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@BASELWORLD 2015 #8 : Ce que Tudor nous prépare pour Bâle + Melchior + une nouvelle marque faussement anglaise + l'ancre-mystère du salon...

L'expérimentation Melchior de Maximilian Busser est-elle un ventilateur ou une machine à café ? Une Concept Watch H. Moser & Cie peut-elle s'afficher à un million de francs suisses ? Pourquoi LVMH se permet de lancer deux smartwatches dans la même après-midi ? Comment greffer des neurones dans le cortex horloger ?  ▶▶▶ EN RÉSUMÉ (le tout développé après le résumé


L'expérimentation Melchior de Maximilian Busser est-elle un ventilateur ou une machine à café ? Une Concept Watch H. Moser & Cie peut-elle s'afficher à un million de francs suisses ? Pourquoi LVMH se permet de lancer deux smartwatches dans la même après-midi ? Comment greffer des neurones dans le cortex horloger ?

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EN RÉSUMÉ
(le tout développé après le résumé ci-dessous)
Indiscrétions, analyses, informations, 
enquêtes, rumeurs & murmures...
 
❏❏❏❏ MELCHIOR S'OFFRE UN CLIMATISEUR (ci-dessus) : LE CONCEPT HORLOGER DE LA PIÈCE MELCHIOR EST SIGNÉ MB&F – CE SERA UN DES OBJETS DU TEMPS DONT ON PARLERA LE PLUS À BASELWORD, ET PAS SEULEMENT SOUS LA TENTE DU PALACE...
❏❏❏❏ QUELLES MONTRES DE LUXE ONT ÉTÉ BRAQUÉES SUR L'AUTOROUTE ? 
❏❏❏❏ CE BRAQUAGE CONCERNAIT-IL DES MONTRES DESTINÉES À BASELWORLD ?
❏❏❏❏ LE BRACELET QUI VA DÉTRÔNER LE PANDA... 
❏❏❏❏ ANTONIO PRÉFÈRE FABRICE À XAVIER...
❏❏❏❏ LA MARQUE À LA ROSE BRANDIT SON PAVILLON NORD... 
❏❏❏❏ JEAN-CLAUDE DÉPARASITE ET REPARASITE... 
❏❏❏❏ MOUNIR RESSUSCITE UN ANGLAIS DONT IL N'AIME PAS LE PRÉNOM... 
❏❏❏❏ CETTE FOIS, C'EST LA SMARTWATCH QUI COMMANDE AU SMARTPHONE... 
❏❏❏❏ LES MARQUES QUI AURAIENT DÛ LANCER LEUR SMARTWATCH...  
❏❏❏❏ ÉDOUARD JOUE LES MILLIONNAIRES DU CONCEPT... 
❏❏❏❏ SANS PARLER DE TOUTES LES AUTRES INFOS...  
❏❏❏❏ ENFIN, UNE BONNE NOUVELLE POUR LES CADRES SUPÉRIEURS DE L'HORLOGERIE, JUSTE AVANT BASELWORLD 2015 : IL Y AVAIT URGENCE (information santé ci-dessous) ❏❏❏❏
 
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▶ BASELWORLD À J -4
En direct du salon,
dans le bruit des marteaux
et à la lueur des derniers arcs oxhydriques...
 
home_image.4188738◉◉ BREITLING : déjà mentionnée par nous dans la trentaine de marques qui devraient présenter une smartwatch à Baselworld, Breitling a choisi de créer le premier chronographe connecté de poignet. L'idée – plutôt et révolutionnaire par rapport à ce qu'on a pu voir des précédentes « smartwatches horlogères » est de placer le téléphone au service de la montre connectée, et non l'inverse : on peut ainsi saisir sur le smartphone, nettement plus économique, différents réglages utiles à un pilote [un exemple au hasard avec Breitling], ainsi que des informations sur le vol et différents données interactives à télécharger. Les deux appareils communiquent par Bluetooth, avec la possibilité de recharger sa montre par port USB (mouvement à quartz de base Soprod avec module électronique additionnel). À ce jour, c'est encore une des plus intéressantes montres connectés de ce qui nous attend à Baselworld, mais on doute que ce mouvement électronique soit la panacée au cancer de sous-profitabilité qui ronge Breitling, marque dépositionnée de son territoire naturel et engluée par les coûts aberrants d'un mouvement manufacture qui plombe ses comptes en lui faisant perdre des parts de marché pour cause de prix de vente excessifs...
 
