Coup de projecteur sur une pièce historique sortie des ateliers Van Cleef & Arpels : dans les années trente, Marlène Dietrich portait au poignet ce que les jeunes mariées portaient encore au genou. Un bel exemple de transgression créative et de réussite esthétique…

L’horlogerie a recommencé à embaucher. Si on doit s’en féliciter, on doit aussi s’inquiéter de l’avenir de l’industrie des montres. Voici une annonce ahurissante trouvée sur le site Job Watch…

Suite de notre tour des montres en 80 tests (nous abordons maintenant les deux-tiers du parcours), avec la cinquantième-troisième séquence de notre jeu inédit pour tester les connaissances en haute horlogerie. Vous n’avez à chaque fois que six bonnes réponses à formuler pour prouver votre niveau de culture en belles montres ! Ces nouvelles questions s’ajoutent à celles de la série précédente, dérivées du jeu de « poursuite triviale » édité par la Fondation de la haute horlogerie…

Depuis plus d’un siècle, les maisons de montres rivalisent de créativité et d’ingéniosité pour promouvoir leurs objets du temps. Il y aurait une thèse à écrire sur l’iconologie horlogère, qui témoigne de hautes pressions graphiques comme de basses pressions conceptuelles (ce qui serait plutôt le cas aujourd’hui) ! Histoire d’ouvrir la discussion, voici une soixantième séquence de belles créations horlogères, juste pour le plaisir des yeux…

Mais aussi la rétro-nostalgie d’une inspirante qui rassure, les lames qui résonnent dans un cylindre, les ancres qu’on redécoupe et les moteurs d’avion qui couronnent un cadran… Image ci-dessous : un boîtier Tockr riveté comme la carlingue du « Dakota » qui inspire le dessin du cadran…

Pour une fois qu’un patron horloger est en compétition avec des managers d’autres branches de l’économie, profitons-en pour soutenir sa candidature…

Extraits du journal intime de l’actionnaire de référence du Kernault Richewatch Group (leader mondial des maîtres du temps), qui nous assure : « C’est sûr, je suis un peu largué. C’est clair, j’ai des doutes sur ce qu’on me raconte. Je me dis pourtant que, si je n’ai pas encore tout compris, c’est sans doute qu’on ne m’a pas bien tout expliqué »…

Le ruban bleu-blanc-rouge du projet horloger français le mieux sociofinancé sur Kickstarter revient donc à ZRC 1904, avec 444 000 euros (515 000 CHF) apportés par 329 contributeurs. La campagne Klokers reste ouverte pendant encore deux semaines et elle devrait battre ce record (406 000 euros et 1 931 souscripteurs pour l’instant)...

On pourrait imaginer qu’il y ait plusieurs « personnalités horlogères de l’année », dans différentes catégories, mais cela aurait-il un sens ? Dans les précédents articles, nous avons expliqué pourquoi nous y avons renoncé, mais c’est toujours intéressant de savoir qui aurait mérité d’être distingué (deuxième volet de notre bilan de fin d’année : dix coups de projecteur en guise d’aide-mémoire)…

Voici quelques nouveautés qui arrivent dans les vitrines médiatiques en prélude au SIHH et à Baselworld. Des montres commentées du point de vue des marques, racontées avec la délicieuse et jamais trop fleurie langue de bois de la communication horlogère. Dans tous les styles et à tous les prix, à prendre ou à laisser, pour les garçons comme pour les filles, c’est toujours intéressant de savoir ce qui se prépare sur les marchés. Sept propositions cette semaine, une par jour (« Quand on aime, on ne compte pas ») et par ordre alphabétique d’apparition à l’écran : Cartier, Longines, Luminox, TAG Heuer, Tweed Co, Ulysse Nardin et Vacheron Constantin…

On peut se féliciter de voir les statistiques d’exportations horlogères du mois d’octobre relever le nez et redonner une orientation positive à la fin 2017. Reste à consolider tout ça dans une conjoncture aussi incertaine qu’illisible, qui permet aux virtuoses de l’enfumage de nous prendre pour des andouilles. Heureusement que « Business Montres » a rappelé certaines vérités à la radio suisse (ci-dessous)…

Le derby régional savoyard des deux marques « Swiss made » en souscription sur Kickstarter voit ZRC 1904 passer d’un cheveu (et de quelques euros) devant le projet Klokers – qui a deux semaines pour se refaire et reprendre ce record…

On pourrait imaginer qu’il y ait plusieurs « personnalités horlogères de l’année », dans différentes catégories, mais cela aurait-il un sens ? Voici pourquoi nous y avons renoncé, mais c’est toujours intéressant de savoir qui aurait mérité d’être distingué (deuxième volet de notre bilan de fin d’année : huit coups de projecteur en guise d’aide-mémoire)…

Après le saut périlleux arrière du robot bostonien (tout petit pas pour l’humanité, grand bond pour la robotique), le match encore imaginaire entre Rolex et Atlas préfigure peut-être de futurs conflits entre les T-800 (modèle 1-01) et les bonnes vieilles montres de poche. C’est peut-être au poignet qu’on a encore moins besoin d’intelligence artificielle : la main des horlogers nous suffit…

D’un côté du ring, Klokers, la marque qui avait déjà battu un record de souscription, avec 605 000 euros trouvés en 2015. La nouvelle campagne dépasse de peu, ce matin, les 400 000 euros, mais il lui reste deux grosses semaines de campagne. En face, ZRC 1904, la marque familiale française dont la souscription – qui se termine après-demain – frôle de peu, sans l’atteindre, les 400 000 euros. Enjeu du match : s’imposer comme le projet français le mieux financé de toute l’histoire de Kickstarter…