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REPÉRAGES #127-2025 (accès libre)
Sept observations personnelles sur sept montres qui défient les chaleurs de l’été

En toute transparence, avant d’être commentées et appréciées, ces nouveautés sont expliquées dans la jamais trop fleurie « langue de boîte » – cette langue de bois des « boîtes » d’horlogerie, celle de nos « amies les marques » ! Dans tous les styles et à tous les prix, venues de Suisse ou d’ailleurs, au masculin comme au féminin, que va-t-on découvrir dans les vitrines ? Quand on aime, on ne compte pas ! Voici donc le 127e épisode de notre panorama des nouveautés de l’année 2025, avec nos commentaires critiques sur sept montres de sept marques : Festina, IWC, Jaquet Droz, Raketa, RGM, Titoni et Venezianico.…


Cette chronique vise à vous signaler quelques nouveautés parmi toutes celles qui affluent dans les vitrines horlogères : c’est, à ce jour, la plus complète des recensions que proposent les médias spécialisés, avec un peu plus de 2 100 pièces présentées chaque année. Soit, en moyenne, à peu près cinq nouveautés proposées par jour du calendrier : c’est exceptionnel – et même unique dans le paysage horloger ! Ces nouvelles montres sont commentées une par une : nous ajoutons à ces présentations des évaluations personnelles critiques, forcément subjectives et généralement pas complaisantes, mais toujours sincères, en bref, en vrac et toujours en toute liberté. Dans le formidable tsunami des nouveautés horlogères, cette sélection est déjà, en soi, une élimination du pire ou de l’insignifiant : il ne faut donc pas s’étonner que le meilleur y soit commenté plutôt positivement. Tout le monde l’aura compris : les absents ont toujours tort ! 

VENEZIANICO Nereide Ti-Damascus

De la maison Venezianico, une édition limitée à seulement 500 exemplaires qui marie l’artisanat ancestral à l’expérimentation contemporaine dans un kaléidoscope de motifs uniques et irrépétibles. Il existe une autre manière de regarder le temps. Une manière où chaque instant se teinte de nouvelles nuances, où la matière réfracte la lumière de manière toujours changeante, et où le cadran devient un paysage, une émotion, une identité. C’est ainsi qu’est née la Nereide Ti-Damascus, le dernier chapitre de la collection Nereide signée Venezianico. Une montre qui associe la tradition millénaire de la forge damassée à l’art de l’expérimentation des matériaux. Une montre de plongée qui ne se contente pas de défier les profondeurs marines, mais repousse aussi les frontières du design — chaque cadran devenant une véritable œuvre d’art, absolument unique. Réalisé en titane damassé innovant, le cadran naît d’un processus complexe et entièrement artisanal, au cours duquel différentes alliages de titane sont fusionnés, laminés, superposés et pliés selon des techniques inspirées de la forge historique des lames damassées. Une fois forgée, la surface est polie, puis soumise à un traitement thermique contrôlé qui déclenche une oxydation sélective, révélant des motifs multicolores qui varient avec la réfraction de la lumière. Le résultat est une texture kaléidoscopique, impossible à reproduire et toujours différente : chaque cadran (couche de 0,4 mm découpée avec précision sur base en laiton) raconte ainsi sa propre histoire. Aucun exemplaire n’est identique à un autre : dans chacun d’eux, le temps se diffracte en reflets inédits, vibrants, poétiques. Plus qu’une montre, une fenêtre sur le mouvement de la matière.

