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LUNDI (accès libre) : Le Sniper a compris comment et pourquoi les dirigeants horlogers raisonnaient comme des dindes de Noël...

« Je fonce, donc je suis » (du verbe être et du verbe suivre – à l'infinitif). Je fonce dans le brouillard pour prouver que j'existe. J'emboîte le pas de tout le monde pour masquer mon angoisse. Prisonnières de leur prêt-à-penser, les dindes horlogères ne voient pas se rapprocher la fatidique date de Noël... Regardez attentivement : il est 13 h 56 02 à …


« Je fonce, donc je suis » (du verbe être et du verbe suivre – à l'infinitif). Je fonce dans le brouillard pour prouver que j'existe. J'emboîte le pas de tout le monde pour masquer mon angoisse. Prisonnières de leur prêt-à-penser, les dindes horlogères ne voient pas se rapprocher la fatidique date de Noël...

13:56:02 Kulturhuset, Stockholm, Sweden
Regardez attentivement : il est 13 h 56 02 à Stockholm...
 
 Cette semaine,
LE SNIPER DU LUNDI A...
 
1322494375◉◉◉◉ (édito) MÉDITÉ sur l'histoire de la dinde de Noël. Tout au long de l'été et l'automne, cette dinde est choyée par celui qui l'élève : on la bichonne, on la soigne, on la nourrit, on la protège. Pour la dinde, tout va de mieux en mieux : elle comprend vite que sa vie a pris un tour exceptionnel. Elle est entrée au paradis. Pour elle, tous les indicateurs sont au beau fixe et, plus les jours passent, et plus elle se persuade que tout ira désormais pour le mieux : il suffit de regarder le passé, immédiat ou plus lointain, pour comprendre que tous les indicateurs sont au vert. Arrive la période de Noël. Pour une dinde aussi gâtée, il faudrait vraiment avoir l'esprit mal tourné pour imaginer une autre fin d'année que dans le confort, le bonheur et la prospérité. La veille de Noël, c'est le drame – prévisible, mais il fallait décoder le calendrier et aller au-delà des réalités immédiates pour le comprendre. Le couteau et la rôtissoire constituent le krach culinaire non agendé, l'événement après lequel plus rien ne sera comme avant ! Cette parabole de la dinde est racontée par Nassim Taleb dans son Cygne noir, ouvrage dont l'intérêt avait déjà été signalé par Business Montres (9 janvier 2009). Ce « cygne noir » – symbole de l'imprévu dans le train-train d'un quotidien qu'on imaginait bien balisé – a même donné son nom à une théorie économique passionnante par les temps aléatoires que nous vivons. Nassim Taleb a repris cet exemple d'un texte de Bertrand Russell, qui nous parlait déjà d'une dinde inductiviste, qu'on nourrit chaque jour de son existence et qui se fait par induction, de son point de vue privilégié, une idée faussée de la vie (« On va me nourrir tous les jours jusqu'à ma mort naturelle et cela ne changera jamais »). Chaque jour qui passe semble confirmer cette prévision, mais la rapproche paradoxalement du « cygne noir » de son exécution la veille de la fête...
 
