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BAROMONTRES NOVEMBRE 2013 : Les tendances météo de l'horlogerie pour les derniers jours de l'automne

Les hommes, les marques et les faits de novembre 2013, scannés en direct par les barorécepteurs du Quotidien des Montres. Un classement en dix coups de projecteur sur les évolutions capricieuses de la météo horlogère pour ce mois de novembre 2013, qui n'a pas vu la moindre amorce de reprise et qui nous pousse vers une année d'entrée en crise... ◀▶ BAROMONTRES NOVEMBRE 2013L'automne de tous les dangers entremêlés... ▶▶▶ La reprise, plus personne n'y croit, pas même les statistiques de la branche horlogère, qui ont replongé avec …


Les hommes, les marques et les faits de novembre 2013, scannés en direct par les barorécepteurs du Quotidien des Montres. Un classement en dix coups de projecteur sur les évolutions capricieuses de la météo horlogère pour ce mois de novembre 2013, qui n'a pas vu la moindre amorce de reprise et qui nous pousse vers une année d'entrée en crise...

◀▶ BAROMONTRES NOVEMBRE 2013
L'automne de tous les dangers entremêlés...
 La reprise, plus personne n'y croit, pas même les statistiques de la branche horlogère, qui ont replongé avec une fausse embellie en octobre [un semblant de reprise causé par l'exportation supplémentaire de 600 montres en platine sur un total de deux millions de pièces exportées : on se rassure comme on peut]. Si reprise il y a pour le mois de novembre, c'est la reprise de la lente glissade qui va au mieux contenir la croissance globale des exportations de la branche autour des 1 %, sans qu'on soit aujourd'hui certain d'échapper à une légère décroissance. Comme les perspectives pour 2014 ne sont pas glorieuses, compte tenu du climat économique sur les trois continents, personne n'a vraiment le moral – ni dans l'amont industriel, où les carnets de commande crient famine, ni chez les détaillants, pas sûrs de terminer l'année avec les traditionnels achats de belles pièces, ni même du côté des marques, où les premiers licenciements ont commencé, petits paquets par petits paquets. Et n'oublions que nous avons perdu, ce mois-ci, Georges Lautner, le réalisateur désormais immortel des Tontons flingueurs, un chef-d'oeuvre du vrai cinéma populaire [celui que n'aimait pas les intellectuels et que les élites culturelles méprisaient lors de sa sortie, il y a tout juste cinquante ans]. Avantage majeur de ces Tontons flingueurs : en plus de ses répliques-culte, ce film iconique n'ignore rien de la belle horlogerie (en cartouche : la scène de la pendule Berthoud, pendant les duels aux pistolets à silencieux)... 
 
 
 
GRAND BEAU
(par ordre alphabétique et sans idée de classement)
 
1] AUREL BACS (ex-Christie's)
Pour fêter dignement son départ de Christie's, dont il dirigeait le département international des Montres, Aurel Bacs n'aura pas ménagé ses effets. Très intelligemment orchestrée, la vente « Lesson One » – organisée pour le cinquantième anniversaire de la Rolex Daytona – a tourné à l'émeute adjudicatoire, avec une moyenne de 100 000 francs suisses d'enchères à la seconde (Business Montres du 10 novembre) et un prix moyen de 240 000 CHF par lot, soit à peu près dix fois le prix moyen des Daytona de collection ! Ajoutés aux 28 millions de la vente classique, ces 12 millions de « Lesson One » ont laissé 40 millions de francs suisses dans les caisses de Christie's – qui signe là la plus importante dispersion de montres jamais réalisée dans l'histoire de l'horlogerie de collection. Un triomphe de la passion et de l'émotion, qui s'est conclu par un bouleversant « adieu aux larmes » d'Aurel Bacs (Business Montres du 11 novembre), toute la salle applaudissant à n'en plus finir, l'oeil humide, debout, le dernier coup de marteau de celui qui avait animé, dominé et suractivé, dans le monde entier, les enchères de montres de collection...
 
