MARDI : Le point final d'une horlogerie anarchiste et furtive
En vrac, en bref et toujours en toute liberté éditoriale, quelques messages courts en direct de l'actualité horlogère... Mais, d'abord, honneur à la montre du meilleur astropilote de sa génération et de la galaxie : elle repart aujourd'hui pour son dernier voyage et on la regrettera... ▶ LE SOMMAIRE DE CES SMS DU MARDILes détails après la montre d'astropilote ci-dessous...❏❏❏❏ LA MONTRE DU JOUR : bye bye, …
En vrac, en bref et toujours en toute liberté éditoriale, quelques messages courts en direct de l'actualité horlogère...
Mais, d'abord, honneur à la montre du meilleur astropilote de sa génération et de la galaxie : elle repart aujourd'hui pour son dernier voyage et on la regrettera...
▶ LE SOMMAIRE DE CES SMS DU MARDILes détails après la montre d'astropilote ci-dessous...❏❏❏❏ LA MONTRE DU JOUR : bye bye, HM4, montre dont la Final Edition nous annonce la départ définitif vers les espaces intergalactiques infinis, ceux dont on ne revient jamais...❏❏❏❏ À BOUT TOUCHANT : la tendance Grand Bleu, les diamants et les pendules de Doha, le printemps horloger chez Nixon, le basket de toutes les ambitions, la nouvelle identité d'Ebel, la mode du Slow Made, les grandes profondeurs du jean, les coucous, la nudité comme intégrité, etc.❏❏❏❏ À BOUT PORTANT : une revue de presse sans pression, avec Xavier Dietlin, Bunter, les réseaux sociaux, les chiens cosmonautes empaillés et les écrins qui font pousser des fleurs... 
▶ LA MONTRE DU JOURL'édition finale d'une montre anarchiste et furtive... ◉◉◉ L'inconvénient de la furtivité, c'est justement d'attirer le regard : la montre HM4 de MB&F se voulait bombardier furtif de poignet, mais elle n'a laissé personne indifférent. Laissons la parole à Maximilian Büsser : "Furtif ? N'importe quel navire ou avion conçu dans le but d'être furtif ressemble bizarrement à tout sauf à un objet discret. Et plus ils sont furtifs, plus ils attirent l'attention - sauf celle des radars. Le sensationnel F-117 Nighthawk de Lockheed fut le premier avion furtif opérationnel du monde. Bien que visuellement reconnaissable entre tous, ses panneaux plats à facettes renvoyaient les ondes radar et ses surfaces noires se fondaient dans le ciel nocturne. Le Nighthawk était également révolutionnaire par sa structure, un mélange d'aluminium et de titane. Comme l'emblématique F-117, la HM4 Final Edition dispose de panneaux angulaires carrés, de surfaces sombres et de titane high-tech. Elle paraît à la fois rapide et menaçante. Et à ce jour, on n'a pas signalé de Final Edition détectée par un radar. On peut donc la qualifier également de "furtive". Inspirés par l’aéronautique, le boîtier et le moteur de la Horological Machine N°4, présentée pour la première fois en 2010, ne font qu’un. Le boîtier de cette Final Edition 2013 associe le titane, pour sa légèreté et sa solidité, au saphir pour une section centrale permettant d'admirer le moteur. Le traitement en PVD noir procure au titane le manteau sombre de la dissimulation sans empêcher la lumière de faire ressortir les contrastes des surfaces mates et polies". Pour ceux qui auraient oublié, une vidéo de présentation : ◉◉◉ Le mouvement de la HM4 est l'aboutissement de trois longues années de développement. Chacun de ses 300 composants – de l’organe réglant aux plus petites vis – a été spécialement conçu pour ce calibre anarchiste : "Deux barillets disposés horizontalement entraînent deux trains de rouages verticaux et transfèrent l’énergie à deux nacelles qui affichent les heures, les minutes et la