L'OR SE BARRE : Après Blake, est-ce que Phelps risque de perdre ses médailles, et pourquoi ?
Faut-il jeter le baigneur avec l'eau du bain ? Après Yohan Blake, menacé des foudres de l'autorité olympique, c'est à Michael Phelps qu'on pourrait retirer ses six médailles londoniennes... Mais qui peut bien dénoncer au CIO (Comité international olympique) les athlètes qui contreviennent aux règles du sponsoring sportif pendant les Jeux ? ••• Richard Mille ayant avoué, on sait désormais que la montre portée par Yohan Blake dans la finale du 100 m était une Richard Mille. Ce qui pourrait être une contravention …
Faut-il jeter le baigneur avec l'eau du bain ? Après Yohan Blake, menacé des foudres de l'autorité olympique, c'est à Michael Phelps qu'on pourrait retirer ses six médailles londoniennes...
Mais qui peut bien dénoncer au CIO (Comité international olympique) les athlètes qui contreviennent aux règles du sponsoring sportif pendant les Jeux ?
••• Richard Mille ayant avoué, on sait désormais que la montre portée par Yohan Blake dans la finale du 100 m était une Richard Mille. Ce qui pourrait être une contravention aux règlements olympiques concernant le sponsoring sportif pendant les Jeux. Quelle autre marque qu'Omega aurait pu se sentir lésée par la promotion de cette montre en finale ? Sauf que Yohan Blake a porté son tourbillon ultra-léger sans jamais en avouer la marque : encore un coup de ces satanés journalistes ! La question reste posée : un champion peut-il simplement porter une autre montre qu'une Omega dans un stade olympique sans aussitôt enfreindre le réglement et se voir rappelé à l'ordre par Omega ?
••• La question est loin d'être tranchée par le CIO : concernant Yohan Blake, l'enquête suit son cours, mais la sanction la plus élevée pourrait être sa disqualification et, donc, le retrait de sa médaille d'argent. Sur les dérives extrémistes (voir totalitaires) des sponsors aux Jeux de Londres, on pourra relire nos éditoriaux précédents : "Aux armes, Aoûtiens" (9 août) ou "Franchement, à part Omega, qui avait intérêt à cafter Richard Mille ?" (9 août), ainsi que "Omega a presque fait le ménage dans le 200 m" (10 août)...
••• L'affaire rebondit à présent avec les photos – supposée "volées" – de Michael Phelps posant pour Louis Vuitton. Pendant la période des jeux Olympiques, c'était interdit par la charte olympique concernant le sponsoring. Précisément, les images ont fait le tour du monde dès le 13 août [la date légale aurait été le 16], alors que Michael Phelps – par ailleurs "ambassadeur" Omega – venait à peine de suspendre à son cou sa vingtième médaille olympique, entrant ainsi dans l'histoire des Jeux. Comme l'écrivait Business Montres le 15 août, en faisant barboter le vingtuple médaillé en slip dans une baignoire, "Louis Vuitton a grillé la politesse à Omega" en décrédibilisant d'avance toute communication horlogère autour du nageur.