2] CHANEL (nouvelles boutiques jumelles de Genève)
 Grâce à leur pouvoir d'imposer de nouveaux codes, les grandes marques ont le privilège de changer le regard que nous posons sur la réalité : avec sa double boutique de Genève (horlogerie d'un côté, mode et maroquinerie de l'autre), Chanel nous propose une révision de l'idée que nous pouvions nous faire des boutiques de luxe : la redéfinition tentée – et réussie – par Chanel affecte le moindre détail de ces boutiques, en parvenant à se renouveler d'un espace à l'autre (l'ambiance change de l'horlogerie à la joaillerie, et de l'étage des sacs à main à l'étage des tailleurs). De quoi donner un coup de vieux à la plupart des nouvelles boutiques récemment ouvertes : merci, Peter Marino pour la démonstration et la mise en scène, mais merci surtout aux actionnaires privés et indépendants de Chanel (les frères Wertheimer), qui ont l'autonomie de décision, l'indépendance d'esprit et la vision à long terme pour créer de nouvelles approches du luxe et assumer leurs choix (ci-dessous : collection Mademoiselle Privé Camélia, avec une seconde-camélia qui tournoie sur son axe). 
 
3] GOUTEN & GUTEN (Manufacture royale)
 Le clan Gouten/Guten (des cousins « horlogers » qui avaient toujours rêvé de travailler ensemble sans jamais oser tenter l'aventure) se retrouvent dans une nouvelle aventure, la relance de la nouvelle marque Manufacture Royale : Gérard Gouten et son fils Alexis, David Gouten (ex-Harry Winston, ex-DeLaneau) et Marc Guten (ex-Vacheron Constantin) ont repris cette Manufacture royale pour en refaire un fleuron de la nouvelle haute horlogerie suisse. Le storytelling est dérivé de la manufacture ouverte aux portes de Genève par Voltaire, qui vendait ses montres aux cours royales de toute l'Europe, mais il se fonde sur l'expérience – à peu près unique dans le paysage horloger – de cette dream team qui possède une connaissance très fine de l'amont industriel, de l'artisanat d'art, de la diffusion internationale et des réalités du terrain (Business Montres du 8 novembre)...
 
4] GRAND PRIX D'HORLOGERIE DE GENÈVE (GPHG 2013)
 Cette treizième édition s'annonce comme un succès unanimement reconnu : non seulement le fonctionnement des votes et des décisions finales du jury est à l'abri de tout soupçon, mais encore le palmarès final a été salué comme équilibré entre les marques de tradition et les jeunes créateurs. Les quinze prix distribués font la part belle aux marques indépendantes – pas forcément genevoises (3 prix sur 15) – et aux marques intégrées dans les groupes (5 prix sur 15). La légitimité des nouveaux prix introduits cette année (Révélation à Ressence, Revival à Tudor) a été instantanément admise et reconnue, de même que l'attribution du Prix spécial du jury à Philippe Dufour. Au passage, coup de chapeau à Business Montres (13 novembre), qui avait bien pronostiqué la plupart des prix attribués – ceci sans le moindre privilège d'insider,  puisque seul l'huissier connaissait la liste des gagnants le jour de la publication de notre estimation...
 
5] OSVALDO PATRIZZI (pendule Huygens)
 Pour redonner à la pendule de marine désormais attribuée à Huygens, Osvaldo Patrizzi n'était pas seul, mais c'est à son opiniâtreté, à sa passion pour les objets du temps et à son flair marchand qu'on doit l'exhumation de ce BMP ( « Balancier Marin Parfait »), finalement acquis pour près de 700 000 euros par le Musée Patek Philippe de Genève (Business Montres du 18 novembre). Cette enchère récompense l'enquête de l'expert américain Philip Poniz, qui a pu à la fois percer les secrets d'une mécanique d'exception et s'immerger dans les archives Huygens pour étayer ses intuitions et authentifier la montre. On saluera au passage l'instinct de l'expert français Jean-Claude Sabrier, qui avait acquis cette pendule [alors attribuée à l'horloger français Sully] pour 26 000 dollars en 2002 (25 fois moins que le prix payé par Patek Philippe), lors de la dispersion des collections du Time Museum américain. L'histoire des mécaniques du temps est définitivement changée par cette pendule, dont on avait perdu la trace et même le souvenir. « Messieurs les Anglais, pleurez les premiers » : on sait désormais que Hohn Harrison, la fierté des horlogers britanniques de l'horlogerie, n'est pas le pionnier qu'on nous disait et on est maintenant sûrs que la chronomètre de marine a été inventé, 60 avant Harrison, par Christian Huygens, quelques mois avant sa mort.
 
