REPÉRAGES #86-2025 (accès libre)
Sept commentaires tactiques sur sept nouveautés pré-estivales
En toute transparence, avant d’être commentées et appréciées, ces nouveautés sont expliquées dans la jamais trop fleurie « langue de boîte » – cette langue de bois des « boîtes » d’horlogerie, celle de nos « amies les marques » ! Dans tous les styles et à tous les prix, venues de Suisse ou d’ailleurs, au masculin comme au féminin, que va-t-on découvrir dans les vitrines ? Quand on aime, on ne compte pas ! Voici donc le 86e épisode de notre panorama des nouveautés de l’année 2025, avec nos commentaires critiques sur sept pièces de sept marques : Ba111od, Chanel, Chronofixe, Depancel, IWC, Maurice Lacroix et Poiray…

Cette chronique vise à vous signaler quelques nouveautés parmi toutes celles qui affluent dans les vitrines horlogères : c’est, à ce jour, la plus complète des recensions que proposent les médias spécialisés, avec un peu plus de 2 100 pièces présentées chaque année. Soit, en moyenne, à peu près cinq nouveautés proposées par jour du calendrier : c’est exceptionnel – et même unique dans le paysage horloger ! Ces nouvelles montres sont commentées une par une : nous ajoutons à ces présentations des évaluations personnelles critiques, forcément subjectives et généralement pas complaisantes, mais toujours sincères, en bref, en vrac et toujours en toute liberté. Dans le formidable tsunami des nouveautés horlogères, cette sélection est déjà, en soi, une élimination du pire ou de l’insignifiant : il ne faut donc pas s’étonner que le meilleur y soit commenté plutôt positivement. Tout le monde l’aura compris : les absents ont toujours tort !
DEPANCEL Allure Mono Eye Mint Green
Forte du succès rencontré par l’Allure Valjoux 92 Mint Green l’an dernier, Depancel revient avec une nouvelle variation, plus accessible et résolument estivale. Avec son design rafraîchissant, son cadran singulier et son mouvement méca-quartz ultra-fiable, elle apporte une touche de légèreté au quotidien. Cette nouvelle pièce conserve l’ADN horloger et automobile de la marque, dans un esprit plus léger, mais toujours précis. Fraîche, colorée, accessible : l’Allure Mono Eye Mint Green est la montre qui donne le ton cet été. Avec son boîtier en acier inoxydable 316L brossé et poli de 39 mm, la Allure Mono Eye Mint Green affiche une silhouette néo-vintage résolument tendance. Le cadran, minutieusement fini, se distingue par sa teinte verte menthe fraîche et lumineuse, un contraste audacieux avec les surfaces noires métalliques brossées. Un cocktail visuel cool, insouciant et parfaitement taillé pour l’été. Derrière son cadran vert menthe audacieux se cache le calibre Seiko VK63, un mouvement méca-quartz reconnu pour sa fiabilité et sa précision. Ce mécanisme hybride combine la rigueur du quartz à l’élégance d’un affichage chronographe mécanique, avec une aiguille centrale au balayage fluide. Une alliance parfaite entre esthétique vintage et performance contemporaine, au service d’une pièce horlogère pensé pour les passionnés de vitesse, de style, et d’exigence.
Avec cette nouveauté, Depancel continue de repousser les limites de l’accessibilité sans compromis. Confortable et équilibrée, la montre est montée sur un bracelet en cuir de veau noir, doublé de matière synthétique pour une meilleure tenue dans le temps. Étanche à 5 ATM, elle se porte avec assurance dans toutes les situations de la vie courante. Avec son poids de 68 g, c’est une montre agréable à porter au fil de la journée. Bien plus qu’une simple variation, cette nouvelle Allure incarne toute l’énergie fun et spontanée de la collection. Plus accessible que sa grande sœur mécanique, elle séduit par son design affirmé, son prix attractif et sa forte personnalité. Elle marque le début d’une série récurrente. Chaque année, Depancel présentera une nouvelle variation Allure dans cet esprit : colorée, fraîche, accessible, à collectionner ou à offrir. Au cœur de cette montre, le mouvement méca-quartz Seiko VK63 allie la précision du quartz à la sensation d’un véritable chronographe. Le mouvement a été modifié pour ne garder que les fonctions essentielles : heures, minutes, chronographe (secondes et minutes), pour accompagner avec fiabilité et légèreté toutes les journées d’été, sans compromis.
