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REPÉRAGES #195-2023 (accès libre)
Sept montres qui n’ont peur ni de la tradition, ni de la modernité, ni surtout du temps qui passe

Après la présentation intégrale, au cours de l’été, de toutes les montres en piste pour le GPHG, nous continuons avec ce 195e épisode notre panorama des montres de l’année, notamment celles des Geneva Watch Days : ces nouveautés sont racontées ici du strict point de vue des marques. Elles sont expliquées dans la jamais trop fleurie « langue de boîte » – cette langue de bois des « boîtes » d’horlogerie, celle de nos « amies les marques » ! Dans tous les styles et à tous les prix, venues de Suisse ou d’ailleurs, à prendre ou à laisser, au masculin comme au féminin, il est toujours intéressant de faire le point sur ce qu’on va découvrir dans les vitrines. Quand on aime, on ne compte pas – voici donc bien plus de sept montres de différentes marques : Bianchet, Doxa, Girard-Perregaux, Laurent Ferrier, Oris, Panerai et Pequignet…


DOXA Sub 300β Sharkhunter

Boîtier en céramique noire, lunette et couronne en or 3N 18K : l'ingénierie de la montre-outil rencontre l'élégance urbaineAlchimie parfaite d’une montre technique, robuste et fiable, à l’élégance urbaine.C’est la plongeuse versatile, celle qui est aussi à l’aise en combinaison de plongée, ou pour une soirée en ville entre amis. Le facteur « β » de Doxa : une combinaison étonnante de couleurs, de matériaux et de textures avec une modification subtile de la lunette pour la finesse. En 1967, Doxa lançait le concept révolutionnaire Sub considéré comme la première montre de plongée professionnelle véritablement « grand public ». Les innovations radicales qu’elle présente à l’époque en font rapidement la référence pour les professionnels aussi. C’est une montre étanche à 30 ATM, équivalent à 300 mètres, qui inclut pour la première fois une lunette unidirectionnelle avec une double indication mettant le temps de plongée en relation avec la profondeur pour permettre une remontée sans paliers de décompression.  À l'époque, la table de plongée sans décompression de l'US Navy est la bible, permettant aux plongeurs de surveiller leur temps sous l'eau en fonction de la profondeur pour assurer un retour à la surface en toute sécurité. Les ingénieurs de Doxa reprennent les valeurs de l’US Navy et incorporent deux échelles séparées dans la lunette, l'une orange pour l'anneau extérieur « profondeur » et l'autre noire pour l'anneau intérieur « minutes » - un brevet Doxa. Cette montre deviendra une légende facilement reconnaissable car elle présente également pour la première fois un cadran orange pour une montre de plongée, contrastant avec les cadrans traditionnels noirs ou blancs de l’époque. À partir de 1968, on voit une Sub 300 sur les poignets des plongeurs qui sautent de la Calypso pour emmener des millions de téléspectateurs sur les missions légendaires de « L’Odyssée sous-marine de l'équipe Cousteau ». Le Commandant Jacques-Yves Cousteau, co-inventeur du scaphandre autonome et père spirituel de la plongée sous-marine moderne, apprécie tant la sub 300 au point qu'il négocie l'exclusivité de sa distribution aux USA. Après l'orange iconique de la Sub 300 d’origine, les couleurs vives qui retracent l'évolution du concept, la version camouflage qui fait écho à la connexion de la marque à l'armée suisse, et le look patiné vintage de l'édition spéciale Sub 300T Clive Cussler qui vient d'être lancée, voici la Sub 300β Sharkhunter - dans un noir et or époustouflant. Une autre première Doxa.

