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BFMTV (accès libre) : Les montres qui feront d'excellents cadeaux de Noël (chronique horlogère de « Goûts de luxe », sur BFMBusiness)

Les montres les plus étonnantes (presque à tous les prix) à glisser sous le sapin : une chronique horlogère de Business Montres (Grégory Pons) pour « Goûts de luxe », sur BFMBusiness. À l'honneur : Azimuth, Briston, HYT, Konstantin Chaykin, Piaget, TechnoMarine et Vianney Halter...  ▶▶▶ « GOÛTS DE LUXE » (BFMTV)Quelques montres non-conformistes sous le sapin... ◉◉◉◉ Si vous pensez qu’une montre sert tout simplement à donner l’heure …


Les montres les plus étonnantes (presque à tous les prix) à glisser sous le sapin : une chronique horlogère de Business Montres (Grégory Pons) pour « Goûts de luxe », sur BFMBusiness. À l'honneur : Azimuth, Briston, HYT, Konstantin Chaykin, Piaget, TechnoMarine et Vianney Halter...

 
 « GOÛTS DE LUXE » (BFMTV)
Quelques montres non-conformistes sous le sapin...
◉◉ Si vous pensez qu’une montre sert tout simplement à donner l’heure d’un coup d’œil au poignet, vous allez être déçus. Une montre, c’est d’abord un jouet de garçon, qui sert avant tout à se faire plaisir. Un plaisir partagé avec des créateurs – généralement indépendants – qui n’ont pas peur de rêver très grand pour rendre possible ce qui paraissait impossible (émission Goûts de luxe, avec Karine Vergniol et Emmanuel Rubin)...
 
 
 HYT
◉◉ HYT, pour Hydro-Mechanical Time et des heures hydro-mécaniques, ou plutôt fluido-mécaniques. Pas d’aiguilles pour les heures, mais une sorte de « tuyau » transparent dans lequel circule un fluide coloré qui indique les heures selon le code classique. Imaginez un thermomètre à l’ancienne qui donnerait l’heure. Ce fluide est « poussé » dans le capillaire pour deux « soufflets », des pompes qui sont actionnées par le mouvement mécanique. Tiens, il y a deux fois 30 pour indiquer les minutes ? C’est l’aiguille des minutes qui saute ! Il ya même un indicateur de température pour préciser les plages de fiabilité de la montre (dilatation des fluides quand il faut chaud) et une sorte de boîte de vitesse pour vérifier que la couronne est dans la bonne position pour mettre la montre à l’heure ou pour la remonter. Les études pour mettre au point cette montre ultra-technologique ont débouché sur des applications biomédicales très avancées : pomper des médicaments dans le corps humain…
 
 
 VIANNEY HALTER
◉◉ La Deep Space One est un véritable ovni horloger venu des confins de la galaxie : il a fallu sept ans à son créateur, Vianney Halter, le pape secret de la nouvelle génération des horlogers indépendants, pour se décider à créer ce tourbillon qui se pique d’être en quatre dimensions. Oui, quatre : trois parce que le tourbillon en question tourne sur trois axes, une fois sur lui-même en 40 secondes ; une fois sur un axe perpendiculaire en 6 mn ; une fois dans son berceau sur le plan de la montre en 30 mn. La quatrième dimension, c’est celle du temps décompté par la montre : on notera les aiguilles qui jaillissent des flancs de la montre. Quatre rythmes horaires pour quatre perceptions différentes du temps. Cette montre – récompensée par le prix de l’Innovation au récent Grand Prix d’Horlogerie de Genève – est une sorte de chronomètre de marine (ces montres qui accompagnaient les navigateurs) pour les navigations spatiales. On est quelque part entre Star Trek et Stanley Kubrick : on se demande quelques drôles de champignons ramasse ce Vianney Halter dans la solitude de sa vallée suisse et on ne se demandera pas comment il les fume…
 
 
 KONSTANTIN CHAYKIN
◉◉ Konstantin Chaykin est un drôle d’horloger indépendant russe, tellement loin de la Suisse qu’il est obligé de tout faire lui-même, ce qui l’oblige à trouver des solutions originales, qui débouchent sur des montres originales. Un peu plus tôt cette année, il nous avait donné une montre-cinéma (Cinema Watch) qui reprenait le principe du zoopraxiscope, l’ancêtre du cinéma inventé par l’Américain Eadweard Muybridge : des images décomposées qui défilent à grande vitesse en créant l’illusion du mouvement (on voyait effectivement un cheval galoper sur la montre). Plus récemment, Konstantin Chaykin a revisité un grand classique de l’horlogerie philosophique : la montre Memento Mori, celle qui fait méditer sur la mort. On retrouve cette tradition sur le cadran : la Mort allégorique et sa faux, le crâne et le sablier qui indique les minutes (suivez le points qui représentent dix minutes). Seul le cadran des heures nous est familier. C’est la première fois qu’on réalise un sablier mécanique et qu’on renoue aussi spectaculairement avec la tradition des Memento Mori dans une montre-bracelet (mais ça se faisait beaucoup au XVIe, XVIIe et XVIIIe siècle)…
 