Conçue pour résister à une pression élevée, la Nereide Ti-Damascus est étanche jusqu’à 200 mètres et protégée par un verre saphir anti-reflets de haute résistance. La lunette en tungstène — l’un des matériaux les plus durs connus — garantit une résistance exceptionnelle aux chocs et aux rayures, tandis que le bracelet en acier inoxydable de style Sansovino allie confort et élégance, conférant à la montre un caractère à la fois robuste et raffiné. Le boîtier de 42 mm en acier inoxydable 316L, résistant à la corrosion et aux environnements marins, abrite un mouvement automatique Sellita SW200-1, un calibre suisse réputé pour sa précision et sa fiabilité. Visible à travers le large fond transparent en saphir, le rotor ajouré, développé en interne par Venezianico, présente une décoration Côtes de Genève en motif radial et une finition IP violette, créant une continuité chromatique avec les teintes du cadran et établissant un lien harmonieux entre l’avant et l’arrière de la montre. Produite en édition limitée à 500 pièces numérotées individuellement, la Nereide Ti-Damascus est une création qui fusionne tradition et innovation, matière et lumière, fonction et poésie. Une fois de plus, Venezianico signe une montre conçue non seulement pour donner l’heure, mais pour étonner à chaque regard en proposant une nouvelle manière de percevoir le temps.

UN COMMENTAIRE ? Cette jeune marque indépendante italienne est capable de proposer à des prix très intéressants des montres séduisantes, au design impeccable dans un goût contemporain mâtiné d’inspiration néo-vintage, avec des éléments décoratifs originaux et avec des mouvements suisses,: il faut compter un peu plus de 1 000 euros pour ce magnifique cadran en titane damassé (boîtier en acier de 42 mm x 12,5 mm d’épaisseur étanche à 200 m et animé par un mouvement automatique suisse Sellita). Une « plongeuse » pas comme les autres. Il faut suivre de près l’équipe de Venezianico, qui semble avoir tout compris de ce qu’attendent aujourd’hui les amateurs de montres…

TITONI chronographe Seascoper 300 bi-compax

Apparemment, la maison suisse Titoni, dont le siège est à Granges, à quelques kilomètres de Neuchâtel, ne souhaite pas communiquer en français sur cette montre, alors que la communauté des locuteurs francophones représente plus de 150 millions de personnes à moins de trois heures d’avion du canton de Soleure. Nous respectons sa volonté en ne présentant pas cette pièce à nos lecteurs francophones.

UN COMMENTAIRE ? On regrettera d’autant plus cette francophobie de Titoni que la marque tient à communiquer en allemand au sujet de cette Seascoper (il y a moins de germanophones que de francophones à moins de heures d’avion de Granges). Rappelons que le français est la langue « officielle » de l’horlogerie suisse et que Titoni, marque trop dangereusement surexposée en Asie, aurait intérêt à s’équilibrer en trouvant de nouveaux publics de référence du côté des grands marchés francophones de proximité…

FESTINA collection Field

Festina dévoile cet été sa nouvelle collection Swiss Made : « Field », un hommage moderne à l’esprit d’exploration, à la précision suisse et à la fonctionnalité pure. Inspirée des montres militaires portées par les explorateurs du XXe siècle, la collection Field incarne une esthétique à la fois minimaliste et utilitaire, pensée pour les aventuriers du quotidien. Ces garde-temps robustes et élégants allient design intemporel et innovation. Pensée pour accompagner toutes les aventures – qu’elles soient urbaines ou en pleine nature – la collection Field séduit par sa polyvalence et sa durabilité, le tout porté par le savoir-faire de l’horlogerie Swiss Made. Inspirée par les montres militaires portées par les explorateurs du XXe siècle , la nouvelle collection Festina Field rend hommage à la fonctionnalité pure et à un design qui, tout en étant minimaliste et utilitaire, présente un attrait esthétique exceptionnel. Ces garde-temps sont conçus pour ceux qui trouvent l'aventure dans le quotidien - sur chaque chemin parcouru, dans chaque mission accomplie. Les nouveaux modèles Festina Field sont conçus pour ceux qui cherchent refuge dans la nature, trouvent l’équilibre en montagne et considèrent chaque défi comme une opportunité.

