MARDI : Les baleines qui se retrouvent millionnaires, les khanjars qui ont failli le devenir et les répétitions minute en platine qui parviennent tout juste à le rester (le tout en francs suisses)...
Encore une journée d'enchères molles, sans vrai enthousiasme et sans record saillant : on est à deux doigts de s'ennuyer dans les salles, avec des adjudications juste à la limite qui ne rassureront ni les collectionneurs, ni les marchands... ▶▶▶ EN RÉSUMÉIndiscrétions, analyses, informations, enquêtes, rumeurs & murmures (développements ci-dessous)... ❏❏❏❏ CHRISTIES : des enchères de Charybde en Scylla …
Encore une journée d'enchères molles, sans vrai enthousiasme et sans record saillant : on est à deux doigts de s'ennuyer dans les salles, avec des adjudications juste à la limite qui ne rassureront ni les collectionneurs, ni les marchands...
▶▶▶ EN RÉSUMÉIndiscrétions, analyses, informations, enquêtes, rumeurs & murmures (développements ci-dessous)... ❏❏❏❏ CHRISTIES : des enchères de Charybde en Scylla (lots indubitables et montres nettement plus questionnables pour des enchères pas vraiment formidables)... ❏❏❏❏ ROLEX : la baleine de la discorde et les larmes de la Lune bleue... ❏❏❏❏ PATEK PHILIPPE : une répétition minutes qui ne tient pas ses promesses... ❏❏❏❏ KHANJAR : les cadeaux horlogers du sultan d'Oman ont une cote d'enfer... ❏❏❏❏ TURQUIE : la fausse facture Patek Philippe d'un vrai ministre corrompu... ❏❏❏❏ COLLECTION : comment la rockstar John Mayer s'est tiré une balle de pied en se vantant de savoir que ses Rolex vintage étaient partiellement fausses... ❏❏❏❏ GRAND PRIX D'HORLOGERIE DE GENÈVE : ne pas confondre frais d'inscription et frais de participation (merci de les additionner)... ❏❏❏❏ BIKINI : la samba déferle sur la manufacture Hublot de Nyon... ❏❏❏❏ GÉOLOCALISATION : on a identifié la mystérieuse boîte en argent... ❏❏❏❏ SMARTWATCH : style Rolex... ❏❏❏❏ MY OWN : dites-le en 26 lettres... ❏❏❏❏ LONGIO : même les marques chinoises savent mobiliser les métiers d'art les plus rares au service de leurs collections (ci-dessous et dans l'information développée après ce résumé)... 
▶▶▶ LES 7 X 7 DU MARDINotés à la volée, en vrac, en bref et en toute liberté... ◉◉◉◉ LES POLITICIENS SONT VRAIMENT NULS : ils ne sont jamais avares de mauvaise foi, sans comprendre qu'on a changé d'époque depuis l'avènement des réseaux sociaux. Prenons l'exemple de l'ex-ministre turc de l'Economie, Zafer Çağlayan, soupçonné de corruption, auquel on reproche de s'être laissé offrir une Patek Philippe en cadeau. On ne voit ci-dessous brandir devant les députés turcs une « facture » supposée l'exonérer de tout soupçon. Sauf que l'examen attentif de cette « facture » – qui atteste apparemment qu'une Patek Philippe a bien été payée 300 000 dollars à Genève – n'a rien d'une facture habituelle de la marque (source : Hurriyet, Turquie), ce qui fait penser qu'il s'agit d'un document plus ou moins forgé pour la circonstance. Seule la garantie, postérieure à cette étrange facture, est au nom du ministre... 