réserve de marche. Cependant, décrire le moteur de la HM4 en s’attachant à ses fonctions mécaniques reviendrait à décrire l'oeuvre de Renoir sous l'angle de la composition chimique de ses toiles. Seul un regard méticuleux permet de l’apprécier dans toute sa plénitude. La section centrale en saphir et les panneaux transparents dessus et dessous permettent d'admirer la finition minutieuse de la micromécanique complexe de la HM4. La forme aérodynamique épurée de la HM4 prend racine dans l’enfance de Maximilian Büsser et dans sa passion pour les modèles réduits d’avions, même si aucun d’eux n’arborait un aspect aussi futuriste. L’étonnante section transparente en saphir du boîtier nécessite plus de 185 heures d’usinage et de polissage afin de transformer un bloc massif de cristal opaque en un panneau aux courbes élégantes qui laisse passer la lumière et révèle la beauté du moteur de la HM4. Chaque composant, chaque forme répond à une exigence technique; rien n’est superflu et chaque ligne, chaque courbe s'inscrit dans une harmonie poétique. Les cornes articulées assurent un confort exceptionnel et l’excellente lisibilité est un agrément annexe". La HM4 Finale Edition est une édition limitée furtive de huit pièces seulement. Avec elle se ferme le livre de la ligne HM4, qui fut limitée à 100 mouvements sur tous les modèles... 
▶ LES MONTRES, LES MARQUES ET CEUX QUI LES FONTL'actualité à bout touchant 
◉◉◉ NIXON : en attendant Baselworld (où le stand sera une des attractions du nouveau Hall 1.2), Nixon nous annonce le printemps avec une série de Time Teller dans une grande vague de couleurs, nuancées et dégradées (collection Dip-Dye, ci-dessus). Le grand retour du pop (voir Business Montres du 25 février : "Pas mort, le marché du monochrome monomatière !"). Mais la montre GMT ci-dessous annnonce un approfondissement du message purement horloger, avec beaucoup d'élégance dans les détails... 
◉◉◉ SLOW MADE : les objets qui donnent du temps au temps – le mouvement Slow, né en Italie – arrivent en France. La signature « Slow Made », commune aux métiers d’art, a été présentée le 22 novembre 2012 par l’Institut National des Métiers d’Art (INMA). Derrière ce logo se cache une vraie révolution des objets. Elle passe par le soutien aux métiers d’art. Le Slow Made a le vent en poupe, il est porté par des courants profonds : l’essor de l’éco-conscience, qui renvoie aux limites de notre planète Bleue, le désir grandissant d’objets durables, qui possède une histoire, et enfin la progression du commerce éthique. Ainsi, l’artisanat d’art, bien loin d’être dépassé, montre une longueur d’avance sur le peloton. Derrière le choix du Slow Made, le goût des objets faits pour durer, il y a donc un choix de société. Le mot « objet » nous vient du latin objectum, désignant « ce qui est placé devant ». L’étymologie nous met sur la piste : l’objet nous met aussi face à nous-mêmes. La place que nous lui donnons en raconte beaucoup sur notre société. Le Slow Made incarne une nouvelle conception du temps : il est l’art de vivre en chrono-épicuriens, plutôt qu’en chrono-stressés, pour reprendre les termes de Christophe Rioux, professeur d’économie à la Sorbonne et à l’IEP de Paris, et l’un des initiateurs du Slow Made. On peut se demander toutefois si chaque objet créé par un artisan d’art ne possède pas déjà un lien particulier avec le temps. Mais, si l’INMA a senti le besoin de le rappeler, c’est que sans doute l’époque oublie que : qui dit excellence, qui dit exigence, dit prendre le temps de faire (source : Le blog de Jeanne Bordeau)... 
