À DÉCOUVRIR # 67 : Sept montres qui illustrent l'idée d'un printemps perpétuel de la création horlogère...
Le 17 / 05 / 2014 à 08:28 Par Le sniper de Business Montres - 3925 mots
Sept montres, dans tous les styles et à tous les prix, vues du côté des marques, avec des textes en version originale. Coup de projecteur sur Carl F. Bucherer, De Bethune, Ernest Borel, Hermès, Jaeger-LeCoultre, Oris et Saint-Honoré. Sept montres : une par jour de la semaine, parce que, quand on aime, on ne compte pas...
◀▶ DE BETHUNE DB28 DIGITALEUne vision …
Sept montres, dans tous les styles et à tous les prix, vues du côté des marques, avec des textes en version originale. Coup de projecteur sur Carl F. Bucherer, De Bethune, Ernest Borel, Hermès, Jaeger-LeCoultre, Oris et Saint-Honoré. Sept montres : une par jour de la semaine, parce que, quand on aime, on ne compte pas...
◀▶ DE BETHUNE DB28 DIGITALEUne vision singulière des objets du temps contemporains…❏❏❏❏❏ La recherche technique mais aussi esthétique qu’entreprend De Bethune au travers de ses créations horlogères tient à définir l’horlogerie de demain ; quitte à repenser dans son intégralité l’architecture mécanique et créer de nouveaux codes esthétiques pour se rapprocher d’un idéal universel. Une démarche qui se veut dans la continuité de ce qui a été accompli par les grands maîtres du passé. De cette quête du beau, nourrie inévitablement par une culture partagée par David Zanetta et Denis Flageollet faite de recherche et d’observation d’œuvres d’art à travers le monde, naissent des créations contemporaines intégrant des mouvements manufacturés novateurs à la micro technique affutée et aux atours souvent inédits tant dans les matériaux utilisés que dans les formes et les diverses tonalités. La belle horlogerie de la fin du XVIIIe siècle est, depuis l’origine de De Bethune, une source intarissable d’inspiration pour les fondateurs de la maison, tous deux admiratifs et respectueux de l’ingéniosité des mécanismes, de l’esthétique particulièrement soignée et de l’élégance des pendules françaises du Directoire. La DB28 Digitale, animée par une mécanique dont l’affichage multiple, digital pour les heures sautantes, analogique pour les minutes et sphérique pour les phases de Lune, incarne une vision très contemporaine de l’esthétique de cette époque. Le cadran guilloché main aux motifs grain d’orge, la lune sphérique et le ciel étoilé sont autant de références classiques qui, dans leur agencement et dans leur exécution, affirment la modernité du design. Argenté, le guillochage révèle toute sa finesse et la beauté de ses motifs. L’équilibre du cadran tient à la présence en son centre de la lune sphérique, dont les deux hémisphères polis, l’un en palladium l’autre en acier bleui à la flamme indiquent les phases de lune avec une précision d’un jour lunaire tous les 1112 ans. La voûte céleste périphérique qui s’étend de 9h à 3h, coiffe le disque des minutes entrainé par un mécanisme sophistiqué de micro-roulements à billes, également à l’origine de l’affichage digital des heures. ❏❏❏❏❏ A l’instar de son cadran, le boitier ultra léger de la DB28 en titane poli miroir, signe le caractère moderne et futuriste de la DB28 Digitale. Muni de sa couronne à 12h, il est équipé du système breveté de berceaux mobiles qui permet, à l’aide de ressorts, un ajustement millimétrique au poignet et à ses mouvements. Le dos de la pièce révèle les finitions et la technologie d’un mouvement manufacturé De Bethune, avec des aciers bleuis à la flamme et des ponts décorés façon Côte de Genève, retravaillée sa fin de renforcer la réflexion de la lumière sur la matière et d’attirer l’oeil au cœur du mouvement. Quelques brevets et innovations s’affichent au travers de cette fenêtre sur le calibre DB2144 équipé, notamment, du double barillet autorégulateur, du balancier circulaire en silicium et or gris, de la courbe terminale plate du spiral, et du système triple pare-chute d’absorption des chocs. L’équilibre esthétique et la lisibilité de la DB28 Digitale ainsi que les multiples jeux de lumière créés par des reflets sur la matière et ses finitions, donnent à l’ensemble une douce harmonie et une élégance raffinée.
