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GPHG 2025 #06 (accès libre)
Sept points de vue sans complaisance sur sept montres masculines proposées pour le GPHG 2025

En parallèle à nos pages « Repérages » habituelles, nous proposons cet été un « repérage » des montres inscrites pour le prochain GPHG, dans l’ordre choisi par le GPHG, mais dans le cadre d’une revue critique, éclairée et commentée. Voici donc sept montres de sept marques : Amy Ejeuny, ArtyA, Bremont, Bvlgari, Carl Suchy & Söhne, Chopard et Chronoswiss…


Différents lecteurs nous ont fait remarquer, de façon très pertinente, qu'il n'était pas logique de mélanger les pages consacrées aux nouveautés de l'année et les pages consacrées aux montres du GPHG. Objection retenue : voici donc, parallèlement à nos pages « Repérages », mais toujours en accès libre, une présentation séquencée des trois grosses centaines de montres en compétition pour le GPHG 2025...

En toute transparence, avant d’être critiquées (au meilleur sens du terme) et appréciées, ces nouveautés sont expliquées dans la jamais trop fleurie « langue de boîte » : c’est la langue usuelle de nos « amies les marques » et c’est la langue de bois des « boîtes » d’horlogerie. Dans tous les styles et à tous les prix, venues de Suisse ou d’ailleurs, au masculin comme au féminin, quelles montres les académiciens vont-ils devoir sélectionner ? Quand on aime, on ne compte pas : donc, une nouvelle pièce par jour de la semaine [certaines ont d’ailleurs déjà été présentées par Business Montres] ! Voici un nouvel épisode de notre panorama des nouveautés de l’année 2025, avec nos commentaires critiques sur sept montres de sept marques…

AMY EJEUNY AE TN002 Inhouse

AE TN002 Inhouse est une montre sportive haut de gamme dotée d’un mouvement entièrement développé par Amy Eujeny. Le nom « TN » est issu de Triton, dieu de la mer dans la mythologie grecque, évoquant à la fois puissance et mystère. Le boîtier octogonal distinctif s’inspire de la Tour des Vents, un monument antique situé à Athènes. Cette référence architecturale est réinterprétée à travers une structure superposée en plusieurs couches, utilisant des matériaux tels que le titane et la céramique. Six vis fonctionnelles renforcent l’impression de robustesse tout en apportant une touche de finesse, tandis que les cornes articulées assurent un port confortable pour tous les poignets. Le mouvement AE1009-5, entièrement développé dans notre atelier en Corée, se distingue par une disposition linéaire du balancier et de l’échappement — une caractéristique technique unique.

Son architecture ajourée permet d’admirer le fonctionnement précis du train de rouage ainsi qu’une finition artisanale d’une grande précision. Les ponts et la roue à cliquet, ajourés et gravés du nom de la marque, du numéro de calibre et d’un motif inspiré des jantes automobiles, allient esthétique raffinée et légèreté technique. Chaque détail, des ponts couleur or rose aux composants en acier bleui, incarne pleinement l’esprit de la haute horlogerie. AE TN002 Inhouse allie esthétique contemporaine et savoir-faire horloger traditionnel, incarnant à la fois l’innovation technique et l’expression artistique. Notre but n'est pas seulement de créer une œuvre d'art mais aussi de commencer une histoire de l'horlogerie coréenne qui n'a jamais été révélée auparavant.

UN COMMENTAIRE ? Cette marque sud-coréenne, pratiquement inconnue en Europe, fait sa première apparition au GPHG 2015, dans la catégorie « Homme », avec le premier mouvement totalement dessiné et conçu en Corée, ce qui est à la fois courageux et téméraine. La taille de ce boîtier titane-céramique très clivant n’est pas mince (45 mm x 53 mm x 11 mm d’épaisseur, étanche à 30 m, motorisation par un original calibre à remontage manuel : ci-dessus), tout comme le prix, annoncé à 15 200 francs suisses. Face à vingt-quatre autres montres prétendant cette année au titre dans cette catégorie « virile », les chances de cette équipe coréenne sont plus que minces, surtout avec les poids lourds de la catégorie déjà en piste. C’est là qu’on ressent l’urgence de créer une nouvelle catégorie pour les jeunes pousses exotiques… 

