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LUNDI (accès libre) : Le Sniper entre quotas d'immigration et partie de bonneteau avec les exportations horlogères suisses

Serait-ce l'Apocalypse pour des troupeaux de travailleurs trançais obligés de regagner, baluchon sur le dos, leur mère patrie indignée ? Serait-ce le Götterdammerung de l'horlogerie suisse, cette votation sur la maîtrise de l'immigration de masse ? Et si on arrêtait de se faire peur pour voir les réalités en face ?  ▶▶▶ ces jours-ci,LE SNIPER A...    


Serait-ce l'Apocalypse pour des troupeaux de travailleurs trançais obligés de regagner, baluchon sur le dos, leur mère patrie indignée ? Serait-ce le Götterdammerung de l'horlogerie suisse, cette votation sur la maîtrise de l'immigration de masse ? Et si on arrêtait de se faire peur pour voir les réalités en face ?

 
 ces jours-ci,
LE SNIPER A...   
 
 
 NOTÉ QUELQUES IN–10–CRÉTIONS
à la volée, en vrac et en toute liberté... 
 
◉◉ SAINT-VALENTIN : ce qu'il y a de bien avec la Saint-Valentin, événement annuel légèrement nunuchisant, c'est que le rouge – couleur associée en Occident à l'amour – est aussi une couleur très appréciée des consommateurs chinois, mais pour d'autres raisons (symbole de richesse et de puissance). Donc, les invendus de la Saint-Valentin qui se contentent d'une couche de rouge sont facilement recyclables en Asie. Ce qui ne dispense pas certaines maisons de faire des efforts. Ci-dessus : deux exemples de propositions pour la Saint-Valentin. L'élégance et la sobriété pour Jaeger-LeCoultre ; le ripolinage chez Louis Vuitton. Ci-dessous : la Féérie rouge de Van Cleef & Arpels, pas particulièrement ni explicitement connotée Saint-Valentin, mais néanmoins très efficace pour un public asiatique...
 
 
◉◉ RICHEMONT : le groupe ne veut plus vendre une seule de ses marques ! Pour une fois, c'est vrai, du moins pour l'instant. Après avoir vainement d'écouler Lancel sur un marché qui n'en n'offrait au mieux que quelques dizaines de millions [et pas les 500 millions d'euros réclamés], voire, au pire, un euro symbolique, le groupe a décidé de conserver son portefeuille actuel de marques (horlogerie, joaillerie, mode, maroquinerie, e-commerce), mais en le remusclant par l'embauche de nouvelles équipes dirigeantes et de nouveaux créateurs capables d'en doper la direction artistique. Les marques chroniquement déficitaires – comme Lancel (où Marianne Romestain, ex-Cartier, ex-Gérard Darel, vient d'être nommée) et Dunhill (où Fabrizio Cardinali, ex-Dolce & Gabbana, a pris les commandes) – ont simplement été priées de renouer au plus vite avec une profitabilité au moins symbolique...
 
◉◉ PANERAI : pas vraiment mise en vedette au SIHH [complexe ou timidité ?], cette série de 100 pièces d'une PAM 847 Sealand (boîtier à clapet en 44 mm), dédiée à l'Année du cheval (ci-contres'inscrit dans une tradition zodiacale honorée depuis 2009 – c'était l'Année du buffle dans le calendrier astronomique chinois. La gravure de cette PAM 847 a été réalisée dans un atelier italien, avec des incrustations d'or (image ci-dessous)...
 