◀▶ SAINT HONORÉ Opera French-DamierLa touche française d'une signature raffinée…❏❏❏❏❏ Saint Honoré a dévoilé à Baselworld, le salon mondial de l’horlogerie, une nouvelle version du modèle Opéra. Après Opéra « Black Eclair », Opéra « White Ceramic », Saint Honoré a souhaité apposer sa signature, le french-damier, sur cette nouvelle version lui rendant toute la grâce qu’elle mérite. Epousant toujours aussi parfaitement la forme du poignet, Opéra se compose d’une boîte de 33 ou 37 mm de diamètre et d’une finition PVD rose dédiée aux femmes qui cultivent le goût des belles choses. Particulièrement élégant, le cadran dévoile ses nombreux atouts, à commencer par un rond central satiné blanc du plus bel effet, reprenant dans un esprit « couture » le fameux « damier », signature de la marque Saint Honoré. Autre détail, certains chiffres romains ont été remplacés par des index diamantés, au nombre de huit. Il en résulte une association réussie entre l’éclat des diamants et la brillance de la boîte en PVD rose. D’un raffinement exceptionnel, un bracelet en cuir blanc, paré du « damier » vient s’harmoniser avec le décor du cadran. Opéra « damiers » existe aussi en version noire. ◀▶ JAEGER-LECOULTRE Grande Reverso Ultra Thin 1948L'élégance intemporelle d'une légende horlogère…❏❏❏❏❏ Montre culte qui a autant séduit la gente féminine que masculine, la Reverso s’est révélée sous ses plus belles facettes depuis 1931. Savant mélange d’élégance et de sportivité, la Reverso est devenue un grand classique du mouvement culturel Art déco, qu’elle incarne par son essence même: raffinement, savoir-faire artistique et pureté esthétique. Surpassant sa fonction de garde- temps, la Reverso a toujours revêtu, depuis sa création, le rôle de gardienne de précieux souvenirs. Avec son boîtier en acier inoxydable, la Grande Reverso Ultra Thin 1948 ressuscite l'esprit d'une ère révolue. A l'inverse de tant de réalisations encensées d'avant-guerre qui appartiennent aujourd'hui au passé, la montre au boîtier réversible, qui célébrait son dix- septième anniversaire en 1948, est plus moderne que jamais. Le boîtier aux godrons emblématiques exhalant la fraîcheur de l’acier, elle arbore déjà, dès sa création, des caractéristiques qui deviendront intemporelles. Ses aiguilles et ses index à l’intense couleur bleue pointent dès lors les aspirations d’une époque avide de renouveau. En 2014, La Manufacture Jaeger-LeCoultre rend hommage à la montre qui annonçait les « Fabulous fifties ». Créée à une époque où tous les efforts étaient concentrés sur le progrès technique, et où la précision des montres ne cessait d'accroître, la Reverso, caractérisée par son extraordinaire alliance entre esthétisme et prouesse technique, n’aurait pas pu voir le jour ailleurs que dans les ateliers de Jaeger-LeCoultre, la référence mondiale de l’horlogerie. En 1948 comme en 2014, les designers de la Manufacture ont veillé à ce que la mention « Fabriqué en Suisse » figure sur le cadran, juste au-dessous de la signature Jaeger-LeCoultre. La Grande Reverso Ultra Thin 1948 se présente dans de confortables dimensions, soulignées par une stupéfiante minceur illustrant le savoir-faire de la Manufacture Jaeger-LeCoultre. À nul connaisseur de s'y méprendre, son fond, à la surface généreuse, est destiné à exaucer tout souhait de personnalisation exprimé par son propriétaire. Grâce à cette surface de quelques centimètres carrés, la Reverso est devenue une œuvre d’art horloger, ainsi qu'un objet de transmission, de partage et d’émotion. Cependant, afin d’apprécier pleinement l’élégance de ce garde-temps, il convient de détacher le regard du cadran pour en contempler le profil. Épousant parfaitement le galbe d’un poignet, cette création le doit à son exceptionnelle minceur de 7,3 millimètres, qui intègre les complexes composants du mécanisme de retournement du boîtier ainsi qu’un mouvement dont la hauteur ne dépasse pas 2,95 millimètres. La résistance et la fiabilité du calibre Jaeger-LeCoultre 822/2 témoignent du savoir-faire horloger de la Manufacture. Fruit de la recherche de Jaeger-LeCoultre, le calibre 822/2, qui bat à une fréquence de 21'600 alternances par heure, est reconnu pour sa robustesse et sa précision. Sur le cadran argenté, les index en applique et les aiguilles bâton facettées se détachent en toute circonstance sur le fond clair pour assurer une parfaite lisibilité. Dans sa partie inférieure, une petite seconde vient rappeler que le rythme du quotidien ne cesse d'accélérer, et qu’un garde- temps est devenu un accessoire indispensable à la vie moderne. A une époque où la ponctualité ne constitue plus un luxe mais une nécessité, la fiabilité d’un mécanisme horloger représente un atout essentiel pour une montre... ◀▶ ORIS Greenwich Mean Time Édition limitéeScruter le temps qui passe dans le monde entier...