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VENDREDI : Les bonnes résolutions du Sniper (accès libre)

Première intervention de l'année 2013 pour le Sniper du vendredi, qui a pris plein de bonnes résolutions. Et d'abord celle de revenir à sa vocation initiale de tireur d'élite : grailler le chargeur, ajuster les bonnes cibles et exécuter la mission.  En accès libre, sans complaisances, ici et nulle part ailleurs, ce sera désormais, chaque vendredi, un rendez-vous à ne pas manquer... À quoi servent les montres ? Explications dans les informations ci-dessous ("Microbes")...


Première intervention de l'année 2013 pour le Sniper du vendredi, qui a pris plein de bonnes résolutions. Et d'abord celle de revenir à sa vocation initiale de tireur d'élite : grailler le chargeur, ajuster les bonnes cibles et exécuter la mission. 

En accès libre, sans complaisances, ici et nulle part ailleurs, ce sera désormais, chaque vendredi, un rendez-vous à ne pas manquer...

À quoi servent les montres ? Explications dans les informations ci-dessous ("Microbes")...
 
◀▶ DANS LE COLLIMATEUR DU SNIPER
Cherchez l'erreur !
 
❏❏❏ Tout ce qui va bien, et tout ce qui ne va pas bien dans l'actualité des marques, des montres et de ceux (celles) qui les font : autant dire que l'horizon est vaste et la mission sans frontières, quoiqu'à exécuter sans états d'âmes. Avec un classement des cibles par ordre alphabétique...
 
 
◆◆◆ ARTYA : ne cherchez pas l'erreur ! Il n'y a rien marqué sur le cadran, mais, sur cette planète, de quelle marque de montres pourrait-il s'agir, sinon d'Artya, le laboratoire de dingueries horlogères animé par Yvan Arpa (ci-dessus) ?
 
◆◆◆ AUDEMARS PIGUET : cherchez l'erreur ! Pas très démonstrative, la joie officielle d'Audemars Piguet après le quatrième "Ballon d'or" attribué à son "ambassadeur" Leo Messi ! Il est vrai que le champion, qui entrera dans l'histoire du sport comme un buteur exceptionnek, mais qui paraît dépourvu de tout charisme [sinon celui d'un bivalve ostréidé] horloger, fait de plus en plus figure d'erreur de casting pour la manufacture du Brassus. Encore un héritage défaillant de l'équipe précédente ! D'où cette discrétion qui confine à la gêne au moment de battre du tambour sur l'idole des stades. Il faut dire que Son Excellence l'Ambassadeur Leo Messi a une élégance personnelle (ci-dessous) qui pourrait sidérer n'importe quel combier, même après 20 heures quand on a forcé sur la gentiane à l'Hôtel de la Lande : demandez-vous pourquoi Audemars Piguet n'a pas retenu cette photo pour son timide communiqué officiel...
 
 
◆◆◆ BERNARD LE BELGE : cherchez l'erreur ! Les Belges ne veulent pas de Bernard Arnault comme citoyen et ils lui cherchent des poux dans la tête à propos de ses montages financiers en Belgique. Le magnat français du luxe se serait-il une fois de plus pris les pieds dans le tapis ("On ne joue pas impunément avec les affects du bon peuple" : Business Montres du 10 septembre dernier) ? On peut penser que, sans la surmédiatisation de cette séquence belge, la demande de naturalisation et l'implantation offshore en Belgique seraient passées comme une lettre à la poste. Moralité : on ne badine pas avec les symboles, d'autant que les chefs d'entreprise sont devenus – autant que les responsables politiques – des personnalités publiques qui ne peuvent s'exonérer d'un questionnement démocratique systématique. Le patron du groupe LVMH devrait virer ses gourous en communication, qui ont négligé ces nouvelles règles élémentaires...
 
◆◆◆ BUSINESS MONTRES VILLAGE : ne cherchez pas l'erreur ! Ce "journal" quotidien existe pour regrouper quelques-unes des voix les plus intéressantes du village horloger. Business Montres Village : c'est tous les jours à la même adresse (lien ci-contre), avec une vingtaine de contributeurs permanents...
 
