LE 360° DU LUNDI
Le Jedi qui est une fine lame, Chanel en mode XY, la montre-projecteur de poignet, la Seiko pourrie de Steve Jobs et les anesthésistes de l’information horlogère : un lundi comme les autres...
Plus que trois semaines avant Baselworld : pas question de relâcher la pression, d’autant que le salon de Barcelone (MWC) va se charger de nous rappeler que le marché des objets de poignet connectés (ceux qui visent à une occupation territoriale en créant une carpo-révolution) est une autoroute, le segment des montres traditionnelles ressemblant de plus en plus à un sentir forestier au milieu d’un marécage. Les nouvelles technologies répondent une à une aux objections qu’on pouvait opposer aux montres connectées. Ce qui n’est pas une raison suffisante pour que l’horlogerie classique renonce à exister : tant qu’on pourra lever un million de dollars en ligne, sans s’appuyer sur l’héritage d’une marque et sans disposer de la moindre montre à essayer, c’est qu’il y aura l’espoir d’une renaissance...