GPHG 2025 #07 (accès libre)
Dix évaluations personnelles de dix montres masculines du GPHG 2025
En parallèle à nos pages « Repérages » habituelles, nous proposons cet été un « repérage » des montres inscrites pour le prochain GPHG, dans l’ordre choisi par le GPHG, mais dans le cadre d’une revue critique, éclairée et commentée. Voici donc dix montres de dix marques : Fears, Formex, Garrick, Gérald Charles, Grand Seiko, Guebly, Holthinrichs, Kerbedanz, Laurent Ferrier et Louis Vuitton…

En toute transparence, avant d’être critiquées (au meilleur sens du terme) et appréciées, ces nouveautés sont expliquées dans la jamais trop fleurie « langue de boîte » : c’est la langue usuelle de nos « amies les marques » et c’est la langue de bois des « boîtes » d’horlogerie. Dans tous les styles et à tous les prix, venues de Suisse ou d’ailleurs, au masculin comme au féminin, quelles montres les académiciens vont-ils devoir sélectionner ? Certaines de ces montres ont déjà été présentées par Business Montres, mais nous y revenons avec plaisir ! Place à un nouvel épisode de notre panorama du GPHG 2025, avec nos commentaires critiques sur dix montres de dix marques…
FEARS Brunswick Jump Hours « Edwardian Edition »
Un hommage au passé, conçu pour le présent : la Brunswick Jump Hour « Edwardian Edition » sublime l’indication classique de l’heure sautante, introduite pour la première fois dans la collection Fears en 2023, en l’élevant vers un nouveau sommet d’élégance grâce à son boîtier en argent sterling et à son cadran laqué raffiné. Produite en édition strictement limitée à seulement 10 exemplaires pour le « British Watchmakers’ Day », cette édition célèbre à la fois l’héritage et l’horlogerie britannique moderne. À l’aube de l’ère édouardienne (1901–1914), Fears avait déjà fêté son demi-siècle, ayant été fondée en 1846 par Edwin Fear. Le cadran laqué blanc poli à la main de l’« Edwardian Edition » réinterprète le style ornemental des montres Fears de cette époque, donnant l’impression d’une pièce tout droit sortie des archives de la marque. L’« Edwardian Edition » est logée dans un boîtier poli à la main en argent sterling 925 massif, un matériau historiquement utilisé par Fears pour ses premières montres de poche et montres-bracelets. Fidèle à la tradition, le boîtier porte un poinçon londonien incluant les initiales du directeur général actuel, NBS, perpétuant une pratique qui remonte à plusieurs générations chez Fears. L’affichage distinctif de l’heure, qui combine une heure sautante « digitale » à une aiguille des minutes analogique, est rendu possible par un module de mouvement spécial. Développé par Christopher Ward, le module JJ01 est fabriqué en Suisse et monté sur un mouvement de base Sellita SW200. Son ingénierie permet à la fenêtre de l’heure de « sauter » instantanément avec un clic net évoquant l’obturateur d’un appareil photo chaque fois que l’aiguille des minutes accomplit un tour complet.
UN COMMENTAIRE ? La marque indépendante anglaise Fears symbolise idéalement la renaissance de la nouvelle horlogerie d’outre-Manche, fidèle à ses traditions mais soucieuse d’en renouveler les fondamentaux. Il faut compter dans les 5 300 francs suisses pour ce boîtier « tonneau » en argent de 40,5 x 47 mm x 12,8 mm d’épaisseur, étanche à 100 m et animé par un mouvement automatique prévu pour 38 heures de réserve de marche) et développé par Christopher Ward à partir d’un calibre suisse Sellita (série limitée à dix exemplaires). La proposition est forte, me style est élégant, mais cette Brunswick affronte vingt-quatre autres montres – et non des moindres pour se glisser dans une présélection où elle serait tout-à-fait à sa place : elle a tout de la « sportive néo-chic » comme on les aime…
FORMEX WATCH Essence Ceramica Skeleton GT Chronometer
Créée à l’occasion du 25e anniversaire de Formex, l’Essence Ceramica Skeleton COSC redéfinit les codes de l’horlogerie en céramique. Dotée d’un boîtier de 41 mm, d’un fond et d’un bracelet entièrement en céramique, cette pièce incarne une remarquable fusion d’innovation sur les matériaux et d’excellence en ingénierie. Elle offre une étanchéité jusqu’à 100 mètres et son bracelet est interchangeable sans outils. Son mouvement squelette certifié COSC garantit une précision chronométrique de haut niveau, révélée à travers un cadran ajouré multi-couches réalisé par le spécialiste suisse du cadran Cadranor. La montre est également équipée du premier fermoir en céramique micro-ajustable breveté de l’industrie, assurant un ajustement parfait tout au long de la journée. Limitée à seulement 88 exemplaires, cette collection illustre parfaitement les avancées les plus pointues en ingénierie céramique. Finitions brossées verticales, chanfreins polis au diamant et richesse des détails – depuis les aiguilles et index jusqu’aux engrenages usinés individuellement entre les index – soulignent un niveau de finition et d’artisanat exceptionnel. Le système exclusif de suspension du boîtier de Formex renforce à la fois le confort au porter et la résistance aux chocs. Grâce à un lien direct avec Dexel – acteur majeur dans les composants horlogers en céramique, appartenant à la même famille – Formex s’appuie sur plus de 40 ans d’expertise pour repousser les limites de ce matériau d’avant-garde, tout en proposant un positionnement tarifaire inédit dans l’industrie.