Aujourd'hui, plus de 50 ans après son lancement, riche d'un héritage unique, Doxa se pare d'une combinaison de couleurs aussi intrigante qu'évidente : La bichromie de la Sub 300β Sharkhunter, tout autant ténébreuse et lumineuse, matte et brillante, la rende toujours aussi profondément attachée aux codes Doxa qui en ont fait une icône. β pour « beta », pour au-delà du conventionnel. Parce qu'il ne s'agit pas seulement de recomposer ensemble des couleurs, des matériaux et des textures. Toujours en phase avec le style de vie contemporain, et consciente que les montres de plongée doivent s'adapter à la vie urbaine, Doxa a créé une montre qui allie parfaitement sophistication urbaine et élégance contemporaine. Partant du principe qu'une montre de sport doit être à l’aise en toutes circonstances, la Sub 300β Sharkhunter conserve tout son ADN d'origine tout en cultivant le style et l’élégance. Ici, Doxa a très légèrement retravaillé le design pour obtenir une montre plus fine qui se traduit par un profil de seulement 11,95 mm (13,65 mm pour la Sub 300T) ainsi qu'une hauteur de lunette plus basse (de 0,5 mm) par rapport à la Sub 300T. Le résultat est une forme d’extravagance avec un sens des proportions et un choix de matériaux qui relie la montre à notre temps. Une façon de juxtaposer des éléments qui semblent avoir toujours attendu ‘sous la surface’ : le boîtier en céramique noire, le cadran grainé mat avec des marquages noir sur noir... avec le contraste lumineux des informations essentielles fournies par les aiguilles et les index, ainsi que les composants fonctionnels de la lunette et de la couronne en or 18K 3N. Si la Doxa Sub 300ß est équipée d’un bracelet en caoutchouc FKM de couleur noire, souple, avec signes distinctifs Doxa sur ses deux faces, qui rend la montre particulièrement agréable au porté, elle n’en reste pas moins une véritable montre de plongée avec sa boucle déployante et extension de combinaison de plongée, toujours ornée du symbole « Poisson Doxa ». Fidèle à l'esprit Doxa, une montre qui défie les conventions et repousse les limites. Et pourtant... Doxa a toujours cru à l'amélioration et au développement progressif et prudent de ses montres de plongée. C'est particulièrement vrai pour la plus emblématique d'entre elles, la Sub 300T, qui reste l'une des rares montres de plongée à avoir marqué l'histoire de l'horlogerie suisse. Et la légende perdure... D'un diamètre de 42,5 mm, la Sub 300β Sharkhunter est équipée d'un container intérieur en titane résistant à la pression pour protéger le mouvement, de la fameuse lunette tournante unidirectionnelle Doxa brevetée en or 18K 3N avec double indication du temps de plongée (en minutes) et de la profondeur (en pieds) pour les plongées sans palier, d'une couronne vissée également en or 18K 3N, et d'une étanchéité de 30 ATM (équivalent à 300 mètres) pour explorer les fonds marins en toute liberté. Son verre saphir inrayable est traité antireflet et le mouvement automatique suisse certifié COSC offre une réserve de marche d'environ 38 heures. La Sub 300β Sharkhunter devrait devenir un outil indispensable pour les plongeurs qui cherchent une montre fiable et performante pour leurs aventures sous-marines les plus extrêmes, tout en cultivant un look sport-chic à la ville, élégant et contemporain.

PANERAI Luminor Chrono PAM 1409 ( Navy Seals)

Fort d’une histoire liée à celle des militaires italiens, Panerai s’est toujours fermement engagé à créer des montres qui incarnent le défi et le courage, l’esprit d’équipe et l’adrénaline à l’état pur. Ces mêmes valeurs sont partagées par les légendaires Navy Seals, héros des temps modernes connus pour leur formation exceptionnelle et leurs exploits remarquables en mer. La rencontre entre ces deux univers a donné naissance à une collection de montres de plongée, dont chacune a été développée en gardant à l’esprit ces soldats d’élite, dans un véritable hommage à la bravoure et à la détermination incarnées par Panerai et les Navy Seals. Plongeurs professionnels, aventuriers audacieux et fins connaisseurs de la Haute Horlogerie : c’est leur volonté passionnée de repousser les limites du possible qui est à l’origine de cette collaboration. Pour la toute première fois, la collection en édition limitée Navy Seals sera disponible dans le monde entier, contrairement à une version précédente réservée au marché américain. Ces deux montres présentent un cadran noir dégradé avec l’inscription « Navy Seals » et une petite seconde aux airs de cible ainsi qu’une échelle tachymétrique, qui permet de mesurer la vitesse moyenne d’un voilier sur une distance définie. Possédant une couronne en caoutchouc et un fond de boîtier gravé du logo de ces forces d’élite, elles sont accompagnées d’un bracelet en caoutchouc et d’un autre modèle bi-matière, tout comme la PAM01412. Animées par le calibre Chrono Automatic P.9200, la PAM01409 et la PAM01419 sont disponibles dans des éditions limitées à respectivement 562 et 462 exemplaires.