◉◉ ASTROLOGIE (1) : puisque, cette saison, les montres « astronomiques » envahissent les vitrines horlogères, pourquoi ne pas tenter d'interroger les astres sur l'année horlogère en cours [après tout, produire une série spéciale pour l'Année du cheval, voir ci-dessus et ci-dessous, c'est aussi de l'astrologie horlogère, non ?] ? Il existe une journaliste astrologue férue d'astrologie et de montres : c'est notre Flavia G. ex-rédactrice en chef d'Heure Suisse, avec son blog Planet Avenue. Elle s'y risque à une appréciation de l'année horlogère 2014 en fonction des positions planétaires. Décodage : « Il faut tout d’abord admettre que 2014 présente une série d’aspects négatifs qui rendent la situation explosive (...). En résumé, quatre planètes forment une configuration de Grand Carré, opposant leurs énergies dans les signes cardinaux, soit le Bélier, le Cancer, la Balance et le Capricorne. Si l’on se concentre sur l’économie, ces aspects indiquent un désarroi dominant, les dirigeants étant pris entre une envie d’aller de l’avant, de progresser, et des freins dus soit à la difficulté de trouver des ressources, soit liés au poids du système. Il y a en outre une tendance à l’exagération ou un problème global de maîtrise, qui aggrave la situation. Il pourrait donc paraître plausible que les marchés financiers connaissent de nouvelles secousses durant cette année 2014 (...) Les experts eux-mêmes ne s’accordent pas sur leurs prévisions, reflétant peut-être bien malgré eux ces énergies contradictoires, entre euphorie et audace (Uranus en Bélier), vieilles peurs (Pluton en Capricorne), ces deux grandes planètes «moteurs» du carré formé depuis juin 2012 et qui pourraient voir leurs effets embrasés par un Jupiter en Cancer, qui voit dans la richesse un signe de sécurité. Ajoutons à cela le rôle de Mars, dieu de la guerre, en Balance, qui se rapporte plutôt aux tentatives de négociations de paix qui patinent (...)  »...
 
 
◉◉ ASTROLOGIE (2) : « Revenons plutôt à l’économie réelle, et plus précisément, aux montres. (...) Depuis octobre 2012, la présence de Saturne en Scorpion indique, de manière générale, qu’il faut se serrer la ceinture. Ce signe étant associé au processus d’élimination, on a ainsi vu ça et là que les discours pour décroissance, l’anti-gaspillage, ont de plus en plus la cote. Transposé au secteur horloger, la présence de ce Saturne en Scorpion pourrait illustrer les effets négatifs du surstockage, même si, par essence dans ce signe, ceux-ci restent très latents. Dans le même ordre d’idées, on peut aussi lire dans ce contexte Saturne/Scorpion les inquiétudes de la branche liées aux difficultés d’approvisionnement à venir, qui ont fait leur lit tout au long de cette période, obligeant certains à repenser leur modèle économique. Rappelons que l’accord à l’amiable conclu entre le Swatch Group et la COMCO est finalement intervenu en octobre 2013 – peu après la conjonction de Saturne au Nœud Nord, qui symbolise toujours l’atavisme des craintes de manque. Le Grand carré Cardinal des planètes, qui favorise la prise de décisions mais les tensions, incite donc la branche horlogère à la fuite en avant. Celle-ci n’est bien sûr pas que négative. Le contexte pousse ceux qui veulent contrebalancer les craintes précitées à produire toujours plus de nouveautés et à conquérir des marchés pour trouver de nouveaux relais de croissance. Les plus inventifs iront vers des solutions innovantes à haute valeur ajoutée, pourquoi pas même l’émergence des smartwatches ? C’est tout à fait dans l’idée d’Uranus, planète de l’invention, voire du génie, dans le premier signe du zodiaque, qui veut aller de l’avant. Par contre, ils se heurteront aux vieilles résistances, aux partisans de l’horlogerie à l’ancienne (Pluton en Capricorne)… Qui a raison ? Qui gagnera ? Ben... personne, dans un premier temps, ce sera plutôt un combat de titans ! A noter que Mars en Balance illustre pour sa part une action qui se focalise sur le plan social : il s’agit de la planète du sport, ne l’oublions pas, donc il y a de grandes chances pour que les opérations de séduction (Balance) de ce premier semestre concernent surtout les événements sportifs : les JO de Sotchi, puis très vite, la Coupe du monde de foot, sans oublier d’autres projets annexes : voile, tennis,etc… Cela bougera beaucoup, on pourrait même parler d’une bataille de tranchées aux enjeux très importants qui se jouent dans cette comm’ particulière. Mais cela n’ira pas sans maladresse, ni choix à la hussarde… Enfin, le contexte devient tout autre au milieu de l’été 2014: Jupiter entre en Lion, or la planète de l’expansion dans ce signe royal présage un retour de l’optimisme, de la croissance et même le triomphe du bling bling. Une fois de plus, c’est le segment haut de gamme qui va tirer son épingle du jeu. Quant à la rentrée 2014, elle s’annonce assez flamboyante et risquée à la fois, mais nous y reviendrons… Conclusion : j’aurais plutôt tendance à penser que c’est plutôt un climat d’insécurité concernant les ressources qui dominera l’année, en tout cas le premier semestre, plutôt que la catastrophe annoncée. A vérifier dans quelques mois ! »...
 
