COMBAT DU SIÈCLE : Combien peut-on s'offrir de montres en or lourdement serties quand on gagne 120 millions de dollars en trente-six minutes ?
« And the winner is... » ? Aux points, ce vainqueur de ce combat du siècle est bien Floyd « Money » Mayweather, avec un chèque de 120 millions de dollars au bout des gants. En plus du chèque, une montre vient enrichir la collection de « Money » : vous avez déjà deviné l'autre gagnant du round horloger... ▶▶▶ LA VEGASLe combat du siècle …
« And the winner is... » ? Aux points, ce vainqueur de ce combat du siècle est bien Floyd « Money » Mayweather, avec un chèque de 120 millions de dollars au bout des gants. En plus du chèque, une montre vient enrichir la collection de « Money » : vous avez déjà deviné l'autre gagnant du round horloger...
▶▶▶ LA VEGASLe combat du siècle étaitaussi une bataille entre horlogers... ◉◉◉◉ DONC, FLOYD « MONEY » MAYWEATHER A GAGNÉ ce « match du siècle » comme on en reverra quelques dizaines d'ici à la fin du XXIe siècle. Passons sur le démesure côté chiffres, en mentionnant juste en passant les 120 millions de dollars encaissés par le vainqueur aux points (voir notre chronique Rock'n'Horl : Business Montres du 1er mai), soit 3,3 millions par minute de combat ou 55 555 dollars par seconde sur le ring – ce qui lui permettra d'améliorer encore son exceptionnelle collection de montres suisses sélectionnées avec un goût très sûr dans le spectaculaire, l'hyper-serti et le bling-bling sans frontières. Il faut dire que « Money » a un coach d'élite, Ricardo Guadalupe (ci-dessous), venu à Las Vegas pour ce combat pour une animation Hublot en forme de crochet au menton doublé d'un uppercut à l'estomac : le communiqué de presse ci-dessous vous en dira plus (voir les images ci-dessus et en haut de la page)... 
◉◉◉◉ LE VAINQUEUR HORLOGER, PAR K.O. ET PAS AUX POINTS, : est de toute évidence Hublot, dont on se demandait ce que devenait le partenariat avec le World Boxing Council, signé avec beaucoup de vacarme autour en 2012. On a compris qu'il s'agissait de s'associer à des événements planétaires, capables de mobiliser les médias (une audience cumulée qui se compte en centaines de millions de téléspectateurs) et de rassembler, l'espace d'un match, les très riches – ceux qui ont acheté leur fauteuil à Las Vegas [dont quelques prestigieux invités Hublot] – et les très pauvres – ceux qui regarderont le match en différé ou les foules de déshérités qui ont le Philippin Manny Pacquiao comme champion... ◉◉◉◉ ON AURAIT TORT DE JUGER ABERRANTE OU DÉSORDONNÉE cette initiative marketing de Hublot dans la boxe. Effectivement, en suivant les canons de l'Evangile du luxe selon saint Alain Dominique Perrin, qui a fixé les saintes Ecritures pour le groupe Richemont [canons devenus matriciels pour l'industrie du luxe horloger], il faudrait fuir comme la peste les sports populaires comme le football, le rugby, le cyclisme ou, pire, la boxe. Il faut préférer à ces manifestations – suspectes d'un populisme exterminateur du luxe – le chic des partenariats dans le polo, dans les concours équestres ou dans les régates entre milliardaires. Sauf qu'il existe aujourd'hui une doxa hétérodoxe, celle d'un Jean-Claude Biver dont la praxis a prouvé sa validité sur le terrain, du temps de sa direction de Blancpain, d'Omega, de Hublot et, peut-être bientôt, de TAG Heuer. Selon cette doxa, il n'y a pas de bon ou de mauvais événement dès lors qu'ils sont exceptionnels (puissance multicontinentale), prestigieux par leur rareté et organiquement communautaires (mobilisation des riches et des pauvres, des clients et des amateurs aspirationnels, réunis pas forcément au même endroit, mais autour des mêmes émotions) – pourvu que l'exclusivité de la couverture par la marque soit jalousement préservée. C'est Omega avec James Bond. C'est Hublot avec le football, la F1 [match finalement perdu face à Rolex] ou la boxe. Ce sera demain le cas avec TAG Heuer tentant de préempter le surf, la FE ou Ayrton Senna. Trois mot résument le nouvel Evangile selon Jean-Claude Biver : « Premier, unique, différent ». De quoi cocher toutes les bonnes cases avec la boxe... 
