> 


MERCREDI : C'est bien la première fois qu'un éclair d'intelligence s'allume dans l'esprit d'une montre mécanique...

Ce n'est plus la montre qui fait l'homme, c'est l'homme qui donne à la montre ses qualités : il peut désormais en ajuster la précision et l'adapter à son mode de vie. Voici la première montre radicalement mécanique à se doter d'un cerveau électronique de pilotage interactif...  ▶▶▶ ANALYSES, IN-10-CRÉTIONS, INFORMATIONS, ENQUÊTES, RUMEURS & MURMURES EN RÉSUMÉ (DÉVELOPPEMENTS CI-DESSOUS)...❏❏❏❏ AU PROGRAMMME DE …


Ce n'est plus la montre qui fait l'homme, c'est l'homme qui donne à la montre ses qualités : il peut désormais en ajuster la précision et l'adapter à son mode de vie. Voici la première montre radicalement mécanique à se doter d'un cerveau électronique de pilotage interactif...

 
ANALYSES, IN-10-CRÉTIONS, INFORMATIONS, ENQUÊTES,
RUMEURS & MURMURES EN RÉSUMÉ (DÉVELOPPEMENTS CI-DESSOUS)...
❏❏❏❏ AU PROGRAMMME DE CE JOUR : le tout noté à la volée, en vrac, en bref et en toute curiosité... ❏❏❏❏ PERDANTS ? Le lien qui permet de tout lire à propos des vrais et des faux perdants... ❏❏❏❏ LOUIS COTTIER ? Non seulement les usurpateurs du nom se croient tout permis, mais, en plus, ils racontent n'importe quoi pour mieux vendre leur daube... ❏❏❏❏ CHÈVES OU CROCODILES ? Les groupes de luxe se tirent la bourre pour annexer les derniers fournisseurs indépendants de matières ultra-sélectives et ultra-rares... ❏❏❏❏ BO OU PAS BEAU ? Le seul vrai intérêt du procès de Bo Xilai, en Chine, c'est de charger cet ancien dirigeant du Parti communiste et de laver plus blanc l'actuel Politburo... ❏❏❏❏ EMC ? La noouvelle Urwerk UR-EMC (pour Electro Mechanical Control] ouvre une perspective sur ce que pourraient les montres mécaniques intelligentes de demain... ❏❏❏❏ ROAD MOVIE ? C'est avec une Jeanrichard au poignet que James Blunt nous promène pour nous présenter son dernier album... ❏❏❏❏  SYRIE ? Dans tous les cas, ce sera une mauvaise nouvelle pour l'industrie horlogère... ❏❏❏❏ CONFLIT D'INTÉRÊT ? Le film sur l'univers de la F1 qui oppose l'équipe actuelle partenaire de TAG Heuer (McLarent) à l'ancienne équipe partenaire de Heuer dans les années 1970 (Ferrari)... ❏❏❏❏ QUELLE CRISE ? Pourquoi tous les pays européens – sauf la France – connaissent-ils une croissance explosive de leurs importations horlogères ? ❏❏❏❏ CLOPORTE ? Une bonne idée de fauteuil, mais un mauvais nom de baptême... ❏❏❏❏ TUDOR OU TITAN ? On n'y comprend plus rien, qui est le vrai partenaire horloger des motos Ducati ?
 