LAURENT FERRIER Sport Auto 40

La Maison d'horlogerie genevoise Laurent Ferrier dévoile sa nouvelle édition de l’emblématique Série Atelier, un hommage prononcé à l’histoire de la marque indissociablement liée à leur passion pour la course automobile : la Sport Auto 40. Les 24 heures du Mans est la plus vaste compétition automobile offerte en spectacle au public avec tous les risques, les contraintes, les espoirs, les ambitions et les performances qu’elle comporte. Le 9 juin 1979, François Servanin et Laurent Ferrier, les deux fondateurs de la marque, ont pris le départ de la 47ème édition à bord de la mythique Porsche 935 Turbo. Performance exceptionnelle pour une équipe de pilotes amateurs, ils se sont hissés à la 3e place du podium du classement général alors qu’ils étaient initialement 60 sur la ligne de départ. Cet exploit a créé un lien indéfectible qui a germé plus tard en un défi commun : fonder leur propre maison horlogère. La Sport Auto 40 offre à ses porteurs un morceau d'histoire encapsulé dans un garde-temps d'exception, l’occasion de revivre l’ambiance unique de la plus grande course automobile du monde. Cette nouvelle édition de la Sport Auto s'inspire de la Porsche 935 Turbo N°40, avec un cadran aux couleurs de ce bolide légendaire. La Porsche 935 fut introduite en 1976 comme la version de course de la Porsche 911 turbo. Ancienne voiture de Bob Wollek qui, déjà, avec les mêmes couleurs Vaillant, avait couru sur l’édition de 1978. La Porsche 935 N°40 de 1979 devait permettre aux 3 pilotes engagés – Laurent Ferrier, François Servanin et François Trisconi – de « se faire plaisir » en les amenant à la meilleure position possible. Cela fut réalisé, au-delà de toutes espérances. En plus de la troisième place au classement général, l’équipe a également remporté la seconde place du groupe V et François Servanin le titre de meilleur français de la compétition. A l’instar du modèle de collection, on retrouve les courbes et le saphir bombé de la Sport Auto. Sous ce dernier, se dévoilent ici les couleurs vives de la Porsche N°40 de l’époque. Le cadran vert viride dégradé avec une finition opalin et un vernis semi-brillant, est orné d’une décalque fuchsia, en croix au centre, et sur le contour du guichet de date, habilement biseauté, à 3 heures. La minuterie est illustrée par une décalque verte qui s’accorde à la nuance centrale du vert. Des indexes et aiguilles en or gris habillés de Super-LumiNova orange viennent insuffler un caractère supplémentaire à ce nouveau garde-temps. A la manière d’une vignette sur la voiture de course, le « 40 » flotte fièrement en ton sur ton sur le cadran opalin blanc de la petite seconde à 6 heures.