Pensée pour ceux qui vivent le plein air et le sport avec passion – des aventuriers du quotidien – cette nouvelle collection reflète leur essence. Un outil de haute précision et une déclaration d’identité. Avec une esthétique sobre et intemporelle, chaque modèle allie la lisibilité sans compromis des montres de terrain classiques à la technologie de pointe de l'horlogerie suisse contemporaine. Les cadrans évoquent les environnements dans lesquels se déroule l'aventure : déserts, forêts, montagnes et ciel ouvert. Le traitement Super-LumiNova assure une visibilité optimale, même dans des conditions de faible luminosité. Le verre saphir, rehaussé d'un traitement antireflet, offre une résistance supérieure et une clarté inébranlable. Fabriqués en Suisse et équipés d'un mouvement à quartz de haute précision, ces garde-temps garantissent des performances fiables en toute situation.

UN COMMENTAIRE ? Le style « field » est décidément à la mode, dans un goût militaro-vintage qui se contente de trois aiguilles et d’une date, mais qui se décline ici en deux tailles (boîtier en acier de 41,8 mm x 11,2 mm d’épaisseur, étanche à 100 m avec un mouvement électronique, et boîtier de 39 mm x 10,2 mm d’épaisseur, étanche à 100 m avec mouvement électronique) et en quatre couleurs de cadran (sable, bleu, noir, vert) avec des bracelets interchangeables assortis. Ls prix sont sympathiques (249 euros à 299 euros selon les tailles) pour des montres Swiss Made qui seront – au masculin comme au féminin – d’excellentes « montres outil » de vacances tout-terrain…

RGM William Penn Moonphase (réédition)

En 1999-2000, nous avons présenté les premiers modèles William Penn. Il y avait trois versions disponibles à l'époque : une avec un affichage de phase de lune, une avec un affichage de date et une autre avec un affichage de moins de seconde. Le design du boîtier a été inspiré de notre montre d'heure de saut 102J modèle original ; la version Penn est légèrement plus grande. Il nous reste des pièces pour produire environ 10 autres modèles de phase de lune ; seuls de nouveaux cadrans Guilloché doivent être fabriqués. Nous avons apporté une modification mineure au cadran : nous avons retourné les chiffres sur la réserve de marche. La montre porte le nom de William Penn, le fondateur de la Pennsylvanie.

UN COMMENTAIRE ? La maison RGM (Roland G. Murphy) est, depuis 1992, un des principaux ateliers américains de haute horlogerie mécanique : elle produit ses propres calibres, dont un tourbillon (il faut compter dans les 12 000 euros pour cette nouvelle série limitée : boîtier en acier de 33,9 mm x 28 mm x 7,9 mm d’épaisseur, étanche à 50 m et motorisé par un mouvement RGM/Jaquet à remontage manuel qui affiche phases de lune et réserve de marche ; le cadran argenté est en or travaillé à la main). Un travail digne des meilleurs artisans horlogers suisses, mais à des prix qui devraient faire s’interroger les maisons suisses…

IWC Montre d’aviateur chronographe 41 Top Gun Miramar et Colors of Top Gun (bleu clair)

IWC Schaffhausen présente la nouvelle Montre d’Aviateur Chronographe 41 Top Gun Miramar et ajoute par la même occasion une nouvelle nuance de céramique à sa collection Colors of Top Gun. La montre possède un boîtier en céramique dans une nouvelle couleur appelée Top Gun Miramar. Il s’agit d’une nuance de bleu clair développée par IWC et Pantone. Le boîtier s’accompagne d’un cadran et d’un bracelet en caoutchouc dans la même teinte. En outre, la manufacture horlogère suisse de luxe lance une nouvelle version de la Montre d’Aviateur Chronographe 41 en acier inoxydable, avec un cadran Top Gun Miramar et un bracelet en caoutchouc. Les deux chronographes sont animés par des mouvements de manufacture IWC de la famille de calibres 69000 et offrent une réserve de marche de 46 heures. Forte de la riche expertise d’IWC en matière de céramique, la collection Colors of Top Gun propose des montres en céramique dans différentes nuances. Inspirées de l’univers de l’aéronavale et développées en collaboration avec Pantone, ces nuances incluent Mojave Desert, Lake Tahoe, Woodland, Oceana et Jet Black. La manufacture horlogère suisse de luxe présente aujourd’hui une nouvelle teinte appelée Top Gun Miramar. Elle s’inspire des t-shirts bleu clair que les instructeurs Top Gun portent sous leur combinaison de vol. Au terme d’une sélection rigoureuse et d’une formation intensive, ils comptent parmi les pilotes et instructeurs les plus expérimentés au monde.