◆◆◆ CHRONOMÉTRAGE OFFICIEL : cherchez l'erreur ! Les partenaires ne sont plus ce qu'ils étaient et les territoires se redessinent. Il y a quelques semaines, Rolex prenait position sur le terrain du chronométrage officiel du championnat de F1 (révélation Business Montres du 5 décembre), mais c'était pour perdre peu après, au profit de Longines, le parrainage de la Fédération équestre internationale et de certaines de ses épreuves [une nouvelle qui ne fera sans doute pas plaisir à Jaeger-LeCoultre, qui s'intéressait de près aux concours hippiques]. Le verrouillage de l'équitation revient donc au Swatch Group. Rolex en profite pour reprendre l'initiative – cette fois au détriment du Swatch Group – sur les courts de tennis, avec la signature d'un partenariat à long terme avec l'ATP (tennis professionnel). Face à Rolex, qui a mis Roger Federer sous contrat (ainsi que Tsonga, DelPotro, Ivanovic ou Wozniacki) et qui contrôle le tournoi de Wimbledon, l'Open d'Australie, la Coupe Davis et la Fed Cup, ainsi que le tournoi de Monte-Carlo ou le Barclays World Tour de Londres, Rado et le Swatch Group vont commencer à se sentir un peu seuls. C'est, en tout cas, un nouveau coup bien joué par Arnaud Boetsch, ex-n° 15 mondial... de tennis !
 
 
◆◆◆ CONNECTIQUE DE POIGNET : ne cherchez pas l'erreur ! On pouvait s'en douter, mais c'était évident dans les allées du récent CES (Consumer Electronic Show) de Las Vegas : une révolution horlogère se dessine du côté de la connectique de poignet (analyse Business Montres du 8 septembre dernier), comme le Zapping du mercredi de Business Montres le signalait encore, ces jours-ci, à propos des rumeurs de lancement d'une montre Apple – pourquoi pas avec le Swatch Group ? Faut-il rappeler que le projet Pebble (montre connectée sur plateforme Android avec technologie e-encre : ci-dessus) a trouvé 68 900 souscripteurs – et, accessoirement, 10 millions de dollars ! – en se proposant de lever 100 000 dollars sur Kickstarter ? La livraison est prévue pour la fin janvier. Le phénomène Pebble était une information Business Montres du 7 août : cette livraison fait de Pebble la référence #5/Génération 2013. Au CES, en plus des rumeurs sur l'hypothétique montre Apple, on  également beaucoup parlé de Sony, de Toshiba, de I'm ou de la montre Cookoo, qui avait également levé 300 000 dollars sur Kickstarter, à découvrir sur la vidéo ci-dessous et de nombreuses autres propositions connectées, dont nous parlerons dans les semaines à venir...
 
 
◆◆◆ DAVID YURMAN : cherchez l'erreur ! La marque américaine se cherche de nouvelles raisons d'exister [et, accessoirement, de nouvelles sources de financement], mais sa première décision 2013 est de renoncer à exposer pendant Baselworld ! Prétexte invoqué à New York : l'emplacement proposé par la direction du salon – dans le "quartier des joailliers, pas très loin de Harry Winston, de Dior ou de De Grisgono – ne convenait pas aux nouvelles ambitions internationales de la marque...
 
◆◆◆ FRANÇOIS-PAUL JOURNE : chercher l'erreur ! Pas très bon jouer, notre ami François-Paul, interrogé par L'Argus des Montres sur le Grand Prix d'horlogerie de Genève : "C'est une fabrique de perdants. Il y a beaucoup de marques qui ne sont pas sérieuses et le règlement est mauvais. À l'époque (en 2002, NDLR), j'avais gagné contre Patek et Vacheron. Aujourd'hui, c'est devenu ridicule. On a basculé dans le marketing. Certaines marques investissent des sommes extravagantes pour gagner. On devrait harmoniser les règles avec la réalité économique des horlogers". Si on comprend bien, quand François-Paul décroche un prix [il en a reçu plusieurs], le GPHG est une machine gagnante. Quand il ne veut plus prendre le risque de ne pas gagner, c'est une "fabrique de perdants". Si on comprend encore mieux, du moins entre les lignes, le règlement est devenu mauvais – alors qu'il n'a cessé de s'améliorer – le jour où il est devenu plus intègre et qu'il n'a plus été possible de manipuler le jury [témoignage personnel] pour se faire attribuer un prix...
 