◉◉◉◉ LONGIO : la manufacture chinoise Longio a de la suite dans les idées. Déjà six années de présence (discrète) à Baselworld et des collections mécaniques tout ce qu'il y de plus honorables, avec une tendance marquée, depuis plusieurs années, à s'illustrer dans les métiers d'art. Business Montres (28 mars 2011) avait ainsi révélé l'extraordinaire montre au boîtier en jade blanc – pierre dure impériale par essence. Longio (Hong Kong) persiste et signe avec une ligne entièrement dédiée à ces métiers d'art traditionnels de la décoration chinoise, M.C.H. Art of Time (CH pour les initiales du fondateur : Mi Changhong), considérés ici comme des « trésors de poignet ». Premières illustrations de cette série de montres : la mosaïque de paille, qui dessine de superbes portraits d'animaux en style figuratif, comme le lion (ci-dessous) ou l'aigle (en haut de la page). Naturellement écologique, cette paille « mexicaine », fine comme de la soie, est travaillée brin par brin, en apportant au cadran des effets de matière tridimensionnels qui dynamisent le décor (boîtiers en titane de 43 mm et mouvements... suisses !). Même si ce travail de la paille en mosaïque est deux fois millénaire en Chine, les techniques « mexicaines » de mosaïque de paille sont plus connues en Occident... 
◉◉◉◉ MY OWN : la nouvelle et toute jeune marque de joaillerie My Own – repérage Business Montres du 10 avril dernier – a ouvert son site Internet pour présenter et vendre ses nouvelles collections, qui intègrent désormais des stylos, d'une rare élégance. Le concept de cette joaillerie suisse (Nyon) est basé sur les lettres de l'alphabet (initiales personnelles, symboles sémantiques ou messages codés), restylées dans un style original et facilement reconnaissable (ci-dessous). 26 lettres capables de créer de nouveaux volumes dans les rares bijoux concédés aux hommes... 
◉◉◉◉ JOHN MAYER : en mettant en cause l'honnêteté de Bob Maron, qui s'auto-proclame le « plus grand marchand américain de montres de collection » et qui a les faveurs du tout-Hollywood doré sur tranches, le chanteur de rock américain John Mayer (ci-contre), par ailleurs membre du jury du Grand Prix de Genève 2013, s'est engagé dans une voie sans issue. Il réclamait 650 000 dollars à son dealer préféré, qui lui aurait vendu des Rolex dont la marque genevoise n'a pas eu la bonté de reconnaître l'authenticité. Le très honorable « Bob », bien connu de tous nos lecteurs, n'a eu aucune peine à produire devant les juges quelques e-mails de son adversaire et même quelques-unes de ses interventions sur des forums horlogers où John Mayer admettait et se vantait de savoir que certaines de ces Rolex de collection étaient vaguement contrefaites (source : Design Trend). À présent, c'est un autre copain de Bob Maron, le comédien Charlie Sheen (excellent client lui aussi de « Magic Bob ») qui entre dans la danse en traitant John Mayer de douchebag – un mot pas facile à traduire, mais pas très valorisant – qui serait jaloux du succès des autres, en plus d'être envieux de leurs collections de belles montres [hormis Patek Philippe et Rolex, pas de salut !]. À Hollywood, le bûcher des vanités n'est toujours pas allumé... Tiens, au fait, et si le jury du GPHG 2014 s'adjoignait Charlie Sheen à la place de John Mayer : quel fantastique buzz international – surtout s'il casse tout avec une créature dans sa chambre d'hôtel en recherchant, comme d'habitude, une Patek Philippe égarée par la dame ! 
◉◉◉◉ ROLEX : le mystère de la boîte en argent Rolex est élucidé (Business Montres du 12 mai)! Ce n'était pas un immeuble anglais ! Ce lot n° 198 du catalogue Antiquorum (10 cm de long sur 7,5 cm de large, adjugé 2 250 CHF) représente en fait l'hôtel particulier qui sert de siège social à Rolex France, 3, avenue Ruysdaël, près du parc Monceau, dans le VIIIe arrondissement de Paris. C'était un cadeau pour les détaillants français de la marque, invités à l'inauguration des locaux, dans les années 1990... ◉◉◉◉ SMARTWATCH : et si Rolex lançait une montre connectée ? Après tout, la marque à la couronne n'a-t-elle pas été pionnière pour lancer des montres à quartz (réf. 5100, dont deux exemplaires superbes seront prochainement dispersés par Sotheby's : Business Montres du 2 mai), avec un design de rupture (qui inspirera ultérieurement la Royal Oak d'Audemars Piguet), un mouvement révolutionnaire (Bêta 21), un verre saphir ou une date rapide (deux innovations pour les collections Rolex de l'époque) ? Donc, pourquoi pas une smartwatch Rolex ? Ce n'est pas une rumeur, précisons-le, mais une hypothèse d'école. L'atelier allemand Curved (Allemagne) s'est amusé à repenser une Rolex selon un cahier des charges simplifié – design minimaliste et style hybride... 