UN COMMENTAIRE ? La jeune équipe de Depancel est une de celles qui ont le mieux compris la nouvelle demande de « montres plaisir », celles d’amateurs qui veulent se faire plaisir avec des montres qui soient vraiment des montres [avec tous les codes de rigueur au bon moment], mais à des prix accessibles qui permettent de se faire plaisir aussi souvent que possible sans trop se fâcher avec son banquier : quand on sait que cette Allure Mono Eye Mint Green (boîtier de 39 mm étanche à 50 mm et mouvement électronique) n’est facturée qu’un peu moins de 500 euros, il est difficile de résister au plaisir de se faire plaisir avec ce concentré chronographique de tendances horlogères (style vintage, profusion géométrique du cadran pas sectorisé, mais presque, décalage de l’échelle pulsométrique centrale – totalement inutile mais si graphique ! – ou palette amusante des couleurs)…
MAURICE LACROIX nouvelle collection Fiaba Square
Maurice Lacroix réécrit l’histoire à sa manière et inaugure un nouveau chapitre audacieux pour sa collection Fiaba. Voici la Fiaba Square : une création inédite, déclinée en douze versions inspirées du galet, où esthétique affirmée et savoir-faire suisse fusionnent avec élégance. Plus qu’une montre : une signature d’identité. Que cache un nom ? Chez Maurice Lacroix, Fiaba, qui signifie « conte de fées » en italien, évoque la métamorphose – une collection ancrée dans l’héritage mais résolument tournée vers l’avenir. Elle incarne autant l’imaginaire que le progrès : un objet qui repousse les limites de la créativité, tout en ravivant la magie de ces récits d’enfance qui façonnent notre regard sur le monde. Et si l’on grandit, la féérie, elle, persiste. Maurice Lacroix capture cet esprit avec la nouvelle Fiaba Square – une relecture contemporaine du passé, où l’élégance classique se pare d’un souffle moderne. Pensée pour les esprits créatifs d’aujourd’hui, elle conjugue art, beauté et tradition avec confort, polyvalence et une esthétique tranchée. Clin d’œil aux années 80, cette Fiaba Square réinvente les premières lignes rectangulaires de la collection, héritées d’une décennie placée sous le signe de l’audace et de l’expression de soi. Si sa silhouette contemporaine crée un pont entre hier et aujourd’hui, il ne s’agit pas d’un simple hommage : c’est une véritable métamorphosehorlogère. Abandonnant les angles droits au profit de courbes fluides, la Fiaba réunit désormais toute son essence dans une forme douce et unifiée, inspirée par la rondeur apaisante d’un galet. Le résultat : une montre ergonomique qui marie la puissance du carré à la délicatesse du cercle.
Ancrée dans ces récits universels de notre enfance, la nouvelle Fiaba se décline en douze modèles unisexes pour s’adapter à chaque style. Les amateurs de tons dorés trouveront leur bonheur dans quatre modèles en PVD or monochrome. Deux références en acier PVD or 4N affichent une teinte rosée raffinée, tandis que deux autres en PVD or 2N évoquent l’éclat solaire de l’or jaune classique. À chaque fois, le choix d’un bracelet assorti ou d’un cuir de veau vient compléter la pièce, avec un système de changement rapide pour une adaptabilité contemporaine. Pour ceux qui préfèrent les contrastes affirmés, la collection propose des modèles bicolores en acier et PVD or 4N et 2N, à associer avec un bracelet en acier ou en cuir, pour une élégance qui se suffit à elle-même ou qui s’harmonise avec vos bijoux. Et pour une touche plus épurée, l’édition acier distille une sobriété subtile. La ligne s’étoffe encore avec quatre versions en acier, montées sur bracelets cuir dans des teintes variées : noir ou brun classiques, pistache audacieux ou bleu ciel lumineux. Si la palette chromatique séduit, la beauté de la FIABA va bien au-delà. Les chiffres romains s’invitent sur un cadran au fini flinqué, orné d’un motif ondulant en son centre, soulignant avec justesse les aiguilles des heures et des minutes. Pour les versions pistache et bleu ciel, un cadran en nacre blanche offre une variation lumineuse et raffinée. Tous les cadrans sont protégés par un verre saphir traité antireflet, garantissant une lecture optimale, à l’abri des reflets numériques, tout en sublimant la silhouette intemporelle de la montre. Symbole de sophistication, la Fiaba Square s’impose comme un compagnon de choix au quotidien, animée par le mouvement quartz Ronda 762.E offrant une autonomie remarquable de dix ans. Chacune des douze créations arbore un boîtier de 24 mm x 34 mm, étanche jusqu’à 5 ATM, alliant robustesse et grâce. Mais au-delà de la précision, ces garde-temps racontent une histoire. Chaque FIABA est un récit en soi, conjuguant luxe accessible et expertise horlogère, invitant chacun à écrire la sienne – une histoire de caractère, de singularité, et d’un temps qui vous accompagne, fidèlement.
