REPÉRAGES #274-2024 (accès libre)
Sept montres qui affichent un parti-pris résolument tourné vers la couleur et la lumière (en prime : nos sept commentaires)

Avec cette chronique, on vous tient au courant des nouveautés qui affluent dans les vitrines horlogères : c’est, à ce jour, la plus complète des recensions que proposent les médias spécialisés, avec un peu plus de 2 000 pièces présentées chaque année. Soit, en moyenne, à peu près cinq nouveautés proposées par jour du calendrier : c’est exceptionnel et même unique dans le paysage horloger ! Ce qui nous fait donc 2 000 nouvelles montres commentées une par une : nous ajoutons à ces présentations des notations personnelles critiques, forcément subjectives et généralement pas complaisantes, mais toujours sincères, en bref, en vrac et toujours en toute liberté. Dans le formidable tsunami des nouveautés horlogères, cette sélection est déjà, en soi, une élimination du pire ou de l’insignifiant : il ne faut donc pas s’étonner que le meilleur y soit commenté plutôt positivement. Tout le monde l’aura compris : les absents ont toujours tort !

MASSENA LAB x Raúl Pagès Pièce unique pour TimeforArt

Massena LAB est fier de s'associer à nouveau à l'Institut suisse en tant que sponsor officiel de la vente aux enchères TimeForArt en partenariat avec Phillips et en association avec Bacs & Russo. Pour l'édition 2024, Massena LAB a créé « Petrichor », une pièce unique de Massena LAB et Raúl Pagès. Mesurant 38,5 mm de diamètre, ce garde-temps en acier inoxydable présente un cadran harmonieux dans un ton sable chaud avec une finition soleillée, qui passe à la lumière de la terre d'ombre au grès. Petrichor est un terme qui décrit l'odeur singulière, agréable et nostalgique qui se dégage lorsque la pluie tombe sur un sol sec, et qui trouve son origine dans les mots grecs « petra », pour pierre, et « ichor », le sang divin des dieux, dans la mythologie grecque. Petrichor est animé par un calibre exclusif, le M690 à remontage manuel, conçu pour Massena LAB par l'horloger suisse indépendant Raúl Pagès. Le mouvement, dont les finitions présentent un haut niveau de décoration à la main, est visible à travers un fond de boîtier d'exposition. Petrichor, pièce unique, ne sera ni commercialisée ni reproduite.

UN COMMENTAIRE ? On pourra regretter que cette pièce unique soit vouée à le rester, alors qu’elle a tout d’une belle montre qu’on aimerait porter, avec son boîtier en acier de 38,5 mm et son calibre « manufacture » à petite seconde – les initiés auront reconnu le style « montre d’observatoire » du cadran. Pas de prix avant les enchères ! L’estimation à 5 000-10 000 dollars sur le catalogue de Phillips est purement indicative : on veut bien prendre les paris qu’il faudra multiplier par dix ce montant pour se voir adjuger la montre ! Voire par vingt si les collectionneurs s’excitent un peu…

SEIKO chronographe Astron GPS Solaire 5X83 Dual-Time (SSH161)

En 2012, Seiko a franchi un cap dans l’horlogerie électronique avec l’Astron GPS Solaire, qui s’adapte à chaque fuseau horaire par simple pression sur un bouton en se connectant au réseau de satellites GPS, tout en puisant toute l’énergie dont elle a besoin à partir de la seule lumière. Aujourd’hui, Seiko présente trois nouveaux modèles de l’Astron GPS Solaire, conçus pour allier design sophistiqué et technologie de pointe. Ces créations élégantes et modernes, dotées du calibre 5X83 Dual-Time, offrent une fonctionnalité avancée dans un boîtier en titane à la fois robuste et léger. Un revêtement anti-éraflures protège la montre des rayures, tandis que son étanchéité jusqu’à 10 bars garantit une résistance optimale au quotidien. Le cadran texturé présente une finition verti- cale qui inspire force et solidité, tandis que la fonction chronomètre permet des mesures de haute précision, au 1/20 de seconde. La fonction transfert facilite le réglage de l’heure, réduisant ainsi le temps nécessaire pour synchroniser les aiguilles principales et secondaires. Ces montres se distinguent par leur design contemporain et anguleux, offrant un profil mince et des lignes épurées.

UN COMMENTAIRE ? Une vraie alternative aux propositions « sport chic » des marques suisses, à un prix décent (autour des 2 600 euros) et avec une indéniable qualité de fabrication (boîtier de 42 mm et bracelet en titane). La liste des fonctionnalités semble illimitée (chronographe, 38 fuseaux horaires avec heure d’été/hiver, calendrier perpétuel, etc.), la précision de la montre se situant dans les 15 secondes par mois. Lorsque le cadran de la montre perçoit la lumière du soleil, la montre se connecte au réseau satellites GPS et ajuste l’heure automatiquement. En l’absence d’exposition à la lumière, la montre garde en mémoire l’heure de sa dernière connexion manuelle tout en cherchant la réception du signal GPS…

VACHERON CONSTANTIN Traditionnelle tourbillon Haute Joaillerie (Réf. 6057T/000G-H067)