ARTYA Wavy HMS Mirror

Le « Stairway To Heaven HMS », dernier calibre manufacture de la maison genevoise a son échappement 4 Hz ‘starifié’, placé comme sur un podium, et en suspension dans le vide. Son réglage est traditionnel, consistant à ajuster minutieusement l’inertie du balancier à l’aide de masselottes périphériques garantit une oscillation régulière et constante du spiral. Cela permet d’optimiser la performance du calibre et d'assurer une stabilité de chronométrie dans le temps. Les deux barillets en parallèle sont équipés de ressorts plus longs et plus fins, afin d’assurer un meilleur dévidage. Le nouveau design des tambours de barillets, tout en courbes, épouse parfaitement les cercles formés par les ponts proéminents du mouvement. Avec son design unique, la boîte Wavy Titanium est la première fabriquée en titane grade 5, matériau léger et résistant. L’ajout d’un traitement DLC transparent rend la pièce d’autant plus résistante aux rayures, aux chocs, et aux traces de doigts. À titre de comparaison, l’acier a une dureté Vickers de 200 HV, le titane de 400 HV, tandis que le titane traité DLC transparent atteint une dureté de 1’200 HV (1'800 HV pour la version DLC noir). Le polissage sur sa tranche, détail subtil et raffiné ajoute une dimension précieuse à la pièce sans altérer son allure résolument avant-gardiste. Dessiné par Jérémie Arpa, fils de Yvan Arpa, ce design complexe est le symbole d’une horlogerie familiale, indépendante et autofinancée. Le fond miroir de la Wavy Titane inaugure une innovation unique dans l’horlogerie. Un miroir qui empêche la vue de la peau à travers le mouvement squeletté et offre une profondeur accrue.

UN COMMENTAIRE ? La fidélité d’Yvan Arpa au rendez-vous du GPHG est exemplaire, mais c’est un peu celle d’un amant éconduit : bon nombre de tentatives et un retour bredouille à la maison ! C’est dommage, cette Wavy étant très joliment dessinée et remarquablement finie, avec des beaux états de surface du boîtier en titane satiné (40 mm x 13,2 mm d’épaisseur, étanche à 50 m) et du mouvement « manufacture » à remontage manuel squeletté (72 heures de réserve de marche). Le prix de cette nouveauté de la collection Purity est un peu moins enthousiasmant pour une « simple » heures-minutes-secondes (25 900 francs suisses), mais c’est le prix de l’indépendance et de l’authenticité pour la nouvelle horlogerie. Face aux mastodontes inscrits cette année de cette catégorie « Homme » et avec la concurrence accrue de nombreuses « petites marques », ce sera bien que les académiciens fassent émerger ArtyA en vue de la finale, mais ce n’est pas gagné d’avanc et le combat sera rudee – a fortiori pour décrocher le prix…

BREMONT Terra Nova Jumping Hour Bronze

Inspirée des montres de tranchée du début du XXe siècle, la Terra Nova Jumping Hour Bronze allie esthétique militaire vintage et innovation horlogère contemporaine. Son boîtier coussin compact de 38 mm est façonné en bronze cupro-aluminium brossé verticalement, un alliage de haute performance réputé pour sa robustesse et sa capacité à développer une patine riche et homogène avec le temps. Au cœur de la montre se trouve le calibre exclusif BC634 Jumping Hour. Cette complication rare affiche les heures, les minutes et les secondes à travers des guichets nets et linéaires, dans un style « montre à guichet ». Une trotteuse inspirée d’une boussole survole le logo central Wayfinder, renforçant le lien de la montre avec la navigation et l’exploration. Avec le développement d’un tout nouveau calibre à heure sautante, créé en exclusivité avec Sellita, Bremont affirme sa capacité à lancer une tendance horlogère au design unique. Éditée en seulement 100 exemplaires, cette édition spéciale est proposée avec un bracelet en bronze brossé ou un bracelet en cuir brun clair au style vintage. Compacte, précise et pleine de caractère, c’est une pièce de collection pensée pour l’aventure.