 URWERK EMC
Et une lueur d'intelligence s'alluma dans la montre mécanique...
◉◉ Les lecteurs sont déjà familiers du concept EMC (Electro Mechanical Control), déjà dévoilé en mai (« Pour une smartwatch, cette EMC n'en relève pas moins de la très haute horlogerie » : Business Montres du 29 mai) et expliquée quelques jours plus tard (« Ce qu'il faut comprendre du nouveau concept EMC » : Business Montres du 6 juin). La montre sera officiellement présentée sur les marchés dès aujourd'hui, en commençant par Singapour, une des dernières places sur cette planète où les amateurs aiment encore les « jouets de garçon » qui sortent de l'ordinaire. Que pourrait-on ajouter de plus à nos présentations précédentes ? Peut-être, pour commencer, laisser la parole à Felix Baumgarter, devenu « militant » de ce concept hors du commun, où lui paraît se jouer une des batailles décisives pour l'avenir de la haute horlogerie : celle de l'intelligence et de l'adaptation d'un objet du quotidien à son porteur et à son environnement. Il explique : « C'est la première greffe de cerveau sur une montre mécanique ! La base d’une montre de précision repose sur un mouvement  performant, fiable et endurant. Un tel mouvement se doit de répondre à des critères précis dont une tolérance d’exactitude de -4 à +6 secondes par cycle de 24 heures, et ce dans 5 positions. Une performance  testée en atelier qu’il faut ensuite reproduire dans des conditions extrêmes, c'est-à-dire à dire dans la vraie vie, au poignet de son propriétaire. Car changements de température, de pression atmosphérique, de rythme de vie, mouvements erratiques, chocs sont autant d’éléments perturbateurs pour l’isochronisme d’un garde-temps. Mettre au point une montre mécanique capable d’être régulée par son possesseur afin d’obtenir les performances chronométriques les plus fines, voici le défi relevé par  l’EMC. L’EMC est la première montre mécanique de précision dont la performance peut être contrôlée sur demande et ajustée depuis l’extérieur. L’EMC marque l’avènement de la montre mécanique capable de livrer un diagnostic sur son propre fonctionnement. Une montre dont la marche est le reflet des mouvements et des changements de rythme imposés par son propriétaire. Une montre interactive par essence qui réagit et se régule par la main de l’homme ». Tout ceci n'étant que la définition élémentaire de l'intelligence – d'où notre pronostic initial sur cette « smartwatch » autrement plus performante – quoique non connectée – que les gadgets électroniques qui déferleront la semaine prochaine...
 
 
◉◉ Pour le reste, on appréciera l'esthétique relative apaisée de la montre,  qui semble avoir d'autant plus gagné en rondeur [en dépit de ses angles, tout de même très adoucis] qu'elle s'annonçait radicale dans son concept d'intelligence électro-mécanique. Le design de Martin Frei conserve les codes Urwerk (la couronne, les affichages par segments, la mise en évidence des performances mécaniques) en y intégrant de façon très élégante [sinon géniale, comme la manivelle latérale] les fonctions indispensables : « L’idée folle d’intégrer un tel instrument de mesure, un "cerveau", dans une montre 100 % mécanique s’est imposée comme un défi ultime pour Urwerk. Sur simple pression d’un bouton, vous aurez une donnée sûre et précise sur votre EMC. C’est une information qui jusqu’alors n’était accessible qu’à un professionnel. Grâce à celle-ci, vous pourrez intervenir sur un des mécanismes les plus excitants et les plus jubilatoires inventés par l’homme, la montre mécanique, et ce en toute sécurité. Le principe de l’EMC s’est ainsi imposé avec un triple objectifs : montrer l’influence des paramètres extérieurs (activité, chaleur, pression) sur le mécanisme balancier-spiral ; corriger ces distorsions  à la source ; permettre un échange, encourager l’interactivité entre une montre et son possesseur. L’EMC prend l’apparence d’un control board avec ses quatre cadrans distincts. L’emphase est portée sur le cadran de la seconde (cadran positionné à 2 h). C’est un des éléments phare de l’EMC, l’étalon de sa bonne marche et de son exactitude. A sa gauche – à 10 h –  l’affichage de la performance de l’EMC exprimée en seconde par jour. En dessous – à 7 h – la réserve de marche de l’EMC. L’indication classique des heures et minutes se fait à 5 h – cette indication se fait par le biais d’un jeu d’aiguilles standard, une première pour URWERK. Au dos de l’EMC, son mouvement maison est visible derrière une glace saphir ». Pour le fonctionnement, le réglage et les données pratiques de la montre, on se reportera à la fiche pratique de cette EMC. On ne taxera plus les montres mécaniques de résidus obsolètes d'une époque pré-scientifique : avec cette UR-EMC, elles viennent d'entrer dans la post-modernité !
 
 
 
 
 JEANRICHARD
Au poignet de l'ex-capitaine James Blunt...
◉◉ Pour le plaisir des yeux et des oreilles, la bande-annonce du dernier album de James Blunt, ex-capitaine de l'armée britannique passé à la chanson et au cinéma pour cause d'horreurs et d'ordres aberrants quand il servait au Kosovo : Bonfire Heart s'annonce comme un des meilleurs moments qu'on puisse passer avec le successeur d'Elton John pour porter les goûts musicaux britanniques à travers le monde. Ne manquez pas la Jeanrichard dans les premières secondes de la vidéo, puis dans quelques scènes de cet excellent road movie...
 