 
 
VARIABLE
(par ordre alphabétique et sans idée de classement) 
 
6] LOUIS VUITTON (qui malle y pense sur la place Rouge)
 Il va falloir s'y faire : les grandes marques ont perdu la main ! Elles ne peuvent plus tout se permettre : partie pour occuper une partie de la place Rouge, à Moscou, avec une malle géante de 9 m de haut sur 30 m de large, la maison Louis Vuitton a dû remballer en vitesse son bagage sous les pressions de l'opinion publique russe – une mélange d'exaspération face à l'arrogance des géants du luxe, qui se comportent en nouveaux maîtres du monde et d'effroi devant la « profanation » du mausolée de Lénine – et du Kremlin, où le président Poutine a très vite senti tourner le vent. Louis Vuitton se faisant la malle sous les applaudissements du public ? C'est un écho de la massive perte d'image enregistrée en Chine et de la déconsidération de la marque auprès des Chinois, mais c'est aussi un signal faible pour les marques qui se voulaient « surplombantes » et qui doivent désormais passer d'une logomachie verticale à un relationnel horizontal...
 
7] TOURISTES CHINOIS (globe shopping)
 Les lecteurs de Business Montres étaient depuis longtemps sensibilisés au reflux de la manne touristique chinoise, mais cette décrue est devenue spectaculaire, comme le prouve l'enquête bien documentée de Thiébaud Dromard dans Challenges : les statistiques des grands magasins français (Galerie Lafayette et Printemps) traduisent l'ampleur de ce décrochage, tout particulièrement pour les montres, anticipé ici même depuis de long mois. En cause : le ralentissement économique en Chine [plus spectaculaire que ne le traduisent les statistiques officielles chinoises] et les effets directs de la lutte anti-corruption additionnés des conséquences logiques de la nouvelle « austérité prolétarienne » prônée par le Politburo. On se consolera en pensant que beaucoup des achats autrefois effectués à Paris se sont reportés sur d'autres capitales européennes, mais ça tourne à l'avis de tempête pour les marques qui avaient tout misé sur le trompe-l'oeil chinois...
 
Traduction : démontage en cours !
 
 
AVIS DE TEMPÊTE
(par ordre alphabétique et sans idée de classement)
 
8] CUIR HUMAIN (maroquinerie en peau de cadavre)
 À quand des bracelets-montres en cuir humain ? La question n'est pas triviale : elle est même d'actualité alors que vient se créer une offre de maroquinerie dans cet « extraordinaire cuir humain, si fin et si doux » vient d'apparaître en Angleterre, pays où il existe des bibliothèques entières de livres reliés en cuir humain ? Les donneurs d'organes n'ont pas forcément conscience que leur peau finira en portefeuille, en ceinture ou en bracelet de montre, mais c'est apparemment légal – même si c'est hors de prix ! Business Montres (28 novembre) a par avance dénoncé ce scandale absolu et cette pratique aussi monstrueuse que répugnante, mais apparemment sans susciter le moindre écho médiatique [pas de budget publicitaire à espérer !]. Une horlogerie à fleur de peau... humaine ? On se croirait dans l'enfer de Hieronimus Bosch (en haut de la page, sous le titre)... 
 
