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EBEL
Peut-on faire confiance à une marque qui se relance pour la cinquième ou la sixième fois en quinze ans ?

Ebel, c’est un peu l’Arlésienne (celle de la nouvelle d’Alphonse Daudet) : la marque occupe les conversations, elle parle, mais on ne la voit guère sur les marchés. On attend son retour, inlassablement prédit, mais elle n’est jamais dans le générique. À la fin, on a du mal à y croire, mais…


La relance d’Ebel avec un nouveau concept, des nouvelles montres et des nouvelles ambitions, c’est un des gags récurrents (running gag) du grand spectacle horloger – dont la rusticité raffole du comique de répétition. La scène est rituelle et nous sommes nombreux à pouvoir affirmer qu’on nous …
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