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◉ (édito/suite) RAPPELÉ aux patrons de la branche horlogère qu'ils raisonnent comme... des dindes de Noël, en extrapolant à l'infini à partir de leurs succès récents, puis en refusant de regarder au-delà de ce qu'ils connaissent bien et de ce qui les rassure. En 2008, toutes les directions étaient déjà tombées dans le piège d'une crise bancaire non anticipée : « Il n'y a pas de crise horlogère », claironnait Nick Hayek – immédiatement relayé par les médias perroquets – au moment où les comptes du Swatch Group s'apprêtaient à accuser une baisse de 25 %. En 2015, ce n'est plus le même déni de réalité : il suffit de rencontrer quelques CEO pour comprendre à quel point c'est difficile de survivre ! Ils ont l'échine basse, le souffle court et la vision myope tellement la situation est devenue plus VICA que jamais (volatile, imprévisible, complexe, ambigüe). Hier (2010-2014, les marchés horlogers affichaient une croissance à deux chiffres : il est fort possible que l'année 2015 se termine sous la cote zéro, en décroissance de quelques pourcentages [prochaine station du chemin de croix : 20 juillet, date de la publication des statistiques d'exportations de juin]. Après avoir tergiversé sans comprendre que la fenêtre de tir chinoise venait de se refermer [les premiers avertissements ont été lancés par Business Montres il y a deux ans [cela faisait beaucoup ricaner les médias perroquets], puis après avoir refusé d'admettre que les montres connectées auraient un inévitable impact majeur sur le marché des montres traditionnelles [là encore, Business Montres a tiré le signal d'alarme dès 2013, sous les moqueries des CEO et les lazzis de perroquets], les états-majors horlogers – tous, quasiment sans exception, simples barreurs de beau temps sans vraie expérience d'une vraie crise – semblent tétanisés face à des leviers de commande qui ne répondent plus et face à des prévisions qui ne cadrent plus avec une réalité qu'on prend dans le nez quand on croyait la maîtriser...
 
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◉ (édito/suite) EXPLIQUÉ aux dirigeants horlogers que leur krach industriel n'aurait pas la brutalité définitive du krach culinaires des pauvres, mais qu'il serait plus vicieux : pas de date-couperet dans cette coagulation tragique des facteurs négatifs. Juste une mortelle décroissance... Qu'on ne nous dise pas que cette « convergence des catastrophes » est inattendue : Business Montres (13 juin 2013) l'évoquait déjà, de façon argumentée, voici trois ans ! Quelques rares dirigeants l'avaient compris et ils ont commencé à prendre discrètement un ris ou deux. Les autres – dans un sublime consensus d'entraînement mutuel : « Je fonce, donc je suis » – ont accéléré dans le brouillard qui se formait. Poussés par leurs actionnaires, eux-mêmes poussés par les analystes, ces CEO myopes ont chauffé à blanc leurs chaînes logistiques et ils ont bourré les tiroirs de leurs détaillants. Il aura fallu que les détaillants de Hong Kong se fâchent publiquement pour que la Suisse horlogère comprenne qu'il y avait peut-être un problème – voir nos analyses d'avril et notre éditorial vidéo (Business Montres du 8 mai 2015). Trop tard, la marmite est déjà sur le fourneau, le four chauffe et l'actualité (Chine, Russie, Grèce, etc., sans parler de l'Apple Watch et des mutations sociétales) a déjà commencé à plumer la dinde – mais tout va bien, comme le prouvent les excellents médias dédiés aux dindes : ci-dessous...
 
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◉ (édito/suite) CONSIDÉRÉ que les dindes pouvaient quand même échapper à l'échéance fatale de Noël. À conditions que ces dindes, promises à un extinction darwinienne, aient l'intelligence de décoder correctement les signaux de leur environnement : c'est quand tout va bien qu'il faut examiner le paysage au-delà de la vitre où court la mouche. C'est alors qu'il faut regarder la Lune que montre le sage, et pas son doigt pour savoir s'il est ou non bien manucuré. Longtemps avant Noël, les signaux faibles ne manquent pas aux dindes : encore faut-il les interpréter correctement et se décider à agir, à prendre les devants, à s'évader par des chemins de traverse. C'est-à-dire quitter sa zone de confort pour explorer d'autres territoires. Face aux fatidiques échéances de son calendrier (à court terme, les montres connectées ; à moyen terme : la crise mondiale ; à long terme : le changement des paradigmes du luxe), l'industrie des montres doit elle aussi anticiper et réagir, se mettre dignement à la cape et bétonner ses niches de survie. Quelques priorités dans ce domaine : la désasiatisation globale de l'horlogerie, devenue beaucoup trop sinocentrique alors que des vapeurs toxiques montent du chaudron grand-chinois ; la reconstruction globale de l'offre autour de nouveaux concepts accessibles et séduisants pour les publics traditionnels de la montre, demandeurs d'un nouveau luxe au poignet ; la création d'un nouveau réseau commercial de proximité, capable de générer valorisation, expérience, émotion et passion à travers une batterie de nouveaux services ; la définition d'un nouveau projet industriel pour une horlogerie vraiment suisse (harware et software) ; la communication de nouvelles raisons de porter des montres déconnectées, reliées au grand courant sociétal de déconnexion personnelle en ambiance 2.0 hyper-numérique ; etc. – nous reviendrons évidemment sur tous ces points dans les semaines qui viennent.
 