Limitée à 1 000 exemplaires, la Montre d’Aviateur Chronographe 41 To Gun Miramar (réf. IW389409) présente un boîtier en céramique bleu clair, accompagné d’un cadran et d’un bracelet en caoutchouc étanche de la même couleur. Les aiguilles bleues sont recouvertes de Super-LumiNova afin d’améliorer la lisibilité dans des conditions de faible luminosité. Le processus de fabrication d’une montre en céramique colorée est une prouesse remarquable du point de vue de l’ingénierie des matériaux. L’oxyde de zirconium est mélangé à différents oxydes métalliques selon un rapport défini avec précision. Comme la couleur évolue lors du processus de frittage, de très nombreux essais sont nécessaires pour atteindre exactement le résultat souhaité. L’une des difficultés spécifiques consistait à transférer la nouvelle couleur de céramique à d’autres composants de la montre, notamment le cadran et le bracelet en caoutchouc. Chaque pièce est composée de matériaux aux propriétés uniques et requiert des processus de fabrication spécifiques.

La Montre d’Aviateur Chronographe 41 (réf. IW388117) marque la première fois qu’IWC Schaffhausen introduit une couleur Pantone pour une montre en acier inoxydable. Le chronographe est doté d’un boîtier en acier inoxydable de 41 millimètres, d’un cadran bleu Top Gun Miramar et d’un bracelet en caoutchouc. Les aiguilles rhodiées recouvertes de Super-LumiNova® améliorent la lisibilité. Les deux chronographes sont animés par des mouvements de la famille de calibres 69000 fabriqués par IWC. Ces mouvements chronographes ont été conçus dans un souci de robustesse, de fiabilité et de précision. La conception de la roue à colonnes garantit que les séquences de commutation sont clairement définies et fournit une sensation tactile caractéristique en cas d’appui sur un poussoir. Le système performant de remontage à cliquets bidirectionnel offre une réserve de marche de 46 heures dans le ressort-moteur. La disposition verticale du cadran, typique d’IWC, place les minutes arrêtées à 12 heures pour une lecture aisée et intuitive. Il s’agit là d’une caractéristique emblématique de la marque. La version en acier inoxydable est dotée d’un fond ajouré qui permet de voir le mouvement, tandis que la variante en céramique est dotée d’un fond en titane gravé de l’emblématique logo « Top Gun ». En outre, elle est équipée d’un boîtier interne en fer doux qui protège le mouvement contre les champs magnétiques. Les deux modèles possèdent le système EasX-Change développé par IWC. Cette fonction innovante permet au porteur de retirer facilement le bracelet de la pompe barrette et de le remplacer par un autre en appuyant simplement sur un poussoir intégré au bracelet. Comme ce système ne nécessite aucun outil, le remplacement du bracelet est simple et rapide.

UN COMMENTAIRE ? Il faut compter dans les 7 700 euros pour le chronographe en acier (boîtier de 41 mm x 14,5 mm à cadran bleu, étanche à 100 m et animé par un mouvement automatique « manufacture » disposant de 46 heures de réserve) et dans les 13 900 euros pour le boîtier en céramique bleue (41,9 mm x 15,5 mm d’épaisseur, étanche à 100 m et doté du mouvement chronographe automatique à 46 heures de réserve de marche). Cette nuance de bleu est très réussie et, pour l’instant, très emblématique de la collection Top Gun…

RAKETA « Théâtre »