❏❏❏❏❏ Passionné par l'horlogerie indépendante depuis plus de 110 ans, l'horloger suisse Oris se consacre à la création de garde-temps de qualité à l'épreuve du temps. La nouvelle montre Oris Greenwich Mean Time Limited Edition rend hommage à une étape importante de l'histoire de l'horlogerie, à savoir l'instauration des fuseaux horaires il y a 130 ans. D'abord préconisée par Sir Sandford Fleming il y a 130 ans, après qu'une mésaventure horaire eut valu à l'ingénieur de rater son train, l'idée d'une horloge de 24 heures et d'une subdivision du globe en fuseaux horaires fut acceptée à la Conférence internationale de Washington de 1884. Mettant fin à la multitude de méridiens d'origine, l'heure universelle de Fleming a vu Greenwich élu méridien central du nouveau système horaire mondial et point de départ de la ligne internationale de changement de date. Équipée de l'un des mouvements Oris les plus avancés à ce jour dans un boîtier Artelier remanié, la nouvelle Oris Greenwich Mean Time Limited Edition comprend une fonctionnalité spéciale qui permet à l'utilisateur de voyager à travers différents fuseaux horaires à l'aide d'une pression sur l'un de ses deux poussoirs. Conçu en vue de commémorer l'instauration du temps moyen de Greenwich (GMT), un globe subtil illustrant les fuseaux horaires internationaux fait office de toile de fond de son cadran secondaire. Limité à 1 000 exemplaires, ce garde-temps emblématique est le partenaire idéal de ceux qui souhaitent commémorer l'avènement du système horaire tel que nous le connaissons. ◀▶ ERNEST BOREL Retro Collection Dual TimeUne certaine idée du néo-classicisme à la suisse…❏❏❏❏❏ Depuis ses origines, Ernest Borel marie le design et l’héritage de la marque rendant ainsi hommage au classique avec la Collection Retro. Avec une ligne unique, une fusion entre prouesses horlogères et décoratives, la Retro Collection rend hommage au classicisme et à son héritage. En 2014 encore, cette collection présente un nouveau modèle automatique GMT. Le modèle 8880T5 de la Retro Collection est munie d’un calibre automatique suisse. Le principal fuseau horaire est la combinaison de métal et chiffres romains, le second incarne un style romantique. A 12 h, se trouve le grand calendrier ainsi que le logo soigné et élégant d’Ernest Borel (boîtier de 42 mm). L’aiguille des secondes est finie par les initiales de la marque... ◀▶ HERMÈS Arceau Millefiori
Mille fleurs nées de l'art du cristal…❏❏❏❏❏ Avec ses modèles Arceau Millefiori, Hermès propose une rencontre inédite entre l’horlogerie et le cristal. Ces montres-bracelets et montres de poche d’exception, battant au rythme de calibres mécaniques manufacturés dans les ateliers de La Montre Hermès en Suisse, sont illuminées par des cadrans et couvercles inspirés des presse-papiers du XIXe siècle, réalisés par les Cristalleries royales de Saint-Louis. Hier comme aujourd’hui, tout à Saint-Louis commence autour du four à pots. Par la gueule de ces pots, qui accueillent chacun une couleur de cristal ou d’émail, le cueilleur vient enrouler la matière en fusion autour de sa canne, selon un tour de main bien précis, pour en faire une masse homogène et exempte de bulle d’air. Le long travail des maîtres verriers commence alors, dans une chorégraphie de gestes silencieux connus d’eux seuls. La canne passe de main en main, de souffle en souffle, d’atelier en atelier, pour donner vie à une « carotte » de cristal monochrome, à partir de laquelle seront réalisées les baguettes qui sont à la base même des millefiori. Obtenues par la superposition de couches de cristal sur de l’émail pour en révéler la couleur, ces baguettes ressemblent à des sucres d’orge. Elles sont parfois assemblées les unes aux autres pour former des motifs à chaque fois plus riches. Quels que soit leur couleur ou leur dessin, le procédé à l’œuvre est toujours le même. Un verrier saisit une masse de cristal en fusion à laquelle un second artisan vient accoler sa canne, avant de s’éloigner, tant que la température de la matière le permet. Il entraîne dans son sillage