UN COMMENTAIRE ? Un boîtier en titane et céramique de 41 mm x 11 mm d’épaisseur, étanche à 100 m, avec un bracelet en céramique et un mouvement automatique qui dispose de 41 h de réserve de marche : il faut compter dans les 4 150 francs suisses pour cette Formex aussi sympathique que dénuée de tout défaut apparent. C’est peut-être ce côté un peu convenu de cette Essence Ceramica qui constituera son handicap pour intégrer la présélection, face à des propositions horlogères plus originales et plus « parlantes » aux yeux et aux neurones des académiciens, qui auront du mal à départager six montres sur les vingt-cinq de cette catégorie « Homme »…
GARRICK S3 Deadbeat Seconds Réserve de marche
Cette version actualisée du modèle S3 existant associe la complication de la seconde morte à un quotient élevé d'artisanat. Elle représente le summum de la propriété Garrick avec son esthétique unique faite à la main et ses aiguilles de style observatoire, minutieusement fabriquées en interne. La complication « Deadbeat seconds » est l'une des plus inhabituelles et trompeuses de la haute horlogerie. En général, le moyen le plus simple de savoir si une montre est mécanique ou à quartz est de regarder si l'aiguille se déplace de manière fluide ou saccadée. Une aiguille fluide signifie traditionnellement que la montre est mécanique, tandis qu'une aiguille saccadée indique qu'il s'agit d'une montre à quartz. La complication « Deadbeat » renverse cette règle de manière spectaculaire et originale, grâce à d'innombrables heures d'ingéniosité mécanique qui lui permettent de s'arrêter entre les secondes. Qu'il cliquette ou qu'il balaye, le S3 Deadbeat est indéniablement un chef-d'œuvre mécanique. Cette complication est rendue possible grâce au calibre DB-GO7, un mouvement fabriqué en interne et minutieusement fini par l'horloger Stuart Smith. Chaque mouvement est entièrement fabriqué à partir de zéro et fini selon les spécifications du client. Le cadran ouvert est dominé par le balancier Trinity à ressort libre signature de Garrick (sans doute le plus grand de toutes les montres) à 6 heures. Au lieu des goupilles de réglage habituelles, ce balancier utilise de minuscules vis pour ajuster l'oscillateur, ce qui permet un réglage plus précis et une meilleure précision.
Afin de garantir un réglage optimal, chaque S3 Deadbeat est testée et réglée dans toutes les positions pendant trois semaines, ce qui permet d'obtenir une variation quotidienne inférieure à +3 secondes. La certification COSC, la norme d'excellence de l'industrie, se situe entre -4 et +6 secondes. Si l'excellence technique de la S3 Deadbeat est incontestable, c'est la finition renommée de Garrick qui distingue cette nouvelle montre, ainsi que les options de personnalisation disponibles, chaque montre étant fabriquée sur commande. Le boîtier de 42 mm de diamètre et 11 mm d'épaisseur est disponible en acier inoxydable ou en or, mais ce n'est qu'un début. Si la S3 Deadbeat renonce au célèbre guillochage de Garrick au profit d'un look plus technique, les options de personnalisation sont infinies. Tous les ponts et composants du mouvement sont biseautés à la main et peuvent être dépolis, grainés ou polis miroir ; les roues peuvent être en or, en argent ou en rhodium et gravées d'une multitude de motifs. Le cercle des heures en argent allemand d'une seule pièce peut être rempli de n'importe quelle couleur et les aiguilles peuvent être fabriquées sur commande. Cela signifie des aiguilles d'observatoire, lancinantes, en forme de pelle ou d'ancre, qui peuvent à leur tour être bleuies à chaud, violacées ou polies. Garrick est une marque qui fuit la production de masse, préférant fabriquer des montres sur mesure en quantités limitées. Avec la S3 Deadbeat, elle combine l'excellence technique d'une complication inhabituelle avec un niveau de finition que seul un véritable horloger maison peut atteindre. En bref, la S3 Deadbeat illustre ce que Garrick fait de mieux : des montres raffinées, fabriquées en Grande-Bretagne.