UN COMMENTAIRE ? La saison est au retour des « montres de forme » – tout plutôt que des montres rondes ! C’est une bonne occasion pour les marques qui avaient quelques montres rectangulaires dans leur patrimoine : Maurice Lacroix en profite donc avec une douzaine de modèles dans le goût « tankiste » désormais presque universel, avec ce qu’il faut de chiffres romains pour la touche classique et ce qu’il faut de mouvement électronique pour viser à des prix accessibles (entre 850 francs suisses et 1 200 francs suisses selon les versions, les cadrans et les bracelets) qui permettent tous les caprices avant l’été. Profitons donc sans hésiter de ces sympathiques boîtiers de 24 mm x 34 mm étanches à 50 m qui seront autant d’accessoires de vacances…
POIRAY Ma Première « Grain de riz »
Avec Ma Première grain de riz, la Maison Poiray redéfinit le luxe horloger en fusionnant l’élégance intemporelle avec une audace moderne. Véritable chef-d’œuvre du design, cette montre incarne l’ADN de la maison joaillière : un bijou précieux, audacieux et délicatement réinventé. Empli de sensualité et de raffinement, l’iconique bracelet grain de riz, épouse le poignet dans une fluidité parfaite, tel un écrin de métal sculpté. Chaque maillon révèle un savoir-faire exceptionnel, un hommage à l’art horloger et à la beauté des détails. Quelle que soit sa version, acier, or jaune, or rose, bicolore ou encore plaqué, le bracelet s’exprime dans une palette de matériaux d’exception, sublimée par un cadran à l’élégance sans pareil : nacre, gris ligné, ou brossé soleil. Un subtil jeu de lumière et de textures, où chaque nuance de métal raconte une histoire, une personnalité unique. L’équilibre parfait entre l’authenticité et l’avant-garde, la sophistication et l’audace, c’est ce queMa Première grain de riz incarne. Une montre à la fois classique et résolument contemporaine, pensée pour les femmes qui revendiquent leur individualité tout en restant ancrées dans une tradition de luxe intemporel. La Maison Poiray signe ici un modèle d’excellencehorlogère, où chaque élément, chaque détail, est pensé pour magnifier celle qui la porte. Une montre rare, une élégance en toute simplicité mais affirmée, une ode à la beauté du mouvement. Bien plus qu’une montre, Ma Première grain de riz est un véritable bijou, un hommage au luxe à la française, un écrin de lumière et de prestige.
UN COMMENTAIRE ? ? Icône horlogère déjà demi-centenaire, la montre Ma Première s’offre un bracelet métallique à maillons « grain de riz » d’une grande souplesse : c’est la montre qu’on a parfois reçu d’une maman et qu’on transmettra plus tard à sa fille. En profitant de la nouvelle mode des « montres de forme » [celles qui ne sont pas rondes], Ma Première sait se contenter d’acier (boîtier de 27 mm x 23 mm), mais sans dédaigner l’or rose (même taille) ou l’or/acier, toujours avec des mouvements électroniques, mais avec un grande variété de cadrans (gris ligné, nacre, soleillé) et de bracelets « grain de riz », très facile à changer, qui peuvent varier de 900 euros (acier) à 19 500 euros (or rose ou or gris), en passant par le bicolore acier/plaqué or jaune à 1890 euros. On l’aura compris : Ma Première est une montre qu’on fait évoluer au fil des saisons et des années, mais aussi des générations. C’est ce qui la rend indispensable et incontournable depuis 1972 : au poignet, une forte personnalité et forme de perfection vintage, en plus d’une vraie distinction – celles qui la portent savent se reconnaître entre elles…
CHANEL J12 Blush Calibre 12.2 (33 mm)
Un camaïeu de rose et de rouge posé sur les index et la lunette de la J12 Blush offre à l’icône horlogère de Chanel un chic inouï. Et une force remarquable, laquelle jaillit du contraste entre le noir absolu de l’habillage de céramique de la montre et les tons laqués, travaillés en dégradé, des indicateurs du cadran et de la lunette. Ces deux pièces, disponibles en 38 mm et 33 mm, sont équipées des mouvements Manufacture à remontage automatique certifiés chronomètres par le COSC, Calibre 12.1 et Calibre 12.2, produits par la Manufacture suisseKenissi dont Chanel est copropriétaire (boîte de 33 mm, étanche à 200 m, en céramique haute résistance noire et acier avec revêtement noir mat ; fond en saphir avec mention « Limited Edition » ; lunette tournante unidirectionnelle en acier avec revêtement noir mat et bague en saphir verni noir avec indicateurs dans un camaïeu de rose et de rouge ; cadran laqué noir avec index dans un camaïeu de rose et de rouge ; couronne vissée en acier avec revêtement noir et cabochon en céramique haute résistance noire ; bracelet en céramique haute résistance noire et boucle triple déployante en acier : Calibre 12.2 : mouvement Manufacture à remontage automatique, certifié chronomètre par le COSC, avec une réserve de marche de 50 heures)
UN COMMENTAIRE ? Mieux qu’une J12, une vraie J12 Chanel, avec un subtil décalage dans l’usage très « blush » du rouge et du rose et avec ce qu’il faut de vraie horlogerie (mouvement automatique, étanchéité à 200 m) pour inspirer le respect. Cette pétillante et très féminine J12 est proposée par Chanel en série limitée aux alentours de 8 400 euros...