9] NICK HAYEK (Swatch Group)
 Que faire quand le dirigeant du principal et premier groupe horloger du monde affecte de ne rien comprendre aux mutations du monde qui l'entoure ? En affectant le plus démonstratif dédain pour les smartwatches, ce qui, après tout, est un choix stratégique comme un autre, Nick Hayek envoie un très mauvais signal à l'ensemble de la profession, qu'il désarme mentalement alors que se profile les nouvelles  « batailles du poignet » (carpo-révolution, ou révolution du poignet) et le risque hautement léthal de voir les montres suisses éjectées au profit des smartwatches. Nick Hayek est d'autant moins sincère – et donc d'autant plus désinformateur et démobilisateur – qu'il a relancé, en interne, différentes études concernant l'impact des « montres intelligentes » sur l'horlogerie traditionnelle et qu'il cherche toujours le moyen de contrer juridiquement l'utilisation du nom iWatch par Apple. Le retard des horlogers suisses pour une contre-offensive face au smartwatches est considérable, sinon déjà impossible à combler. Quand on voit l'étendue de l'actuelle offensive médiatique lancée par Samsung sur sa première montre [d'ailleurs ratée, mais appelée à évoluer] et alors même que Apple n'a pas encore annoncé sa future iWatch, on nous refait le coup du « Tout va très bien, Madame la Marquise » : ce n'est pas une question de personne ou de dirigeant, c'est tout le logiciel de l'industrie horlogère qu'il faut reformater, en admettant enfin que les paradigmes ont muté de façon irréversible (analyse Business Montres du 20 novembre)...
 
10] STOP PIRACY (lutte anti-contrefaçon)
 Décidément, le combat contre les faussaires de la montre et du luxe européen ne mobilise pas vraiment les intelligentes et les énergies créatives. On se demande ce qui voue les institutions chargées de cette lutte anti-contrefaçon à la nullité dans la communication, comme en témoigne ce projet de campagne « Tous ensemble contre le faux » récompensée par un Prix spécial du jury (ci-dessous), avec le concours de la Fondation de la haute horlogerie et de la Fédération horlogère suisse. Avec des publicités aussi éblouissantes, les faussaires ont de beaux jours devant eux (Business Montres du 8 novembre). Quelle pauvreté imaginative et quel absence de talent dans la réalisation ! Pour savoir ce qu'est une bonne campagne contre les faussaires, on se reportera au très convaincant et très drôle message de Volkswagen en faveur des pièces détachées d'origine (Business Montres Vision)...
 
 
 
••• RAPPEL (année 2013) •••
 
••• Le précédent Baromontres octobre 2013 de Business Montres (12 novembre 2013) :
GRAND BEAU • Bruno Belamich • L. Leroy • Laurent Katz • Edouard Meylan • 
VARIABLE • Comco • François-Paul Journe • Precious Time • Richard Mille • 
AVIS DE TEMPÊTE • Antiquorum • Christies • 
 
••• Le précédent Baromontres septembre 2013 de Business Montres (1er octobre 2013) :
LÉGENDES DU TEMPS • Dominique Loiseau • 
GRAND BEAU • Maximilien Büsser • Philippe Dufour • Manuel Emch • Xavier Gauderlot • Stéphane Linder • 
VARIABLE • Patrick Jaton • Jean-François Ruchonnet • Samsung Galaxy Gear •
AVIS DE TEMPÊTE • Only Watch • 
 
••• Le précédent Baromontres juillet-août 2013 de Business Montres (1er septembre 2013) :
GRAND BEAU • Calendrier écossais • Felix Baumgartner et Martin Frei (Urwerk) • Ferdinand Berthoud • Louis Cottier • Rock'N'Horl • Victorinox • 
VARIABLE • A. Manzoni & Fils (Oliver Ike)  • Jacques-Philippe Auriol (TechnoMarine) • Créateurs indépendants • Laurent Ferrier (Sylvère Demonsais) • Livraisons de mouvements • Milliardaires chinois • Zhang Yuping (Hengdeli) • 
AVIS DE TEMPÊTE • Genève, berceau de la haute horlogerie • Sécurité des détaillants • Jacques Séguéla • Shopping touristique • Smartwatch • 
 