 
 
 
 
 LES IN–10–CRÉTIONS DU JOUR
Notées à la volée, en vrac, en bref et en toute liberté... 
 
◉◉ SYRIE ? Quoi de plus dramatique, pour cette rentrée, qu'un regain de tension internationale au Proche-Orient ? D'un strict et très égoïste point de vue horloger, c'est un peu la douche glacée, alors que la fin de l'année s'annonçait déjà plutôt fraîche. Une intervention militaire – même justifiée par d'éventuelles découvertes concernant la responsabilité du régime dans cette affaire embrouillée d'attaque chimique – ne ferait que tétaniser une région du monde qui continuait, bon an mal an, son train de croissance habituel. Sans parler des risques de représailles internationales, n'importe où dans le monde, avec un surcroît d'insécurité qui ne pourrait qu'empoisonner le climat, décourager le tourisme et les voyages, disperser la confiance des consommateurs et pulvériser les traces de reprise qu'on pouvait discerner ici et là. Dans tous les cas, ce n'est pas et ce ne sera pas une bonne nouvelle...
 
◉◉ CONFLIT D'INTÉRÊT ? Les deux grands champions des années 1970 (le premier a été champion du monde en 1975, 1977 et 1984 ; le second en 1976) revivent leurs duels et leur rivalité à l'écran dans Rush, de Ron Howard, le réalisateur d'Apollo 13 et de Da Vinci Code – ci-dessous, la bande-annonce du film qui sort fin septembre sur les écrans. La F1 était alors un spectacle plus sportif que marchand, entre les deux plus acharnés rivaux qu'ait connu le championnat, qui ooposait aussi deux écuries : MacLaren (James Hunt, interprété par Chris Hemworth) et Ferrari (Niki Lauda, interprété par Daniel Brühl). Savoureux renversement de situation : aujourd'hui, TAG Heuer – maison héritière de Heuer – est la marque officielle de l'écurie McLaren, alors que, à l'époque, Heuer était le  chronométreur officiel de Niki Lauda et de Ferrari ! Il y a du conflit d'intérêt dans l'air ! C'est pour cette raison qu'on voit tant, à l'écran, le logo Heuer sur la combinaison de Daniel Brühl (ci-contre). Le duel est haletant entre les deux champions, concurrents à la ville comme au volant : « Issu de la classe des privilégiés, charismatique et beau garçon, tout oppose le play-boy anglais James Hunt à Niki Lauda, son adversaire autrichien, réservé et méthodique », nous dit le producteur. Beaucoup de montres à l'écran : pour l'instant, la costumière ne semble pas s'être trompée.
 
 
◉◉ REPTILES OU CHÈVRES ? Tous les groupes de luxe pratiquent actuellement la chasse aux cuirs exotiques, aux essences rares et aux matériaux de luxe les plus stratégiques pour maîtriser et sécuriser leurs approvisionnements. Une récente dépêche de Reuters énumère un certain nombre des récents achats de fournisseurs par ces groupes, qui verrouillent les derniers fournisseurs indépendants : on y voit ainsi Hermès, LVMH, Kering, Chanel est les autres faire la course pour optimiser leur supply chain – et, il n'est pas interdit de le penser, priver leurs concurrents de précieux approvisionnements. Une technique bien connu dans la communauté horlogère...
 
