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LUNDI-MARDI : Un dernier tour d'horizon avant de quitter 2014, avec les deux meilleures vidéos horlogères de l'année (version dress code chic et version hot parade)

Dernière édition et ultime sortie du sniper avant le changement d'année : on va parler boutiques de montres (pas sûr que les marques aient eu la bonne idée avec leur stratégie retail), cuisines griffées, histoire de l'horlogerie de poignet et hommes de l'année... ▶▶▶ EN RÉSUMÉIndiscrétions, analyses, informations, enquêtes, rumeurs & murmures (développements ci-dessous)...   ❏❏❏❏ RESTAU CHIC : mode …


Dernière édition et ultime sortie du sniper avant le changement d'année : on va parler boutiques de montres (pas sûr que les marques aient eu la bonne idée avec leur stratégie retail), cuisines griffées, histoire de l'horlogerie de poignet et hommes de l'année...

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EN RÉSUMÉ
Indiscrétions, analyses, informations, enquêtes,
rumeurs & murmures (développements ci-dessous)... 
 
❏❏❏❏ RESTAU CHIC : mode de choc sur fond de couverts et de brèves de comptoir... ❏❏❏❏ BOUTIQUES : des creusets qui ne soient pas des mausolées... ❏❏❏❏ HYBRIDATION : voici le temps des boutiques qui marient les univers... ❏❏❏❏ MÉMOIRE HORLOGÈRE : s'agirait-il de la plus ancienne photographie représentant une montre-bracelet (1847) ? ❏❏❏❏ BEST-OF VIDÉO 2015 : le plus beau film lancé cette année par une marque horlogère ne parle pas de montres... ❏❏❏❏ CONCEPT WATCHES : pour le plaisir des yeux, un retour sur la montre LaFerrari de Hublot, en faisant des voeux pour que revienne le temps des montres conceptuelles... ❏❏❏❏ CES MESSIEURS DE 2014 : dix agitateurs d'idées qui ont remué nos méninges au cours de l'année écoulée... ❏❏❏❏ HOT PARADE : une harmonie du soir... espoir ? ❏❏❏❏ MÉCHANIQUEMENT VÔTRE : bonne année créative à tous les amis de l'horlogerie mécanique et des rouages qui engrènent en cliquetant (ci-dessous) ...
 
 
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Ces jours-ci, le Sniper du lundi a...
▶▶▶ NOTÉ  quelques informations à la volée,
en bref, en vrac et toujours en toute liberté...
 
◉◉◉◉ MANQUE DE CHANCE (1) ! Depuis la crise de 2008, au cours de laquelle on avait remarque que les boutiques monomarques non seulement résistaient mieux que les détaillants indépendants, mais fournissaient également des avertissements directs en temps réel sur l'évolution de la demande, les groupes de luxe ont clairement opté pour une stratégie retail de mise en place d'un réseau captif de boutiques à leur nom. Démarche – ultra-coûteuse, mais les marques intégrées dans les groupes bénéficient de puissants appuis logistiques – aussitôt suivie par les marques indépendantes et même, désormais, par les jeunes créateurs, au risque d'y perdre leur chemise ! Mauvaise pioche pour tout le monde : pour les consommateurs avertis [on ne parle pas des badauds asiatiques ou des derniers nouveaux riches russes], une boutique doit être un lieu d'expériences génératrices d'émotions. Ce que ne sont pas précisément les boutiques de montres, toutes plus réfrigérantes, statutaires et hautaines les unes que les autres. La tendance aux « boutiques creusets », un concept qui vise à concilier sous une enseigne mixte deux univers radicalement différents. On pratique ici l'hybridation des cibles autant que l'homogénéisation des cultures : on connaît déjà les librairies-cafés et les surf shops-cabines de tatouage, mais les nouvelles « boutiques creusets » dépassent ces tentatives, en démonétisant un peu plus les boutiques monomarques enfermées dans leur arrogance surplombante – dans lesquelles les amateurs viennent essayer des montres qu'ils achèteront sur Internet avec les « codes promo » indispensables...
 
