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FRANCK MULLER : Le nouveau « Master of Tourbillons » s'attaque (enfin) au marché chinois

C'est à peu près à la même altitude que Genthod (350m), mais cette fois au 75e d'un gratte-ciel de Hong Kong que le groupe Franck Muller a positionné son premier WPHH asiatique, 22e du nom depuis le lancement de la World Presentation of Haute Horlogerie. Enjeu : la (re)conquête d'un marché chinois qui vire au cauchemar pour les marques surexposées... ▶▶▶ HONG KONGDes tourbillons qui compliquent la complication...  ◉◉◉◉ En termes …


C'est à peu près à la même altitude que Genthod (350m), mais cette fois au 75e d'un gratte-ciel de Hong Kong que le groupe Franck Muller a positionné son premier WPHH asiatique, 22e du nom depuis le lancement de la World Presentation of Haute Horlogerie. Enjeu : la (re)conquête d'un marché chinois qui vire au cauchemar pour les marques surexposées...

 HONG KONG
Des tourbillons qui compliquent la complication...
 
◉◉ En termes de production, le groupe Franck Muller est probablement le leader suisse pour les tourbillons mécaniques, dont il doit réaliser chaque année 1 600 à 1 800 exemplaires, toutes variantes confondues. Franck Muller possède dans ce domaine plusieurs records mondiaux non négligeables, puisque la manufacture de Genthod dispose du calibre tourbillon le plus petit du monde [ce sera très utile pour vendre aux Chinoises des montres à complication], mais aussi du plus rapide [ce « tourbillon-hélicoptère » repéré par Business Montres le 2 octobre 2012], du plus grand (le GigaTourbillon de 2011), du plus fou (la série des Crazy) ou du plus « érectile » (les Revolution 1), sans parler d'un tourbillon pionnier – premier de sa catégorie – sur trois axes, du plus compliqué du monde (dans l'Aeternitas Mega 4 aux 36 complications : Business Montres du 12 novembre 2009) et de quelques autres records. De quoi remplacer le fameux « Master of Complications » par un évident « Master of Tourbillons » : d'ailleurs, le « Maître » lui-même – Franck Muller en personne – était à Hong Kong pour présenter ces nouvelles pièces à la presse locale...
 
◉◉◉ On ajoutera désormais à cette liste le plus grand tourbillon sonore du marché, puisqu'on a greffé une mécanique de sonnerie sur le « tourbillon-hélicoptère » qui défie les lois de la gravitation avec ses douze autorotations par minute (un toutes les cinq sonneries). Le Giga Gong Tourbillon (ci-dessus et ci-dessous, sur fond de gratte-ciels hongkongais). Toutes les heures, sans qu'il soit nécessaire de lui demander, ce tourbillon sonne l'heure juste – et bientôt les demi-heures. Pour ne plus l'entendre, on débraye la sonnerie par le poussoir sous la couronne. C'est une véritable horloge de poignet, qui ajoute une dimension sonore à la vitesse de cette cage lancée à la conquête du temps. Ne pas manquer l'autre version du tourbillon Giga, cette fois dans le style « faucheuse de marguerites » avec les trois lames de sa cage qui rappellent les coups de faux qui accompagnaient autrefois la symbolique de la mort.
 
 
◉◉◉ On ajoutera une dernière déclinaison à ces deux tourbillons, aussi intéressants esthétiquement que mécaniquement : deux qualités qui seront utiles auprès des nouveaux collectionneurs chinois, conviés à Hong Kong par le groupe Sincere, qui a mobilisé pour ce premier WPHH asiatique [le vingt-deuxième du nom depuis la fondation du groupe] tout un réseau de financiers, d'analystes, de golden boys, de copains de golf et de néo-millionnaires singapouriens, hongkongais ou shanghaiens qu'on ne voit que très rarement dans les manifestations horlogères. Il s'agit du tourbillon Giga, toujours lui, mais dans un boîtier rond avec un mouvement squeletté du meilleur effet (ci-dessous et en haut de la page). 
 
 
 
 MÉTIERS D'ART
Il n'y a plus de salon horloger sans établi d'artisan...
◉◉ Il y a beaucoup d'autres nouveautés au WPHH-HK, qui s'impose comme le salon horloger le plus élevé du monde (en étages !), mais nous les présenterons plus tard (notamment une superbe Curvex très mince en acier, une première dans une maison qui a toujours préféré les boîtiers en or un peu épais). Un dernier mot après un rapide tour d'horizon : la présence non pas d'un ou deux horlogers à leur bancs, mais de quatre professionnels venus de Genthod pour présenter quatre des métiers artisanaux de la maison, le graveur (François), l'horloger mécanicien (Nicolas, spécialiste du tourbillon) et le cadranier (Sébastien), mais aussi l'angleuse [Cindy, la reine du cabron – dans le sens horloger du terme, s'il vous plaît !] qui termine les mouvements sous les yeux des invités, face à l'immensité chinoise, trois cents et quelques mètres plus bas et sur cinq mille kilomètres, jusqu'en Sibérie. Ce 75e étage du Central Plaza était, pour le groupe Franck Muller et pour son allié en terre chinoise Sincere, le meilleur choix pour prendre de la hauteur et regarder loin, très loin...
 
 
 
 
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