un fil long de plusieurs mètres pour quelques millimètres de diamètre, qui sera ensuite rompu en plusieurs sections. Les baguettes ainsi réalisées sontalorscoupéesendepetites portions d’une dizaine de millimètres, qui sont bientôt placées verticalement dans une coupelle en fonte, où elles dessineront un parterre de fleurs. Alors qu’un maître verrier prépare une calotte de cristal, un autre lui amène la coupelle contenant les millefiori. Du bout de sa canne, le premier artisan vient y apposer le cristal clair en fusion, solidarisant les deux blocs pour mettre le décor sous verre, ou l’« empaqueter ». La canne retourne ensuite à l’ouvreau, puis la matière est maillochée, travaillée à la palette – parfois même au papier – jusqu’à obtenir la forme désirée. Pour parachever le presse-papier, le verrier crée un col qui lui permettra de sectionner la portion de cristal souhaitée. C’est lors d’une ultime étape de découpe que celui-ci révélera la richesse de son décor, l’unicité du parterre de fleurs aux couleurs chatoyantes qui deviendra cadran ou couvercle de l’un des modèles Arceau. ◀▶ CARL F. BUCHERER (nouvelle technologie)Une signature au laser pour des montres de tradition…❏❏❏❏❏ Pour se protéger de manière encore plus efficace contre les plagiats, le fabricant de montres suisse Carl F. Bucherer met en place la technologie novatrice CLR-LIGA assurant une authentification claire et aisée grâce à la nanostructure des différentes pièces de montres. Les chefs-d’œuvre ne sont pas le fruit du pur hasard. Les montres Carl F. Bucherer sont le résultat d’une longue tradition, dans laquelle les connaissances et compétences de l’artisanat horloger et joailler sont constamment étendues. Chaque montre repose sur plus de 125 années d’expériences et de perfectionnements et est un modèle d’art horloger traditionnel. Le temps est aujourd’hui venu de protéger cet héritage et de garantir que le nom de Carl F. Bucherer soit toujours synonyme de meilleure qualité. Il est donc indispensable de se protéger contre les contrefaçons qui portent indûment le nom Carl F. Bucherer. À l’avenir, la technologie laser novatrice CLR-Liga doit permettre une authentification claire des originaux, sans équivoque et du premier coup d’œil. L’entreprise suisse Mimotec SA, à Sion, a mis au point une nouvelle technologie pour la certification des produits originaux, permettant de les identifier à l’aide d’une signature laser individuelle : la technologie appelée CLR-Liga qui donne, même aux très petites pièces, une surface de diffraction réfléchissant la lumière sous forme de signature unique. Un processus complexe en 4 étapes, comprenant calcul structurel, nanostructuration, photolithographie et galvanisation, rendant toute copie de la signature laser impossible pour les faussaires. De plus, cette nouvelle technologie se distingue positivement des autres possibilités d’authentification des originaux. Contrairement aux certificats fournis ou aux codes QR, l’identification par la technologie CLR-Liga ne nécessite pas de banques de données complexes avec des numéros d’identification, mais peut être rapidement et aisément détectée à l’aide d’un simple lecteur. Enfin, la signature laser est directement intégrée au produit. Ceci permet une identification sans équivoque, même après des décennies, indépendamment des systèmes techniques. Carl F. Bucherer accorde beaucoup d’importance à la protection de ses avancées technologiques, celles-ci étant essentielles au succès de l’entreprise. Le calibre exceptionnel CFB A1000, avec remontage automatique, n’est ainsi pas seulement un exemple de technique horlogère exceptionnelle, mais également l’expression de la philosophie de l’entreprise dont les perfectionnements font date. Pour délimiter clairement ses propres performances, qui répondent à des exigences toujours plus grandes, de celles des plagiats et rendre la différenciation encore plus aisée, Carl F. Bucherer optait pour la mise en place de la technologie CLR-Liga. La Manero PowerReserve est le premier modèle avec signature laser intégrée du logo Carl F. Bucherer. À partir de 2014, tous les autres modèles de calibre CFB A1000 seront pourvus d’une signature laser détaillée rendant évidente leur authenticité. Ce n’est pas seulement la signature du nom de la marque, mais aussi la certification de la qualité, de l’innovation et du design qui font référence. D'AUTRES SÉQUENCESDE L'ACTUALITÉ DES MARQUES (À DÉCOUVRIR)...