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◉◉◉◉ ADORÉ l'application de personnalisation du temps Last Clock (iPhone, iPad, etc. : application payante), dont les trois aiguilles (heures, minutes, secondes : ci-dessus, il est 21 h 05 09 se à Sydney – voir également en haut de la page) permettent à chacun de se connecter à son propre temps, celui de son environnement immédiat tel qu'il est saisi par la caméra embarquée de l'outil numérique utilisé. Trois cercles concentriques pour trois rythmes horaires différents (du plus haletant – à la seconde – au plus reposant – à l'heure), de nuit comme de jour. Regardez la vidéo Business Montres Vision ci-dessous, c'est bluffant...
 
 
◉◉ REPÉRÉ une nouvelle séance de chaises musicales chez Cartier, maison qui semble avoir un problème avec ses cadres à haut potentiel (voir nos chaises musicales du 9 juillet, avec nos révélations sur le départ chez Boucheron d'Hélène Poulit-Duquesne, ex-directrice internationale du développement de Cartier). Cette fois, c'est Philippe Galtié, directeur international du retail Cartier (quinze ans de maison, où il est passé par la joaillerie, la Chine, la Corée ou le Japon, ex-Nestlé, ex-LVMH), qui rejoint Tiffany & Co comme directeur international du retail du joaillier américain, dont il sera vice-président senior.
 
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◉◉ DÉCIDÉ de ne pas se réjouir trop prématurément des malheurs commerciaux supposés de l'Apple Watch, qui ne se vendrait pas dans les proportions prévues par les cabinets d'études. Ces derniers tablaient sur 20 000 ventes par jour dans leurs prévisions ultra-optimistes, ceci sur le seul marché américain. Selon Slice Intelligence, qui fait à peu près autorité, on en est à peu près au quart, c'est-à-dire à 5 000 achats quotidiens d'une Apple Watch aux Etats-Unis, soit l'équivalent de 20 000 à 25 000 ventes dans le monde. rappelons ici aux médias perroquets que ces 5 000 achats ne sont que des estimations pour le seul marché américain (schéma ci-dessus) : contrairement à ce que pensent nos amis de Foudroyante, on est loin de pouvoir parler de « pétard mouillé » ! Foudroyante fanfaronne : « La sentence est tombée : il se vend actuellement dans le monde environ 5000 Apple Watches par jour. Pour comparaison, Rolex en vend environ la moitié (autour de 2000 Rolex/jour vendues dans le monde), mais Apple vend surtout la version sport de sa « smartwatch » à 329 $, alors que les Rolex les moins couteuses se vendent au moins dix fois plus cher. Pour Rolex l’affaire dure depuis longtemps, pour Apple la plaisanterie risque d’être courte. (...) L’enterrement se fera dans la plus stricte intimité, sans fleurs ni couronnes. » Sympathique défense de l'horlogerie suisse, mais c'est nul ! Aucun horloger suisse de volume – ni Tissot, ni Swatch – ne vend 5 000 montres par jour sur le marché américain, ni 20 000 à 25 000 montres dans le monde [au passage, Rolex ne vend d'ailleurs que 1 800 par jour, ce qui est déjà énorme]. Donc, prudence : avec ses médiocres ventes actuelles, Apple s'est tout de même hissé au premier rang mondial et c'est la première fois depuis trente ans que la Suisse n'est plus le pays de référence pour les objets du temps qu'on porte au poignet. Ça, c'est grave...
 
