INSÉCURITÉ : Pourquoi il faut se méfier des malfaisants dans les parages de Baselworld ?
Ce matin, c'était Colette, au fusil à pompe pour une poignée de montres ! En tirant à plusieurs reprises le signal d'alarme au sujet de l'insécurité dans le domaine horloger, Business Montres restait au-dessous de la vérité : l'actualité des braquages et des agressions confirme tous les jours qu'il faudra rester très prudent à Baselworld... ▶▶▶ #MOISSONEURSCARPATHIQUESDes agressions en série pas très rassurantes avant Bâle... ◉◉◉◉ Comme souvent, quand on désigne quelque chose, certains préfèrent …
Ce matin, c'était Colette, au fusil à pompe pour une poignée de montres ! En tirant à plusieurs reprises le signal d'alarme au sujet de l'insécurité dans le domaine horloger, Business Montres restait au-dessous de la vérité : l'actualité des braquages et des agressions confirme tous les jours qu'il faudra rester très prudent à Baselworld...
▶▶▶ #MOISSONEURSCARPATHIQUESDes agressions en série pas très rassurantes avant Bâle... ◉◉◉◉ Comme souvent, quand on désigne quelque chose, certains préfèrent regarder le doigt et d'autres examinent la qualité du vernis à ongles. En publiant notre récente chronique Droit de ré>pons sur la sécurité des montres et des personnes dans les rues de Bâle, nous n'avions évidemment pas l'intention d'ameuter à Baselworld tous les « moissonneurs carpathiques » qui seraient tentés par la plus forte concentration mondiale de belles montres de belles marques. Ces braconneurs de poignets ne lisent pas Business Montres. En revanche, on ne saurait leur dénier une certaine rationalité : la demande est forte et ils prospectent systématiquement toutes les ressources disponibles. Ce matin encore, les vitrines de Colette, à Paris, au fusil à pomes – il suffisait de se baisser. Hier, c'était le braquage de la boutique Ouranos, à Lausanne. Mercredi, Business Montres (19 mars) vous racontait l'incroyable agression de Fabien Lamarche (Julien Coudray), victime à la fois d'un braquage et d'une tentative d'escroquerie avant de se retrouver à plat ventre entre les tirs croisés de la BRI et des malfrats ex-yougoslaves [encore des « moissonneurs carpathiques » !]. Une histoire reprise – sans les détails horlogers qui nous concernaient tous et qui étaient donnés en exclusivité dans Business Montres – par de nombreux médias. Depuis une semaine, on a également compté deux attaques à main armée à Paris, dont celle de la boutique De Grisogono. À croire qu'on volera bientôt beaucoup plus de montres que les boutiques n'en vendent... ◉◉◉◉ À ce stade, il ne faut plus tirer le signal d'alarme, mais plutôt sonner le tocsin ! Quelques belles âmes craignaient que Business Montres – à travers sa chronique et sa reprise dans nos pages sur Baselworld – ne guide les voleurs vers la plus beau rassemblement potentiel de volés. Comment imaginer que ces derniers sont assez stupides pour ne pas savoir que Baselworld existe et que, dans une semaine, ce sera le jack-pot pour les gaillards un peu décidés ? Comment imaginer que ces « entrepreneurs de la grande criminalité » n'aient pas déjà remarqué l'extraordinaire aubaine des trois frontières [Dreiländereck Basel : Suisse, France, Allemagne], l'abondance de la ressource et la faiblesse un peu naïve de la répression locale, alors que la police française commence à connaître quelques succès dans le démantèlement des filières spécialisées sur les montres de luxe ? Osons le redire : autant la sécurité des biens [les stands de Baselworld] est verrouillée, autant celle des personnes, dispersées dans les soirées et les dîners dans tout Bâle, reste problématique : le métier d'avenir, pour Baselworld 2014, c'est... garde du corps – ou agent secret de sa Majesté !
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