PHILIPPE DUFOUR (accès libre) : Le maître qui prouve qu'une autre horlogerie est possible
Le 08 / 09 / 2013 à 05:08 Par Le sniper de Business Montres - 502 mots
Tout au long de son demi-siècle devant un établi horloger, Philippe Dufour (qui n'a que 67 ans) n'aura jamais fait que 215 montres – soit moins d'une tous les trois mois. Signées par le plus grand horloger vivant de notre temps, ces montres s'arrachent aux enchères en triplant leur prix de vente initial. Ecoutons-le parler de ses cinquante ans d'expérience...
▶▶▶ JUBILÉLe « trésor vivant » de la Vallée de Joux raconte son demi-siècle derrière un établi horloger... ◉◉◉◉ Quand l'horlogerie ne …
Tout au long de son demi-siècle devant un établi horloger, Philippe Dufour (qui n'a que 67 ans) n'aura jamais fait que 215 montres – soit moins d'une tous les trois mois. Signées par le plus grand horloger vivant de notre temps, ces montres s'arrachent aux enchères en triplant leur prix de vente initial. Ecoutons-le parler de ses cinquante ans d'expérience...
▶▶▶ JUBILÉLe « trésor vivant » de la Vallée de Joux raconte son demi-siècle derrière un établi horloger... ◉◉◉◉ Quand l'horlogerie ne cesse de commémorer jusqu'aux 125e et aux 175e anniversaires de ses maisons historiques, elle oublie totalement de penser au demi-siècle devant l'établi d'un « trésor vivant » [ce serait son statut, officiellement reconnu et vénéré, dans un pays comme le Japon] que le monde entier nous envie, mais que nous passons sans regarder, ni même nous arrêter un instant. Il en aurait, pourtant, des choses à dire sur cette horlogerie qui le passionne comme au premier jour de son arrivée devant un établi, il y a cinquante ans. Il en sait, pourtant, des tours de main, des procédés artisanaux et des secrets d'établi qu'on se répète de maître à élève pour perpétuer la tradition. S'il y a bien un « M. Haute horlogerie » en Suisse, aujourd'hui, c'est effectivement lui – et lui seul – parce c'est lui que les amateurs et les collectionneurs du monde entier, notamment asiatiques, respectent le plus : demandez-vous quand et comment l'industrie horlogère lui rend hommage et chez l'erreur ! Essayez de comprendre pourquoi les « marques de prestige » qui se piquent de haute horlogerie ignorent à ce point un homme qui est allé au bout de son rêve, un des seuls horlogers encore capables de faire sa montre de A & Z, à l'archet, à la main, au tour, du moindre ressort à la plus petite vis. Un des rares horlogers mécaniciens capables de créer de la beauté à partir de la précision, et de la poésie à partir de quelques centimètres cubes de métal. Pour ses cinquante ans, deux vidéos où il fait le point sur son expérience, ses regrets et ses espoirs...
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