Evoquant l’aérodynamisme des automobiles de course, l’habillage de la Sport Auto 40 est un entrelacement savamment élaboré de courbes galbées et de lignes cintrées. Le boîtier en titane grade 5 mesure 41.5 mm de diamètre et est associé à un bracelet intégré en titane grade 5. Sur une carrure de forme tonneau arrondie, Laurent Ferrier a juxtaposé une lunette contrastante aux traits plus doux, inspirée du boîtier Square. Les finitions sont différentes sur chacune des faces du boîtier. La lunette présente une finition satinée circulaire qui contraste avec ses flancs polis miroir ainsi qu’avec la carrure satinée vertical. Quant au bracelet métal à 3 maillons, il présente également des surfaces satinées vertical relevées de flancs inclinés polis miroir. L’iconique couronne de forme boule est vissée et élégamment intégrée à la carrure. Les traits charnus de cette couronne permettent une manipulation agréable afin de donner l’impulsion initiale au mouvement automatique. Cet élément permet une étanchéité testée à 120 mètres, conférant au porteur un confort au quotidien. Au cœur de la Sport Auto 40 bat le calibre LF270.01, deuxième mouvement automatique à calendrier de la maison. Il est muni d'un échappement à ancre suisse et d'un système de remontage automatique par micro-masse excentrée. Ce mouvement est entièrement conçu, décoré, assemblé et réglé dans les ateliers Laurent Ferrier. Pour des bénéfices non-négligeables de résistance aux chocs et vibrations, il est muni d’un roulement à bille unidirectionnel. Tel un balancier, le micro-rotor est muni d’une masse oscillante en platine 950, placée directement entre la platine et le pont de masse afin d’assurer une stabilité idéale et un pouvoir remontant maximisé. Une fois remonté complètement, ce calibre offre une réserve de marche de plus de 72 heures. Conformément aux standards Laurent Ferrier, le mouvement présente des terminaisons soignées. Le fond de boîte en verre saphir révèle toute sa beauté, pour le plus grand plaisir des amateurs de haute horlogerie traditionnelle. Les ponts satinés horizontal et traités ruthénium lui confèrent un dynamisme particulier. Chaque calibre LF 270.01 nécessite à lui seul plus de 139 opérations manuelles de finition. Le pont de masse notamment, est minutieusement décoré à la main : les angles sont adoucis puis terminés à la gentiane et à la diamantine, tandis que la surface est polie miroir. En outre, le mouvement présente plusieurs angles rentrants, de multiples surfaces polies au zinc et de nombreux satinages et perlages. Le tout, est exécuté à la main dans les ateliers de la marque.

ORIS Artelier S (nouveaux modèles)

Oris est heureux de présenter deux nouveaux modèles de l'une de ses lignes les plus appréciées, l'Artelier. Fidèle aux codes visuels d'Oris, la forme de l'Artelier S n'est motivée que par le nécessaire. Le boîtier rond et lisse de 38 mm en acier inoxydable a été soigneusement conçu pour offrir confort et praticité ; les cornes s'éloignent élégamment du boîtier pour se fondre dans un bracelet en cuir ; les aiguilles sont légèrement effilées et remplies d'une fine ligne de luminescence en filigrane ; les index des heures et des minutes sont taillés au plus près du bord extérieur du cadran, de sorte qu'ils soient lisibles sans pour autant être intrusifs. En ce qui concerne le cadran, il existe deux options, l'une dans un noir aux reflets bleu pétrole et l'autre dans un vert forêt, un clin d'œil subtil à notre patrie suisse, la verdoyante vallée de Waldenburg. L'Artelier S renferme un mouvement mécanique de fabrication suisse, le calibre automatique Oris 733, remonté par le mouvement de notre Rotor rouge caractéristique et visible sur le fond de boite transparent. Simple, élégant, classique et pur. Telle est l'histoire de l'indémodable Artelier S.