◉◉◉◉ ON PEUT MÊME PARIER QUE LES RETOMBÉES COMMERCIALES de cette instrumentalisation d'un Floyd « Money » Mayweather – vous avez remarqué, pas un mot pour Manny Pacquiao : seule la victoire est belle ! – sont loin d'être négligeables. En plus des RP qui assurent la cohésion d'un club restreint de collectionneurs internationaux dotés de gros moyens, la promotion assurée grâce à « Money » – qui devient ainsi le sportif le plus payé de l'histoire (mieux que Tiger Woods, mieux que Cristiano Ronaldo, deux fois ce que palpe Lionel Messi) permet de décomplexer les impulsions d'achat d'une clientèle américaine (dont les goûts sont questionnables et inexportables) et d'écouler des stocks de montres serties qui ne sont vendables qu'à las Vegas. On veut bien parier que l'opération est globalement profitable. Elle a même toutes les chances d'avoir consolidé le nouveau positionnement de Hublot sur les seules « élites friquées » : milliardaires de tous les pays, unissez-vous dans les boutiques Hublot ! ◉◉◉◉ À BIEN Y RÉFLÉCHIR, CE MARKETING EST UN DÉMARQUAGE très contemporain (et très malin) du marketing Rolex des années 1950 aux années 1970 : quand la marque à la couronne sacrait les champions de golf ou de tennis, ainsi que les plongeurs de la Comex ou les pilotes de la PanAm, Hublot couronne les nouvelles « élites médiatiques », qu'ils soient boxeurs de notoriété intercontinentale, basketteurs iconiques (Kobe Bryant, ce qui nous a valu une autre fournée de montres bling-bling d'un goût discutable), champions de cricket [par quelle aberration aucune marque de luxe n'a jamais été tentée par un sport capable d'ouvrir le mythique marché indien ?] ou footballeurs de légende (l'inusable Pelé). L'expérience prouve que c'est commercialement très efficace, Hublot restant une des seules marques suisses à afficher un confortable croissance à deux chiffres : Hublot cible ici directement ceux qui ont pu s'offrir un fauteuil à Las Vegas et qui voudront garder un souvenir de cet événement. Dans ce contexte, la conformité au bon goût horloger suisse de la King Power Full Pavé offerte à « Money » (ci-dessous, avec la vidéo d'accompagnement plus bas) devient un point de détail très mineur de l'analyse : c'est un peu le doigt que regarde le crétin quand le mandarin lui montre la Lune... 
◉◉◉◉ POUR LE PLAISIR DES YEUX ET LA JOUISSANCE DES NEURONES, ne manquons pas la lecture du communiqué de presse officiel distribué par Hublot et savourons cette lecture qui en dit long sur les canons de la communication horlogère (texte intégral)... ◉◉◉◉ MAYWEATHER SUR LE RING EN SHORT ESTAMPILLÉ HUBLOT
Le 1er mai à Las Vegas, Hublot a eu l’honneur d’organiser une conférence de presse avec une légende de la boxe, 10 fois champion du monde, Floyd « Money » Mayweather, pour célébrer « Le combat du siècle ». Le plus grand match de boxe, très attendu dans le monde entier ce 2 mai 2015, opposera Floyd Mayweather Jr. à Manny Pacquiao. Afin de marquer l’évènement, Ricardo Guadalupe, CEO de Hublot, a présenté à Mayweather, juste avant la célèbre pesée des boxeurs, une King Power WBC Full Pavé. Lors du combat de samedi soir, le champion invaincu arborera sur le ring un short de boxe Hublot : la marque est fière de soutenir le boxeur dans sa tentative de conquête du titre de champion du monde. En phase avec l’esprit de la marque Hublot, « Premier, Différent, Unique », Mayweather n’avait, jusqu’à présent, jamais porté de short portant une quelconque marque. « Tout le monde sait que je suis un grand fan des montres de luxe et plus particulièrement de Hublot », a déclaré Mayweather. « Je suis extrêmement reconnaissant du soutien que Hublot m’apporte et je me réjouis d’ajouter la King Power WBC Full Pavé à ma collection ». Ricardo Guadalupe, a déclaré : « Nous sommes très fiers de faire partie du World Boxing Council depuis 2012. C’est un honneur et un privilège pour nous de soutenir Mayweather lors de ce qui s’annonce comme le plus grand combat de sa carrière. Ses résultats exceptionnels obtenus à force de persévérance et d’engagement au cours de sa brillante carrière ont contribué à faire de lui un ambassadeur idéal pour Hublot : demain, nous serons les témoins de sa grandeut ». Pour lancer le combat tant attendu du week-end, Hublot a accueilli une expérience unique en son genre devant sa boutique du Caesars Palace : Sur un « ring de boxe » Hublot officiel, les invités se sont prêtés au jeu d’une séance-photo avec les accessoires de boxe estampillés Hublot, notamment un peignoir, des gants de boxe et la ceinture du championnat. Invaincu en 47 combats, Floyd « Money » Mayweather, qui s’est auto-proclamé « TBE - The Best Ever » (« Le meilleur boxeur de tous les temps »), se prépare au combat contre Manny Pacquiao qui aura lieu le 2 mai au MGM Grand de Las Vegas au cours de ce qui est annoncé comme le plus grand évènement de l’histoire du sport. Le boxeur, 11 fois champion du monde en titre, qui n’a pas perdu de combat depuis son premier titre mondial remporté en 1998, offre un chef d’œuvre tactique inégalé sur le ring, ce qui lui permet de se démarquer des autres boxeurs. En dehors du monde de la boxe, Mayweather est un grand fan d’Hublot et un fervent supporter des Miami Heat, l’équipe de NBA partenaire de longue date de Hublot. Le partenariat légendaire qu’entretient Hublot avec le World Boxing Council (WBC), l’organe dirigeant de la boxe internationale, a débuté en 2012 lorsqu’Hublot a pris l’engouement et la noblesse d’art que suscite la boxe pour les fusionner avec la passion et l’histoire du monde horloger. À l’occasion de la mise en place de ce partenariat, douze montres Hublot uniques ont été créées, dédiées à, et signées par, douze des plus grands boxeurs au monde. Ces garde- temps ont fait l’objet d’une vente aux enchères et ont permis de remporter plus d’un million de dollars, reversés au World Boxing Council pour soutenir ses initiatives caritatives: les bénéfices ont permis notamment de réunir des fonds de secours et de retraite pour les boxeurs retirés du ring dans plus de 40 pays du monde. 
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