UN COMMENTAIRE ? Très jolie proposition de l’équipe anglaise de Bremont, à la bonne taille, avec le bon dessin et au bon prix, sans oublier le bon mouvement doté de la bonne complication : il faut compter 5 000 francs suisses pour ce boîtier « tonneau » en bronze de 38 mm x 44 mm x 9,1 mm d’épaisseur, étanche à 30 m (ce qui est insuffisant) et animé par un mouvement automatique avec 56 heures de réserve de marche. C’est une montre qui aurait tout pour intégrer la présélection, puis pour se distinguer en finale : il faudra simplement que les académiciens se laissent détourner des « grandes marques » très connues qui les fascinent et que les jurés acceptent ensuite de donner une chance aux marques alternatives d’aujourd’hui, qui sont probablement, comme Bremont, les grandes marques de demain…

BVLGARI Octo Finissimo Skeleton Eight Days

La lumière a besoin de l’ombre pour révéler sa beauté. Jouant avec les effets de contraste et avec la circulation de la lumière, Bvlgari renouvelle l’effet de séduction de sa montre ajourée Octo Finissimo Skeleton. A la manière d’une dentelle noire, le calibre de manufacture BVL 199SK révèle tous ses secrets grâce à l’art du squelettage. Ce mouvement à remontage manuel affirme au grand jour sa finesse, avec seulement 2,50 mm d’épaisseur. Depuis ses débuts en 2022, il bénéficie aussi de performances d’autonomie exceptionnelle avec une réserve de marche de 192 heures, soit 8 jours. Un indicateur de réserve de marche, aux graduations couleur or rose en témoigne de manière évidente. Tout comme l’inscription « Eight Days » soulignant la signature Bvlgari au cœur du boîtier en titane traité DLC noir de 40 mm de diamètre. Polyvalent, léger et pratique en toutes circonstances, le bracelet en caoutchouc noir apporte une touche supplémentaire de sportivité moderne. Design et technologie ne font qu’un pour composer une montre extra plate de haute horlogerie résolument contemporaine et puissante. La force n’est rien sans la finesse. Boîte de 40 mm en titane DLC (5,95 mm d'épaisseur). Un fond de boîtier transparent. Résistance à l'eau : 3 ATM. Bracelet en caoutchouc noir avec boucle ardillon en titane DLC. Un cadran squeletté avec indicateur de réserve de marche et compteur de petite seconde, signature « Bvlgari Eight Days », aiguilles et index plaqués or rose. Un mouvement BVL 199SK manufacture à remontage manuel ultra plat (2,50 mm d'épaisseur), avec ponts squelettés en PVD noir. Fonctions : heure, minute, petite seconde et indicateur de réserve de marche. Réserve de marche : 8 jours (192h). Fréquence : 21'600 vph (3 Hz).

UN COMMENTAIRE ? On ne se lasse pas des Octo infiniment séduisantes dans leurs infinies variations saisonnières, toutes plus horlogères les unes que les autres (il faut compter dans les 24 000 francs suisses pour ce boîtier très mince en titane de 40 mm x 46 mm x 5,9 mm d’épaisseur, étanche à 30 m et doté d’un mouvement à remontage manuel prévu pour 192 heures de réserve de marche). La présélection semble acquise d’avance pour cette Bvlgari, la collection Octo Finissimo cumulant déjà quelques prix au GPHG : tout va ensuite dépendre de la composition du jury, que nous ne connaîtrons qu’à la rentrée de septembre…

CARL SUCHY & SÖHNE Vienna Night

Avec la Vienna, Carl Suchy & Söhne signe bien plus qu’un garde-temps : une véritable ode à Vienne, ville façonnée par une alchimie unique entre histoire, art et élégance. Inspirée par le modernisme viennois, la Vienna allie un design épuré, empreint d’influences architecturales, à la perfection de l’horlogerie suisse traditionnelle. Les lignes géométriques raffinées de la Vienna reflètent l’esthétique de la ville – une réduction à l’essentiel, inspirée par le langage architectural de cette époque. Eric Giroud, le célèbre designer de la Vienna, la décrit comme un hommage au modernisme viennois : « Il y a un vrai travail sur le cadran avec des lignes, et c’est très Adolf Loos, très Hoffmann. Ça m’a beaucoup amusé de me replonger dans cet univers. Ce qui m’a le plus fasciné, c’est de voir une marque forte de 200 ans d’histoire renaître en adoptant des codes contemporains et des lignes modernes ». Le disque des secondes rotatif, complétant le motif délicat du cadran à chaque révolution, bat au rythme de la ville – une pulsation silencieuse qui maintient Vienne en mouvement. La Vienna est conçue avec la plus grande précision par le maître horloger Marc Jenni, grâce à un savoir-faire artisanal minutieux. Le boîtier en acier inoxydable 316L de 39 mm est poli et satiné selon une alternance précise, soulignant les volumes nets de la pièce. Le verre saphir bombé, avec double traitement antireflet, assure une lisibilité optimale du cadran. Le mouvement est un calibre automatique extra-plat CSS-V1, doté d’un micro-rotor décentré plaqué or, gravé des doubles griffons — les armoiries historiques de la maison. Ce calibre bat à 21 600 A/h et offre une réserve de marche de 48 heures. La décoration du mouvement est exclusive : les « Côtes-de-Vienne », inspirées par l'esthétique de la ville, créent une signature visuelle distinctive visible au dos par fond transparent. La Vienna est destinée à celles et ceux qui ne se contentent pas de visiter Vienne, mais la ressentent. À celles et ceux qui savent que la véritable élégance n’a pas besoin d’être tapageuse. Une montre qui unit passé et présent – une lettre d’amour à une ville qui défie toute définition. Vienne se vit.