◉◉ SWATCH : toujours de la nouvelle (et très réussie) collection printemps-été 2014, dans la série des Urban Dream lancées ce printemps, une montre idéale pour affronter les jungles citadines et s'y livrer à d'éblouissants safaris photographiques urbains (modèle Lavabound en Irony medium, boîtier aluminium imprimé léopard et bracelet tissu en deux couleurs (ci-dessous et en cartouche en haut de la page)...
 
 
◉◉ WINWATCH : une application inattendue – et très tentante – pour les nouvelles « montres intelligentes » (les futures smartwatches). Chez Winwatch (jeune marque indépendante suisse, qui ne facture sa montre que 49 dollars), la TheKey est une montre autant qu'une clé grâce à la pice NFC/Mifare intégrée dans le verre minéral : on s'en sert comme d'un badge d'accès auw serrures électoniques programmées (exemple avec la vidéo de démonstration), ainsi que comme d'un identifiant multi-applications (Androïd, Blackberry, Window) pour les smartphones et les tablettes équipées d'un lecteur NFC. L'avenir est aux objets connectés : Winwatch invente la solution suisse à la connexion entre ces objets connectés. Avantage annexe : la puce dans le verre authentifie à 100 % la montre !
 
 
◉◉ FORUMS (1) : intéressant article de L'Argus des montres sur le phénomène des forums horlogers. Ce « Guide de survie dans la jungle des forums » tente d'y voir plus clair à propos de médias devenus beaucoup plus référents aux yeux des amateurs que la plupart des sites d'information horlogère, non sans quelques imprécisions qui nuisent à la clarté recherchée. Oublier de préciser, à propos de ThePurists (Etats-Unis), que les modérateurs des sous-forums dédiés aux marques sont, dans leur quasi-totalité, rémunérés et défrayés par les marques (directement ou indirectement), c'est fausser la perception que les amateurs pourraient en avoir – d'autant que les sous-forums indépendants des marques ne sont que des « produits d'appel » (espace Rolex, espace horlogers indépendants) pour des pestations commerciales qui confinent au racket commercial [qu'on se souvienne ici des avanies infligées à François-Paul Journe : Business Montres du 5 juin 2010)...
 
◉◉ FORUMS (2) : quelques approximations gênantes à propos des forums français. Déclarer que Forumamontres – le mastodonte francophone : 54 000 membres revendiqués, avec plusieurs dizaines de billets postés au quotidien – n'est pas un « forum de spécialistes », c'est pousser... Mémère dans les orties [c'est encore sur Forumamontres qu'on trouve, sauf cas d'espèce, les meilleures explications techniques, historiques ou commerciales, sans considérations diplomatiques pour la communication officielle des marques !], de même que mettre Forumamontres sur le même plan que des forums généralistes confidentiels (volontairement comme Passion horlogère ou tendanciellement comme Montres mécaniques). Même erreur de perspective pour Horlogerie suisse, dont il aurait été judicieux de signaler qu'il s'agissait du premier forum suisse – ce qui le fait bénéficier d'une audience brillante chez les professionnels de l'industrie horlogère suisse...
 
◉◉ LE TEMPS PASSE-T-IL ? Toujours pour la culture scientifico-philosophique des lecteurs de Business Montres, une autre conférence d'Etienne Klein, le physicien français (CEA) qui rend simples les notions les plus embrouillées tout en sachant rendre plus complexes qu'elles ne le semblaient nos idées reçues sur le temps. Pourquoi dit-on que le temps passe et où passe-t-il ? Plus sobrement, qu'est-ce que ce temps dont nous parlons tous sans savoir de quoi il retourne ? Attention : la conférence dure un moment, mais on ne s'ennuie pas un instant...
 