◉◉◉ N.O.A : présenté à Baselworld, le nouveau chronographe de la marque italienne N.O.A est une bonne illustration de la nouvelle tendance Grand Bleu, avec d'impressionnantes touches de SuperLumiNova dans le relief des index posés sur le réhaut (ci-dessous). Très beau design pour ce boîtier de 48 mm à mouvement automatique Soprod... ◉◉◉ COUCOU : que trouve-t-on dans un coucou ? Une mécanique horlogère dans un écrin de bois sculpté. Si vous avez toujours rêvé de voir comment on fabrique un coucou traditionnel européen, une vidéo d'explication qui séduira les amateurs d'objets du temps... ◉◉◉ ENFANTS : le boom du marché des montres pour enfants – jusqu'ici dominé par les Suisses de Flik Flak – est en train de bousculer les positions dominantes. Un bon article de WatchPro signale quelques nouveaux arrivants, sur la base de nouvelles licences... ◉◉◉ CHRISTIE'S : Aurel bacs disperse les plus belles montres de l'âge d'or de l'horlogerie mécanique. Il nous raconte ses secrets et il fait vivre pour nous les coulisses de ses ventes dans une sorte de reportage documentaire sur l'ambiance des salles Christie's (Business Montres Vision)... ◉◉◉ HUBLOT : à quoi sert une montre de plongée qui peut résister à 4 000 m de profondeur si c'est pour lui adjoindre un bracelet en jeans ? Plaza Watch se pose la question et se demande si c'est vraiment professional... ◉◉◉ MAUBOUSSIN : Habillez vous d’un sac ! L'injonction est amusante. C'est la rencontre inattendue entre Elsa Zylberstein, femme dans l’ère du temps, et la nouvelle ligne de sacs de la Maison Mauboussin. Déterminée et gracieuse, Elsa pose avec beaucoup d’humour avec un sac cabas, en toile enduite et cuir, prénommé « Simplement Elsa ». Mauboussin l’a créé à l’image de cette actrice passionnée, vrai, authentique, libre et moderne. Sylvie Lancrenon capte ces atouts majeurs et offre une harmonie parfaite entre Elsa et le cabas Mauboussin Un tableau lumineux et poétique à l’esprit bucolique. La nudité en tant qu’intégrité… 
◉◉◉ PAPY FAIT DE LA RÉSISTANCE : un film remarquablement bien fait pour souligner la valeur d'une montre (Victorinox Original Chronograph Limited Edition) et sa modernité, tout en réussissant à mettre en valeur les piliers de l'identité suisse : la montagne, le chalet, Heidi, la transmission entre les générations, le dialecte suisse-allemand, les montres... ◉◉◉ VOGARD : la foire de Doha est toujours l'occasion de présentations qui sortent de l'ordinaire. Après la pendule Lalique (ci-dessous), c'est Vogard (spécialiste des montres multi-fuseaux horaires) qui se risque sur le marché de la "GMT" de haute joaillerie avec une Qatartime sur mesures pour les cours locales (60 rubis et 60 diamants pour le jour-nuit du cadran, 20 diamants et 27 rubis – les couleurs du drapeau qatari – sur le "levier" protecteur du boîtier, 144 diamants pour le bracelet : une exclusivité Amiri Gems, qui la facturera 30 000 dollars). 
◉◉◉ LALIQUE : pour ceux qui auraient manqué un épisode hier, la pendule 15 jours réalisée par Vaucher-Parmigiani et présentée dimanche à la foire de Doha annonce le retour de Lalique dans la haute horlogerie, au meilleur niveau (ci-dessous et cartouche en haut de page : Business Montres du 25 février)... 
◉◉◉ MOUAWAD : toujours à Doha [quel univers impitoya-a-a-ble !], la maison Mouawad exposait un des plus beaux diamants du monde (le plus gros flawless connu : 407,48 carats, pour un poids avant taille de 890 carats), enchâssé dans un des plus gros colliers de diamants du monde (91 pierres, pour un total de 635,40 carats : ci-dessous). Un joyau réalisé par les ateliers Mouawad (maison familiale fondée en 1890 et toujours entre les mains de la quatrième génération) et une pièce unique qui ne saurait être portée que par une reine, mais la région n'en manque pas. Pas question cependant faire oublier les exploits précédents de la maison Mouawad, qui fait toujours de Doha son événement annuel : on pense ici au sac à main le plus cher du monde (à emporter pour la bagatelle de 3,8 millions de dollars : ci-contre). Cette « 1001 Nights Diamond Purse » (hommage aux Mille et une nuits. qui se passait en face de Doha, sur l'autre rive du golfe arabo-persique) était composée d'une structure en or parsemée de 4 517 diamants. Pas un de plus, pas un moins : 105 jaunes, 56 roses 4.356 diamants blancs, soit 381,92 carats, assemblés au cours de 8 800 heures de travail. On pouvait l'assortir au soutien-gorge le plus cher du monde (11 millions de dollars), également réalisé par Mouawad... 