◉◉◉◉ HUBLOT : on porte assez peu le bikini et les tenues de carnaval dans les manufactures horlogères, mais il fallait évidemment que Hublot s'y colle pour lancer la mode avant tout le monde. On aura compris qu'il reste moins d'un mois avant le lancement des festivités pour le Mondial de football au Brésil, dont le compte à rebours vient de commencer à Nyon, chez Hublot, avec la réception officielle du plus brésilien de tous les ambassadeurs du football brésilien qui soient, Luiz Felipe Scolari en personne, sélectionneur de l'équipe nationale du Brésil et – selon l'avis de la plupart des spécialistes – candidat très sérieux au titre mondial, à la mi-juillet. Hublot – horloger officiel de cette FIFA World Cup brésilienne – s'est décidément fait une spécialité des entraîneurs prestigieux, en laissant les concurrents s'échiner à parrainer des équipes à peu près toujours ingérables. Pour la circonstance, on lui a dédié une King Power en série limitée, dont il portera la n° 00/50 (ci-contre) : inutile de préciser que ce sont les couleurs du Brésil et que la signature de l'entraîneur décore le fond saphir. Avec un tel spectacle sous les yeux [on ne parle pas des couleurs de la montre !], « Felipão » a eu d'autant plus de mal à se concentrer sur la lecture de l'heure que la musique était de la fête, de même que les vins suisses et les multiples marqueurs de l'identité suisse, dont Hublot s'est fait l'ambassadeur plénipotentiaire au Brésil. 
◉◉◉◉ GRAND PRIX D'HORLOGERIE DE GENÈVE : il y avait une double peine derrière l'espoir d'une rédemption. En signalant une ambivalance dans le montant des taxes imposées aux marques qui s'inscrivent au GPHG 2014 (500 ou 5 000 CHF : Business Montres du 10 mai), nous avons mélangé les « frais d'inscription » (toujours fixés à 500 CHF par montre candidate) et les « frais d'organisation » (toujours fixés à 5 000 CHF par montre présélectionnée, pour frais de transport et d'assurance pendant l'exposition internationale itinérante). Soit un total de 5 500 CHF pour les six montres finalistes dans chaque catégorie : le cas des montres lauréates dans les prix hors catégories qui ne figureraient pas dans la présélection finale n'est pas tranché. Merci aux lecteurs qui auraient été troublés par nos questions sur ces frais de participation – de toute façon trop élevés à nos yeux – de bien vouloir nous en excuser... 
▶▶▶ CHRISTIES, PRINTEMPS 2014On a sauvé la face, mais les records en ont profité pour se sauver... 
◉◉◉◉ LE CATALOGUE ÉTAIT POURTANT CONSISTANT, avec des doubles, des quadruples ou même des sextuples pages pour faire rêver. Les 440 lots étaient à première vue séduisants, avec une proportion étonnante de Rolex [c'était la mode, cette saison] et de Patek Philippe minutieusement sélectionnées. Les estimations étaient comme toujours plutôt défensives. Il ne restait plus qu'à attendre les enchérisseurs pour démontrer, une fois de plus, que Christie's savait créer l'événement – même sans Aurel Bacs en chaire. C'était juste oublier que le marché horloger est globalement en crise à travers le monde et que l'argent circule avec beaucoup moins d'abondance, sur les marchés traditionnels [l'effondrement italien est de plus en plus spectaculaire] comme sur les marchés émergents [l'appétit des Chinois pour les montres semble revenu à des proportions moins gargantuesques]. Du coup, les enchères ont été sages, très sages, presque trop sages pour une maison comme Christie's, qui a tout juste sauvé la face pour certains lots phares – nombreuses adjudications « au ras des pâquerettes » (juste à l'estimation basse ou légèrement au-dessous) – et qui a dû ravaler sa honte pour d'autres propositions pas forcément très honnêtes. Le total n'en reste pas moins très satisfaisant à 23,8 millions de CHF [95 % de ventes en valeur : 60 000 CHF de prix moyen par lot], avec un peu plus d'invendus que d'habitude (9 %) et quelques déceptions majeures... 