 
 
 ADMIRÉ LA SUISSE
pour ses votations populaires protectionnistes...
◉◉◉◉ Sans entrer dans les querelles politiciennes ou dans les considérations moralisantes autour de la votation d'hier sur les quotas d'immigration, regardons plutôt en quoi ils peuvent ou non concerner ou impacter l'industrie horlogère. En précisant que le signataire de ces lignes est lui-même un « immigré » français résidant à Genève et titulaire d'un permis de séjour, donc à priori concerné par cette initiative « contre l'immigration massive » (ci-contre : en vert, l'approbation des quotas ; en rouge, le refus – principalement en terre horlogère romande et même bâloise). D'un simple point de vue horloger, comment ne pas se féliciter de voir un pays se soucier à ce point – et avec la légitimité requise – de défendre son identité : c'est encourageant pour le Swiss Made et pour la future protection de la spécificité géographique de l'horlogerie suisse et de ses valeurs traditionnelles ? Ensuite, comment ne pas être frappé par la disproportion entre les commentaires sur-réactifs des Européens et la portée d'un vote qui définit l'autonomie de gestion par la Suisse de ses quotas d'immigration « en fonction des intérêts économiques globaux de la Suisse et dans le respect du principe de la préférence nationale » ? Certes, cela concerne les frontaliers mais dans l'avenir [le conseil fédéral a trois ans pour transcrire cette votation dans les textes réglementaires], et on ne peut imaginer la Suisse prenant des dispositions contraires aux intérêts de son industrie horlogère : du calme ! Ce que ne font pas les médias européens, qui agitent la peur d'une renégociation totale des accords bilatéraux – alors que ce ne sera le cas que marginalement, sauf pour un possible retour sur les accords de Schengen (libre circulation entre l'UE et la Suisse). On en reviendra, comme il y a quelques années, à des contrôles douaniers plus tatillons et à quelques complications bureaucratiques – mais est-ce un drame apocalyptique ?
◉◉◉◉ On confond allègrement renégociation – collective ou bilatérale – et adaptation à la nouvelle philosophie immigratoire des conventions déjà signées avec l'UE, qui n'a d'ailleurs évoqué qu'un « possible réexamen de ses relations avec la Suisse ». Autant dire qu'on est loin de la mise au ban de la Confédération. Ne pas oublier que la Suisse est le troisième marché d'exportation de l'Union européenne (et son quatrième partenaire pour les importations) : pas sûr que Bruxelles ait envie de torpiller ce fructueux commerce bilatéral ! Alors, est-ce un drame qu'un peuple souverain ait envie de reprendre la main sur ses flux migratoires ? Sans doute pas. Est-ce un danger terrifiant pour les montres suisses ? Sans doute pas : chacun sait que, sans l'appoint industriel et managérial des Français, l'industrie horlogère suisse s'arrêterait de tourner – et chacun sait que la Suisse ne dispose pas de nationaux en quantité suffisante pour envisager de remplacer ces Français... Si problème il y a avec la nouvelle « préférence nationale » et la définition des « intérêts économiques globaux de la Suisse », c'est dans un possible surenchérissement des salaires, qui ne manquerait pas de pénaliser un peu plus les exportations horlogères, alors que le prix des montres suisses est déjà beaucoup trop élevé sur la quasi-totalité des marchés ! Je crois qu'on peut faire confiance au système politique suisse et à sa pratique légendaire du compromis pour ne léser ni la volonté populaire des cantons qui ont approuvé le retour aux quotas d'immigration, ni la volonté populaire des cantons qui l'ont désapprouvé. Ces sacrés Suisses n'ont pas fini de nous étonner...
G.P.
 