PEQUIGNET nouvelle collection Concorde

À l’occasion de ses 50 ans, Pequignet, unique manufacture de haute horlogerie française, puise dans le meilleur de son histoire pour présenter Concorde, son modèle anniversaire. Expression du positionnement unique de Pequignet avec l’alliance indissociable de l’esthétique et de la technique, Concorde célèbre 50 ans d’excellence horlogère française de la manufacture. Trait d’union entre un savoir-faire éprouvé et un design affirmé, Concorde réinterprète, avec modernité, tous les codes forts de la Maison Pequignet: l’acier, la maille et bien entendu le calibre Manufacture. Concorde est animée par le prestigieux Calibre Initial, conçu et assemblé en France. Dernier-né des mouvements Pequignet, son système de remontage à double sens procure une réserve de marche de 65 heures. Il dispose, en outre, d’un guichet date à affichage semi-instantané breveté. Une nouvelle maille signature, inspirée de l’iconique Moorea, a été développée en exclusivité pour Concorde. Ses maillons en pointe de lance sont un clin d’œil à l’Obélisque de la Place de la Concorde. Concorde est dotée d’une nouvelle boîte de forme, subtile fusion du carré et du cercle. Le bracelet intégré en acier unit harmonieusement le boitier aux attaches triangulaires pour donner corps à une montre aux formes géométriques. Décliné en deux tailles de boîtiers de 36 mm ou 40 mm, son cadran est disponible en 6 coloris: or, argent (avec des aiguilles et index argent ou dorés), vert anglais, bleu marine, gris anthracite et rose. Commercialisée à partir d’octobre 2023, cette montre anniversaire porte avec élégance et distinction l’esprit et le style Pequignet. Avec cette collection, Pequignet incarne une vision du temps bien française, libre et sans contrainte.

GIRARD-PERREGAUX Laureato Absolute Chronograph 8Tech

Depuis la sortie de la collection ultra-moderne Laureato Absolute en 2019, Girard-Perregaux ne cesse d'étudier les matériaux de pointe. La Laureato Absolute 8Tech, nouvelle pièce de la collection Laureato Absolute, profite de tout le savoir-faire accumulé par la Manufacture. Basé sur la 8Tech, une technique révolutionnaire, le boîtier est constitué de pièces octogonales en carbone, ce qui crée un motif structurel aléatoire. Encore une fois, la Laureato Absolute affiche la capacité de Girard-Perregaux à optimiser des matériaux d'avant-garde pour un effet époustouflant. Dès son lancement en 1975, la Laureato s'inscrivait indéniablement dans l'air du temps horloger des années 1970. L'avènement des mouvements à quartz a ensuite soulevé dans beaucoup d'esprits la question de l'utilité des montres mécaniques, alors que les montres à piles procuraient une incroyable précision. En outre, les acheteurs de montres appréciaient le style des modèles sportifs, avec des bracelets intégrés qui s'associaient aussi bien à un jean qu'à une tenue de soirée. Manufacture connue pour son inventivité, Girard-Perregaux était au premier plan de la technologie du quartz. En effet, la fréquence de 32 768 Hz a été définie par l'entreprise avant d'être adoptée comme norme universelle pour les montres à quartz. Dernièrement, la montre mécanique bénéficie d'une renaissance qui lui confère une très grande valeur aux yeux des amateurs d'horlogerie. La Laureato est la première montre avec un bracelet intégré dont l'esthétique et le mouvement sont conçus en interne depuis ses tout débuts. Le style de la Laureato allie magistralement des composants de différentes formes. Ce modèle a été entièrement conçu en interne. Il présente une lunette octogonale placée au-dessus d'une bague circulaire, qui elle-même repose sur un boîtier de forme tonneau angulaire. Des formes qui s'unissent harmonieusement malgré leur juxtaposition. En 2019, La Manufacture sortait une nouvelle interprétation de son classique de 1975, la Laureato Absolute. Partageant l'ADN de la Laureato, la collection Laureato Absolute assume un design avant-gardiste, conférant à chacun de ses modèles un look ouvertement sportif. Depuis l'avènement de la Laureato Absolute, Girard-Perregaux a régulièrement employé de nombreux matériaux surprenants, comme la glace saphir métallisée, le Carbon Glass et le Rubber Alloy. Aujourd'hui, la Manufacture perpétue cette philosophie avec un nouveau modèle, la Laureato Absolute 8Tech, une montre logée dans du composite carbone/titane fabriqué suivant un procédé innovant et unique en son genre. Grâce à son boîtier high-tech, la Laureato Absolute 8Tech 44 mm s'impose sur le poignet tout en étant étonnamment légère. Cette légèreté procure justement un excellent confort à son porteur, ce qui la rend idéale pour le quotidien. Le matériau du boîtier se compose de fibres de carbone unidirectionnelles, non-tressées et pré-imprégnées, combinées à de la poudre de titane légère pour former des couches extrêmement fines ne dépassant pas 0,05 mm d'épaisseur. Ces couches se superposent tout en étant chacune orientée différemment pour former des « empilements » qui sont ensuite coupés en octogones, une première dans l'industrie horlogère. Les formes octogonales sont placées dans un moule, chauffées et soumises à une pression extrême. Après cela, les composants du boîtier, y compris la lunette, sont taillés dans la matière, puis affinés à la main. Cette technique unique en son genre confère au boîtier un look étincelant. Girard-Perregaux aurait pu créer des formes circulaires, mais cette forme octogonale se rapproche davantage du cœur de la Manufacture, puisqu'elle est caractéristique de la marque depuis la sortie de la toute première Laureato en 1975. De plus, avec ses huit côtés, l'octogone symbolise la chance pour des milliards de personnes. Cinq fois plus léger que l'acier, mais de résistance et de rigidité comparables, le boîtier high-tech est un argument de choix irrésistible. Notons aussi son aspect ondulé qui rappelle l'acier de Damas.

