BFMTV (accès libre) : Les montres étanches qui nous préparent au grand plongeon de l'été (séquence « Goûts de luxe »)
Avec Karine Vergniol et Emmanuel Rubin pour animer « Goûts de luxe », à l'occasion de la réouverture de la piscine Molitor (Paris), une chronique horlogère en liberté sur les montres de plongée et celles dont l'étanchéité conviendra tout juste pour quelques longueurs en piscine... ▶▶▶ LE GRAND CHIC AQUATIQUEAu bord de la piscine ou dans les grandes profondeurs...
Avec Karine Vergniol et Emmanuel Rubin pour animer « Goûts de luxe », à l'occasion de la réouverture de la piscine Molitor (Paris), une chronique horlogère en liberté sur les montres de plongée et celles dont l'étanchéité conviendra tout juste pour quelques longueurs en piscine...
▶▶▶ LE GRAND CHIC AQUATIQUEAu bord de la piscine ou dans les grandes profondeurs... ◉◉◉◉ DANS L'ÉMISSION « GOÛTS DE LUXE » (BFMTV), émission hebdomadaire animée par Karine Vergniol et Emmanuel Rubin, une séquence Piscines, Maillots et Montres étanches, Le grand plongeon chic au bord de l'eau (vidéo en suivant le lien), à l'occasion de la réouverture de la piscine Molitor, dans le seizième arrondissement de Paris (podcast audio)... 
◉◉◉◉ LES MONTRES DE PLONGÉE sont codifiées de façon très stricte depuis 1953-1954, il y a donc 60 ans. Ces codes sont très militaires : normal, puisque les premières montres de plongée étaient militaires – même quand elles étaient civiles comme les Blancpain de l’équipe du Commandant Cousteau. La définition légale des montres de plongée est très réglementée (profondeur, mouvement, lunette tournante, etc.), mais elle a des failles. On en compte plus 500 différents modèles dans l’offre des catalogues suisses, mais une seule grande marque n’en fait aucune : Patek Philippe, même si deux modèles ont des noms évocateurs (Nautilus et Aquanaut). Comme tous les ans, le printemps nous apporte quelques nouveautés, plutôt dans le classique. Enfin, presque… ◉◉◉◉ ROLEX SEA-DWELLER 4000 : Rolex vient de relancer cette montre classique étanche à 4 000 pieds, 1 220 m (de profondeur, pas 1 220 m de longueurs en piscine ou 1 220 m de la plage), mod!le qui était inexpliquablement sorti du catalogue voici cinq ou six ans. À quoi la reconnaît-on et comment la distingue-t-on de la grande sœur la Submariner, qui sert de modèle à toutes les plongeuses depuis 60 ans ? 1) Lancée en 1967, elle n’a pas de loupe pour lire la date. 2) Elle possède une valve à hélium (c'est à dire ?). 3) Elle est un peu plus chère. Pour le reste, acier spécial, mouvement automatique et lunette tournante extérieure en céramique inrayable. C’est un char d’assaut quasiment indestructible, plus élégant sans la loupe, mais il faut compter dans les 6 000 euros… 
◉◉◉◉ MARVIN BATHYSCAPHE : C’est une « plongeuse » de ville, mais on peut évidemment la descendre à 200 m. Son originalité, c’est sa molette rouge : elle permet d’actionner la lunette tournante intérieure (celle de la Rolex est extérieure) qui affiche les temps de plongée. La taille est élégante : boîtier tonneau en 43 mm, le mouvement automatique avec une grande aiguille des secondes (ça permet de vérifier que la montre marche) et une aiguille des minutes surdimensionnée pour faciliter la lecture du temps de plongée. La montre est livée avec deux bracelets dans un container étanche qu’on peut recycler, avec deux bracelets (un en textile/cuir, l’autre en caoutchouc). Comptez trois billets de 500 euros pour repartir avec piquer une tête, mais on l’appréciera tout autant en ville…
◉◉◉◉ ORIS AQUIS DEEPTH GAUGE : Alors que toutes les marques tentent d’imaginer des profondimètres mécaniques qui permettraient d’afficher, en plus du temps de plongée et de remontée, la profondeur, Oris a eu l’idée du siècle : pratiquer un tunnel dans le verre de la montre, y lasser entrer l’eau et y lire la profondeur en fonction des lois physiques qui régissent la pression. Soit une jauge intégrée dans le verre saphir : pour les horlogers, laisser l’eau entrer dans la montre, c’est une hérésie. Problème occasionnel : le grain de sable dans ce tunnel de verre, ou le petit morceau d’algue. C’est prévu : on aspire. La taille est maousse costaud : 46 mm, le prix autour de 3 000 euros pour un mouvement automatique et une étanchéité garantie à 500 m (50 bar)…
◉◉◉◉ OMEGA SEAMASTER 300 CO-AXIAL : C’était une des Seamaster les plus recherchées par les collectionneurs, qui l’aiment depuis son lancement en 1957. Elle a équipé de nombreux plongeurs militaires, mais elle revient cette année esthétiquement inchangée, mais dotée de perfectionnements mécaniques très avancés : lunette tournante en céramique avec échalle de plongée en Liquidmetal (contre les rayures), protection contre les rayonnements magnétiques à 15 000 Gauss, échappement co-axial réduisant la fréquence des révisions mécaniques. Comme son nom l’indique, elle est étanche à 300 m et sa visbilité est parfaite dans l’obscurité (Super Super Superluminova). En plus, elle a un côté vintage qui évite de passer pour un nouveau riche de la plongée, même si son prix (autour de 5 000 euros) n’est pas forcément très câlin…
◉◉◉◉ JEARICHARD AQUASCOPE : Une plongeuse néo-classiqye à laquelle il ne manque ni le boîtier coussin de 44 mm (c’est la forme qui repose la tête des designers), ni le style contemporain (couleurs du cadran, bracelet caoutchouc, aiguilles en flèche : la routine), ni les qualités techniques (300 m, lunette tournante, mouvement automatique fiable, couronne vissée pour le remontage) indispensables dans un cadre urbain autant que pour les loisirs. Pour à peu près 3 000 euros, difficile de trouver mieux sur caoutchouc ou sur acier…
◉◉◉◉ THOMAS PRESCHER NEMO SUB ONE : Au secours, le capitaine Nemo est de retour, avec un sacré ovni de poignet ! Pas de doute, on y croit très fort et le créateur, l’horloger Thomas Prescher, y croit encore plus à sa Nemo Sub, qui n’est malheureusement pas homologuée pour l’exploration subaquatique, quoiqu’elle réponde à tous les codes du Nautilus. Précision utile : cette montre donne l’heure avec des raffinements mécaniques tout à fait dignes de la folie onirique des Vingt mille lieues sous les mers… 
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