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◉◉ SMARTWATCH (1) : après les annonces de montres connectées lancées par Breitling, Frédérique Constant, Mondaine, Alpina, Swatch, Tissot ou TAG Heuer, et compte tenu des révélations publiées par Business Montres à propos de Bvlgari, Victorinox, Alfex, Fossil, Guess, Gucci, Movado et quelques autres, la riposte des montres classiques, suisses ou non, se précise – même si elle est loin d'être à la hauteur des réponses qu'il faudrait apporter face aux smartwatches électroniques – et nous maintenons notre pronostic sur la trentaine de smartwatches lancées d'ici à la fin mars. 
 
◉◉ SMARTWATCH (2) : la bonne question à se poser serait d'ailleurs celle des marques qui auraient déjà dû lancer une montre connectée ! Nous avons déjà mentionné Hermès, la marque du voyage, qui nous devait une smartwatch – développée avec un partenaire électronique – rhabillée avec les codes Hermès au lieu de s'enfermer dans un intégrisme mécanique qui va nous valoir cette année, à Baselworld, un énième quantième perpétuel sur base Vaucher : quel fantastique défi à la modernité ! D'autres marques avaient la liberté créative d'intervenir, parce que c'est dans leur ADN, comme Louis Vuitton [la montre connectée n'est-elle, par essence, un accessoire de luxe lié à l'univers du voyage ?], Chanel [qui n'a pas compris que la smartwatch allait être un phénoménal produit de mode], Ralph Lauren, Burberry, Montblanc [c'est fait, mais une boucle de bracelet ne suffit pas] ou Dior. Quelques marques horlogères pure players devraient déjà avoir leur proposition sur le marché, comme Jeanrichard, Bell & Ross [doublé pour une fois par Breitling, voir ci-dessus], Tudor [compte tenu de la clientèle asiatique] ou même Richard Mille pour prendre des acteurs très différents. 
 
images◉◉ SMARTWATCH (3) : on prendra connaissance à Baselworld d'une intéressante étude menée par le Digital Luxury Group sur les attentes des internautes en matière des montres connectées. En substance, les attentes sont fortes : de nombreuses recherches associent déjà des marques horlogères aux montres connectées. On parle là de grandes marques, comme... Rolex ! Une smartwatch Rolex ? Chiche, la demande d'une smartwatch hyper-statutaire est là ! On se souvient que la marque avait été pionnière dans l'horlogerie à quartz, en présentant dès 1970 une Oysterquartz de luxe très innovante (première Rolex à verre saphir), dotée d'un mouvement à quartz très évolué, avec un design de rupture (boîtier anglé, bracelet intégré) qui allait ensuite inspirer la Royal Oak dessinée par Gérald Genta pour Audemars Piguet. Aujourd'hui, une smartwatch Rolex aurait du sens et elle s'arracherait dans le monde entier. Rolex n'en pas pas les moyens technologiques, peut-être mais qui peut croire qu'Apple ne s'empresserait de dérouler le tapis rouge sous les pieds de Jean-Frédéric Dufour pour créer avec Rolex une joint-venture capable de mener à bien le développement d'une telle montre ? De quoi multiplier par deux ou trois les ventes de la couronne...
 