UN COMMENTAIRE ? Encore une marque indépendante anglaise de haut niveau, dont les montres honorent la nouvelle génération des horlogers britanniques : sans être sensationnelle, la proposition est très honorable (il faut compter dans les 44 500 francs suisses pour ce boîtier en acier de 42 mm x 11 mm d’épaisseur, étanche à 100 m et doté d’un mouvement « manufacture » à remontage manuel qui affiche 42 heures de réserve de marche, dans une série limitée de neuf montres). La mise en valeur esthétique de la mécanique est très expressive, mais peut-elle permettre à Garrick d’émerger pour la présélection dans un contexte concurrentiel très disputé ? Question sans réponse : voir les saccades d’une aiguille des secondes battre comme sur une montre électronique justifie-t-il ce prix assez costaud, même avec un calibre « manufacture » fabriqué en interne et terminé par l’horloger anglais Stuart Smith ?
GÉRALD CHARLES MAESTRO GC39 Édition du 25e anniversaire
Gerald Charles célèbre son 25e anniversaire avec la Maestro GC39 25th Anniversary Edition, Réf. GC39-TNPS-LSEN-RSDP-REM, une montre inspirée de la créativité et de la maîtrise technique du fondateur légendaire de la Maison, Monsieur Gérald Charles Genta. Cette pièce est une réinterprétation d’une montre créée par M. Genta en 2005, la Maestro GC39. La Maestro GC39 25th Anniversary Edition se distingue par la forme de son boîtier, son cadran rayonnant et la manière ludique dont elle affiche l’heure – elle est en effet dotée d’une complication d’heure sautante, où le disque avance par paliers d’une heure toutes les 60 minutes. La forme du boîtier s’inspire de l’architecture baroque romaine conçue par l’architecte du XVIIe siècle Francesco Borromini. C’est la façade qui a donné à la montre son boîtier asymétrique, sa lunette en cascade et un « sourire » convexe à 6 heures. Le cadran lui-même reflète l’esprit de la créativité artistique extraordinaire de M. Genta. Il est méticuleusement conçu à partir de trois composants et matériaux différents, combinés pour créer un motif en étoile baroque multi-rayons, partiellement dissimulé, qui prend vie à la lumière. Cet effet fascinant est obtenu grâce à une nouvelle technique exclusive de gravure micro-chimique de haute précision développée par Gerald Charles, appelée méta-guillochage. La gravure utilise des canaux arrondis qui permettent à la surface tridimensionnelle de capter la lumière de manière non linéaire, exploitant les lois de la physique pour offrir une expérience esthétique unique. Au cœur du cadran, on trouve une fine tranche de lapis-lazuli, la pierre semi-précieuse préférée de M. Genta. Malgré la complexité du design du boîtier et de la complication d’heures sautantes, la Maestro GC39 25th Anniversary Edition demeure remarquablement fine avec seulement 11 mm d’épaisseur.
La montre, dotée d’un boîtier en titane Grade 5 poli, est équipée d’une couronne vissée et est étanche jusqu’à 100 mètres. Ces caractéristiques soulignent l’héritage sportif de la Maestro et l’engagement de la Maison à créer des montres haut de gamme polyvalentes. Le nouveau calibre Swiss Manufacture 4.0 a été développé en interne par Gerald Charles. À l’origine, il s’agissait d’un mouvement à heures glissantes développé par M. Genta avec le maître horloger Antoine Preziuso, transformé en complication à heures sautantes grâce au savoir-faire et à la maîtrise technique de la Maison. Il offre une réserve de marche de 42 heures et requiert 80 composants supplémentaires par rapport à un mouvement classique à trois aiguilles.Dans le développement du calibre Swiss Manufacture 4.0 à heures sautantes, les ingénieurs de la Maison ont dû relever un défi physique majeur : en avançant d’une heure, le disque des heures sautantes libère en une seconde la même quantité d’énergie qu’un mouvement mécanique classique en libère en 3 600 secondes. De plus, le disque des heures sautantes est 25 fois plus lourd qu’une aiguille des heures traditionnelle, ce qui signifie que cette complication demande bien plus de force qu’un mouvement à trois aiguilles. C’est pourquoi les montres à heures sautantes sont si rares, et pourquoi elles continuent de fasciner la Maison, dans l’esprit de son brillant fondateur. Tous les composants sont finement décorés et terminés à la main ; le mouvement présente des finitions telles que le perlage, les Côtes de Genève, et un motif en nid d’abeille — la signature de la Maison.
UN COMMENTAIRE ? Certes, son design est rare, certes le style de cette Maestro est très original, certes le « méta-guillochage » du cadran est exceptionnel, mais il faut compter dans les 44 300 francs suisses pour ce boîtier en titane de 42 mm x 43,6 mm x 11,5 mm d’épaisseur, étanche à 100 m et animé par un mouvement à remontage automatique (42 heures de réserve de marche) qui affiche les heures sautantes et les minutes. Cette Gérald Charles est une sorte de candidate idéale pour la présélection, même si les adversaires sont musclés, mais pourquoi pas aussi pour le podium final : ce serait un message encourageant pour la nouvelle horlogerie créative suisse…
GRAND SEIKO Spring Drive U.F.A.