UN COMMENTAIRE ? Le travail effectué sur ce cadran géométrique d’une sobre abstraction est remarquable : il faut compter dans les 17 600 euros pour ce boîtier en acier de 39 mm x 7,9 mm d’épaisseur, étanche à 30 m et animé par un mouvement automatique disposant de 48 heures de réserve de marche. Si les académiciens s’avéraient sensibles à cet exercice formel [ce qui n’est pas gagné d’avance compte tenu de la concurrence de proximité dans cette catégorie « Homme »], il n’est pas du tout évident que cette Vienne Night puisse se qualifier pour la remise du prix : il lui manque quelque chose d’un peu plus fort que son esthétique…

CHOPARD L.U.C Quattro Mark IV

Après le lancement du premier garde-temps L.U.C Quattro en l’an 2000, Chopard Manufacture célèbre aujourd’hui le 25e anniversaire de son mouvement Quattro par la présentation d’une édition inédite en platine, au boîtier de 39 millimètres de diamètre repensé selon la dernière esthétique L.U.C. Innovation majeure en matière de Haute Horlogerie, la technologie exclusive Chopard Quattro a valu une reconnaissance majeure à la collection L.U.C grâce au premier calibre alimenté par quatre barillets superposés deux à deux et couplés en série – contenant exactement 1,885 mètres de ressorts. Cette configuration offre une exceptionnelle réserve de marche de 216 heures (9 jours), délivrée avec une force constante à l’échappement. La régularité de fonctionnement est garantie par un balancier oscillant au rythme de 28 800 alternances par heure, gage d’une précision certifiée Chronomètre (COSC). La reconnaissance du Poinçon de Genève confirme le raffinement de ce garde-temps L.U.C Quattro - Mark IV, tant du point de vue technique qu’esthétique.

Fabriqué en platine, le boîtier est de forme bassinée : son fond étant plus étroit que sa lunette bombée et polie. De ce profil échancré, fruit d’une démarche de bienfacture inspirée des montres de poche issues de l’héritage créatif de Louis-Ulysse Chopard au XIXe siècle, naît une grande finesse esthétique. Cette nouvelle boîte aux flancs à finition satinée verticale s'allie à une couronne cambrée et cannelée qui, au-delà de son élégance, offre une prise en main agréable. La glace saphir est quant à elle légèrement bombée, épousant parfaitement les courbes de la lunette godronnée en insufflant à la montre un profil arrondi et harmonieux. Autre signe de bienfacture, les cornes sont fabriquées séparément, avant d’être soudées au boîtier, pour un résultat esthétique parfait. Ce garde-temps L.U.C Quattro - Mark IV présente un cadran en laiton à texture grenée, d’une lumineuse teinte bleu ciel. Souligné par des index et des aiguilles en or blanc – dont celles de la petite seconde et du quantième – le design du cadran valorise la clarté et la lisibilité des indications dans un bel exercice de raffinement. Le traditionnel indicateur de réserve de marche, jusqu’à maintenant situé à midi, est déplacé côté mouvement, et visible au dos de la montre. Cet ajustement subtil accentue le sens de l’épure, en permettant de dissimuler la sophistication mécanique derrière une apparence harmonieuse et un agencement intuitif. Un ingénieux système de bracelet interchangeable permet quant à lui de varier les styles avec élégance.