◉◉ CAROUGE OU SHENZHEN ? Culottés, les nouveaux propriétaires de la marque Louis Cottier, déposée sans la permission de la famille du célèbre horloger de Carouge (Business Montres du 30 avril 2012). Famille qui a récemment ouvert son propre site pour préserver la mémoire du créateur des fameuses « Heures universelles » de Patek Philippe (Business Montres du 11 août). Comme la technique consiste à faire croire que les nouveaux montres – superbement et uniquement Made in China – sont les dignes héritières des pièces conçues par Louis Cottier, on leur attribue un prix unitaire coûteux, qu'on « sacrifie » en vente privée pour donner une illusion de bonne affaire. Procédé classique à défaut d'être éthique, mais là où ça devient toxique, c'est quand les nouveaux propriétaires de Louis Cottier détournent dans leur publicité non seulement les photos familiales de Louis Cottier [utilisées ainsi sans autorisation], mais également les montres des grandes marques qui n'ont rien à voir avec Louis Cottier ! Les amateurs auront reconnu sur l'image ci-contre la récente Patrimony Heures du monde de Vacheron Constantin, qui n'a pas été développée selon le brevet de Louis Cottier, à présent tombé dans le domaine public, même si l'inspiration est proche (voir notre vidéo ci-dessous). De même, dans leur promotion de ces ventes privées, la marque sino-française Louis Cottier raconte n'importe quoi sur le plan historique. Non, Louis Cottier n'était pas le fils d'un maître-horloger. Son père, Emmanuel, n'a jamais fabriqué de montres, mais seulement des automates, qu'on trouve aujourd'hui dans la collection privée de jouets du prince Albert de Monaco, ainsi qu'au musée de Carouge. Non, Louis Cottier lui-même n'a jamais fabriqué de montres et il n'a donc pas eu pour clients « Churchill, Staline, De Gaulle ou Franklin Roosevelt », même si ces derniers ont effectivement reçu en cadeau des montres à heures universelles signées de marques dont Louis Cottier était le fournisseur. Oui, il est parfaitement abusif de prétendre que « posséder une montre Louis Cottier, c’est réaliser un rêve d’enfant et porter au poignet la création d’un artisan qui ouvrit son atelier en 1892, il y a 120 ans » ! D'une part, parce que cet artisan [Louis Cottier] n'a jamais ouvert son atelier qu'en 1947 – soit 55 ans après la date annoncée – et, d'autre part, parce que les montres bas de gamme qui portent aujourd'hui son nom sur le cadran n'ont absolument rien à voir avec les créations de haute horlogerie de ce maître. Rappelons que la meilleure source (actuelle) sur Louis Cottier reste la page « Louis Cottier, cabinotier » mise en place par son petit-fils, qui a repris un article complet paru dans Montres & Bijoux en 1967, après la disparition de Louis Cottier. On y trouve notamment la liste complète des 17 marques qui ont passé commande de montres à Louis Cottier...
 
 
◉◉ CRIMES OU CHÂTIMENTS ? Une dépêche-synthèse de l'AFP (26 août) nous livre les vraies clés du procès de Bo Xilai, le dirigeant déchu du Parti communiste chinois. Ce procès public, filmé en toute transparence [une nouveauté inattendue en Chine], a surtout eu pour vertu d'exonérer l'actuel Politburo du soupçon de double langage dans le domaine de la corruption. Bo Xilai – qui incarnait pourtant une tendance prolitique pas très éloignée de l'actuel ligne politique maoïste du Politburo – aura eu pour mérite de permettre de tourner une page et de prouver qu'une page avait été tournée, par une nouvelle génération sans responsabilités avec les errements d'un passé récent. La Chine des belles enveloppes sous la table, des belles voitures, des belles montres et des belles villas à Cannes a vécu, laissent entendre, unanimes, les médias officiels. Comment dit-on bouc émissaire en chinois ?
 
◉◉ CLOPORTE ? Le nom de ce concept Slater Roly-Poly Pod – fauteuil pour lounge d'aéroport (ci-contre) – n'est pas forcément synonyme de luxe en français. Roly-Poly, en français, c'est le... cloporte, animal qui peut se replier sur lui-même ! L'idée rappelle aussi l'architecture « acoustique » du fameux Opéra de Sydney. Pour les amateurs de montres, ce sera le souvenir de la montre Opéra lancée en 2011 par Manufacture royale, avec un boîtier à « coque » déployante supposé répercuter les échos sonores d'un tourbillon répétition minutes...
 
◉◉ OÙ SONT LES PERDANTS ? Pour répondre aux questions des lecteurs intrigués par notre éditorial que « Le 360° du lundi » (Business Montres du 26 août) consacrait aux possibles tricheries statistiques dans les annonces des groupes cotés de l'horlogerie, on peut trouver ci-contre le lien de l'article qui n'est bizarrement plus affiché sur le site. Ne pas manquer l'envolée lyrique de l'auteur dans les dernières lignes : « Reste qu’au vu du climat de relatif optimisme qui anime les horlogers pour le second semestre, les exportations pourraient retrouver un meilleur visage d’ici à la fin 2013. Ainsi, même les perdants rentreront dans le rang ». On prend les paris ?
 