La recherche de la haute précision est la pierre angulaire des valeurs de Grand Seiko depuis la création de sa première montre en 1960. En 2004, Grand Seiko a lancé le calibre 9R65 Spring Drive, associant le couple élevé d'un ressort moteur à la précision de l'horlogerie électronique afin d’offrir une dérive mensuelle de ±15 secondes, sans recours à une pile. Établissant un nouveau standard parmi les mouvements entraînés par un ressort moteur, le Spring Drive a été salué comme une innovation majeure dans l'horlogerie moderne. Cet héritage de précision horlogère atteint de nouveaux sommets avec le calibre Spring Drive 9RB2, qui reçoit la désignation U.F.A., pour « Ultra Fine Accuracy » (précision ultrafine). Le nouveau mouvement présente une dérive annuelle stupéfiante de ±20 secondes, ce qui en fait le mouvement de montre-bracelet alimenté par ressort moteur le plus précis à ce jour. Il atteint sa précision de ±20 secondes par an grâce à une amélioration des méthodes de fabrication et de traitement de l'oscillateur à cristal de quartz, bénéficiant toujours d’un vieillissement de trois mois, et du circuit intégré. La fréquence de chaque oscillateur à quartz est mesurée à plusieurs températures, les données nécessaires à la thermo-compensation étant programmées dans le circuit intégré à faible consommation d’énergie. L'oscillateur et le capteur, scellés sous vide, sont protégés de l'humidité, de l'électricité statique et de la lumière, garantissant ainsi des performances stables. Au-delà de sa maîtrise technologique, cette montre est l'expression du raffinement qui fait la renommée de Grand Seiko. Son cadran à la texture complexe capture la beauté des arbres couverts de givre que l'on peut observer sur les hauts plateaux de Kirigamine, à l'est du Shinshu Watch Studio, où sont fabriquées toutes les montres Grand Seiko Spring Drive. Sa teinte bleu argenté, évoquant ces forêts de glace vues à travers un air pur et limpide, est magnifiquement réhaussée par une aiguille des secondes bleuie. Grâce aux dimensions compactes du mouvement (30 mm de diamètre et 5 mm de hauteur), le diamètre du boîtier de la montre n'est que de 37 mm, ce qui en fait le plus petit modèle Grand Seiko Spring Drive à ce jour, idéal pour les poignets de petite taille. Conformément à la détermination de longue date de Grand Seiko d’offrir un confort au porter optimal, le bracelet est doté d'un nouveau fermoir à micro-ajustement en trois étapes fonctionnant sans outil et permettant des ajustements précis par incréments de 2 mm.
UN COMMENTAIRE ? De la belle horlogerie à la nippone, dans un style très traditionnel proche du néo-vintage européen, avec un zeste de raffinement esthétique supplémentaire pour la décoration du cadran : il faut compter dans les 12 000 francs suisses pour ce boîtier en titane de 37 mm x 11,4 mm d’épaisseur, étanche à 100 m et doté d’un mouvement « Spring Drive » qui propose 72 heures de réserve de marche avec une précision qui dépasse à peine la seconde et demie de décalage par mois ! Le miracle « Spring Drive » peut séduire les académiciens pour la présélection « Homme », s’il ne fait pas de cette montre la meilleure candidate possible pour un éventuel prix « Chronométrie ».
GUEBLY CH1 Rétrograde
Une montre réalisée par un collectif de maîtres artisans : d’Éric Giroud à Johann Terrettaz, Voutilainen & Cattin, Bernard Van Ormelingen, Maëlle Constant, Horocraft (Sylvain Pinaud et Christophe Beuchat) et Nathalie Jean-Louis, la CH1 Rétrograde reflète la vision d’un collectionneur devenu horloger et créateur, portée par le travail d’un collectif d’artisans réunis par une même obsession : sublimer chaque détail, sans compromis. Célébrant le 12e art, l’horlogerie et ses métiers d’art, Guebly réunit l’excellence de ces artisans, ceux qui façonnent, donnent vie, sculptent et animent le temps, comme le vent sculpte les dunes qui ont inspiré Adnane Kerd. Une ode à son enfance, inspirée par le vent Ghibli, le vent chaud venu du désert symbolisant une force invisible et précise qui façonne la matière, comme les dunes et ses souvenirs. Un souffle naturel, créatif et passionné, devenu métaphore de son obsession du détail et d’une beauté pure. De la boîte à 23 facettes en titane Grade 5 à l’applique en or blanc émaillé Grand Feu champlevé, des ponts et platines en titane Grade 5 décorés main au cadran en argent massif 925 guilloché à la main, chaque artisan laisse une empreinte de son profond talent, sublimée par l’obsession de Guebly pour la perfection. Chaque détail. Chaque finition. Chaque artisan. La CH1 Rétrograde, une horlogerie pure. Le boîtier de la CH1 Rétrograde, dessiné trait par trait par Éric Giroud, dévoile 23 facettes audacieuses et parfaitement équilibrées, taillées dans du titane Grade 5. Son diamètre réel de 42 mm se lit comme un 40 mm au poignet, grâce à un travail architectural maîtrisé. La montre ne pèse que 48 grammes. Les finitions combinent microbillage fin, colimaçonné, perlage, polissage, finition satinée et satinée circulaire. Le boîtier est équipé d’une lunette et d’un fond vissé en titane Grade 5, avec un verre saphir, incurvé pour le fonds et traité anti-reflets sur les deux faces. Étanchéité garantie à 10 ATM (100 mètres). Une forme sculpturale, légère, contemporaine et immédiatement reconnaissable. Chaque ligne est pensée pour servir la fonction. L’architecture devient fluide, jusqu’à la silhouette du bracelet à attache rapide « quick release » développé spécialement pour Guebly.