UN COMMENTAIRE ? Cette L.U.C. est non seulement une des plus belles créations de cette création depuis un quart de siècle, mais sans doute aussi une des plus magnifiques montres masculines de haute horlogerie présentées dans ce concours du GPHG : rien à redire à la taille (39 mm x 10,4 mm étanche à 30 m), pas plus qu’au travail très soigné sur le cadran (couleur et granulation) ou au mouvement à remontage manuel qui dispose de 216 heures (neuf jours) de réserve de marche. Rien à redire, sauf peut-être le prix, mais il est vrai que le boîtier est en platine [rappel : ce métal est trois fois moins cher que l’or, quoique trois fois plus difficile à travailler], que la montre est superbe et que la marque est d’une rare honnêteté dans sa production. Cette L.U.C aura donc une place prioritaire dans la présélection, avec un coupe-file de première efficacité pour doubler tout le monde sur le podium final du prix « Homme »…

CHRONOSWISS Pulse One Sand

La Pulse One n’est pas simplement une nouvelle montre, c’est une déclaration, une révolution, l’aube d’une nouvelle ère. La Pulse One est une première en son genre, le point de départ d’une nouvelle lignée, et surtout, l’audacieux prochain chapitre de l’héritage Chronoswiss.Imaginée et façonnée à Lucerne, elle incarne l’essence même de la « mécanique moderne ». Fidèle à son esprit anticonformiste, Chronoswiss repousse une fois de plus les frontières de l’horlogerie mécanique. À l’occasion de Watches & Wonders 2025, la maison réinvente, réinterprète et redéfinit sa signature avec audace. Le résultat ? Une pièce d’exception entièrement conçue en titane, vibrant de précision, d’énergie et d’audace, un chef-d’œuvre mécanique façonné à la main. La couronne oignon – véritable signature de Chronoswiss – demeure inébranlable. Symbole de 40 ans d’excellence mécanique, elle se dresse fièrement face aux évolutions de l’horlogerie contemporaine. Mais ne vous y trompez pas : il ne s’agit pas d’une simple évolution, mais d’une révolution. Une nouvelle vision de l’essence Chronoswiss, conçue pour l’avenir tout en restant ancrée dans son héritage. Au centre de cette création bat le calibre Manufacture Chronoswiss C.6001, plaqué ruthénium, qui insuffle à la Pulse One une force mécanique pure. Son affichage régulateur tridimensionnel emblématique et sa spectaculaire petite seconde rétrograde à 6 heures célèbrent le mouvement, le rythme et le temps en perpétuelle évolution.

Produite en édition limitée à seulement 100 exemplaires, la Pulse One se décline en deux variantes remarquables, qui incarnent la quête incessante de modernité de Chronoswiss : Pulse One Sand : dotée d’un cadran sablé et teinté 4N, irradiant chaleur et vitalité.Chaque modèle exprime un jeu de contrastes et de dualités, où l’héritage rencontre l’avenir et la tradition renaît sous une forme résolument moderne. La Pulse One est la preuve en titane de l’ambition inébranlable de Chronoswiss : repenser, redéfinir et révolutionner l’horlogerie. De la force et de la légèreté. De la puissance et de l’élégance. Un matériau qui vibre à l’énergie de demain. Chronoswiss n’a jamais suivi les chemins tracés. L’Atelier Lucerne n’est jamais figé. Il est audacieux, il est unique, il est spectaculaire. Voici la Pulse One. Voici l’essence de la mécanique moderne.

UN COMMENTAIRE ? Très sympathique, cette Pulse One, avec son style contemporain dans le goût néo-vintage revu et corrigé avec beaucoup de goût, mais aussi avec un art évident de la mécanique pour réhabiliter le traditionnel régulateur : il faut compter dans les 11 800 francs suisses pour ce boîtier en titane de 41 mm x 12,7 mm étanche à 100 m et doté d’un mouvement automatique avec 55 heures de réserve de marche (série limitée de 100 pièces). Avec son bracelet métallique au design très puissant, cette Pulse One a quelque chose de fort et, face à vingt-quatre concurrentes, elle a de bonnes chances d’être présélectionnée, le prix « Homme » semblant devoir aller cette année à une marque indépendante, connue ou moins connue. Pour le prix lui-même, c’est une autre histoire : il y a du beau monde à dépasser et le combat sera rude !

COORDINATION ÉDITORIALE : JACQUES PONS



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