Le cadran présente une construction en « sandwich ». La couche supérieure est sablée et présentée avec une finition en dégradé de gris, qui rappelle les tons du boîtier et de la lunette. La couche inférieure est constituée de titane grade 5, partiellement révélé par une série d'ouvertures à la surface. Ces ouvertures pointues servent d'index, tandis que les marques rectangulaires adjacentes présentent un traitement luminescent qui apparaît en blanc dans l'obscurité. Le cadran comporte trois compteurs sablés et l'affichage de la date placés entre 4h et 5h. Les aiguilles des heures et des minutes, de type « bâton » en titane gris, sont enduites de matière luminescente (émissions blanches). Fine et centrale, l'aiguille des secondes du chronographe, utilisée en conjonction avec l'impeccable minuterie, indique l'écoulement des secondes de façon intelligente. La composition du cadran joue avec les textures, les couleurs et les profondeurs pour offrir une lisibilité hors pair et un look moderne et séduisant. La Laureato Absolute 8Tech est animée par un mouvement Manufacture, le Calibre GP03300- 1058 à remontage automatique. Une glace saphir fumée placée à l'arrière de la montre s'aligne sur les tons monochromes utilisés sur le boîtier et la lunette. Avec ses 419 composants et sa finition exemplaire, notamment les Côtes de Genève, le chanfreinage et le grain régulier, le mouvement perpétue les compétences traditionnelles pratiquées par Girard-Perregaux depuis 1791. La Laureato 8Tech est présentée sur un bracelet en caoutchouc noir à effet tissu et coutures grises. Dans la tradition de la Laureato, le bracelet est intégré au boîtier, une caractéristique qui offre un confort de porter exceptionnel. Le bracelet est associé à une boucle déployante en titane avec traitement PVD noir, qui comprend également un système de micro-ajustement. Le porteur peut ainsi régler parfaitement la taille du bracelet, pour un ajustement optimal au poignet.