Éric dessine, Voutilainen & Cattin fabrique. Ils habillent, ils décorent. Ils sont lesseuls à avoir su donner vie à un habillage aussi complexe, à traduire les lignes imaginées en matière et en structure. Leur main transforme le trait en volume, l’idée en réalité. Grâce à leur expérience et savoir-faire, les intentions d’Éric Giroud deviennent formes concrètes, sublimant chaque détail, chaque surface, jusqu’à faire coïncider la pensée avec la matière. Au cœur de Voutilainen & Cattin, la carrure, la lunette et le fond de la CH1 Rétrograde ont pris vie, assurant chaque étape de fabrication et de décoration, partageant avec Guebly cette obsession du détail, ce qui transforme les exigences, les contraintes en opportunités… s’améliorer encore et toujours. L’équilibre d’une pièce réside aussi dans ces détails qui n’en sont pas : typographie, proportions… A l’instar d’une décoration, la graphie du logo, les écritures et inscription qui s’affichent sur la montre ne sont pas anodines, n’appartiennent pas au hasard. Elles s’ancrent dans l’identité de la pièce, elles ancrent l’identité de la pièce. Johann Terrettaz a conçu une graphie qui signe bien plus que la montre, elle affirme l’identité profonde de Guebly : subtile, précise, sans compromis. Le cadran au bleu Guebly, en argent massif 925, est guilloché traditionnel par Bernard Van Ormelingen. Inspiré par les dunes du désert, son guilloché en colimaçon rappelant les effets du vent, capte la lumière, lui donne du mouvement. Une profondeur presque vivante, à fleur de surface, montée sur le mouvement par vis poli-bloquées main. Chaque ligne gravée raconte une histoire de patience, de maîtrise, de lumière domptée. Au cœur de la CH1 Rétrograde bat le calibre 21.31, un mouvement automatique entièrement repensé par Horocraft (Sylvain Pinaud et Christophe Beuchat), de sa construction à sa fabrication. Avec ses ponts et platines utlra-légers en titane Grade 5, chaque composant est décoré à la main : anglé mains, microbillé fin, perlé côté non visible. 217 composants et 35 rubis pour un calibre de 36,6 mm offrant une réserve de marche de 70 heures, animé par un micro-rotor en or jaune 5N, régulé par un balancier à inertie variable à 28 000 alternances/heure (4 Hz). Ce que l’on ne voit pas est parfois ce qui définit le plus.