 
 AZIMUTH
◉◉ Une marque que personne ne connaît en Europe : Azimuth. Normal, elle est singapourienne, avec la coquetterie d’une fabrication en Suisse. Principe : rendre les montres amusantes (montre roulette, montre satellite, montre orbitale, montre robot-parcmètre). Une des plus amusantes, c’est la montre char d’assaut intergalactique landship SP-1 : on lit l’heure dans la tourelle sur le dessus de la montre et les minutes dans la fente de visée à l’avant du blindé. Les peintures de guerre  rappelleront la Seconde Guerre mondiale, alors que le boîtier hésite entre les chars Renault de la Première Guerre mondiale et les navettes impériales de la Guerre des Etoiles. Le tout avec un mouvement automatique suisse dont les concepteurs n’avaient sans doute pas prévu une telle déclinaison. Pas facile à trouver en France, mais ces montres ludiques sont en vente sur le site Internet…
 
 
 TECHNOMARINE
◉◉ Honneur aux dames : TechnoMarine leur propose un Aquasphère qui change l’idée qu’on se fait d’une montre de femme. Une grosse bulle de verre, dans laquelle évoluent en liberté 28 perles d’eau douce (en fait, elles baignent dans un silicone spécial). Pour compléter la note aquatique, repérez bien la nacre du cadran. Le bracelet en silicone est amovible, ce qui permet de varier les plaisirs en l’assortissant à sa tenue. Boîtier avec ou sans diamants. C’est un pur jouet de grande fille, à la fois très techno (pour la technique qui encapsule les perles, mais on peut imaginer, demain, des diamants ou des pépites d’or) et très marine (les perles, la nacre, l’ambiance océanique), avec une étanchéité à 100 m. Un petit rappel : en 1997, TechnoMarine avait vendu plus d’un million de montres en osant les diamants sur des boîtiers et des bracelets en silicone ! Au poignet, ça se remarque, mais les lents déplacements des perles au-dessus du cadran ont un effet sédatif évident. La bonne nouvelle, c’est le prix accessible pour ce jouet TechnoMarine : 700 euros sans diamants (et avec un mouvement suisse à quartz, qu’on règle sous la montre : regardez, il n’y a pas de couronne sur le côté) – on peut l’acheter sur Amazon…
 
 
 PIAGET
◉◉ Profitez bien des images et des informations sur cette montre Piaget, vous n’avez que très peu de chances de les voir en vrai en Europe tellement cette collection « A Mythical Journey » est dédiée à l’imaginaire asiatique et aux clients qui en comprennent les codes, tout en appréciant les métiers d’art à l’européenne. Un exemple : cette Protocole XL reproduit un paysage très traditionnel de la Chine éternelle (rien n’y manque, pas une tuile, pas une aiguille de pin), mais la scène est interprétée en mosaïque de verre, une technique qui remonte à l’aube de notre histoire (pour la seule mosaïque). Des artisans italiens contemporains travaillent dans le même esprit, mais avec des micro-tesselles (fragments) de verre coloré, avec lesquelles ils reconstituent des paysages stupéfiants, un peu à la manière des pointillistes européens de la fin du XIXe siècle (on est dans l’esprit Seurat). Ces micro-tesselles sont découpées dans des « tiges » de verre parfois grosses comme des cheveux : elles ont été travaillées à la flamme comme du verre soufflé, à peu près comme des verres de Murano (ces sont d’ailleurs des artisans de la région qui ont relancé cette technique). C’est tout simplement magnifique, émouvant de virtuosité et à peu près impossible à s’offrir…
 
 
 BRISTON
◉◉ S’il me reste du temps pour une septième montre, ce sera pour parler d’une nouvelle marque française qui a choisi un matériau amusant, l’acétate dont on fait des lunettes (le style écaille de tortue ou les couleurs franches, au choix). Briston (un nom très anglais !) est donc un concept imaginé en France, dessiné en Suisse avec un matériau italien, travaillé en Asie et des mouvements japonais, le tout dans un boîtier « coussin » (ni rond, ni carré) dans les 40 mm qui s’arrime au poignet avec des bracelets NATO (OTAN) d’inspiration militaire qui ne se privent pas de couleurs. La réalisation est très soignée (le créateur est passé par plusieurs marques de luxe avant de se lancer) et les prix relativement contenus (autour des 130-230 euros selon qu’il s’agit de trois aiguilles ou de chronographes). C’est du luxe horloger, mais très accessible, avec une indéniable french touch dans le style et dans l’esprit…
 
 
 
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DE L'ACTUALITÉ DES MONTRES ET DES MARQUES...
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