APOLLO 11 : Neil Armstrong restera le meilleur ambassadeur des montres pour tout le XXe siècle
Disparu à l'âge de 82 ans, le commandant de la mission Apollo 11 restera à jamais l'homme de la première sortie sur la Lune. Neil Armstrong (1930-2012) a sa place dans les livres d'histoire de l"horlogerie pour avoir porté la première montre jamais utilisée sur un monde extra-planétaire. ••• Tous les Occidentaux de plus de 45 ans se souviennent, même vaguement, de ce jour [ou de cette nuit, pour les Européens] de juillet 1969, quand on a vu, sur les images tremblotantes de télévision généralement noir et blanc, …
Disparu à l'âge de 82 ans, le commandant de la mission Apollo 11 restera à jamais l'homme de la première sortie sur la Lune. Neil Armstrong (1930-2012) a sa place dans les livres d'histoire de l"horlogerie pour avoir porté la première montre jamais utilisée sur un monde extra-planétaire.
••• Tous les Occidentaux de plus de 45 ans se souviennent, même vaguement, de ce jour [ou de cette nuit, pour les Européens] de juillet 1969, quand on a vu, sur les images tremblotantes de télévision généralement noir et blanc, une silhouette un peu fantômatique dans la poudreuse grise d'un grand désert, très loin de la Terre, sous un ciel très noir. À l'époque, personne ou presque ne s'intéressait à sa montre – et, d'ailleurs, depuis, on a su qu'il ne portait pas la sienne, puisque la Speedmaster de Buzz Aldrin sera la seule vraie montre portée lors ce "petit pas pour l'homme" qui était aussi "un pas de géant pour l'humanité".
••• Une phrase historique, une montre extra-terrestre, une empreinte de semelle dans la poussière lunaire : trois raisons d'entrer dans la grande légende de l'humanité. On laissera aux historiens [et aux perroquets qui les recopient] le soin de raconter dans le moindre détail les circonstances qui ont conduit une Speedmaster à se promener une ou deux heures sur la Lune pour saluer, comme il convient, la mémoire de Neil Armstrong, pionnier des grandes aventures occidentales et meilleur ambassadeur horloger de tout le XXe siècle.
••• Quoiqu'on fasse, dise et écrive, il restera comme l'homme qui aura été le plus loin, dans les conditions les plus hostiles et avec le plus de dangers personnels : la preuve, plus personne ne s'est risqué sur la Lune après les derniers tirs des missions Apollo, et il n'est plus question d'y revenir avant 2020 tellement c'est aléatoire [qu'on songe seulement que l'informatique des capsules Apollo n'avait pas le niveau du moindre smartphone contemporain !]. Un des éléments les plus fascinants de cette "sortie" sur la Lune reste cependant le fait que Armstrong et Aldrin aient éprouvé le besoin de porter, sur la manche, à 380 000 km de leur base, un objet mécanique aussi technologiquement obsolète qu'une montre mécanique suisse, elle-même calée sur une heure terrestre d'autant plus dérisoire qu'il pouvait apercevoir, loin dans le ciel d'encre mais bas sur l'horizon, une petite planète vaguement bleue...
••• Merci, Commandant Armstrong, pour ces frissons délicieux de notre enfance (ci-dessous) ! Merci de nous avoir fait rêver, une nuit de juillet, en nous prouvant qu'il y a toujours un ailleurs possible pour ceux qui veulent tenter l'aventure. Merci d'avoir été un vrai humain de cette Terre, un vrai de vrai [parfois cabochard et mystique], fier des couleurs de son pays mais soucieux de tous les hommes et de toutes les femmes au moment décisif, volontaire et opiniâtre pour sa mission quoique poète dans l'action, héros modeste de notre histoire immédiate et pionnier d'une Lune aujourd'hui sans doute un peu triste d'avoir perdu le premier fiancé de son histoire immémoriale. Merci, enfin, à vous et à votre équipier d'avoir associé, une fois de plus, un objet du temps à une grande avancée de l'humanité et à cette conquête de notre premier satellite naturel...