UN COMMENTAIRE ? Jusqu’ici, le parcours horloger a su rester impeccable : il reste marqué par une vraie sensibilité horlogère, une grande culture de la montre, un imperturbable sérieux professionnel, une équipe de premier niveau mobilisée autour de cette réussite et le souci permanent de bien faire dans chaque compartiment du jeu. Il faut compter dans les 42 000 francs suisses pour ce boîtier en titane de 44 mm x 44 ,3 mm x 10,5 mm d’épaisseur, étanche à 100 m et motorisé par un mouvement à remontage automatique avec 70 heures de réserve de marche. Cette CH1 ferait un excellent prix de la montre « Homme » : encore faut-il passer le premier cap de la présélection, dans un contexte de compétition acharnée entre d’autres candidats très sérieux. Croisons les doigts pour que les académiciens soient bien inspirés en l’inscrivant pour cette présélection en vue de la finale…
HOLTHINGRICHs Ornament Nouveau Spirit of Blue
« Je souhaite que les gens puissent ressentir les émotions que l’architecture peut susciter par sa complexité spatiale, structurelle et artisanale : une architecture au poignet » (Michiel Holthinrichs). Holthinrichs Watches a été fondée par l’architecte néerlandais Michiel Holthinrichs. Depuis la création de la marque en 2016, Michiel poursuit un rêve : concevoir un design intégral sans aucune concession, où chaque composant fonctionne en harmonie avec les autres, suivant un concept fort jusque dans les moindres détails. Car un design ne peut être véritablement réussi que si tous ses éléments se complètent, formant ensemble une sculpture tridimensionnelle ultime à porter au poignet. Spirit of Blue, la première série limitée d’Ornament Nouveau, présente des éléments anodisés bleus, en hommage à la couleur emblématique de notre ville d’origine : Delft, aux Pays-Bas. L’inspiration derrière le design sculptural et expressif d’Ornament Nouveau puise dans l’Art Nouveau et l’architecture moderniste précoce, rendue possible grâce à notre expertise dans l’impression 3D métallique et l’usinage complexe. Cette montre se distingue par un boîtier en acier inoxydable spectaculaire et tridimensionnel, réalisé grâce à la technologie moderne d’impression 3D par liage de poudre métallique, associée à l’usinage CNC et à des finitions manuelles. Selon notre concept moderniste de l’Horlogerie Brut (clin d’œil au Béton Brut de Le Corbusier), certaines parties du boîtier sont volontairement laissées brutes, afin de révéler les traces du processus de fabrication comme une partie intégrante de l’esthétique du design. Ornament Nouveau intègre notre tout premier calibre développé en interne, et constitue le tout premier mouvement de montre-bracelet produit en série aux Pays-Bas – un jalon important pour l’horlogerie de notre pays. Il s’agit d’un mouvement à double barillet en série, doté d’un balancier à inertie variable sans raquette, conçu entièrement en interne et composé de 171 composants. Parmi ceux-ci, des ponts usinés en acier inoxydable en 3D, ainsi qu’un pont de balancier entièrement tridimensionnel en saphir.
La fabrication des prototypes est assurée dans notre atelier, tout comme celle des ressorts-lames, des leviers, de certains composants de cadran, ainsi que l’assemblage complet et les finitions manuelles selon les standards de la haute horlogerie. Les pièces statiques (platines, ponts en acier inoxydable, axes, ajustements, etc.) sont produites chez notre partenaire spécialisé en ingénierie de précision à Barendrecht (Pays-Bas), tandis que certains composants spécifiques comme les rubis, ressorts, engrenages et pignons sont actuellement fournis par des experts suisses – avec l’intention de rapatrier également cette production aux Pays-Bas dans un avenir proche. Bien que le mouvement ne présente que l’affichage des heures et des minutes, sa réalisation est d’une grande complexité. Avec une épaisseur de seulement 4 mm, il offre une profondeur maximale grâce à des usinages complexes et des finitions manuelles spécifiques. La platine principale présente une double concavité, créant un effet tridimensionnel saisissant, renforcé par une martelure diamantée texturée et un plaquage rhodium blanc. Depuis les côtés de la platine, des ponts en acier inoxydable de forme organique, fixés par des vis invisibles, sont en porte-à-faux au-dessus du centre du mouvement. Chacun est conçu comme une sculpture miniature, comportant de multiples surfaces tridimensionnelles interconnectées, et fini à la main avec des textures contrastées puissantes et un anglage profond pour un effet de volume maximal. La vedette de ce chef-d’œuvre est notre balancier à inertie variable développé en interne, maintenu par un pont exceptionnel en verre tridimensionnel — baptisé le Holthinbridge. Le balancier lui-même présente une structure ajourée dynamique qui reflète le design organique de la montre. Initialement développé en 2017 en collaboration avec Essilor, ce cadran est aujourd’hui intégré à l’Ornament Nouveau. Il s’agit d’un verre doublement bombé qui passe du transparent à l’obscurci sous l’effet de la lumière UV. Cette technologie protège le mouvement squeletté des effets néfastes des UV tout en apportant une touche ludique à la montre. Hors lumière UV, on admire le mouvement sculptural ; en plein soleil, la montre se transforme en un garde-temps au style très classique.