••• Le précédent Baromontres juin 2013 de Business Montres (3 juillet 2013) :
GRAND BEAU • Marc Alfieri (Rotary International) • Antonio Calce (Corum) • Jacques von Polier & Davi Henderson-Stewart (Raketa) • Richard Mille (Richard Mille) • André & Anthony Saunier (AJS) • Vartan Sirmakes (Franck Muller) •
VARIABLE • Alain Faust (Belles Montres) • COSC (Suisse- • 
AVIS DE TEMPÊTE • Nouvelle ligne de masse (Chine- • Samaritaine Paris (LVMH) • 
 
••• Le précédent Baromontres mai 2013 de Business Montres (1er juin 2013) :
GRAND BEAU • Aurel Bacs (Christie's) • Business Montres Vision • Grand Prix d'Horlogerie de Genève • Vianney Halter (Vianney Halter) • Nayla Hayek (Swatch Group) • Jérôme Lambert (Jaeger-LeCoultre) • Stéphane Linder (TAG Heuer) •
VARIABLE • Bucherer Paris • Sotheby's •
AVIS DE TEMPÊTE • Comco (Commission suisse de la concurrence) •
 
••• Le précédent Baromontres avril 2013 de Business Montres (3 mai 2013) :
GRAND BEAU • Jacob Arabov (Jacob & Co) • Xavier Dietlin (Dietlin) • Nick Hayek (Swatch Group) • Louis de Meckenheim (Boucheron) • Sylvie Ritter (Baselworld) • Guy Sémon (TAG Heuer) • 
VARIABLE • Antonio Calce (Corum) • Jan Edöcs (Hanhart) • laurent Katz (Péquignet) •
AVIS DE TEMPÊTE • Smartwatch (industrie suisse) •
 
••• Le précédent Baromontres mars 2013 de Business Montres (6 avril 2013) :
GRAND BEAU • Baselworld • Business Montres Vision • Mathias Buttet (Hublot) • Vincent Perriard (HYT) • Pierre Salanitro (Salanitro) • Jean-Marie Schaller (Louis Moinet) • Michele Sofisti (Gucci-Sowind) • 
VARIABLE • Montblanc • Sotheby's •  
AVIS DE TEMPÊTE • Swiss Timing (Swatch Group) •
 
••• Le précédent Baromontres février 2013 de Business Montres (5 mars 2013) :
GRAND BEAU • Jean-Christophe Babin (TAG Heuer) • Manuel Emch (RJ-Romain Jerome) • Alain Mouawad (groupe Mouawad) • Philippe Mougenot (Chanel) • Gérald Roden (groupe Festina) •
VARIABLE • Les montres suisses interdites à la télé chinoise • Genève, capitale de l'horlogerie mondiale • Karl Lagerfeld (styliste) • 
AVIS DE TEMPÊTE • iWatch (Apple) • Lausannetec •
 
••• Le précédent Baromontres janvier 2013 de Business Montres (1er février 2013) :
DANS LES LÉGENDES DU TEMPS • Frank Low (Bédat & Co) •
GRAND BEAU • Carole Forestier Kasapi (Cartier) • Romain Gauthier (Romain Gauthier) • Ricardo Guadalupe (Hublot) • Fabien Hauret (GTE) • Nick Hayek (Swatch Group) • Observatoire de Besançon •
VARIABLE • Naturalisme horloger •
AVIS DE TEMPÊTE • Himalaya de la pensée horlogère • Thierry Nataf (ex-Slyde) •
 
••• Le précédent Baromontres décembre 2012 de Business Montres (5 janvier 2013) :
GRAND BEAU • Guillaume Brochard et Dennis Chan (Qeelin) • Maximilian Büsser (MB&F) • Démographie horlogère (nouvelles marques 2012) • « Gen'vois Staïle » (Laurent Nicolet) • Gian Riccardo Marini (Rolex)...
VARIABLE • Dominique Fléchon (historien) • Sotheby's (département Montres) • tourbillon mécanique (complication)...
AVIS DE TEMPÊTE • De Grisogono (manufacture) • Mayageddon (fin du monde)... 
 
 
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