◉◉ CRISE EUROPÉENNE ? Quelle crise, quel manque de croissance, quelle déprime statistique ? Alors que les économies européennes semblent tirer la langue, sur les sept premiers mois de l'année, à l'exception de la France (en recul de 10,5 % par rapport à la même période en 2012 ou de 8,2 % par rapport à 2011), l'Allemagne affiche un glorieux + 54,6 % pour la même période en comparant 2011 à 2013, l'Autriche + 42,2 %, les Pays-Bas + 79,8 %, la Belgique + 84,5 %, le Royaume-Uni + 50,8 %, – ceci pour l'Europe du Nord. Même l'Europe du Sud tire son épingle du jeu, avec une Italie à + 20 %, l'Espagne à + 22 %, le Portugal à + 24,7 % et la Grèce à + 21,3%...
 
◉◉ ET LA FRANCE ? Dans ce contexte, comment expliquer la sous-performance française ? Les facteurs sont multiples, mais quelques pistes se dessinent. La surperformance des exportations horlogères dans une Europe réputée au point mort a pour cause principale l'explosion du tourisme marchand – notamment celui des Chinois. La France avait été le premier pays à bénéficier de cette manne : elle est donc logiquement le premier à pâtir de sa décrue. Pour deux raisons. D'une part, le nombre des globe shoppers chinois s'est à présent réparti sur de nouvelles destinations (Allemagne et Italie en particulier, mais de plus en plus nettement Royaume-Uni et même Pays-Bas), l'excellent score de l'Autriche – passée au 15e rang des pays importateurs de montres suisses pour cette période – situe bien la « fièvre alpine » de ces touristes, qui débordent désormais de leur destination fétiche suisse. D'autre part, les globe shoppers chinois qui ont récemment choisi le circuit français sont moins intéressants qu'auparavant en termes de score commercial : il s'agit de touristes plus rustiques, venus de villes secondaires, moins connaisseurs en termes de marques et de montres, avec des moyens économiques moins percutants et donc un « panier moyen » moins élevé. La bonne tenue des marchés méditerranéens s'explique en partie par les achats de nouveaux touristes chinois, en partie par l'alimentation du marché parallèle ou des ex-marchés coloniaux : le Portugal vers l'« Afrique du fric » (Angola, Mozambique) ou le Brésil, l'Espagne vers l'Amérique du sud, la Grèce vers le Proche-Orient. On aura compris que tout le modèle économique basé sur ces flux touristiques sera très prochainement remis en cause, sinon totalement pulvérisé, par la nouvelle loi-cadre de la République populaire de Chine en matière de tourisme (révélation Business Montres du 22 août)...
 
◉◉ TUDOR OU TITAN ? Alors que le partenariat horloger entre les motos italiennes Ducati et les montres Tudor semblait solide (voir la Fastrider, dont le lien ci-contre précise bien que Tudor est toujours « Timing Partner » de Ducati), on découvre avec une certaine surprise une montre Ducati dans les collections du géant horloger indien Titan. Une montre apparemment officielle (le blason de la marque figure sur le cadran : ci-contre), lancée officiellement avec les représentants locaux des deux marques, vendue dix fois moins cher que la Tudor – environ 350 francs suisses pour la version indienne – et distribuée pour l'instant sur le marché indien ! Huit montres dans cette série, plutôt bien dessinée, dans un goût très européen et avec un mouvement automatique multi-fonctions. Un style sportif contemporain, qui surfe sur les mêmes codes et sur le même positionnement life style que Tudor. Deux horlogers de référence pour une même marque iconique, même avec une telle différence de prix, c'est peut-être un peu beaucoup, non ? Un film d'ambiance pour en savoir plus (ci-dessous). Rappelons au passage qu'on prête au groupe Titan – qui avait racheté la marque Favre-Leuba (Business Montres du 18 novembre 2011) sans qu'on voit une nouvelle collection débarquer sur le marché  – quelques ambitions sur le marché européen...
 
 
 
 
D'AUTRES SÉQUENCES RÉCENTES
DE L'ACTUALITÉ DES MONTRES ET DES MARQUES...
Partagez cet article :

Restez informé !

Inscrivez-vous gratuitement à notre newsletter et recevez nos dernières infos directement dans votre boite de réception ! Nous n'utiliserons pas vos données personnelles à des fins commerciales et vous pourrez vous désabonner n'importe quand d'un simple clic.

Newsletter