UN COMMENTAIRE ? Une telle montre laisse perplexe, tant par ses lignes et ses volumes « tridimensionnels » que par l’esthétique très (trop ?) travaillée de son cadran : on évalue clairement la sincérité de la proposition et l’authenticité d’une démarche productive aussi verticalisée, mais le résultat global est assez déroutant quoique le narratif de la montre soit très avantageux ! Il faut compter dans les 62 000 francs suisses pour ce boîtier en acier [remarquablement fini en dépit d’une impression 3D] de 38,5 mm x 9,5 mm d’épaisseur, étanche à 50 m et équipé d’un mouvement quasiment « manufacture » très mince qui est donné pour 83 heures de réserve de marche – c’est apparemment le premier mouvement batave depuis des siècles ! Les chances de cette Ornament nouveau de percer en présélection semblent aussi minces que le mouvement face à des propositions autrement plus fortes dans la catégorie « Homme »…
KERDEDANZ La loupe
Un nom évocateur pour une pièce horlogère qui conjugue sobriété, élégance et prouesses micromécaniques : d’apparence discrète, La Loupe dévoile toute la poésie du temps grâce à un jeu de superposition inédit entre l’heure et la minute, sublimé par un diamant. D’un diamètre de 38 mm, le boîtier rond en or 18 carats de La Loupe marie subtilement deux finitions : un microbillage délicat qui souligne la pureté de ses formes, et un poli miroir captivant reflétant la lumière avec élégance. Ses cornes discrètes s’intègrent harmonieusement à l’ensemble, mettant en valeur l’équilibre parfait entre raffinement esthétique et confort au porter. Contrairement aux garde-temps traditionnels, La Loupe ne recourt qu’à une seule aiguille, dédiée aux minutes. L’indication des heures est confiée à un diamant finement serti sur un disque, évoluant le long du pourtour du cadran. Au gré de la course de l’aiguille, le diamant devient l’unique repère temporel : à chaque superposition exacte entre l’aiguille circulaire et le diamant, l’heure en cours se trouve « magnifiée », comme si l’on observait le temps à travers une loupe. Cette subtile chorégraphie mécanique se produit selon une fréquence immuable. L’aiguille des minutes parcourant 6° par minute, tandis que le disque portant le diamant (assimilé à l’aiguille des heures) se déplace à raison de 0,5° par minute. L’écart angulaire s’annule ainsi toutes les 65 minutes et 27 secondes, révélant un parfait alignement. Ainsi, en une période de 12 heures, cette rencontre se reproduit 11 fois, illustrant la régularité fascinante de l’horlogerie traditionnelle. Sous son apparente simplicité, La Loupe dissimule un véritable défi technique : la parfaite planéité du disque des heures, délicatement posé sur la roue correspondante. Contrairement à une aiguille classique, ce disque requiert un équilibre et une stabilité remarquables, tant pour préserver l’harmonie visuelle que pour assurer une fluidité irréprochable du mécanisme. Cette conception singulière témoigne de la maîtrise horlogère qui caractérise chaque détail de La Loupe. Ainsi, la conception et l’usinage de chaque composant mécanique exige une grande précision afin d’orchestrer ces points de rencontre avec une fiabilité sans faille. Le diamant, à la fois délicat et symbolique, impose un sertissage subtil pour assurer une visibilité optimale et préserver la pureté du design. Pensée comme un hommage à la rigueur mathématique et à l’émotion du temps, La Loupe démontre que la poésie horlogère naît souvent d’une maîtrise technique absolue. L’unique aiguille, en parfaite harmonie avec le diamant, entraîne l’observateur dans une expérience immersive : un show micromécanique où chaque nouvelle superposition devient un instant privilégié, où l’on redécouvre la beauté d’un mécanisme immuable et l’art de l’horlogerie porté à son paroxysme.
UN COMMENTAIRE ? Belle idée, design audacieux, esthétique spectaculaire au carrefour de la sobriété et d la préciosité, réalisation soignée : dommage que le storytelling soit aussi pompeux pour présenter la montre à ceux qui ne connaissent pas la marque ! Il faut compter dans les 38 000 francs suisses pour ce boîtier en or rose de 38 mm x 9,2 mm d’épaisseur, étanche à 30 m et animé par un mouvement automatique disposant de 42 heures de réserve de marche. Aussi séduisante et fascinante que soit la montre à première vue, on peut cependant lui reproche cette couronne déportée dont le style jure avec les lignes minimalistes de la montre, ainsi que ses cornes surépaissies qui alourdissent le haut et le bas de la pièce. Il manque une catégorie spéciale pour les montres qui relèvent de l’exercice de style et qui sortent ainsi de l’ordinaire, mais qui ont toujours du mal à tirer leur épingle du jeu dans une catégorie « Homme » aux codes complexes et exigeants…
LAURENT FERRIER Classic Auto Horizon
La Classic Auto Horizon marque le retour d’une création désormais intégrée à la collection permanente de Laurent Ferrier, présentée dans une nouvelle interprétation à cadran bleu horizon, dévoilée à l’occasion de Watches and Wonders 2025. Inspirée des montres de poche du XIXe siècle, son boîtier rond de 40 mm en acier inoxydable abrite le calibre automatique LF270.01 à micro-rotor en platine 950, offrant plus de 72 heures de réserve de marche. Issu du développement de la Sport Auto, ce mouvement polyvalent allie robustesse, précision et élégance, parfaitement adapté à un usage quotidien. Le cadran bleu horizon doit sa profondeur à une fine couche de laque translucide appliquée sur une base argentée obtenue par traitement galvanique. Cette composition est rehaussée d’une finition satinée verticale au centre et satinée circulaire sur le chemin de fer, créant des jeux de lumière subtils. Les aiguilles sagaies en or gris, les index goutte en or gris 18K et la petite seconde finement azurée à 6 heures soulignent le minimalisme poétique cher à Laurent Ferrier. À 3 heures, un guichet frappé unique en son genre présente une pente douce qui guide le regard vers l’indication de date, décalquée en gris ardoise sur un disque blanc, le tout encadré d’une fine décalque bleu foncé. Le fond saphir dévoile un mouvement dont chaque composant est minutieusement décoré et terminé à la main dans les ateliers Laurent Ferrier. Des côtes de Genève rhodiées aux anglages polis main, en passant par la masse oscillante en platine gravée de motifs de plumes et de chevrons indiquant le sens de remontage, chaque détail témoigne d’un savoir-faire artisanal d’exception. Cette pièce incarne pleinement l’engagement de Laurent Ferrier en faveur d’une horlogerie intemporelle, alliant pureté esthétique et haute technicité.