◉◉◉ TIMEX : une montre-outil (tool watch) pour les aventuriers des jungles urbaines et, plus rarement, des jungles sauvages. Une boussole, un indicateur de marées et un thermomètre dans une seule montre, qui pousse l'élégance jusqu'à nous proposer un affichage analogique, derrière lequel s'efface le mouvement électronique (Intelligent Quartz) développé par Timex pour son « Adventures Series » (capteurs, microprocesseurs et micro-moteurs pour les quatre aiguilles indicatrices de fonction conçus en Allemagne, les pièces d’horlogerie étant usinées en France au sein de l’unité de fabrication Timex de Besançon, l’ensemble actionne les quatre aiguilles indicatrices de fonctions). Étanche à 100 m, les montres possèdent l'éclairage électroluminescent Indiglo Night-Light propre à Timex (boîtier de 45 mm, à partir de 160 euros)... 
◉◉◉ EBEL : le nouveau site de la marque confirme sa mutation intégrale et son repositionnement (apparemment définitif et sans esprit de retour) sur le seul marché féminin. L'offre masculine et purement mécanique a été quasiment gommée du site, qui ne l'expose plus que de façon marginale, dans une présentation très orientée vers les femmes qui aiment les montres d'homme (les montres sont devenus "unisexe")... 
◉◉◉ BASKETBALL : révélatrice, cette annonce simultanée du partenariat officiel renouvelé entre Tissot et la FIBA (Fédération international de basketball) et l'annonce du partenariat de chronométrage officiel entre Hublot et les Lakers de Los Angeles [la marque est également partenaire des Miami Heat]. Le luxe horloger aura vraiment pris son temps, mais la reconnaissance du basket comme sport de premier plan – générateur de méga-audiences internationales – est bien partie : c'est là que se trouvent les clients, non seulement ceux des loges (qui regroupent l'établissement économique), mais aussi ceux des gradins (public plus populaire, mais aspirationnel). Parrainer un championnat ou une fédération est-il préférable au parrainage d'une équipe ? On manque encore de recul pour évaluer l'impact marketing profond de ces options stratégiques (ci-contre : une opération Lakers pilotée localement par Gregory Simonian pour Westime)... ◉◉◉ SUUNTO : trois nouveaux design rejoignent la famille Suunto Elementum, avec des coloris dynamiques habillant deux bracelets en cuir et le troisième en silicone, tout en conservant l’aspect classique de cette montre haut de gamme. Ces montres d‘inspiration urbaine allient l’excellence de l’artisanat Suunto et la précision des technologies numériques. Elaboré avec un cadrant en inox et un verre en cristal, l’Elementum Terra (ci-dessus) est l’outil essentiel pour partir à la découverte de tous les univers : explorer en toute confiance les terres inconnues ou affronter la jungle urbaine. Avec un A comme Altimètre pour mesurer les élévations. Un B comme Baromètre pour prévoir les changements climatiques. Un C comme Compass (boussole en 3D) pour s’orienter avec précision en toute circonstance et un C comme Cumul de dénivelé positif et négatif en temps réel (verre saphir en cristal minéral)...
◉◉◉ ATTENTION, CES DIAMANTS PUENT : voici les numéros des certificats Kimberley Process (ci-dessus) des lots de diamants bruts volés la semaine dernière à l'aéroport de Bruxelles par un commando armé, qui a raflé 120 sacs de diamants destinés aux ports-francs de Zürich (Suisse). Sans ces certificats, ces lots de diamants – qui ne semblent cependant pas constituer la totalité du butin [à qui étaient destinés les autres lots ?] – sont théoriquement invendables à des diamantaires soucieux d'éthique. Une fois taillés, ils seront cependant relativement faciles à écouler sur les marchés parallèles, notamment en Asie... 
