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SAINT HONORÉ
Comment la crise horlogère internationale contraint une marque française à se réinventer et pourquoi l’exercice commence par son ressourcement sur le marché français...

​Descendant d’une famille d’horlogers aux manettes de l’entreprise depuis 1885, Thierry Frésard a vu les principaux marchés de Saint Honoré décliner les uns après les autres. La faute aux désordres géopolitiques, au marasme économique, aux mutations des marchés et de la distribution horlogère. La faute au management de la marque ? Peut-être un peu, aussi, mais la vraie faute aurait été de ne rien changer et de s’enkyster dans un fatal déni de réalité en espérant que tout aille mieux demain. Ce qui n’est pas le genre des horlogers du Haut-Doubs, d’un réalisme aussi froid que le climat de Charquemont à la fin de l’hiver ! Thierry Frésard a donc revu sa copie, réécrit sa stratégie, reformaté ses collections, repensé sa grille tarifaire et retaillé sa distribution. Priorité : le marché français…


Quand les uns rêvaient de la Chine ou du Brésil, Saint Honoré se taillait de jolies parts de marché du côté des sables du Proche-Orient. L’effondrement des prix du pétrole, les ravages périphériques des guerres civiles au Levant, les radicalismes religieux, la fuite …
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