samoa1970◉◉◉◉ L.KENDALL : coucou, le revoilà ! Mounir Mouffarige (ex-Ungaro, ex-Chloe), toujours engagé avec la marque italienne U-Boat, revient sur le devant de la scène à Baselworld, avec une nouvelle marque soigneusement camouflée – dont nous nous empressons donc de révéler l'existence à nos lecteurs – puisqu'elle n'apparaît même pas dans le catalogue de Baselworld. La marque reprend le nom de l'horloger anglais Larcum Kendall (1721-1795). On a viré le Larcum du prénom, sans doute pas assez marketing, pour un L. plus élégant. L'idées est de positionner L.Kendall – nom bien connu par les philatélistes des îles Samoa – sur le créneau d'une haute horlogerie néo-traditionnelle. Les montres de Larcum Kendall sont liées à l'épopée de la longitude, quand il s'agissait de mettre au point des chronomètres de marine fiables et précis dans la durée (on peut voir un certain nombre de ces montres au musée de l'Observatoire royal de Greenwich, près de Londres). Loin d'être un méchanicien inventeur, Larcum Kendall avait surtout amélioré les montres de ses prédécesseurs, notamment celles de Harrison, ainsi que les échappements usuels dans l'Angleterre horlogère de l'époque : son premier chronomètre K1 était ainsi une copie (officielle et autorisée) du fameux chronomètre H4 de John Harrison. Bizarre de placer ainsi une nouvelle marque de haute horlogerie sous les auspices d'un copieur ! Pourquoi un tel mystère pour lancer cette marque ? On le demandera à Mounir...
 
212x21029_main◉◉ TAG HEUER : avec sa casquette TAG Heuer, Jean-Claude Biver ne tiendra pas une, mais deux conférences de presse à Baselworld. Effet Kiss Cool ? La première conférence de presse, c'est le jour de l'ouverture (18 mars, avec Guy Sémon) pour poser le nouveau message de TAG Heuer et expliquer sa nouvelle stratégie. S'il avait présenté sa future smartwatch au cours de cette conférence de presse, tous les autres messages de la marque auraient été parasités et occultés. Donc, seconde conférence de presse le lendemain (19 mars), cette fois pour annoncer ses partenariats technologiques globaux pour « associer la crédibilité Swiss Made de TAG Heuer aux nouvelles technologies les plus créatives ». Rappel de nos pronostics pour ces partenariats [ce sont deux anciennes indiscrétions Business Montres, sur lesquelles nous reviendrons ultérieurement] : Intel et Qualcomm – mais on n'est pas à l'abri d'une bonne nouvelle. Ce message du 19 mars risque seulement de parasiter le lancement d'une autre smartwatch du groupe LVMH : celle des cousins italiens de Bvlgari, dont le dévoilement est également annoncé pour le 19 mars – sauf pour les lecteurs de Business Montres qui en ont eu un avant-goût le 13 mars...
 
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◉◉ LE SIGNE SECRET DE RECONNAISSANCE : chaque édition de Baselworld – mais c'est surtout vrai en période de crise – nous fait découvrir le mini-fétiche de l'année, le must-have des connaisseurs, le it-sign qu'il faut avoir pour en être, celui que seuls les affiliés de la mystérieuse tribu des initiés savent où on peut le trouver (les lecteurs qui ont de la mémoire se souviendront, par exemple, du fameux panda de Baselworld : Business Montres du 29 mars 2010). Cette année, c'est un peu plus chic [les pandas sont repartis en Chine : ce qui était prémonitoire en 2010 l'est encore plus aujourd'hui], mais c'est bien parti pour le bracelet « ancre suisse » – dont le choix inconscient procède probablement d'un désir lancinant de jeter l'ancre après des années de navigation, à moins que ce ne soit le besoin de trouver de nouveaux ancrages horlogers. Concept : un cordonnet facile à attacher (couleurs à assortir), une ancre suisse de taille respectable (métaux variables), deux palettes basiques ou précieuses (pierres de couleur). On accroche (ci-contre et ci-dessous) et on savoure le plaisir de s'approprier une tradition en même temps qu'une mode – celle des fins et souples bracelets masculins...
 