CHRONOFIXE Diver
Fort du succès de l’Astérix Diver née de la collaboration avec Seconde/Seconde, un nouveau chapitre s’ouvre pour l’entreprise horlogère française fondée en 1857, certifiée pour fabriquer des chronographes altimétriques. Cette nouvelle interprétation de la Diver Chronofixe a été conçue avec le même engagement. Elle s’adresse à ceux qui avancent avec détermination, vont toujours plus loin et font confiance à leur montre à chaque instant, quelles que soient les circonstances. Cette confiance repose sur un socle solide : un boîtier en acier inoxydable animé par un mouvement automatique NH35, fiable et performant. Son étanchéité à 200 mètres, son cadran noir mat, ses aiguilles luminescentes et sa lunette unidirectionnelle offrent à cette plongeuse une lisibilité optimale et une grande fiabilité. Désormais, la Diver Chronofixe est prête à écrire sa propre histoire en surface ou sous l’eau.
UN COMMENTAIRE ? Même si elle est toute neuve, parce que relancée en 2024, la marque horlogère Chronofixe remonte apparemment à 1857 : elle œuvrait alors dans l’horlogerie « scientifique ». Cette ancienneté lui a donc fait connaître de multiples allers et retours des modes horlogères, ce qui lui donne une certaine légitimité pour retremper les racines de ses créations contemporaines. Après la montre Astérix dont Atlantic-Tac (21 décembre dernier) a fait vendre quelques exemplaires, Chronofixe nous propose donc une nouvelle « plongeuse », strictement conforme à tous les canons de beauté de la spécialité, avec quelques détails qui attirent l’attention. Du côté des codes : boîtier en acier de 37 mm étanche à 200 m, cadran noir mat ultra-lisible, lunette unidirectionnelle et mouvement automatique (Seiko). Du côté des améliorations ponctuelles : des aiguilles et des chiffres arabes surdimensionnés, à la luminescence pré-patinée (aiguilles « glaive » pour les heures, « flèche » pour les minutes, « sucette » pour les secondes), un style viril et trapu pour ce boîtier de dimensions relativement modestes, un bracelet en nylon (Nato) facile à changer et, surtout, un prix sagement contenu sous les 400 euros pour cette Diver – tarif qui tient de l’exploit pour une « plongeuse » qui ne prétend pas au Swiss Made alors qu’elle en aurait tous les marqueurs (voir également Atlantic-Tac du 23 mai)…
BA111OD Chapître 4 Tourbillon volant onyx
Après avoir marqué les esprits lors des salons horlogers du printemps avec son tout premier tourbillon volant certifié chronomètre, doté d’une phase de lune et d’une petite seconde, Ba111od franchit une nouvelle étape dans son exploration de la haute horlogerie. Portée par l’accueil enthousiaste de cette première création complexe, et répondant à l’élan d’une clientèle attirée par une approche minimaliste et contemporaine, la Maison neuchâteloise dévoile aujourd’hui une interprétation radicalement épurée : le Chapitre 4 Onyx Tourbillon Volant. Débarrassé de tout superflu, ce garde-temps d’exception incarne une esthétique de l’absolu, où la matière noble de l’onyx noir dialogue avec la légèreté d’un tourbillon suspendu. Une création sculptée entre ombre et lumière, où chaque détail célèbre la beauté maîtrisée de l’essentiel. S’affranchissant de toute distraction visuelle, le Chapitre 4 Onyx Tourbillon Volant incarne l’évolution naturelle du Chapitre 4.7 Onyx Tourbillon, qui s’apprête à quitter la collection. Plus épuré encore, il concentre le regard sur un seul point de gravité : le tourbillon volant. Libéré de son pont supérieur, celui-ci s’inscrit dans une pureté graphique hypnotique, exécutant un gracieux ballet mécanique. Sa cage ajourée, finement travaillée, incarne la quintessence du savoir-faire horloger suisse et reflète la quête constante de légèreté visuelle et technique qui anime la Maison Ba111od. Ici, le vide est matière à contemplation, sculptée pour révéler l’essentiel. Cette esthétique du dépouillement trouve son point d’ancrage dans un cadran taillé dans un onyx noir naturel, simplement poli. Sa surface, profonde et dense, capte la lumière pour mieux l’absorber, évoquant un ciel nocturne infini, silencieux et vibrant à la fois. Symbole de force et d’élégance, cette pierre précieuse confère à la montre une présence unique, à la croiséede l’intemporalité et de la modernité.