La manufacture horlogère Raketa, en collaboration avec le célèbre Théâtre de marionnettes Sergey Obraztsov de Moscou, présente un modèle de montre exclusif : la Raketa Theatre. Cette série limitée se compose de 100 pièces numérotées individuellement. Imaginez qu'il ne s'agit pas seulement d'une montre, mais d'un billet unique pour un spectacle spécial, où l'auditorium ne compte que 100 places. Chaque montre est comme un siège de théâtre personnalisé avec un numéro gravé : 1/100, 2/100... 100/100. Le cadran du modèle s'inspire de la célèbre horloge à fronton qui orne la façade du théâtre de marionnettes Sergey Obraztsov, où chaque heure correspond à la figurine d'un animal. Chaque image a été réinterprétée par les designers de Raketa dans une esthétique moderne et avant-gardiste, puis appliquée au cadran. Le design sobre des montres Raketa Theatre est élégamment rehaussé par trois accents stylés : un cadran avant-gardiste, une impression multicolore sur le rotor et des coutures contrastées sur le bracelet en cuir. Ces détails soignés se répondent les uns aux autres, créant un équilibre saisissant entre sobriété et originalité. Le partenariat avec le Théâtre de marionnettes Sergey Obraztsov va au-delà du développement d'un modèle de montre exclusif. Les spécialistes de Raketa conseillent également le théâtre sur la restauration de sa célèbre horloge monumentale en façade. Ce projet reflète l'engagement de la marque en faveur de la préservation du patrimoine culturel et sa tradition d'intégration de l'art dans les mouvements horlogers.

Elena Bulukova, directrice du Théâtre de marionnettes Sergey Obraztsov : « L'horloge est en cours de restauration, mais le temps ne s'arrête pas à Obraztsov. Les personnages de l'horloge ont désormais un nouveau look. Au lieu de devenir des pièces de musée, ils restent avec nous, comme partie intégrante de notre réalité vivante. C'est ainsi que l'histoire vivante du théâtre de marionnettes se poursuit ». Pour beaucoup, l'horloge du fronton du Théâtre de marionnettes Sergey Obraztsov n'est pas seulement un mécanisme, mais aussi le symbole de souvenirs chaleureux, ceux de la première fois où leurs parents les ont emmenés rencontrer des personnages de contes de fées. Cette tradition fait désormais partie de l'histoire personnelle de milliers de familles. Le nouveau modèle de Raketa vise à faire revivre ces moments émouvants, contribuant ainsi à jeter les bases de nouvelles traditions pour les générations futures. Le cœur du modèle Raketa Theatre est son mouvement automatique, fabriqué de A à Z à l'usine horlogère Raketa de Saint-Pétersbourg, l'un des rares fabricants de montres au monde à produire ses propres mouvements, en s'appuyant sur une technologie de production héritée de l'ère soviétique et transmise de génération en génération.

UN COMMENTAIRE ? Un élément puissant de la culture russe au poignet : Raketa poursuit la consolidation de son identité culturelle parallèlement à l’affirmation de sa maturité horlogère (il faut compter dans les 3 000 euros pour ce boîtier en acier de 39,5 mm x 15,7 mm d’épaisseur, étanche à 50 m et animé par un mouvement automatique « manufacture » prévu pour 40 heures de réserve de marche, avec une précision de l’ordre de -10/+20 secondes par jour). Le précommandes pour ces cent pièces sont ouvertes sur le site de Raketa, qui s’engage à livrer la montre à votre porte par DHL…

JAQUET DROZ Tourbillon Dragon or blanc (John Howe)