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◉◉ CHAISES MUSICALES : Antonio Calce remanie l'équipe dirigeante de Girard-Perregaux à sa main. Il vient ainsi d'éjecter Xavier Markl, son directeur marketing et communication (dix ans de maison, après un passage par Cartier et Richemont) par Fabrice Daengeli, qui était son directeur marketing chez Corum, après un passage par Jaeger-LeCoultre et Bvlgari). 
 
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◉◉ 9,5 MILLIONS D'EUROS EN MONTRES ET EN BIJOUX ONT CHANGÉ DE MAINS : une récente attaque à main armée a permis à un gang (une dizaine d'hommes, lourdement armés) de s'emparer de deux fourgonnettes spécialisées dans le transport de valeurs, avec un butin de montres et de bijoux estimé à neuf millions et demi d'euros. Dès qu'ont été évoquées les marques ainsi dépouillées, l'enquête est passée en mode 100 % furtif, triple off, quadruple confidentiel défense et température hautement critique dès qu'on s'approche du dossier. Normal quand ça concerne des marques qui pratiquent l'omerta, le culte du secret et l'opacité à longueur d'année : vous voyez de qui on pourrait bien parler ? Vert de rage, le patron français de la plus célèbre marque braquée confie en interne – sous le sceau du secret – qu'il aurait laissé près de 200 montres dans ce braquage de l'autoroute A6, perpétré près du péage d'Avallon. Les langues se délient, en revanche, pour évoquer un petit lot de Breitling destinées au SAV de la marque, à Besançon (source : France 3, qui parle d'une dizaine de montres). La presse locale a également montré des images de documents Cartier et Jaeger-LeCoultre extraits des fourgons incendiés par les braqueurs (source : L'Yonne, ci-contre et ci-dessous) : documents SAV ? On peut également vous révéler que le groupe Richemont est client de la société Temis, pour laquelle travaillent les quatre convoyeurs de fonds attaqués. Le total des valeurs concernant ces trois marques n'atteint cependant pas les 9,5 millions évoqués par les gendarmes sur la base des déclarations aux assurances : quelles autres marques de montres et de bijoux ont été dépouillées ? Certaines de ces montres étaient-elles destinées à Baselworld ?
 
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◉◉ H. MOSER & CIE (1) : décidément, c'est comme aux Galeries Lafayette, il se passe toujours quelque chose chez H. Moser & Cie. Il semblerait que la méditation devant les puissantes chutes du Rhin (Shaffhouse, où la manufacture est logée) ait inspiré à Édouard Meylan l'idée d'une montre de plongée, baptisée Pioneer : pas une « plongeuse » pure et dure, puisque cette Pioneer ne serait étanche qu'à 120 mètres, mais un bon compromis, au design très soigné, sur le créneau du sport chic, avec une volonté d'élégance traitée en or et titane, sans oublier le cadran fumé emblématique de la marque. H. Moser & Cie – qu'on retrouvera dans les salons du Ramada – annonce également trois nouveaux mouvements mécaniques. Et ce n'est pas fini...
 
HMoserConcept-bracelet-Businessmontres◉◉ H.MOSER & CIE : la plus belle surprise de la marque pourrait bien être, loin du sport élégant ci-dessus, le lancement d'une concept watch pur sucre, du genre H. Moser & Cie 2.0, annoncée à un million de francs suisses. Comme quoi Édouard Meylan ne se soucie pas trop du franc fort, lui qui taquinait si insolemment la Banque nationale suisse sur son découplage euro-franc suisse ! Vous avez dit Concept watch ? Une pièce à 1 000 000 CHF chez H. Moser & Cie ? Disons que c'est expérimental, avec un bon mélange de design avancé combiné à une expression nouvelle de l'horlogerie traditionnelle (en prime pour nos lecteurs, l'âme du bracelet de cette concept watch : dans le goût bizarre, non ?)...
 