◆◆◆ INDISCRÉTIONS : 2013 sera chez TAG Heuer l'année du cinquantenaire de la Carrera, dans un esprit d'hommage à Jack Heuer ("père" de la montre), avec un début des festivités pendant la Wonder Week, à Genève (premiers éléments visuels à découvrir sur le site Calibre 11, histoire de vérifier que ce sera bien un chronographe deux compteurs, avec un des calibres "maison"). ◆◆◆ RGM, le premier maître-horloger américain à avoir refait des mouvements in-house, devrait présenter au GTE de Genève, pendant la Wonder Week, un nouveau mouvement mécanique (remontage manuel) de forme, le calibre 20 (tonneau). ◆◆◆ Sea-Gull, la manufacture chinoise de haute horlogerie réputée la plus "avancée", a vendu en 2012, en tout et pour tout, deux montres de haute complication mécanique à 270 000 dollars (ci-contre) : le Made in China "à la suisse" a manifestement moins de succès que le Swiss Made plus ou moins "fait en Chine"... ◆◆◆ Hamilton avait, pendant la Seconde Guerre mondiale, une spécialité horlogère originale : les Bomb Timers, parfois couplées à des cinémitrailleuses, comme nous le dévoile un très amusant "post" trouvé sur le site Chronomania – le tout d'un usage devenu assez mystérieux, même pour les spécialistes de l'horlogerie militaire. ◆◆◆ Rolex Day-Date à gauche, à l'heure locale de l'Arabie séoudite, une Seiko à droite à l'heure de Washington : pendant la guerre du Golfe, le général Schwartzkopf portait deux montres, comme nous le rappelle Ariel Adams dans un de ses récents articles◆◆◆ RJ-Romain Jerome s'offre deux stars pour sa prochaine complication, ou plutôt trois : Manuel Emch pour le concept, Eric Giroud pour le design et Jean-Marc Wiederrecht pour la partie mécanique – faut-il en déduire que la nouvelle légende est dans l'équipe, plus que dans le produit (présentation aux initiés pendant la Wonder Week) ? ◆◆◆ Gc (Guess), la griffe horlogère haut de gamme de Guess ("Smart Luxury"), s'offre sa première boutique en Suisse, à Genève, quai du général Guisan (donc, à deux pas de la rue du Rhône), avec une ouverture programmée pour la fin janvier. ◆ Harry Winston, en revanche, s'offre la rue du Rhône pour ses collections de montres et de joaillerie. ◆◆◆ Bamford Watch coiffe tous les "préparateurs" (certains disent "bidouilleurs") de Rolex sur le fil en annonçant la première Sky-Dweller personnalisée (boîtier PVD noir, cadran noir, chiffres et index bleu et blanc). ◆◆◆ Raketa (marque horlogère russe rescapée des combinats soviétiques) a parrainé le side-car Oural qui a effectué la "retraite de Russie" sur les traces de la Grande Armée (reportage paru dans Paris-Match), avec un drapeau des armées de l'empire qui avait de la gueule sur une moto copiée par les Soviétiques sur les BMW Russia de la Wehrmacht (ci-dessous)...
 
 
◆◆◆ LAURENT FERRIER : ne cherchez pas l'erreur ! C'est bien à Plan-les-Ouates que la manufacture Laurent Ferrier devrait s'installer en 2013, au coeur du vieux village, dans un bâtiment plus adapté que l'actuelle petite maison de Vernier (Business Montres du 1er juin 2011), où il faut déjà pousser les murs pour loger une dizaine d'horlogers. Ce déménagement à Plan-les-Ouates devrait rappeler à Laurent Ferrier [l'horloger] sa longue carrière chez Patek Philippe, dont la manufacture-mère sera à deux pas : pour que la boucle soit bouclée, il ne reste plus à Thierry Stern qu'à racheter Laurent Ferrier et son micro-rotor (ci-dessous)...
 
 
◆◆◆ LVMH : cherchez l'erreur ! Le meilleur, quand on publie des chiffres qui devraient rester confidentiels sur les vrais résultats d'un groupe holroger (Business Montres du 10 janvier 2012 à propos du pôle horloger chez LVMH), c'est d'avoir au téléphone les responsables des marques concernées, qui assurent chacun, d'un même élan, que les chiffres qui les concernent ne sont pas exacts, mais que, en revanche, les données et les estimations sur les autres marques concernées sont correctes. En faisant la moyenne, on en déduit que les tableaux proposés par Business Montres sont fiables à environ 6-8 % près – ce qui est toujours plus précis que le résultat consolidé publié par le groupe. Ce ne sont pas les participants à la récente Comex (commission exécutive) du pôle horloger, qui se réunissaient hier à Londres, qui nous démentiront à quelques unités près. Un simple bémol par rapport à notre dossier, de source proche de l'état-major LVMH de l'avenue Montaigne : compte tenu d'une nette reprise en fin d'année, les marques ont mieux fini 2012 que prévu et les valeurs annoncése (chiffe d'affaires et résultat opérationnel) mériteraient sans doute un petit coup de pouce à la hausse. Précision : c'est volontairement que nous n'avons considéré avec De Beers que la partie LVMH de la joint-venture. Et une dernière précision : nos chiffres sont bien exprimés en francs suisses (et non en dollars ou en euros, unité de compte LVMH), pour faciliter leur comparaison avec  ceux des marques et des groupes suisses concurrents...
 
