à rien !
 
◉◉◉ PARMIGIANI (2) : on s'en voudrait si on privait les lecteurs de Business Montres des dernières déclarations de notre ami l'Himalaya de la pensée horlogère pendant le SIHH. Il donnait son interview rituelle au Temps pour y déclarer, non moins rituellement que tout allait très bien pour lui et que l'année 2012 avait été "très satisfaisante" – ce qu'il avait tout aussi rituellement répété au cours des exercices précédentes, mais il admet aussi que "des investissements massifs ces dernières années dans le réseau de distribution de la marque Parmigiani ont retardé l’équilibre de ses comptes". Faut-il comprendre que les "succès" et les "records" de ces récentes années reposaient sur du sable ou s'ouvraient sur des gouffres de déficit ? On reste perplexe. Dans son élan, l'Himalaya franchit un nouveau sommet en annonçant que "les premiers bénéfices sont attendus d’ici à trois ans". Faut-il comprendre que les précédentes années étaient nettement déficitaires ? On demeure tout aussi perplexe. Du coup, on prend avec un certain recul les annonces suivantes : "En 2012, Parmigiani, avec 150 employés, a écoulé 6 000 montres, pour un prix public de 60 000 francs moyen par pièce. Dans un horizon de trois à quatre ans, [Jean-Marc Jacot] vise des ventes de 9000 à 10 000 unités. Le nombre de points de vente devrait passer de 230 à 300". En divisant par deux l'écoulement en question, on ne devrait pas être loin du compte. Nous n'avons pas écrit écroulement, mais quand le journaliste du Temps nous précise qu'"il aura fallu quinze ans de travail minutieux et patient et des ­investissements à hauteur de centaines de millions de francs" pour que Parmigiani-Vaucher atteigne son rythme de croisière, on n'est pas loin de s'inquiéter pour quelqu'un qui se sent "asphyxié par les grands groupes" et leurs méthodes agressives...
 
◉◉◉ RÉVOLUTION CONNECTÉE : "La Suisse passe-t-elle à côté de la révolution des smart watches ?" Bonne question, posée par Serge Maillard, dans PME Magazine en Suisse, et interrogation qui rejoint très exactement d'autres questions que nous nous posions récemment ("La connectique de poignet annonce-t-elle une nouvelle révolution horlogère ?" : Business Montres du 8 septembre dernier). Pas d'informations nouvelles, pas de réponses du Swatch Group à ce sujet et une tendance – bien argumentée, mais que nous ne partageons pas – à considérer qu'il n'y a pas de véritable révolution en vue, du fait de l'absence de grands industriels sur ce nouveau marché de la montre connectée. Ce qui exactement ce que pensaient les experts du marché informatique quand Apple a lancé son Macintosh...
 
◉◉◉ RAKETA : vous ne regretterez pas les 20 secondes désopilantes que vous passerez avec cette pub Raketa de l'époque soviétique (dans les années 1980). Les dames ne ressemblaient pas à des putes russes et affichaient un port réservé. Les oligarques qui pouvaient s'offrir des Raketa allaient au restaurant : ils portaient des fausses Ray-Ban et des moustaches...
 