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◉◉◉◉ DÉCRYPTÉ pour quelques amis la situation actuelle d'Apple, avec cette Apple Watch qui n'est sans doute que le prototype des Apple Watch ultérieures. D'où les déceptions du grand public (voir cet article ravageur de FastCoDesign). Lancée dans l'urgence pour sidérer la concurrence et empêcher Samsung de prendre trop de parts de marché [mission accomplie : Samsung s'est provisoirement retiré de ce marché], l'Apple Watch souffre d'être doublement mal née. D'abord sur le plan du design : l'association Jony Ives-Marc Newson n'a réussi qu'à accoucher d'une resucée ikepodienne très Nineties (forme carrée fluide, bracelet en mailles milanaises, etc) qui trahit le cahier des charges initial, aujourd'hui totalement dépassé : on peut déjà prendre les paris que la prochaine Apple Watch sera ronde et qu'elle ressemblera à une montre traditionnelle – elle n'en sera que plus dangereuse ! D'autre part, sur le plan marketing, l'Apple Watch a été lancée prématurément, sans les applications qui la rendaient crédible, au moment où le marché se scindait nettement entre le segment des montres connectées [qui se cherche toujours un équilibre, même après l'arrivée de l'Apple Watch, mais ce n'est qu'une question de mois] et le segment des bracelets traceurs d'activité : l''étude de Slice Intelligence ne portait d'ailleurs pas sur l'Apple Watch, mais sur Fitbit, leader de ce marché qui ne fait que progresser et qui ne se confond plus avec celui des montres connectées (tableau ci-dessus : de toute évidence, Fitbit – en bleu – a tué la concurrence). La preuve : les ventes de l'Apple Watch n'ont pratiquement pas affecté les ventes de Fitbit (graphique ci-dessous : Fitbit en bleu, Apple en rouge). Il s'agissait pour l'Apple Watch de contrer à la fois Samsung et les compétiteurs pure players du traceur d'activités. Stratégie obsolète ! On peut parier que Apple est déjà en train de revoir sa copie en considérant – source de revenus réels oblige – qu'on gagne plus d'argent dans les applications pour montres connectées que dans les bracelets d'activité : il n'est pas impossible que la prochaine Apple Watch soit ultra-horlogère dans son style et ultra-connectée dans son éco-système numérique. Comme il n'y a qu'une place au poignet pour un objet de type montre, nous maintenons notre pronostic d'impact brutal et semi-léthal des smartwatches électroniques sur l'industrie des montres [la moitié des volumes actuels de l'horlogerie suisse évanouis d'ici à 2020]. De même, nous nous posons plus que jamais des questions de pertinence stratégique sur les montres connectées suisses qui n'ont qu'un traceur d'activités pour argument (Frédérique Constant, Alpina)...
 
