BUSINESS MONTRES VISION (accès libre)
C'est quand même bizarre : notre chaîne images est éliminée par YouTube sans préavis, alors qu'elle venait de franchir le cap des cinq millions de « vues »
« Business Montres Vision » était, de fait, le premier canal vidéo du web horloger francophone. Le tout sans infliger la moindre seconde de publicité à ceux qui visionnent un de nos 4 700 vidéos. YouTube vient de clôturer notre compte non marchand sans préavis, on ne sait pas qui ayant posé une réclamation (atteinte aux droits d'auteur) pour on ne sait pas quelle vidéo. Bizarre, non ?
Cinq millions de « vues », c'était plus de 6,8 millions de minutes de visionnage depuis septembre 2012 – soit l’équivalent de treize ans (!) passés à regarder une ou plusieurs de nos 4 700 vidéos, qui ont été partagées à peu près 50 000 fois. Huit de ces vidéos avaient dépassé les 100 000 « vues » et deux les 200 000 « vues ». Le tout en accès libre et sans la moindre seconde de publicité infligée aux téléspectateurs : 0 % publicité, 100 % liberté, comme toujours avec Business Montres. Ce cap (symbolique) des cinq millions de « vues » était un succès d’audience organique, naturel, spontané, acquis sans la moindre sollicitation, ni la moindre promotion commerciale…
Business Montres Vision , c’était une plate-forme unique de diffusion de vidéos liées directement ou indirectement à l’horlogerie et aux beaux-arts de la montre, avec 25 playlists thématiques, par marque (Rolex, Patek Philippe, etc.) et par grand sujet (« Le sexe fait-il vendre les montres ? », plus de 200 chansons qui parlent des heures, les grandes conférences sur la nature du temps, etc.). Sans parler de nos propres interventions dans les médias audiovisuels, à la télévision comme à la radio, avec nos éditoriaux vidéos en toute indépendance comme « Droit de ré>pons » ou « Cherchez l’erreur ».
Une chaîne images non marchande incontournable pour s’informer et se distraire : Business Montres Vision racontait la vie de l’industrie horlogère, ses mises en scène, ses trouvailles et les émotions qu’elle mobilise, pour le meilleur et pour le pire.
Tout cela vient d'être rayé d'un trait de plume par YouTube, quelqu'un – on ne sait pas qui – ayant émis une réclamation pour atteindre aux droits d'auteur concernant on ne sait pas quelle vidéo. Ce n'est pas la première fois que cela se produit, mais ce genre de choses s'arrange généralement à l'amiable avec le retrait de la vidéo litigieuse. Là, le couperet est tombé sans préavis : c'est toute la chaîne qui se trouve supprimée. Espérons que ce n'est que provisoire, mais nous mettons en place une dérivation sur un canal de liberté d'expression : il serait dommage que toutes ces archives horlogères – qui n'existaient pas ailleurs ou ne prenaient leur sens documentaires que dans ce contexte – soient à jamais perdues...
