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R&D : On a trouvé le matériau idéal pour des montres vraiment indestructibles

Quand on arrête les balles de 9 mm à bout portant, on doit bien pouvoir résister à n'importe quel choc de la vie courante, non ? C'est encore plus amusant si ce nanomatériau super-high tech est autoréparateur : à quand des boîtiers de montres en copolymères ?  ◀▶ POLYSTYRÈNE-POLYDIMÉTHYLSILOXANE DIBLOC-COPOLYMÈRE C'est peut-être l'armure rétrofuturiste des cybersoldats... ❍❍❍ L'étude des copolymères (nanomatériaux très prometteurs) est au programme des chercheurs du MIT américain (Massachussets Institute of Technology), en particulier de l'Institute for …


Quand on arrête les balles de 9 mm à bout portant, on doit bien pouvoir résister à n'importe quel choc de la vie courante, non ? C'est encore plus amusant si ce nanomatériau super-high tech est autoréparateur : à quand des boîtiers de montres en copolymères ?

 
◀▶ POLYSTYRÈNE-POLYDIMÉTHYLSILOXANE DIBLOC-COPOLYMÈRE
 
C'est peut-être l'armure rétrofuturiste des cybersoldats...
 
❍❍❍ L'étude des copolymères (nanomatériaux très prometteurs) est au programme des chercheurs du MIT américain (Massachussets Institute of Technology), en particulier de l'Institute for Soldiers Nanotechnologies : ils tentent de mettre au point les "armures" de l'avenir, et, plus généralement, tous les matériaux les plus insensibles à la déformation (lames des turbines pour les moteurs d'avions à réaction, revêtement des navettes spatiales et des satellites exposés aux micrométéorites, etc. Leur travail vient d'être détaillé dans la revue en ligne Nature Communications.
 
❍❍❍ C'est en procédant à des tests balistiques que ces chercheurs ont découvert qu'un matériau complexe – multibloc copolymère de polyuréthane : nom complet ci-dessus – avait la capacité non seulement d'arrêter une balle de 9 mm, mais aussi de se réparer en "fermant la porte" derrière elle. On voir sur l'image ci-dessous l'impact des trois balles et, sur l'image ci-dessus, le polymère impacté en question... Tous les détails scientifiques sont dans l'article mentionné, ainsi que sur le site de la Rice University (source : ABC News), mais on pourra également consulter la vidéo en bas de page...
 
 
❍❍❍ L'enjeu n'est pas mince pour less horlogers : ce matériau semble à peu près indestructible et autoréparateur. Si personne n'en veut aux montres au point de leur tirer dessus à bout portant, la quête du matériau ultime est un aiguillon puissant : quand on pense à tout ce que Richard Mille a pu dépenser pour imaginer la montre cuirassée du joueur de polo Pablo McDonough, on se dit que les balles de 9 mm font tout de même plus de dégâts que les coups de maillet ! Certains – dont nous sommes – sont un peu nostalgiques des montres en Makrolon, qui offraient d'extraordinaires possibilités d'expression graphique : avec ce copolymère, on est dans l'hypertransparence comme dans l'hyperrésistance à tout ce que peut endurer une montre. C'est valable pour les éléments du boîtier comme pour le bracelet ou les composants du mouvement.
 
❍❍❍ À quand des montres en copolymères de nouvelle génération ? Après tout, le même Richard Mille fait bien des montres en verre saphir... A votre place, on serait déjà en train de téléphoner au MIT : attention au décalage horaire, le veilleur de nuit n'y connaît probablement rien !
 
 
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