◆◆◆ MB&F : cherchez l'erreur ! Quand on parle de DS Citroën chez MB&F (Business Montres du 9 décembre), ce n'est pas forcément de la "vieille" DS – l'historique, l'inoubliable, celle de 1955-1975, conçue par l'ingénieur André Lefebvre – qu'il s'agit, même si elle aurait pu s'imposer pour accompagner la présentation des nouvelles HM5 ("casquette" avec affichage prismatique). Pendant la Wonder Week (semaine du SIHH), les invités de MB&F profiteront d'une flotte de Citroën DS5 Hybrid [nuance ! C'est la génération d'après] pour se rendre à la MAD Gallery, où les attendent quelques trésors de l'horlogerie contemporaine, exposés pour la première fois à Genève par un créateur totalement hors normes. Il y aura bien quelques montres, mais ce n'est pas le but du voyage. Les voitures seront faciles à repérer : c'est marqué dessus ! Pas sûr qu'elles soient les bienvenues aux abords du SIHH, sinon très loin de la dépose-minute officielle, mais elles assureront au moins la traversée entre l'Hôtel de la Paix, riche gauche, où officient Maximilian Büsser et son équipe, et la MAD Gallery, sur la rive droite...
 
◆◆◆ MICROBES : ne cherchez pas l'erreur ! C'est bien l'homme à la montre qui transmet les germes sur la pub en haut de page [annonce chilienne pour les désinfectants domestiques Dettol], mais c'est aussi l'homme à la montre qui remonte la chaîne avec le gel anti-microbien (agence Havas, Santiago du Chili). Donc, tout est bien qui finit bien, du moins horlogèrement parlant. Parce que, sur le plan créatif, à part la mini-provocation phallique, on ne voit pas trop le rapport, pas plus qu'on ne s'explique la nécessité d'avoir mis des montres – style Casio vintage – aux poignets qui se transmettent les microbes...
 
◆◆◆ OBAMA AROUND THE CLOCK : cherchez l'erreur ! Le site Obamawatch nous révèle que les nouvelles montres Obama sont "garanties plus précises que Mitt Romney". Vae Victis ! Des montres Obama qui sont actuellement en rupture de stock, mais de nouvelles éditions sont prêtes pour le 14 janvier prochain, quand le président réélu prêtera serment...
 
 
◆◆◆ OMEGA : ne cherchez pas l'erreur ! Ne pas confondre le Ceragold d'Omega et le Magic Gold de Hublot. Même si les ingrédients – céramique + or + hautes technologies – sont les mêmes, les procédés de fabrication ne font pas appel aux mêmes principes physiques. Disons que Omega innove avec une sorte de super-traitement de surface (PVD + galvano) après gravure au laser pour intégrer du vrai or dans de la vraie céramique, là où Hublot fusionne les deux éléments. Pour y voir plus clair, on peut se reporter à la notice technique publiée par Omega et à la vidéo ci-dessous. L'appelation "Ceragold" n'est pas plus trompeuse – ni moins habile – que le "Magic Gold" de Hublot : il est bien question d'or dans les deux cas ! Le procédé industrielle d'Omega est seulement plus rapide et moins complexe, donc plus profitable...
 