 
 RIGOLÉ DU BONNETEAU
joué par les exportations de montres suisses vers la Chine...
◉◉ + 18,8 % d'augmentation des exportations vers la Chine en décembre : c'est bon, les gars, on débouche le champagne, en avant comme avant, c'est reparti pour se goinfrer en Chine ! De quoi aider les statistiques à afficher, toujours pour décembre, un très encourageant + 3,2 % de croissance en volume et un + 3,6 % en valeur. Sauf qu'il faut lire les détails pour comprendre le tour de bonneteau statistique joué par la FH (Fédération horlogère), qui se flatte d'un « léger rebond de la croissance » enregistré en décembre : rebond qui n'est dû qu'à un peu plus de 600 montres en platine [600 pièces sur 2,2 millions de montres exportées] et à une providentielle sortie de Suisse d'un peu plus de 110 000 montres en plastique – sans doute le réassort nécessaire au lancement de la Swatch Sistem 51, qui va inévitablement « tirer » les ventes dans les boutiques Swatch. Rappelons d'ailleurs que ces montres en platine – du sell-in, et non du sell-out – résultent d'une restructuration des stocks en Chine, avec le remplacement dans les stocks de milliers de montres en or par des centaines de montres en platine, plus chères [ce qui dope les statistiques], mais aussi plus discrètes et moins repérables dans un contexte de lutte anti-corruption et d'austérité néo-prolétarienne. Donc, la reprise annoncée en Chine n'est que cosmétique et transitoire, même si on peut espérer que les achats de montres pour l'Année du cheval et le nouvel an chinois consolideront des ventes chinoises en baisse de 12,5 % par rapport à 2012 et de 11,7 % depuis 2011.
◉◉ D'autres chiffres amusants – et tout aussi trompeurs – sur l'embellie européenne : depuis 2011, + 19 % pour l'Espagne, + 21 % pour l'Italie, + 22 % pour la Grèce [qui a parlé de crise ?], + 44 % pour le Royaume-Uni, + 45 % d'exportations pour l'Allemagne, + 65 % pour les Pays-Bas, + 79 % pour la Belgique toujours depuis 2011, c'est fantastique te même féérique. Ne pas croire pour autant que les Grecs, les Espagnols, les Allemands, les Néerlandais ou les Belges ont acheté beaucoup plus de montres : il s'agit seulement d'un transfert du marché domestique vers le marché touristique (travel retail) et d'une phénoménale activation du marché parallèle (réexportations plus ou moins tolérées par les marques). Donc, pas d'affolement ! Comme Business Montres l'a pronostiqué à plusieurs reprises au cours de l'année 2013, les exportations sont en pente douce depuis un an et se situent – en dépit de tous les efforts cosmétiques de rigueur – au-dessus des 2 % que nous annoncions (1,9 % exactement selon la FH). L'industrie peut-elle redémarrer en 2014 ? Ce serait très étonnant, faute de moteur de rechange : voir notre intervention vidéo « Droit de ré>pons #2 » ci-dessous (texte intégral sur le site). À ce rythme, cette croissance des exportations devrait s'annoncer négative aux alentours de Baselworld et, si rien ne change, nous emmener vers une décroissance de l'ordre de 5 % à 8 % fin 2014...
 
 
 
 APPRÉCIÉ LE DESIGN
du nouveau remontoir Planet de Bernard Favre...
◉◉ Les lecteurs de notre chronique Atlantic-tac (Business Montres du 7 février) en ont eu la primeur, mais cet objet du temps mérite un rappel. Bernard Favre, son créateur, revient de loin. Bien connu pour sa manufacture d'accessoires horlogers, il a décidé de se repositionner sur une production d'objets plus exceptionnels, comme son remontoir pour montre automatique Planet, à mi-chemin entre le watchwinder (remontoir) classique et le chronomètre de marine – ce qui n'est pas rien. C'est le style gyroscopique qui change tout, avec l'élégance des formes de l'ensemble. Un remontoir qu'on avait déjà repéré dans certaines boutiques Piaget, mais qui est désormais disponible pour le grand public des amateurs. Design impeccable : c'est le premier remontoir automatique qu'on peut vraiment qualifier d'« objet de vitrine ». Non seulement il peut remonter une montre automatique quand elle n'est pas portée [les amateurs de quantièmes perpétuels et de complications à affichages multiples apprécieront], mais il s'impose par son esthétique et par sa ligne graphique sous cloche de verre. Ses fonctionnalités ne sont pas à la traîne : 120 jours et plus de réserve de marche (rechargement sur le secteur) et six programmes de rotations quotidiennes, en plus des personnalisations du style (matériaux, couleurs, programmes, etc.). Le prix est inattendu pour un objet de cette qualité : environ 1 200 euros ou francs suisses selon les détaillants. Bernard Favre Ce créateur a retenu le meilleur de l’esprit Swiss Made [production avec des artisans et des ateliers de la région de Neuchâtel] pour imaginer un remontoir inspiré par le style des anciens chronomètres de marine : au XIXe siècle, on installait ces précieuses montres de bord sur un système gyroscopique pour équilibrer le roulis du bateau et l’enseigne chargé de les remonter risquait le fouet s’il oubliait de le faire. Là, on se contentera de poser le remontoir Planet sur une étagère...
 
 
 
 
 
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