Le boîtier en acier inoxydable 904L poli, au profil concave et à la lunette délicatement creusée, affirme la modernité du design. Son diamètre de 41 mm, parfaitement équilibré, épouse tous les poignets et impose une présence mesurée, sans jamais verser dans l’excès. Surmontée d’une glace saphir box traitée antireflet, cette architecture raffinée révèle avec clarté le mouvement mécanique à remontage manuel, véritable cœur battant de la pièce, rythmé par l’élégance suspendue du tourbillon volant. Tel un objet d’art horloger, le Chapitre 4 Onyx Tourbillon Volant joue avec les oppositions : entre creux et matière, entre densité minérale de l’onyx et légèreté aérienne du mouvement. Une composition architecturale parfaitement maîtrisée, où chaque ligne, chaque courbe, orchestre une chorégraphie de reflets entre l’ombre et la lumière. Pensée comme une œuvre d’art horlogère, cette pièce incarne une forme de radicalité rare dans son segment.Aucun logo ostentatoire, seulement une signature ton sur ton discrète. Aucun effet superflu, uniquement la force du mouvement mis à nu.Développé en collaboration avec le maître horloger Olivier Mory, ce nouveau Chapitre traduit l’obsession de Ba111od pour l’accessibilité de l’exceptionnel. « Nous voulions une montre qui parle aux sens avant de parler à la raison. Un objet rare, mais lisible. Silencieux, mais puissant. Le Chapitre 4 est un hommage à la gravité, à la pureté, à l’obsession du beau », explique Thomas Baillod, fondateur de la marque. Fidèle à ses racines neuchâteloises, Ba111od incarne une vision contemporaine de la haute horlogerie, alliant innovation, savoir-faire local et audace créative. Avec le Chapitre 4 Onyx Tourbillon Volant, la Maison exprime pleinement cette philosophie : une création qui conjugue l’héritage du geste horloger à une esthétique épurée, intemporelle
UN COMMENTAIRE ? Sans toutefois rentrer « dans le rang », la maison Ba111od disrupte un peu moins le marché avec ce tourbillon volant « Mory » [excellent maître-horloger s’il en est !] proposé à 8 800 francs suisses, ce qui reste un des meilleurs rapports qualité/prix et mécanique/esthétique du paysage horloger suisse. À ce « prix d’ami » [qui est tout juste celui d’une montre de grande série « industrielle » en acier], rien à redire sur ce boîtier très élégant de 41 mm (étanche à 50 m), sur ce superbe cadran en onyx et sur ce mouvement à remontage manuel qui affiche 120 heures de réserve de marche. On peut regretter la couronne à quatre heures, un peu surdimensionnée pour un tel boîtier et la taille un peu courte de l’aiguille des heures, ainsi que la légère faute de goût d’un balancier dont l’esthétique aurait gagné à être de la même couleur que sa cage…
IWC Montre de Pilote céramique « Le petit prince »
Allez comprendre pourquoi la marque IWC ne souhaite pas communiquer en français sur cette montre dédiée au héros littéraire français le plus connu dans le monde, le Petit Prince – celui de l’écrivain français Antoine de Saint-Exupéry ! Ceci alors que la communauté francophone compte environ 150 millions de locuteurs à moins de trois heures d’avion de Shaffhouse, sur les bords du Rhin. Nous respectons cette volonté en ne présentant pas cette montre en français à nos lecteurs francophones…
UN COMMENTAIRE ? Sans autres commentaires qu’une totale incompréhension face à cette attitude absurde, qui exclut les amateurs francophones pour leur préférer les anglophones et les sinophones [dont on veut bien parier qu’il n’y en a pas 150 millions qui apprécient le Petit Prince]. Vous allez voir, on va encore nous dire que c’est la faute du stagiaire : on vous en reparlera dès que la marque disposera d’un communiqué en français…
COORDINATION ÉDITORIALE : EYQUEM PONS