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WPHH MONACO 2012 : À peine ouvert, déjà beaucoup de bonnes surprises...

Premières heures du WPHH monégasque : qu'on se rassure, les Chinois sont là et ils digèrent les "marmottes" de nouveautés à la vitesse de l'éclair. Qu'on se rassure aussi, les Européens et les Américains sont aussi venus et ils témoignent de l'attachement des marchés historiques à la marque... ••• On peut se demander s'il n'y a pas un accord subtil entre le froid et les montres, du moins pour les salons horlogers. La …


Premières heures du WPHH monégasque : qu'on se rassure, les Chinois sont là et ils digèrent les "marmottes" de nouveautés à la vitesse de l'éclair.

Qu'on se rassure aussi, les Européens et les Américains sont aussi venus et ils témoignent de l'attachement des marchés historiques à la marque...

••• On peut se demander s'il n'y a pas un accord subtil entre le froid et les montres, du moins pour les salons horlogers. La grisaille de janvier sur les bords du lac de Genève convient parfaitement au SIHH, de même que les petits matins frisquets à Baselworld. Quand les plages de Monaco sont encore pleines de baigneuses en bikini, un salon horloger comme le WPHH du groupe Franck Muller doit pousser la climatisation à fond pour faire oublier le soleil et les 30°C extérieurs, qui poussent encore la Méditerranée vers les 24°C dans l'eau. Difficile de se concentrer, surtout quand tout un côté du salon est ouvert sur la mer et sur les yachts ancrés au large du port tellement ils sont grands... ••• Ce serait pourtant dommage de ne pas le faire (se concentrer), tellement on trouve de bonnes surprises au Grimaldi Forum, où s'affairent toutes les marques du groupe, rejointes comme tous les ans par Cvstos et, cette année, par Roberto Cavalli, qui fait son entrée sur le marché horloger avec des propositions plus qu'honnêtes. Première moisson à froid : ••• Parlons de "Roberto Cavalli by Franck Muller" (c'est écrit sur le cadran) : on en retiendra deux noms pour commencer. Octago pour son boîtier octogonal (40 et 43 mm, mouvement automatique), disponible en plusieurs versions à partir de 2 600  euros : belle réussite dans le design et dans le positionnement prix, ultra-raisonnable pour entamer un parcours horloger (à comparer avec les prétentions de Ralph Lauren pour ses premières collections). Seconde bonne idée : Ghepard, avec sa lunette "guépardisée" (tachetée) disponible en trois couleurs de "camouflage mimétique" (41 mm, mouvement quartz) à partir de 1 240  euros. Là encore, un prix "juste" par rapport à l'image de la marque et à la place qu'elle peut se donner sur le marché...

••• Le tourbillon TGV de Franck Muller tient ses promesses : ça tourne vite et rond ! Différentes exécutions sont proposées, dont certaines – très colorées – mettent mieux que d'autres en valeur l'hyper-vitesse de ce tourbillon dont la conception mécanique est totalement innovante [nous reviendrons ultérieurement sur cette "roue de secondes fixe et extérieure à l'échappement" : oui, oui, fixe et extérieure !]. Business Montres a déjà présenté cette pièce (exclusivité du 2 octobre)... ••• Une pépite dans les vitrines Franck Muller : une Curvex qui n'a l'air de rien, en trois tailles, avec un mouvement mécanique manufacture [celui qui a été développé par les cousins Golay, Pierre Michel et Jean-Pierre] – la bonne surprise étant les prix et la disponibilité. À 13 300 CHF le modèle acier (19 800 CHF la pièce en or rose), c'est une vraie bonne affaire d'amateur. Business Montres vous avait déjà dit tout le bien qu'on peut penser de ce mouvement mécanique (1er octobre 2011), qui peut devenir le "tracteur" de la production Franck Muller. On en reparlera, mais il faut savoir qu'une version automatique est en cours d'industrialisation. ••• D'autres pépites dans les joailleries Franck Muller, que soit dans le sertissage superlatif ou dans les lignes de bijoux, qui usent et abusent des chiffres stylisées de l'identité Franck Muller. Le "gold croco" semble très attendu par les distributeurs et les détaillants lui font fête (c'était la "montre du roi Midas" : exclusivité Business Montres du 17 septembre) : en or gris, c'est impressionnant, surtout avec les chiffres décalqués sous le verre saphir pour libérer le graphisme du cadran... ••• Si elle n'est pas trop dans le goût européen, et pas encore dans le goût chinois, la nouvelle GPG Conquistador Cortez (carrée) devrait néanmoins plaire aux Américains (en haut de page et ci-dessous). C'est un peu l'idée qu'on peut se faire d'une "belle montre" quand on aime les rodéos sur big horns, les steaks épais comme des annuaires et les voitures longues comme des corbillards : au poignet, on ne peut pas se permettre des montres de premier communiant, surtout avec un verre de Wytchmaker en main. Un conseil d'ami : si vous avez déjà repéré la triple griffe d'attache du bracelet et qu'elle vous fait penser aux trois griffes chères à Roger Dubuis, remballez vos sarcasmes et ravalezvos lazzis. On trouvait déjà cette triple griffe sur des... Rodolphe, marque du groupe Franck Muller, deux ou trois années avant que Roger Dubuis n'impose les siennes...

••• Légère déception, en revanche, pour les nouvelles collections Smalto, de plus en plus ouvertement influencés par un goût asiatique (bon ou mauvais, à chacun d'en juger !) qu'on ne pourra s'empêche de qualifier de chichiteux et d'abusivement gongoriste. Il se peut qu'il y ait encore des clients pour ces montres, mais on doute qu'il y en ait encore longtemps et qu'ils soient capables de faire souche pour devenir des références...

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