MERCREDI : Le Zappeur a retrouvé, à Genève, une montre Apple, avec logo à la pomme, qui n'est pas une Apple Watch, mais une montre Leonard de William Leong...
Le 01 / 07 / 2015 à 09:52 Par Le sniper de Business Montres - 2301 mots
Cette montre Apple ne révolutionnera pas l'offre horlogère, mais elle est la preuve que la marque « Apple » a bien été exploitée, par Leonard Timepieces, avec un dessin de pomme, bien avant que l'Apple Watch ne fasse une apparition sur le marché suisse...
▶▶▶ EN RÉSUMÉ (le tout développé après le résumé ci-dessous)Indiscrétions, analyses, informations, enquêtes, rumeurs & murmures
Cette montre Apple ne révolutionnera pas l'offre horlogère, mais elle est la preuve que la marque « Apple » a bien été exploitée, par Leonard Timepieces, avec un dessin de pomme, bien avant que l'Apple Watch ne fasse une apparition sur le marché suisse...
▶▶▶ EN RÉSUMÉ(le tout développé après le résumé ci-dessous)Indiscrétions, analyses, informations, enquêtes, rumeurs & murmures...❏❏❏❏ QU'EST-CE QUI NE MARCHE PAS AVEC LOUIS ?❏❏❏❏ PAS DE RED DOT AWARD POUR LA POMME NON CROQUÉE...❏❏❏❏ TIM A JUSTE UN TRAIN DE RETARD ❏❏❏❏ WILLIAM A PENSÉ À TOUT... ❏❏❏❏ G.E.M VOUS ATTEND SUR LE TOIT DE L'EUROPE...❏❏❏❏ TERMINATOR POUR ALLIGATORS...❏❏❏❏LÀ OÙ IL Y A DE LA JANE, Y A PAS DE PLAISIR...❏❏❏❏ SANS PARLER DE TOUTES LES AUTRES INFOS... ❏❏❏❏▶▶▶ LE ZAPPING DU MERCREDIDes informations horlogères en mode estival, en direct du front genevois...◉◉◉◉APPLE EN SUISSE (1) : que de mauvaises nouvelles cette semaine pour Tim Cook (le CEO d'Apple) ! Lundi, il a dû lire dans Business Montres (29 juin)– ne manquez pas nos révélations exclusives sur les coulisses judiciaires de l'affaire Apple en Suisse – que la Cour de justice de Genève avait préféré botter en touche plutôt que de lui donner raison pour déchoir William Leong (ci-contre) de ses droits de propriété intellectuelle sur la marque « Apple » et sur le logo à la pomme, déposés en Suisse en 1985 (voir nos révélations Business Montres du 2 avril dernier). La série noire continue avec notre découverte, à Genève, de montres Apple, avec un logo à la pomme, qui ne sont pas des Apple Watch, mais une collection de montres réalisées par Leonard Timepieces (la raison sociale helveto-singapourienne de William Leong). Ces montres (images ci-dessus et ci-dessous) ne constituent pas un événement refondateur de l'horlogerie : boîtier standard, cadran standard, lunette standard, aiguilles standard, mouvement électronique standard – voire prix standard : 500 CHF sans négociation. Les pièces sont plutôt bien réalisées et parfaitement portables; C'est leur logo qui intrigue : on y reconnaît le fameux logo à la pomme déposé par William Leong (ci-dessus et ci-dessous)...◉◉◉◉APPLE EN SUISSE (2) : cette commercialisation – impossible pour l'instant d'en savoir plus sur les volumes, la date de mise en vente ou la distribution hors Genève – tendrait à démontrer que, contrairement aux affirmations des médias perroquets, on trouve bien, sur le marché suisse [mais peut-être aussi ailleurs] des « montres Apple », avec un logo à la pomme, qui ne sont pas des Apple Watch digitales conçues à Cupertino. C'est pour le moins troublant ! Trois aiguilles-date et mouvement à quartz, avec un vague style de Rolex or/acier [du moins, vu d'assez loin] et pas la moindre prétention à décrocher le Grand Prix d'Horlogerie de Genève – mais ce serait rigolo d'essayer, just for the fun. Le designer est encore loin du burn out ! Il existe même un PLV had hoc, mais son concepteur ne méritera sans doute pas un Red Dot Award cette année. C'est néanmoins un témoignage du fait que la marque « Apple » et le logo de pomme non croquée ont été exploités, sur le marché horloger suisse, avant la commercialisation officielle de l'Apple Watch. Laissons maintenant les juges suisses dire le droit et décider d'un risque éventuel de « confusion » entre l'Apple Watch et cette Apple singapourienne...