◉◉◉ ENCHÈRES : intéressant catalogue, pour une vente aux enchères d'objets du temps à Lausanne (Dogny Auction), le 5 mars prochain, avec plus de 30 horloges du XVIIIe au XXe siècles (marbre et bronzes dorés pour la plupart), une importante garniture de cheminée par Raingo frères horlogers et Henry Picard bronzier (fournisseurs de Napoléon III), des cartels dont un Charles Houriet avec mouvement breveté en 1896. 50 montres de poche et montres-bracelets (Patek Philippe, Rolex Bubbleback, Omega Speedmaster, IWC, Cartier, Tudor, Zenith El Primero, Jaeger-LeCoultre, Ulysse Nardin, Tissot, Baume et Mercier, etc.). Intéressante montre de poche à automate-musicale Reuge, tout comme un montre de poche en or "Ecole d'horlogerie de Genève", estampillée de son célèbre poinçon de Genève, offerte par le directeur de celle-ci en 1919. Rare nécessaire de bureau porte-montre (ci-contre) avec calendrier déroulant (sept guichets) pour l'année 1881 en tôle laquée noire à décor de fleurs, accompagné d'une montre de poche en argent à coq finement ciselé et fusée, échappement à roue de rencontre (verge), cadran émail signé "Vaucher frères" à chiffres arabe noirs, circa 1780. Pas (encore) vraiment de quoi concurrencer Christie's, Sotheby's ou Antiquorum, mais une attention marquée à la qualité de l'offre et de la présentation... 
◉◉◉ INDISCRÉTIONS ET RUMEURS : toujours pas d'informations fiables sur la succession de Jean-Christophe Babin à la présidence de TAG Heuer, les pressentis qui en parlent ne sachant rien [les seuls à savoir sont...Francesco et Trapani !], mais l'hypothèse d'un recrutement interne au groupe (pas à la marque) tient toujours la corde. Ce qui se traduit à La Chaux-de-Fonds par un laconique "Encore un Parisien à qui il va falloir expliquer que des Berluti à 3 000 euros ne sont pas précisément faites pour marcher dans la neige". Ce qui en dit très long... ◉◉◉ L'affaire Swatch contre Ice-Watch sera une fois de plus devant les juges fédéraux de Berne (Suisse) le 5 mars : ils devront se prononcer sur la validité de l'agrément signé, lors du lancement de la marque, entre le Swatch Group (lettre personnelle de Nicolas Hayek) et Jean-Pierre Lutgen, dont personne n'imaginait alors la percée avec Ice-Watch... ◉◉◉ Des nouvelles de Thomas Morf, qui a récemment abandonné son fauteuil de direction chez Hanhart (révélation Business Montres : chaises musicales du 28 janvier) : il a monté une sorte de fonds qu'il préside, The Independant Watch Group, destiné à regrouper diverses marques indépendantes "sous le même toit" pour leur apporter un soutien logistique tous azimuts. Une idée proche de celle de Georges Henri Meylan (Hautlence, H. Moser & Cie, etc.)... ◉◉◉ Christophe Claret tient à préciser que la montre Kantharos qui présentera à Baselworld [d'autant plus intéressant qu'elle sera "accessible" – disons sous les 100 000 CHF !] tire son inspiration d'un pur-sang de course, « Kantharos » (né du célèbre « Coeur de Lion ») auquel il s'intéressait, puis, secondairement, des kantharos de l'Antiquité grecque, et non de la mouche cantharide (clin d'oeil pas forcément bien inspiré de Business Montres, 15 février, sur ce chronographe monopoussoir automatique à force constante)... ◉◉◉ La mission Perrelet de Gérald Roden pourrait largement dépasser la simple reprise en main de la marque Perrelet : on parle désormais de la consolidation sous sa houlette de la totalité des activités du groupe Festina en Suisse (marques et manufactures). C'est de plus en plus l'homme providentiel dont parlait Business Montres (nos révélations du 20 février)... ◉◉◉ Notre séquence pipole : pour la cérémonie hollywoodienne des Oscars, Britney Spears – ci-contre – était bijoutée par la maison de Grisogono (boucles d'oreilles avec beaucoup de carats, bracelet en galuchat serti de diamants, bague Boules en diamants)... ▶ REVUE DE PRESSEL'actualité à bout portant 