BIANCHET Tourbillon volant Grande date

Quand l’horlogerie contemporaine rencontre les principes de conception intemporels du nombre d’or 1.618 : union insolite de méthodes de construction millénaires et de style horloger ultra-contemporain, la montre Tourbillon Volant Grande Date B1.618 est l'expression de la transparence, de la pureté des lignes et d’un esprit high-tech, destinés à séduire les amateurs d’horlogerie prestigieuse à grande complication. La maison horlogère suisse Bianchet, créatrice de montres à tourbillons dont le style contemporain est empreint de principes de design intemporels, affirme sa passion pour les complications horlogères avec sa nouvelle montre « Flying Tourbillon Grande Date B1.618 ». Sa boîte tonneau épurée, le design squelette de son mouvement manufacture dont les proportions respectent celles du nombre d’or 1.618, ses deux complications horlogères, et une sensibilité esthétique inspirée du design italien, tout en elle respire la pureté des lignes, la force et l’équilibre naturel, dans un style et des matériaux résolument contemporains. Passionnés de design et nourris d'un héritage italien, les fondateurs de Bianchet mettent la recherche de la beauté au cœur de l’univers créatif de la marque. Une quête de perfection esthétique sans compromis déclinée dans les moindres détails. Le Tourbillon Volant Grande Date B1.618 est une création horlogère sensorielle, culturelle et mécanique, pensée et dessinée selon les principes mathématiques du ratio d’or 1,618 et de la suite de Fibonacci qui sous-tendent la beauté de l’univers. En appliquant des principes de conception millénaires dérivés de l'emblématique section dorée 1,618, aussi appelée « divine proportion » et utilisée depuis des siècles dans les compositions les plus harmonieuses de l'art, de l'architecture et de la musique, Bianchet insuffle des proportions parfaites à ses garde-temps ultramodernes. Dans un souci d'harmonie, les deux complications du nouveau calibre Bianchet sont exactement positionnées selon les triangles d'or utilisés pour construire le mouvement, tandis que l'architecture des ponts prend naissance au point central de la cage du tourbillon pour suivre les courbes dictées par la spirale de Fibonacci. Les ponts arrière, quant à eux, forment des cercles d'or concentriques dont les diamètres respectent le rapport 1,618, tandis que les éléments majeurs à l’avant du mouvement, comme la cage de tourbillon, la roue des heures et la grande date, sont placés en fonction des règles géométriques des cercles d'or. Cette construction unique, qui allie symétrie et asymétrie, confère au mouvement Bianchet B1.618 toute sa personnalité, sa profondeur et son équilibre. Inventé par Cartier en 1906, le boîtier tonneau a été conçu pour être à la fois élégant et confortable. Forme très innovante à l'époque, elle représente encore aujourd'hui la quintessence de la classe et de la sophistication. En ajoutant des lignes pures et des proportions harmonieuses soulignées par des accents de couleur raffinés, Bianchet crée une montre à la fois sophistiquée et sportive.

Une des rares montres en carbone de forme tonneau capables de résister à une pression de 10 ATM (équivalente à 100 mètres de profondeur) et à des chocs de 5000G, la montre Tourbillon Volant Grande Date B1.618 a été conçue pour être polyvalente, pouvant être portée durant les activités sportives et aquatiques. La légèreté d’un matériau de pointe, la douceur du caoutchouc vulcanisé naturel, associées aux courbes parfaites et sensuelles du boîtier, créent une expérience tactile unique. Fabriqué en Titanium-Dust-High-Density-Carbon, un composite exclusif de fibres de carbone injecté de poudre de titane, le boîtier du Flying Tourbillon Grande Date B1.618 allie les performances d'un matériau très résistant et léger à la préciosité d'un métal noble. Ajoutant à la haute densité du composite, constitué d'environ 500 couches comprimées de fibres de carbone de 0,03 mm d'épaisseur, la poudre de titane est déposée toutes les deux couches, apportant lumière et reflets subtils à ce matériau d'avant-garde. La disposition des fibres de carbone, dont l’orientation varie de 45 et 90 degrés entre chaque couche, permet d'obtenir une structure isotrope extrêmement homogène, dense et résistante, tout en offrant des motifs esthétiques uniques, ennoblis par les particules de titane. La lunette aux lignes épurées et dénuée de tout artifice se fond à la carrure, mettant en valeur les courbes de cette dernière avec ses cornes discrètes, qui lui confèrent son chic et son élégance. Le fond, lui aussi en parfaite continuité avec la lunette et la carrure, apporte équilibre et finesse à cette boîte aux formes fluides, dont l’équilibre est dicté par les proportions du ratio d’or. Seule la présence des joints de caoutchouc permet d’identifier les limites de chaque élément de la boîte tonneau du Flying Tourbillon Grande Date B1.618, tant ses courbes sont fondues et harmonieuses. Cette construction aux lignes pures et douces, agréables au toucher, est subtilement soulignée par les traits de couleur qui donnent toute sa personnalité à cette montre tourbillon, créée dans un souci de pureté, d’harmonie et d’expérience sensorielle. « Une montre doit éveiller les sens et les émotions. Le son du tic-tac du mouvement, la magie visuelle du tourbillon volant, l’expérience tactile procurée par les matériaux de la boîte sont autant d’éléments sur lesquels nous travaillons pour procurer une sensation unique », explique Emmanuelle Festa Bianchet, co-fondatrice de Bianchet. Poursuivant leur passion pour les mouvements à tourbillon, les fondateurs de Bianchet ont relevé le défi de développer leur propre calibre à tourbillon volant, dont les ponts et la cage de tourbillon sont entièrement réalisés en titane, et sur lequel ils introduisent une grande date ajourée. La transparence de la construction squelette et les finitions faites à la main révèlent le raffinement de l’architecture tout en donnant naissance à l'âme du mouvement.