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◉◉◉◉ SÉLECTIONNÉ de quoi confectionner une rapide revue des médias qui parlent de montres, pour le meilleur comme le pire (malheureusement de plus en plus fréquent)... ◉ PUISQUE C'EST WOLRDTEMPUS QUI LE DIT... Une fine mouche, ce Paul O'Neil, responsable éditorial de Worldtempus, qui a repéré que le bleu était une « couleur étroitement liée à Monaco ». Fortiche, ce Paul ! Même les Monégasques, qui baignaient dans le rouge depuis huit cents ans, n'en avaient pas pris conscience. Ni d'ailleurs les horlogers, qui truffaient de rouge leurs précédentes montres Only Watch. En revanche, cette année, que de bleu sur les pièces uniques proposées pour cette vente charitable [ne manquez notre analyse globale, dans les jours qui viennent : « 10 marques qui vont faire des étincelles (en euros) et 10 marques qui sont à côté de la plaque »]. Question à se poser : pourquoi tant de bleu, couleur dont il est certain qu'elle détrône le noir ? Un indice : le bleu est plus élégant aux yeux de qui ? Certainement pas des amateurs chinois, pour lesquels le bleu est une couleur puérile [les écoliers chinois sont habillés en bleu], parfois teintée de folie [les camisoles chinoises sont rayées de bleu et de blanc] et en tout cas pas du tout statutaire sur le plan symbolique [aucun empereur ne portait du bleu]. Only Watch comme signal de reconquête des amateurs européens ?  DEUX CITATIONS DE L'ANTIQUITÉ À PROPOS DE LA CRISE GRECQUE : Timeo Danaos et dona ferentes (« Je me méfie des Grecs, surtout quand ils sont des cadeaux »). Dans L'Énéide (Virgile), c'était le cri du grand prêtre Laocoon pour supplier les Troyens de ne pas accepter le Cheval (de Troie) abandonné par les Grecs lors de leur fausse retraite : à rapprocher de la « capitulation » d'Alexis Tsipras claironnée un peu vite par les médias européens (source : une analyse passionnante de la manoeuvre grecque, tout en finesse stratégique, par Charles Gave, pour Atlantico). Une seconde citation, tirée de L'Anabase de Xenophon, quand il organisait la victorieuse retraite des Dix Mille : « Je vous disais que nous avons beaucoup de puissants motifs d’espérer que nous nous sauverons avec gloire. D’abord nous observons les serments dont nous avons appelé les cieux à témoins ; et nos ennemis se sont parjurés : traité, serments, ils ont tout violé. Il est donc probable que les dieux combattront avec nous contre nos adversaires ; les dieux qui, aussitôt qu’il leur plaît, peuvent rendre en un moment les grands bien petits, et sauvent avec facilité les faibles des périls les plus imminents. Je vais même vous rappeler les dangers qu’ont courus vos ancêtres, pour vous convaincre qu’il est de votre intérêt de vous conduire avec courage, et, qu’aidés par les Immortels, de braves gens se tirent d’affaire à quelques extrémités qu’ils soient réduits. Quand les Perses et leurs alliés vinrent avec une année nombreuse pour détruire Athènes, les Athéniens osèrent leur résister et les vainquirent. » (source : un article de l'excellent Jérôme Leroy, dans Causeur). Les négociateurs européens ont-ils jamais lu L'Anabase ? Ils devraient, et vite...  ÉTONNEZ MOI, POUR UNE FOIS ! « Le pop-up store plébiscité : 83 % des consommateurs veulent de l’inattendu » (Fashion Mag). Quelque 83 % des consommateurs urbains de plus de 15 ans aimeraient « faire des découvertes inattendues et originales » lorsqu’ils font du shopping hors des grandes enseignes. Et ils sont sans surprise 82 % à préférer voir un commerce temporaire plutôt qu’un local commercial vide. En outre, le taux de satisfaction entourant les pop-up stores est respectivement de 55 % et 54 % entre centre-ville et centres commerciaux. Y aurait-il donc un manque commercial ? Reste qu'un pop-up store se doit d'offrir un certain nombre d'éléments. L'étude souligne l'importance de trouver un lieu premium, ou offrant un fort passage. Outre un centre-ville, un quartier d'affaires ou de commerce et de grands magasins, peuvent ainsi être visés des lieux de vacance et d'événements. Le choix peut également se porter sur des « trucks » itinérants. Les marques sont ainsi invitées à mobiliser leurs équipes, faisant de ces boutiques un moyen de communication interne. Et si on y pensait pour les montres ou la joaillerie ?  PIAGET OU RICHARD MILLE ? Comme le disait la publicité, « boire ou conduire, il faut choisir ». Entre les deux marques, un plurivers et d'innombrables galaxies, comme on peut le vérifier avec les deux boutiques parisiennes récemment ouvertes par les deux marques : Olivier Müller tente l'impossible parallèle dans Le Guide des Montres. Dommage que ça tourne court aussi vite... UNE ROYAL OAK PLUS LOURDE QU'UN SAVONNETTE DE TEUCHI : sacré JoeyStarr (Didier Morville à l'état-civil) ! Le rappeur national (48 ans tout de même) est longuement interviewé sur sa culture horlogère dans une Mercedes 600 Pullman par « Greg », l'animateur du site Le Guide des Montres. Interview par instant désopilante [ne prenons pas non plus JoeyStarr, ex-Nique ta mère, pour un philosophe contemporain], par instant révélatrice de l'univers mental des nouveaux amateurs de montres. Les jugements de JoeyStarr sur les montres et les marques (ci-dessous) risquent de provoquer une épidémie de suicides dans les services marketing des grandes maisons. Ne manquez cependant pas ce Watch Ride, qui mérite le temps qu'on y passe en compagnie de JoeyStarr et de « Greg »...
 