◉◉◉◉INTÉRESSANTE ÉTUDE SUR LES DANGERS DE LA BANALISATION : dans les industries du luxe : Luca Solca (Exane BNP Paribas) en fait une réédition qui prend encore plus de sens maintenant que le marché du luxe est entré en décroissance (à télécharger ICI). Comment identifier les facteurs de banalisation/vulgarisation (trivialisation en anglais) d'une marque de luxe, si possible avant qu'il ne soit trop tard ? Question de visibilité, de distribution, de prix maîtrisés, d'identité et de notoriété. Parfait, mais on a un petit doute : si une marque a tout juste (ou presque) dans ses réponses à ces différentes questions, c'est bien Louis Vuitton – maison à la fois très repérable, totalement maîtresse de sa distribution, donc de ses prix, sans le moindre outlet, avec une personnalité marquée et une vraie reconnaissance spontanée. Or, c'est probablement la marque la plus en danger sur le terrain de la banalisation ! Il doit manquer un ou deux facteurs stratégiques dans ces éléments de base, en particulier la taille de l'entreprise (qui doit rester à une échelle humaine) et ses prix élevés...◉◉◉◉TAG HEUER : un concert géant, à la fin de l'été, avec la chanteuse chinoise G.E.M [nouvelle ambassadrice de la marque, à peu près inconnue en Europe, mais adulée par des centaines de millions de Chinois dans toute l'Asie]. Jusque-là, rien que de très normal. Sauf que ce concert aura lieu sur un des toits de l'Europe, à 3 400 m d'altitude, au pied de la Jungfrau (au-dessus d'Interlaken) à l'arrivée du Jungfraubahn, le train à crémaillère le plus haut d'Europe. Le buzz a déjà commencé dans les médias sociaux chinois, chaque apparition de la jeune chanteuse (24 ans) étant un événement relayé par les télés locales. Interlaken et la vue sur la Jungfrau sont les destinations préférées des Chinois en Suisse : c'est même [avec le restaurant de la tour Eiffel] leur lieu favori pour y faire une demande en mariage so romantic. G.E.M. + Jungfrau + contexte horloger suisse + TAG Heuer : le cocktail gagnant pour des retombées médias optimales début septembre : vous pensez bien que Jean-Claude Biver n'allait pas passer à côté...◉◉◉◉HERMÈS LEUR FAIT LA PEAU, ET CE N'EST PAS BEAU DU TOUT ! C'est reparti pour les reptiles de la honte ! Pas joli joli, ce qui se passe dans les fermes d'élevage d'alligators d'Hermès ! Et même franchement horrible : selon la PETA (ONG pour défendre les animaux et interdire de les faire souffrir : People for the Ethical Treatment of Animals), ce qui se passe dans ces fermes texanes du groupe Hermès est à la fois d'une cruauté insoutenable et d'une illégalité totale. Visionnons le film ci-dessous et laissons parler la PETA, en remarquant que cette enquête éclabousse l'horlogerie, puisqu'il y est question de bracelets de montres : « Ces actes de cruauté ont été filmés par un enquêteur dans l'élevage Lone Star Alligator Farms à Winnie, au Texas, où les employés ont tiré dans la tête des alligators, parfois à plusieurs reprises, avec un pistolet d'abattage et leur ont scié le cou avec un cutter pour sectionner leurs artères. Certains animaux survivaient et étaient vus en train de bouger encore dans les récipients d'eau glacés plusieurs minutes après. Lorsque le pistolet d'abattage semblait mal fonctionner, le responsable de l'établissement a donné pour instruction aux employés de découper des centaines d'alligators conscients et d'essayer de disloquer leurs vertèbres, puis d'enfoncer un bâton en métal dans leur colonne vertébrale afin de mouliner leur cervelle. Le responsable désignait les alligators en les appelant "bracelets de montre", puisqu'une partie de leur peau est utilisée pour fabriquer les bracelets de luxe des montres Hermès. Des images tournées par des enquêteurs de PETA US à Kariba au Zimbabwe, dans les élevages de crocodiles de Padenga Holdings, fournissant la peau des sacs Birkin, montrent des fosses bétonnées toutes remplies d’environ 220 crocodiles. Padenga dirige l'un des plus importants parcs d'élevage au monde de crocodiles du Nile, et, avec 43 000 animaux abattus en 2014 seulement, représente presque 85 % de la production totale de peaux de crocodiles du Nil destinées à la mode de luxe. Le directeur des opérations de Padenga dit que le marché des sacs de luxe a la peau dure. Padenga détient également 50 % du business texan. "Les révélations de PETA sur les fournisseurs d'Hermès montrent que chaque bracelet de montre ou chaque sac Birkin est la trace qu'un être vivant et sensible a enduré une vie misérable et une mort atroce", déclare Isabelle Goetz, porte-parole de PETA France. Des gens paient des milliers d'euros pour ces accessoires, mais ce sont les reptiles de ces élevages intensifs cruels et répugnants qui en paient le vrai prix"... » Sans commentaires, mais nous y reviendrons : vous n'allez plus regarder les bracelets en alligator du même oeil (sous-titres français)...D'AUTRES SÉQUENCES RÉCENTESDE L'ACTUALITÉ DES MONTRES ET DES MARQUES...
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