official-tudor-rose-hi◉◉ TUDOR (1) : parmi les vrais bonnes surprises au menu pour Baselworld, un entrée délicieuse. Entrée par la situation géographique et entrée parce que ce n'est pas non plus un plat de résistance, même si c'est une arme de résistance à l'année de crise qui se profile. Sous le nom de code interne MT10 (pour Mouvement Tudor 2010 : on aime les idées simples, dans cette maison), Tudor a développé, en partant d'une page blanche, son futur « tracteur » mécanique, exclusif Tudor. Un mouvement automatique (devenu MT5621) qui n'est pas tout-à-fait le premier, une équipe s'étant appliquée, dans la seconde partie des années 2010, à la mise au point d'un mouvement chronographe mis ensuite au rebut, mais récupéré – avec l'équipe de construction qui allait avec, par Breitling, plutôt pour le pire que pour le meilleur ! D'après nos informations recueillies auprès des fournisseurs, 100 % des composants de ce mouvement manufacture ont été sous-traités en Suisse, auprès des meilleurs ateliers. Ses caractéristiques sont basiques, mais efficaces : précision chronomètre attestée par le COSC, réserve de marche de 70 heures (avec assez de couple pour entraîner d'éventuels modules additionnels, dans le style de la « planche » réveil développée en interne, sur base ETA, pour le mécanisme réveil de l'Advisor) et spiral au silicium, lui aussi réalisé à l'extérieur [rien à voir apparemment avec la production de Rolex dans ce domaine]. Il est d'ailleurs frappant – et intéressant à noter que ce mouvement (entièrement gabarisé ETA, fournisseur traditionnel de la marque) ne doive rien, ou si peu, à la machine industrielle Rolex...
 
◉◉ TUDOR (2) : on découvrira donc à Baselworld deux de ces mouvements, le premier en version automatique avec date 3 h, le second avec une réserve de marche à 9 h. Ils constitueront vraisemblablement le haut de gamme de l'offre Tudor [qui affiche donc une certaine tendance à monter en gamme – une recette managériale à consommer avec modération par les temps qui courent], avec des nouveaux boîtiers dans une nouvelle collection, baptisée North Flag [le nom avait été déposé fin 2014]. Normalement, il y avait un accord de confidentialité sur cette collection, mais une fuite en Amérique du Nord a fait atterrir l'image non définitive de cette collection (ci-dessous : il s'agit en fait de la photo d'une page du catalogue de Baselworld) dans la boîte aux lettre de notre ami Ariel Adams (A Blog To Watch), qui a eu la politesse de retirer l'information, mais d'autres sites l'ayant reprise [encore un coup des médias perroquets, qui ne citent même plus leur source], autant en faire profiter les lecteurs de Business Montres et les amateurs européens. On voit tout de suite où Tudor veut en venir dans le style Ranger-Pelagos, sportif mais pas trop bodybuildé, avec un boîtier de 40 mm pour ne pas effrayer les gros bataillons d'amateurs asiatiques et un double bracelet selon l'excellente tradition Tudor. Très resserrée, l'offre Tudor de ce SIHH 2015 ne comportera d'ailleurs que des montres sportives chic – signe d'une évolution de la marque vers un lifestyle plus internationalisé. Cette réponse industrielle, fiable et précise, aux défis logistiques – on pourrait presque parler de « défauts logistiques » – de l'appareil de production horloger suisse est courageuse de la part de Tudor, même s'il est vrai qu'il est plus facile de développer un tel calibre à l'ombre tutélaire de Rolex qu'en marque indépendante. Il ne reste plus qu'à expliquer aux acheteurs chinois la vraie différence entre une montre à mouvement manufacture 100 % Rolex et une montre à mouvement manufacture déléguée Tudor : bon courage aux équipes de Daniel Niedhart à Hong Kong !
 
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