Né pour contrecarrer la force de gravité, le mécanisme tourbillon inventé par Abraham-Louis Breguet en 1795, est considéré comme l’une des complications les plus prestigieuses de la haute horlogerie. Le nouveau mouvement tourbillon volant de Bianchet tourne avec une précision de -4+4 secondes par jour, sans qu'aucun pont ne vienne entraver la beauté de cette fascinante pièce d'ingénierie mécanique. Comme suspendue dans les airs, la cage de tourbillon en titane, qui porte le symbole de Bianchet, a été conçue pour défier la gravité tout en style et élégance. Soutenu par un roulement à billes qui lui confère une rotation fluide et une précision inégalée, le tourbillon volant de Bianchet poursuit son mouvement perpétuel et semble flotter au cœur de l’architecture ajourée. Le réglage du mouvement, effectué dans six positions, augmente encore la précision de la montre, quelle que soit l’orientation dans laquelle elle est posée. Dévoilant les subtilités de la fonction calendrier, la complication Grande Date du nouveau mouvement Bianchet, totalement squelettée, affiche la date dans un format à la fois facile à lire et esthétiquement minimaliste. Un simple accent de couleur sur le guichet permet d’identifier la date du jour présent, sans pour autant entraver la subtilité mécanique des deux disques qui tournent séparément au rythme des journées. Une complication inventée par Lange & Söhne en 1994 que Bianchet décline dans un style contemporain, en dévoilant son ingéniosité mécanique.Deux arcs suspendus supportant des blocs de Superluminova, rappelant les index des heures réalisés dans le même matériau high-tech, sont placés symétriquement de part et d'autre du cadran ajouré. Déjà présents dans le modèle Bianchet Tourbillon B1.618 Openwork, ils apportent une touche distinctive au mouvement, tout en jouant avec la lumière, la profondeur et la transparence pour créer une architecture sculpturale moderne. Entièrement réalisé en Suisse et assemblé dans les ateliers de Bianchet à La-Chaux-De-Fonds, le calibre du Tourbillon Volant Grande Date B1.618 est ennobli par des finitions manuelles qui subliment la beauté de ses composants. Particulièrement difficile à réaliser sur le titane, l’anglage main, guidé par la main de l’artisan, donne vie aux contours des ponts, révèle les formes et donne de l'éclat aux pièces du remontage. Diverses techniques de finition apportent lumière et reflets changeants à la géométrie des ponts et mettent en valeur l'architecture sophistiquée du mouvement, tout en conduisant le regard vers la transparence et les subtilités de ce mécanisme horloger à double complication.


Coordination éditoriale : Eyquem Pons



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