Jaquet Droz affirme son engagement au cœur de l’Art sous toutes ses formes, avec la création d’un triptyque créatif réunissant un collectionneur, l’artiste de son choix, et les artistes Jaquet Droz. Cette œuvre à trois voix est co-créée selon la demande spécifique du collectionneur. L’artiste réalise une peinture, sculpture ou gravure reproduite en miniature par les Ateliers d’Art Jaquet Droz et intégrée dans un garde-temps unique façonné à la main. Ainsi, le collectionneur reçoit deux œuvres d’art : l’œuvre originale et sa jumelle horlogère, liées par le temps. Cette démarche immersive et co-créative lui offre la possibilité de garder l’âme de son chef-d’œuvre au poignet, et de voyager avec elle. Aujourd’hui, Jaquet Droz dévoile le fruit de ce triptyque créatif, avec un tourbillon de 43 mm en or blanc. Son cadran, peint à la main par les artistes Jaquet Droz, reproduit une peinture John Howe, directeur artistique de la trilogie du Seigneur des Anneaux et ami de la maison. L’œuvre et sa reproduction horlogère ont toutes deux été acquises par un même collectionneur.  John Howe et Jaquet Droz travaillent main dans la main depuis 5 ans. Proches voisins – Canadien d’origine, John Howe réside à Neuchâtel depuis plusieurs décennies - ils partagent une même passion pour le fantastique. Chez le créateur de l’univers graphique du Seigneur des Anneaux, c’est le cinéma fantastique : la poésie du Hobbit, la traduction de l’œuvre de Tolkien en de gigantesques fresques portées à l’écran par Peter Jackson. Pour Jaquet Droz, le fantastique talent de ses artistes, de ses horlogers, soutenus depuis 1738 par un héritage constamment réinventé. Le nouveau Tourbillon Dragon John Howe incarne la réunion de ces univers si singuliers. Car, dans le sillage de ses collaborations artistiques avec Shirley Zhang, Rusudan Pevtviashvili, Lara Marino, Chantal Thomass, les Rolling Stones ou Bon Jovi, Jaquet Droz a proposé au propriétaire d’un tableau unique peint par John Howe de répliquer à la main l’œuvre du maître sur le cadran de sa montre.

Dans cette optique, le collectionneur a opté comme toile de fond pour l’esthétique très épurée de la Grande Seconde Tourbillon, en boîte de 43 mm en or blanc. La silhouette du « 8 » iconique de Jaquet Droz dessine ses heures et minutes à 6h, fermées à midi par l’ouverture dédiée au tourbillon. Une aiguille bleuie sur son pont indique la seconde, survolant un échappement en silicium, garant d’une parfaite précision tout au long de ses 8 jours de réserve de marche. La reproduction du dragon imaginé par John Howe se love sur la moitié inférieure du cadran lui aussi en or gris. Il est entièrement recouvert d’un email grand feu d’un bleu nuit profond et parfaitement uni. Les artistes Jaquet Droz y ont peint à la main le dragon de l’artiste, avec ses infinies nuances de gris qui lui prêtent une saisissante impression de trois dimensions. L’atelier Jaquet Droz y a surmonté deux difficultés : d’une part, donner à la perle que le dragon tient entre ses griffes l’illusion d’être lumineuse, dans l’esprit voulu par John Howe ; d’autre part, faire en sorte que le dragon passe « par-dessus » la minuterie et le tour des heures, afin d’accentuer l’illusion qu’il « sort » littéralement du cadran, mais sans altérer aucun des index, chiffres romains et chemin de fer. Un labeur de haut vol dont les traits les plus fins sont réalisés avec un pinceau doté d’un seul poil.  La pièce, sera remise au collectionneur avec le tableau original acquis auprès de John Howe. À l’avenir, Jaquet Droz renouvellera de telles associations, où une œuvre d’art exécutée pour un client (peinture, sculpture, gravure, etc.), sera offerte en binôme avec l’œuvre d’art unique qui en sera l’écho horloger.

UN COMMENTAIRE ? Une pièce unique n’ayant par définition pas de prix, ce Dragon d’inspiration tolkiennesque n’en a pas moins un coût, qui ira au moins chercher dans les 180 000 euros (boîtier en or blanc de 43 mm x 13,1 mm, étanche à 30 m et animé par un mouvement automatique disposant de sept jours de réserve de marche, heures et minutes à six heures, tourbillon et secondes à midi). Le sujet est fort et l’exécution artistique impeccable : cette pièce unique très créative est une des plus intéressantes initiatives pour marier avec pertinence des créations issues de différents univers… 

COORDINATION ÉDITORIALE : JACQUES PONS



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