◉◉◉ XAVIER DIETLIN : tout sur le vitriniste le plus allumé de sa génération (source : iLuxus), avec une image qu'on s'en voudrait de ne pas reprendre (ci-contre)... ◉◉◉ BUNTER : Claude Sanz est-il un des "secret les plus mieux gardés" de toute la Suisse horlogère ? Le site Fratellowatches se pose la question dans un intéressant reportage sur place (excellentes images des ateliers)... ◉◉◉ PRESSE HORLOGÈRE : la rude vie des journalistes horlogers, ou comment la presse horlogère prend de l'altitude – et du bon temps, entre le restaurant à 3000 m et la cave à vins (le film du lancement de la montre Hublot Jeans, à Samnaun)... ◉◉◉ RÉSEAUX SOCIAUX : et si les sites Internet étaient disqualifiés par les réseaux sociaux ? Question qui commence à se poser, à en croire David Eastman, "gourou" et CEO de JWT. Dans une récente keynote (cliquez sur son nom pour découvrir la vidéo), il expliquait quel e "Social media" représente entre 25 % et 40% du temps passé sur Internet (c'est désormais le "main stream") et que les Réseaux Sociaux vont remplacer les sites web, les call centers et les canaux traditionnels dans les cinq années qui viennent (cinq milliards d'humains connectés avec la fin de cette décennie : le Net n'est plus un réseau d'ordinateurs mais un réseau d'individus). Nous entrons ainsi dans une longue période de transformation "géologique", avec des réseaux sociaux "en train de bouffer le web", constate Henri Kaufman, un autre "gourou". Le web devient "à la fois une carte et une horloge, une imprimante et une machine à écrire, une calculette et un téléphone, une radio et une TV". Il va transformer tous nos outils de production et de culture : "Instagram est devenu notre album photos, Linkedin notre CV, Evernote notre carnet, Spotify notre discothèque et Kindle notre bibliothèque". Précision : "Le nouveau statut social n'est pas symbolisé par ce que vous possédez, mais plutôt par ce que vous avez l'intelligence de ne pas posséder"... ◉◉◉ COSMONAUTES : une rapide visite virtuelle du musée des Cosmonautes de Moscou, pas très connu des amateurs, mais érigé à la gloire des conquérants de l'espace du temps de l'Union soviétique et de ses héros du socialisme, parmi lesquels on doit compter les chiens de l'espace, Belka et Strelka, taxidermisés dans leur vitrine... ◉◉◉ RECYCLAGE : une des meilleures idées publicitaires de ces dernières années, c'est celle de Fiat (Colombie, idée Y&R) pour promouvoir son véhicule 4 x 4 Al Campo. On sait que les 4 x 4 n'ont pas la cote auprès des écologistes, qui n'aiment pas non le gaspillage publicitaire. Avec cette page imprimée sur du "papier à graines" (ci-dessous), ils n'auront plus rien à dire : une fois qu'on a lu le magazine, on l'enterre et les graines contenues dans le papier germent. Ce n'est pas une nouveauté absolue : il y a plusieurs années, cette idée avait été proposée – un peu en vain, il faut l'avouer – à plusieurs marques de montres, pour concevoir des écrins recyclables. Une fois la montre achetée, que faire de son écrin de présentation ? Réalisé dans un matériau organique (à base de maïs) contenant des graines noyées dans la forme, cet écrin était enfouissage et il donnait naissance à un arbre ou à un arbuste. Personne n'a osé... 
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