 
 
 Cette semaine, le Sniper du lundi a...
COMPILÉ RAPIDEMENT 
quelques séquences d'informations
animées par Business Montres
la semaine dernière...
 
tintin◉◉ UN RÉSUMÉ DE QUELQUES-UNES DES INFORMATIONS publiées ici, la semaine dernière, en exclusivité, en priorité et/ou en toute indépendance. Celles qu'il ne fallait absolument pas manquer la semaine dernière, qui sont celles dont les médias perroquets ne vont parleront qu'après ! Une actualité horlogère commentée en mode 100 % liberté grâce à 0 % publicité et 0 % de propositions commerciales obliques. 
 Les Délices d'initiés ou une relecture de tout ce qui a été publié le mois dernier par votre Quotidien des Montres, en exclusivité, en priorité et en toute liberté (Business Montres du 8 juillet)...
 Les chaises musicales entre Cartier et Boucheron ou comment le premier joaillier du monde s'affaiblit en renforçant ses concurrents avec ses meilleurs éléments – voir également nos chaises musicales de ce jour, ci-dessus (révélation Business Montres du 9 juillet)...
 Business Montres pour le Huffington Post ou comment le Crocogate fait d'Hermès le boucher des vanités (Business Montres du 8 juillet)...
 Les bonnes nouvelles de la démographie horlogère ou comment il naît plus de deux nouvelles marques de montres par semaine (Business Montres du 6 juillet)...
 Apple qui devient le premier-horloger-du-monde ou comment une électronicien détrône les marques horlogères suisses en transférant en Californie le coeur battant de l'industrie des objets du temps portés au poignet (Business Montres du 6 juillet)...
 Nos chroniques habituelles et exclusives : l'actualité des montres comme vous avez toujours rêvé qu'on vous la raconte – sans jamais oser le demander – avec Atlantic-tac (10 juillet), notre rubrique sur les vitrines horlogère du moment (À Découvrir, 11 juillet) et aussi notre chronique de l'actualité horlogère L'Heure du temps n° 23 (dernière émission de la saison). Sans parler de notre nouveau feuilleton de l'été, dans les coulisses des enchères pour les montres de collection (Let's Swiss Again #1, 12 juillet)...
 Et toutes les informations qui font le sel des conversations entre initiés – mais que les autres médias horlogers ne vous décodent pas et ne vous racontent pas, sinon avec beaucoup de retard : la Chine qui est beaucoup plus inquiétante que la Grèce (6 juillet7 juillet et 9 juillet), le concept Klokers comme montre de la rentrée (9 juillet), la malédiction fatale qui touche à la montre Marie-Antoinette de Breguet (7 juillet), les dépenses publicitaires des horlogers aux Etats-Unis (6 juillet), la suite du cauchemar reptilien et les mauvaise réponses d'Hermès aux provocations de la PETA (6 juillet), san parler du silence complice (acheté par la publicité ?) des médias européens sur ce Crocogate (7 juillet), le sac Chanel qui vaut mieux qu'une poignée d'euros (9 juillet), Seiko qui réédite Giugiaro (6 juillet), des heures à géométrie variable (9 juillet), Jean-Claude Biver star de la rentrée littéraire (9 juillet), etc.
 
 
D'AUTRES SÉQUENCES RÉCENTES
DE L'ACTUALITÉ DES MONTRES ET DES MARQUES...
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