UN COMMENTAIRE ? Un devoir de vacances intéressant : comparer cette Laurent Ferrier avec la L.U.C. Quattro Mark IV de Chopard, d’inspiration comparable inscrite dans la même catégorie (Business Montres du 00 juillet) : on comprend à une multitude de détails qu’il serait vain d’énumérer tout le talent de Laurent Ferrier (l’homme), qui est vraiment le maître de l’habillage dans la haute horlogerie. Difficile de reprocher quoi que ce soit à cette montre, qui reste, comme la Chopard, une des plus réussies de tout le concours 2025 : il faut compter dans les 48 500 francs suisses pour ce boîtier en acier de 40 mm x 11,9 mm, étanche à 30 m [ce qui est insuffisant pour une montre qui serait une des plus fantastiques « sportives chic » du marché) et motorisé par un calibre automatique « manufacture » de toute beauté, donné pour 72 heures de réserve de marche. La présélection pour la finale nous semble de rigueur, avec de bonnes chances d’approcher le podium ou d’y monter en finale, en reléguant très loin des propositions concurrentes qui n’ont ni ce aura de « pureté esthétique », ni cette approche de la « haute technicité »…
LOUIS VUITTON Tambour Convergence
Avec la montre Louis Vuitton Tambour Convergence, la Maison atteint de nouveaux sommets d'excellence horlogère. Véritable invitation à l'extraordinaire dans le quotidien, cette création inédite fusionne mouvement et boîtier dans un dialogue harmonieux. Elle rend hommage aux montres à guichet, aujourd’hui réinterprétées avec une élégance contemporaine distinctive. Ce garde-temps a été imaginée et façonnée selon un langage esthétique commun à l’ensemble des ateliers genevois de Louis Vuitton, réunis au sein de La Fabrique du Temps Louis Vuitton. Le nom de la collection s’inspire de cette fusion de savoir-faire réunis sous un même toit et met à l’honneur l’affichage original de l’heure proposé par la Tambour Convergence. L’indication épurée des heures et des minutes et d’un indicateur en or en forme de losange – un hommage à la nature à la fois précise et éphémère du temps qui passe, telle la lumière du soleil filtrant à travers les nuages.Cette nouvelle pièce d’horlogerie reprend la silhouette caractéristique de la boîte Tambour dont les flancs évasés convergent en un point d’inflexion. La montre épouse ainsi parfaitement le poignet et arbore une apparence plus fine, qui contraste avec la robustesse du mouvement à remontage automatique abrité en son coeur. Le garde-temps présente un boîtier de trente-sept millimètres à la carrure satinée – un diamètre polyvalent aux proportions idéales pour le poignet – paraissant moins épais que ses huit millimètres. Réalisée de toutes pièces par La Fabrique des Boîtiers à Genève, la boîte de trente-sept millimètres de la Tambour Convergence abrite le nouveau mouvement manufacture automatique LFT MA01.01 doté de quarante-cinq heures de réserve de marche. Par son parti pris esthétique, la montre Louis Vuitton Tambour Convergence encourage avant tout l’expression personnelle, à l’instar de la toile vierge d’un artiste, de la page blanche d’un écrivain ou du journal de bord d’un voyageur.
UN COMMENTAIRE ? Comme Louis Vuitton a placé trois Tambour dans les différentes catégories de cette compétition, on devrait en retrouver au moins une ou deux en lice pour la finale. Pourquoi pas cette Convergence d’un style néo-classique très convaincu, qui ne déparerait en rien la présélection « Homme » ? Il faut compter dans les 32 500 francs suisses pour ce boîtier en or rose de 37 mm x 8 mm, étanche à 30 m et activé par un mouvement automatique « manufacture » disposant de 45 h de réserve de marche. Une belle idée horlogère, bien réalisée, qu’on aurait d’ailleurs inscrire dans d’autres catégories, mais dont l’affichage alternatif de l’heure mériterait, avec quelques autres pièces, une catégorie à part dans le goût « Nouveau regard sur les heures »…
COORDINATION ÉDITORIALE : JACQUES PONS