◉◉◉◉ LES ROLEX DE LA DISCORDE : il n'était pas trop difficile de penser que Christie's allait droit dans le mur – une faute tactique impensable du temps d'Aurel Bacs – en maintenant vente de la désormais fameuse Rolex réf. 6062 à cadran noir (lot n° 262), dont Business Montres (12 mai) a plusieurs fois soulignée à quel point elle était contestable (ci-dessus). Faute d'un retrait qui aurait permis à la montre de se représenter à une autre session, la montre n'a pas été adjugée et elle a dû être « ravalée », honte qui l'accompagnera longtemps dans sa carrière sur les marchés, qui avaient les plus grands doutes sur son intégrité – en dépit d'une notice remarquablement rédigée dans un flou poétique très évocateur. Une autre Rolex – tout aussi contestée par les experts, en dépit d'une notice technique nourrie aux meilleures sources – a subi le sort inverse : considérée comme pièce unique, cette Rolex émaillée (lot n° 207 : image en haut de la page) avait à la fois tout pour plaire et rien pour mettre tout le monde d'accord. Le seul examen de sa couronne de remontage (en haut de la page) laisse rêveur par son contraste avec la patine accentuée du boîtier. Sur ce cadran dont l'émaillage lui-même est parfaitement documenté par les archives Stern Frères, l'insolite et inhabituelle couronne Rolex (ci-contre), les index et les étoiles en applique ont laissé perplexe plus d'un spécialiste. C'est pourtant l'un d'entre eux qui a poussé les enchères jusqu'à 1,09 million de CHF (1,2 million de dollars), pour une estimation posée initialement à 500 000-1 000 000 CHF. Un score on ne peut plus inattendu [apparemment, un record du monde côté Rolex, supérieur au 1,1 million du chronographe réf. 4113 adjugé en 2013] pour une baleine et une goélette en émail cloisonné – une montre... unique sous bien des aspects, mais désormais entrée dans la légende (en même temps que dans une célèbre collection)... ◉◉◉◉ ALORS QUE L'ACHETEUSE DU FUTUR MUSÉE ROLEX n'usait qu'avec une infime parcimonie de son paddle, qu'on imaginait pourtant doté de moyens no limit, d'autres Rolex écrivaient une page de gloire de ce printemps d'enchères 2014. Rangé en bataillon des sables, les montres aux armes du sultanat d'Oman se sont littéralement arrachées, au double, au triple, voire au quadruple de leur estimation initiale, avec un vent de folie sur une Submariner cadran bleu en or (lot n° 200, ci-dessus, après les 7 x 7 du mardi), estimée à 18 000-25 000 CHF et adjugée à 185 000 CHF (210 000 dollars). La plus chère de ces mémorables omanaises reste néanmoins la Daytona sertie du lot n° 206 (ci-dessous), dont l'enchérisseur final a dû poser sur la table 905 000 CHF (1,03 million de dollars), pour 460 000-800 000 CHF d'estimation – le meilleur atout de cette Daytona sertie réf. 6270/6263 de 1985 étant peut-être que sa rareté est attestée par... l'absence totale de documentation la concernant ! 