 
◆◆◆ PICKPOCKET : ne cherchez plus l'erreur ! Il nous avait semblé évident qu'on avait tenté de subtiliser la Patek Philippe de Nicolas Sarkozy au cours d'un bain de foule à la Concorde (Business Montres Vision du  15 avril dernier : ci-dessous), mais quelques esprits chagrins avaient mis en doute ce "crime de lèse-majesté", en considérant que c'était aussi improbable qu'impraticable. Business Montres en avait profité pour présenter la vidéo d'une "école" de pickpockets spécialisés dans les montres. Le reportage que le New Yorker américain vient de consacrer au célèbre Apollo Robbins, pickpocket pour la bonne cause, et la vidéo de son art de subtiliser les montres devraient cette fois convaincre les plus sceptiques : avec un peu d'entraînement et (beaucoup) d'habileté manuelle, n'importe quel voleur entraîné peut vous dépouiller de votre montre avant que vous en ayez conscience – avec ou sans boucle déployante (ce qui était le cas de Nicolas Sarkozy). On ne voit donc pas ce qui aurait dissuadé un habile collectionneur de montres présidentielles de tenter le coup sur la place de la Concorde. Aucun fait similaire n'a été rapporté à propos de la Swatch élimée du président "normal"...
 
 
◆◆◆ ROLEX : cherchez l'erreur ! Un bel exemple de désintermédiation – court-circuitage des médias traditionnels – et de cartes qui se redistribuent entre nouveaux acteurs : une des meilleures présentations de la marque Rolex, de ses valeurs et de son intérêt dans l'histoire horlogère, ne vient pas d'être publié dans un média horloger traditionnel, mais par un blogueur/commentateur/passionné/animateur de forum qui met en place, en marge de son site, une plateforme marchande. Pas simple à suivre, mais passionnant à lire : une Introduction à l'univers Rolex (Philippe Stahl, Rolex Passion Report)...
 
◆◆◆ SLYDE : ne cherchez pas l'erreur ! Avec des gens comme Thierry Nataf ou Jorg Hysek, il faut suivre : à peine les médias avaient-ils annoncé l'arrivée aux commandes de Thierry Nataf que la nouvelle de son départ les prenait à contrepied. Ce n'était pas le cas des lecteurs de Business Montres, qui avaient eu la révélation de cette nouvelle présidence dès le 20 septembre [avec un mois d'avance sur les autres médias], et qui ont logiquement été informés de ce départ  (Business Montres du 7 janvier). Tant pis pour les interviews – généralement complaisantes – et les articles qui étaient en cours de publication ou qui venaient de paraître (A Blog to Watch, La Cote des montres, etc.). Comme Business Montres l'avait pressenti, comprenne qui pourra à la lecture du communiqué alambiqué qui annonce ce départ : manifestement, il fallait absolument éviter à Thierry Nataf de perdre la face en le (se) félicitant de sa "contribution substantielle"...
 
◆◆◆ VALLÉE DE L'ARVE : cherchez l'erreur ! Les décolleteurs du bassin industriel savoyard, en particulier de la vallée de l'Arve, à quelques minutes de Genève, sont en pleine déconfiture. ils avaient tout misé sur l'automobile (65 % de leurs carnets de commande) pour rester le principal site mondial du décolletage, mais l'effondrement du marché les prend de court. Les baisses de volume ont dépassé les 10 % et le chômage explose : + 33 % de demandeurs d'emploi en plus depuis plus d'un an et 36 % de plus depuis deux ans ! Pendant ce temps, les manufactures horlogères suisses pleurent parce qu'elles sont en sous-capacité et qu'elles ne peuvent pas produire les montres que les marchés leur commandent. Ce n'est pourtant pas la part des pièces décolletées en France voisine qui pourraient substantiellement changer la nature du Swiss Made pour ces montres de grandes marques...
 
◆◆◆ WATCH BITCH : ne cherchez pas l'erreur ! Tout est dit dans le nom de cette page Twitter, qui vomit quotidiennement sa bile contre les montres suisses et l'horlogerie européenne en général. C'est généralement (très) méchant, jamais bienveillant, parfois bien vu [on peut effectivement se poser des questions sur le soutien-gorge qui conviendrait au chrono Blancpain de Saint-Valentin], de temps en temps indispensable quand certains frôlent le carton jaune [voir la Patek Philippe ci-dessous] et presque toujours d'une insigne mauvaise foi – on se demande pourquoi cet atrabilaire watch lover persiste à écrire SHIT les initiales du SIHH ? On se rassurera en se disant qu'il n'aime vraiment personne. Comme quoi, finalement, Business Montres est un média beaucoup plus consensuel qu'on ne le dit...
 
 
❏❏❏ Certaines de ces informations ont déjà été partiellement traitées dans nos pages Facebook ou Twitter, ainsi que sur notre chaîne images Business Montres Vision et dans nos pages quotidiennes. Là où s'écrit, jour après jour et en temps réel, la grande chronique des montres et de l'horlogerie : toujours en 100 % liberté et avec 0 % de publicité...
 
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