 
◉◉◉ TRISCAIDECAPHOBIE : dans HH Magazine, Franco Cologni s'interroge sur le chiffre 13. "Dans le monde entier, le « 13 » suscite des réactions diverses. En Orient, par exemple, sa signification est loin d’être négative : en Chine, le chiffre « 3 » qui le compose se prononce de manière analogue au mot « vivants », ce qui confère donc au « 13 » un sens propitiatoire. Dans la géométrie sacrée, le « 13 » symbolise l’immuable destruction et création de la vie, une signification sans doute peu apaisante mais pas pour autant associée à la malchance et à la peur... (...) Pour les Assyro-Babyloniens, le « 13 » casse la perfection du « 12 » : les sages anciens jugeaient en effet « équitable » une subdivision aboutissant à un ensemble de 12 éléments, de sorte que le treizième aurait rendu impossible toute division en parts égales. Nous savons que l’horlogerie est la fille chérie de l’astronomie, une science qui doit beaucoup aux Assyro-Babyloniens... (...)  S’il est vrai que le « 13 » manque au cadran, il est non moins vrai qu’il ne faut jamais avoir peur de ce qui manque, vu que cette absence – réelle ou métaphorique – se traduit par une attente, par un bond en avant. Pour les Italiens, 13 heures, c’est le moment du déjeuner : un moment de la journée associé à la convivialité, à la quête de succulentes saveurs. Comment jugerait-on exécrable un nombre associé à une activité aussi estimable que la table ? Et s’il est vrai qu’à la Sainte Cène Judas fut le treizième à s’asseoir à table avec Jésus et les apôtres, il est également vrai – comme le disent les experts en bonnes manières – qu’il ne faut craindre d’être 13 à table que s’il y a à manger pour 12. Aux États-Unis, il n’y a pas de 13e rang sur les avions, de même qu’il n’y a souvent pas de 13e étage dans un gratte-ciel ni de table 13 au restaurant. Cela change-t-il quelque chose à notre vie ? Je dirais que non. Respectons donc ceux qui souffrent de triscaidécaphobie (la peur du « 13 ») et savourons cette année qui s’ouvre sur les nouveautés et les inventions fantastiques auxquelles ont œuvré les 16 Maisons présentes au SIHH"...
 
◉◉◉ CHAUMET : toujours dans la collection "Attrape-moi... si tu m'aimes", un cadran précieux à décor de libellules et de rubans (miniatures peintes à la main). La plaque du cadran est un verre saphir contrepeint en ivoire au revers. "Avec insouciance, les libellules folâtrent dans un mouvement léger, survolant le cadran de la montre. Celui-ci, une glace saphir peinte couleur ivoire sur le dessous, accentue la sensation de profondeur qui donne corps à l’envol des demoiselles. Entièrement réalisées à la main selon la technique de la peinture miniature, elles agitent leurs ailes avec un naturel désarmant. Le bracelet satin se laisse aller au jeu en s’habillant d’ivoire" : pour une fois, la langue de bois corporate s'est faite de velours ! Des qualités horlogères très soignées accompagnent la finesse de cette décoration. Boîtier en or gris rhodié (35 mm), lunette sertie de 152 diamants taille brillant (0.89ct), couronne sertie d’un diamant taille rose (0.10ct), étanchéité à 30 m, calibre mécanique suisse à remontage automatique (ETA 2000) avec masse oscillante décorée de motifs animaliers, bracelet en satin gros grain ivoire, boucle ardillon or gris rhodié sertie de 63 diamants taille brillant (0.20ct) – soit un total de 216 diamants...
 
◉◉◉ SOTHEBY'S : deux chiffres révélateurs de l'importance des ventes horlogères pour l'auctioneer. 460 millions de dollars pour les ventes aux enchères de bijoux dans le monde en 2012. 85 millions de dollars (en hausse de 43 %) pour les seules ventes d'horlogerie – dont 30 millions en Europe...
 
◉◉◉ CARTIER : ne pas manquer, parce que très amusant et surtout très instructif, la vidéo qui dévoile les petits secrets et les coulisses de la création du conte de Noël que Cartier nous avait proposé avec sa petite panthère. La poésie n'y perd rien, mais le respect dû à l'équipe de réalisation y gagne beaucoup (ci-dessous). Pour ceux qui auraient oublié le conte lui-même, Business Montres Vision vous le repropose (cliquez sur le lien)...
 
 
◉◉◉ NOUVEL AN LUNAIRE : tout, vraiment tout, ce que vous devez savoir sur le Nouvel An chinois en une seule infographie (ce qu'il faut dire, où allez et tout le reste). À vos marques, prêts, partez !
 
 
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