◉◉◉◉ MAUVAISE PIOCHE (2) ! Bon exemple de cette hybridation marchande : la MAD Gallery installée à Genève par Maximilian Büsser (MB&F). C'est à la fois un show-room pour ses montres, une « galerie artistique » centrée sur les beaux-arts de la méchanique tous azimuts et un lieu de rencontre alternatif [côté bistrot en moins] pour les amateurs de montres et d'objets émotionnels. D'autres jeunes marques se cherchent des univers parallèles en s'exposant dans des galeries d'art contemporain, des concept stores très lancés [à Paris, Colette est un bon exemple d'hyper-hype hybride chez les hipsters !], des bottiers à la mode ou des design stores internationaux [qui ne rêve de monopoliser les montres dans un Conran Shop ?]. L'horlogerie contemporaine se cherche de bonnes raisons d'espérer ailleurs que dans ses réseaux traditionnels : il semble logique que de nouveaux codes marchands naissent des nouveaux codes de la montre. Il s'agit à la fois de surprendre le consommateur dans un de ses univers de référence, mais aussi de permettre aux marques ainsi déployées de prouver leur différence et leur singularité en s'enrichissant mutuellement de valeurs fortes très au-delà de la classique dimension transactionnelle de l'acte d'achat. Alors que les grandes marques surdistribuées homogénéisent leur offre et uniformisent leurs boutiques pour proposer une « soupe globalisée » sans aspérités, les nouveaux lieux du « commerce émotionnel » créent du sens, attisent la curiosité et pimentent l'offre en aiguisant les curiosités. Elles créent du lien, non plus entre la seule marque surplombante et ses collections [tête-à-tête vite stérilisant, sinon totalitaire], mais entre les imaginaires de plusieurs marques et les cerveaux [forcément multi-dimensionnels, avec des désirs polymorphes] des amateurs. Tendance lourde, bien en phase avec l'inconstance zappeuse de la post-modernité : dommage que les grandes marques aient opté pour une politique de tout-à-l'égo statutaire (retail), qui renchérit au-delà du supportable leur coût d'accès au marché et qui les rend donc de plus en plus inaccessible sur leurs territoires de légitimité... 
 
◉◉◉◉ BON APPÉTIT (3) Les grandes marques de mode ont cependant flairé le danger en développant, depuis plusieurs années, des « lieux de convivialité » centrés autour de bars et de restaurants. Une tendance initiée par les Italiens (Roberto Cavalli, Armini, Gucci, Prada, Dolce & Gabbana, Salvatore Ferragamo, etc.) et vite récupérée par les modeux mondialisés (Burberry, tout récemment Ralph Lauren ou Louis Vuitton qui racheté une pâtisserie à Milan). La mode est désormais à la déclinaison : un Polo Café à New York oiu un Ralph Lauren Bar à Hong Kong pour Ralph Lauren, différentes enseignes (Bar, Café, Club pour Roberto Cavalli, Bar méricain Gucci à Milan, Burberry Café à Beverly Hills. Très peu de marques de montres sur ce terrain, hormis le très distingué restaurant-bar de Franck Muller à Hong Kong (Causeway Bay). Dommage ! On rêverait d'un Cartier Bar quelque part à Paris ou d'un Rolex Café à Milan...
 
◉◉◉◉ LA PRÉHISTOIRE DES MONTRES-BRACELETS : de quand datent les premières représentations indubitables des premières montres-bracelets ? Si on connaît quelques tableaux de « montres » portables (autour du cou, à la ceinture, au poignet) du XVe siècle au XIXe siècle, le forum Watchuseek verse d'intéressantes pièces photographiques au débat, avec un premier document daté de 1847 [qui dit mieux ?] et quelques clichés ultérieurs. Avant tout des femmes – ce qui confirme le passage tardif au poignet masculin, d'abord chez les sportifs de la fin du XIXe siècle, puis chez les soldats de la Première Guerre mondiale. 
 
◉◉◉◉ BEST-OF CORPORATE 2014 : le meilleur film promotionnel lancé en 2014 par une marque d'horlogerie ne parle pas du tout (ou presque pas) de montres, puisqu'il s'agit du film « The One That I Want » proposé par Chanel pour le parfum N° 5. Évidemment, c'est plus facile avec Gisele Bundchen à l'écran (ci-dessous) et avec un budget des plus confortables, mais la réussite est totale, tant pour le scénario et la mise en scène que pour la création d'une ambiance originale et qui convient parfaitement à cette légende du parfum...
 
 
◉◉◉◉ HOT PARADE 2014 : pour ce qui est du film horloger le plus sexy de l'année, on pouvait faire confiance à March LA.B, la jeune marque indépendante à cheval entre Los Angeles et Biarritz, avec une boutique parisienne entre les deux. Et on avait raison de miser sur eux [depuis le lancement de la marque, Business Montres suit de près leur communication vidéo : voir les liens sur la page de cette « Harmonie du soir » annonciatrice de sacrées soirées pour 2015] : sans budgets pharaoniques, et sans Gisele Bundchen, on peut s'inscrire d'emblée en tête du peloton des marques qui ont réussi leur intervention audio-visuelle (ci-dessous)...
 
 
◉◉◉◉ LES HOMMES DE L'ANNÉE 2014 : avant de s'interroger sur les personnalités qui donneront du piquant à 2014, un coup d'oeil sur les agitateurs d'idées grâce auxquels on ne s'est pas ennuyés une seconde en 2014 (Miguel, Jean-Christophe, Nick, Aurel, Jean-Frédéric, Barack, Jérôme, Jean-Pierre, Jean-Claude, François-Henri et les autres : Business Montres du 30 décembre, avec des illustrations de Keith Haring)...
 
 
D'AUTRES SÉQUENCES RÉCENTES
DE L'ACTUALITÉ DES MONTRES ET DES MARQUES...
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