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CHAISES MUSICALES (exclusif) : Et, pour la succession de Jean-Frédéric Dufour chez Zenith, « The winner is » (roulements de tambour)...

C'est non officiel et non autorisé, mais la prochaine nomination du CEO de Zenith est-elle vraiment inattendus ? En révélant le départ de Jean-Frédéric Dufour, exfiltré chez Rolex, Business Montres brossait le profil idéal de son successeur – une des premières gâchettes de la « Bande à Bibi ». C'est le cas...  ▶▶▶ UN NOUVEAU PRÉSIDENT POUR ZENITHAldo Magada succède à Jean-Frédéric Dufour...   ◉◉◉◉ COMME D'HABITUDE, …


C'est non officiel et non autorisé, mais la prochaine nomination du CEO de Zenith est-elle vraiment inattendus ? En révélant le départ de Jean-Frédéric Dufour, exfiltré chez Rolex, Business Montres brossait le profil idéal de son successeur – une des premières gâchettes de la « Bande à Bibi ». C'est le cas...

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 UN NOUVEAU PRÉSIDENT POUR ZENITH
Aldo Magada succède à Jean-Frédéric Dufour... 
 
◉◉ COMME D'HABITUDE, C'EST DU « NON OFFICIEL » et du « non autorisé », quoique vérifié aux meilleures sources : dans quelques minutes, Teddy Schneider, le propriétaire de Breitling, a rendez-vous avec Aldo magada, son directeur commercial international, qui va lui expliquer qu'il quitte Breitling pour prendre la présidence de la manufacture Zenith, à compter du 1er juillet. Une nomination voulue par Jean-Claude Biver, qui avait besoin d'un lieutenant aussi éprouvé que fidèle pour reprendre les rênes d'une manufacture un peu ébranlée par le départ inopiné de Jean-Frédéric Dufour chez Rolex (révélation Business Montres du 14 avril). Dans ses analyses de cette exfiltration chez Rolex, Business Montres (15 avril) posait la question de son successeur, qui devait être nommé dans les meilleurs délais (pour ne pas faire perdre trop de temps à l'entreprise) et qui devait, pour cette raison, être investi de la totale confiance du « patron » (Jean-Claude Biver), qui n'aime de toute façon rien tant que travailler avec une équipe de personnalités capables de le comprendre, d'évoluer à son rythme et de l'accompagner sans états d'âme. Ce qui est le cas d'Aldo Magada, un ancien de la « Bande à Bibi » chez Omega, interlocuteur très fréquent de Jean-Claude Biver au téléphone, que son expérience de la montre (Ebel, Piaget, Gucci, TechnoMarine, Badollet) a transformé en véritable « blindé tout-terrain » de l'horlogerie. Nous reviendrons ultérieurement sur les possibles conséquences de cette nomination pour Zenith : ce sera la première fois qu'Aldo Magada accèdera aux commandes d'un vraie manufacture...
 
url◉◉◉◉ ATTACHONS-NOUS, TRÈS RAPIDEMENT, aux premières conséquences pour Breitling, maison indépendante où Aldo Magada (ci-contre) était un des éléments-clés du dispositif de Teddy Schneider, qu'il servait comme « International Sales & Business Development Director ». Le moins qu'on puisse dire est que cette nomination tombe au plus mauvais moment pour Teddy Schneider, propriétaire de la marque : depuis de nombreux mois, Breitling paraît ne pas se remettre d'une « crise » horlogère qui n'a pas été bien négociée et qui a laissé la marque en panne sur ses marchés de référence (notamment en Europe) sans lui ouvrir les portes de l'Eldorado chinois [où les consommateurs sont imperméables aux montres sportives et aux chronographes d'aviateurs]. Des choix industriels assez désastreux et inopportuns ont poussé la marque à « verticaliser » pour développer son propre chronographe, avec un résultat final si coûteux que la marque – qui ne peut pas, sous peine de perdre ses derniers clients, augmenter en conséquence ses prix déjà trop élevés pour son positionnement réel – se met en danger dans une zone de sous-profitabilité chronique. Avec des volumes en baisse et une rentabilité en berne, Breitling est la marque malade d'un Top 20 horloger où elle caracolait fièrement voici quelques années. Le départ d'Aldo Magada est un facteur de déstabilisation supplémentaire : ne murmure-t-on pas que la marque – une des dernières maisons indépendantes de son segment de marché – pourrait changer de mains ? Il ne faut rien en croire, bien sûr, mais le doute est instillé, alors que les concurrents se font pressants et délégitimants sur ce marché du chronographe d'aviation (notamment Bell & Ross – qui multiplie les opérations de communication réussies – ou Longines). Là encore, nous en reparlerons...
 
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