◉◉◉◉ SIGNE DES TEMPS ET SYMBOLE DE CETTE ASSOMPTION ROLEX au firmament des marques les plus appréciées des collectionneurs, on a vu sinon reculer, du moins stagner une montre Patek Philippe dont Christie's attendait beaucoup, la fameuse répétition minutes réalisée en commande spéciale pour Henry Graves Jr en 1927 (lot n° 101, ci-dessous). Une toute petite montre en platine (29 mm), dont on attendait 1,2 à 1,8 million, mais qui n'a été adjugée « que » pour 1 million sous le marteau (1,2 million de CHF, 1,3 million de dollars avec les frais) – ce qui est relativement décevant, mais finalement révélateur des mutations en cours du marché [voici un an, combien aurait atteint une telle pièce ?]. Le fameux tourbillon quatre minutes de Breguet (lot n° 294, annoncé comme « historique » et estimé 600 000-1 000 000 CHF, en dépit de contestations sur son intégrité d'époque) n'a jamais fait que 680 000 CHF sous le marteau (821 000 CHF frais compris). Même une Rolex « Killy » (réf. 6236, lot n° 147), dont on pouvait attendre 200 00 à 300 000 CHF vu son état, n'a atteint que 175 000 CHF sou le marteau (215 000 CHF avec les frais). Autres déceptions, sans incidence sur le résultat de la vente, l'absence d'enchérisseurs pour le chronographe Bovet rattrapante à simple aiguille et retour en vol (lot n° 130, qui n'était estimé qu'à 6 000 CHF, sans doute trop haut pour le peu d'amateurs mobilisés : il fallait lire Business Montres, le 8 mai, pour en savoir plus) ou pour la Rolex Submariner de la Marine nationale (lot n° 356), à l'estimation beaucoup trop généreuse (60 000-80 000 CHF) pour une condition mitigée – il ne faut quand même pas rêver... 
◉◉◉◉ IL EST VRAI – SOYONS FRANCS – QUE CES ENCHÈRES LANGUISSANTES n'ont pas été menées tambour battant, loin s'en faut, mais qu'elles ont été plutôt conformites, sans la belle énergie avec laquelle un Aurel Bacs savait emballer une salle et provoquer les enchérisseurs. D'où une série de relatives déceptions dans les prix moyens constatés, qui ne faisaient d'ailleurs que confirmer le ralentissement déjà noté chez Antiquorum – ce qui n'annonce rien de bon pour Sotheby's, mercredi, alors que la plupart des grands acheteurs seront repartis. Les enchères horlogères sont désormais un marché d'acheteurs [ce sont eux qui décident, souverainement et parfois capricieuement], et non plus un marché de vendeurs [qui n'ont pas encore compris que les prix de réserve trop glorieux étaient dépassés]. Dans cette nouvelle configuration, le rôle charismatique du commissaire-priseur est décisif pour susciter la convoitise, allumer la passion et emporter l'adhésion : on peut encore adjuger un tourbillon A. Lange & Söhne pièce unique à 437 000 CHF (lot n° 393, estimé 150 000-250 000 CF), mais c'est l'exception qui confirme une règle, tout comme les 100 000 CHF de l'adjudication d'un chronographe Cartier Tortue monopoussoir (lot n° 111, estimé 40 000-60 000 CHF). Et si on misait sur Cartier pour monter sur le podium des trois marques les plus valorisées/valorisables aux enchères ? La marque a prouvé sa résilience tout au long du week-end. Revenons pour finir à la marque reine de cette session du printemps 2014, Rolex, avec cette épatante Day-Date que le sultan d'Oman offrait à ses amis : 161 000 CHF pour ce lot n° 202, inconnu jusqu'à cette vente et estimée 37 000-60 000 CHF (ci-dessous). La même, version émeraude (lot n° 201), n'a pas dépassé les 149 000 CHF pour une estimation comparable (en cartouche en haut de la page : ces deux montres étaient fresh to the market (jamais vues aux enchères)... 
D'AUTRES SÉQUENCES RÉCENTESDE L'ACTUALITÉ DES MONTRES ET DES MARQUES...