Vacheron Constantin enrichit la collection Traditionnelle avec un modèle tourbillon Haute Joaillerie animé par le calibre 2160 ultra-plat. Cette pièce technique est servie par une exceptionnelle maîtrise dans l’art du sertissage invisible. Tous les composants de l’habillage sont pavés de diamants taille baguette, des cornes à la carrure, de la lunette à la boucle, de la couronne au cadran à motif rayonnant. Cette Traditionnelle tourbillon Haute Joaillerie est le reflet de l’approche propre à Vacheron Constantin de la haute horlogerie. La rencontre de la haute horlogerie et de la haute joaillerie : Une montre Vacheron Constantin ne saurait être technique sans être précieuse. Cette proposition de la Maison n’a cessé de stimuler sa créativité au cours de ses plus de deux siècles et demi d’existence. Née en plein Siècle des Lumières, cette philosophie propre à Vacheron Constantin s’est notamment nourrie du foisonnement de La Fabrique, cette organisation unique en son genre qui réunissait plus de 5 000 professionnels des métiers de l’horlogerie et de l’orfèvrerie dans la Genève du XVIIIe siècle. Cet héritage, Vacheron Constantin continue de le faire vivre aujourd’hui au travers de pièces dont l’esthétique est le fruit d’une recherche aussi approfondie dans les arts décoratifs que celle dévolue à leur fonctionnement mécanique.  Avec la montre Traditionnelle tourbillon Haute Joaillerie, cette approche trouve une nouvelle interprétation d’exception. Entièrement pavée de diamants taille baguette, cette pièce offre une symbiose remarquable entre l’expertise des métiers d’art et la maîtrise des complications horlogères. La régulation à tourbillon de son mouvement ultra-plat sert ainsi de point d’appui au sertissage rayonnant du cadran qui éclot comme une corolle scintillante. Cette composition se complète d’un rehaut incliné et d’une lunette également sertis, tout comme la couronne, les cornes, la carrure et la boucle.

Pour cette montre qui entre en collection, le choix s’est porté sur un serti invisible permettant de mettre en valeur l’architecture particulière de son ornementation. Inventée au début du siècle dernier, cette technique consiste à sertir des pierres parfaitement calibrées afin de faire disparaitre les griffes de métal servant de fixations en surface, d’où son nom. A la place, les maîtres joailliers façonnent des rails en forme de « T » tandis que les gemmes sont taillées avec une rainure de chaque côté de la culasse, la partie basse de la pierre. Celles-ci sont ensuite glissées une à une entre les rails pour former un pavage de diamants sans joints apparents. Afin que le sertissage soit parfait, la taille des gemmes doit être d’une précision absolue. Une difficulté majeure sur cette montre dont le plan de sertissage rayonnant du cadran demande de multiples calibrages des diamants baguette dont la taille augmente à mesure qu’ils s’éloignent du tourbillon. On retrouve cette même difficulté sur les cornes avec des diamants baguette de forme trapézoïdale et sur la carrure, qui a fait l’objet de recherches et tailles spécifiques pour positionner les gemmes à la verticale. La couronne est également entièrement sertie invisible sur la tranche comme sur sa face où les diamants ont été spécifiquement taillés pour s’insérer entre les pans polis de la croix de Malte. Au total, cette Traditionnelle tourbillon Haute Joaillerie se pare de plus de 300 diamants (~27.11 cts), fruit d’un travail exceptionnel de sertissage. Portée sur un bracelet en cuir d’alligator gris foncé avec surpiqûres ton sur ton, cette montre affiche un diamètre de 41 mm, adapté à tous les poignets notamment en raison de sa finesse (12,46 mm). Celle-ci est permise par le calibre 2160, le premier mouvement tourbillon à remontage automatique développé par la Maison. Outre l’élégance d’une cage ajourée en forme de croix de Malte, emblème de la Manufacture, le calibre 2160 se distingue en effet par son extrême finesse : totalisant 188 composants, ce mouvement ultra-plat ne mesure que 5,65 mm d’épaisseur, pour une réserve de marche de 80 heures. Sa fréquence réduite à 18'000 alternances/heure (2.5 Hz), de même que sa masse oscillante périphérique en or 916/1000 guilloché clou de Paris, synonyme de gain en hauteur du mouvement, permettent d’admirer le battement de son mécanisme par le fond saphir du boîtier. Les finitions apportées au mouvement relèvent d’une même quête de perfection avec une platine perlée côté cadran et des ponts anglés à la main et décorés Côtes de Genève côté fond. Les roues du train d’engrenage sont cerclées tandis que les vis sont chanfreinées et polies. Inspiré de l’emblème de la Maison, le tourbillon, dont la cage est porteuse de la petite seconde indiquée par une vis noircie, renferme d’exceptionnelles finitions apportées à l’ensemble de ses composants. À l’image du berçage, consistant à limer la barrette en vue d'obtenir une forme conique et semi-cylindrique, qui est entièrement réalisé à la main pour répondre aux critères exigés par Vacheron Constantin.

UN COMMENTAIRE ? On peut s’amuser à compter les diamants (334), puis à les peser (27,1 carats), mais il n’est pas question de compter les euros nécessaires pour acquérir cette petite merveille de haute joaillerie horlogère : Vacheron Constantin ne révèlera le prix qu’aux plus sérieux de ses meilleurs clients et uniquement dans les meilleures boutiques de la marque. Pour l’instant, cette série n’est pas limitée, sinon par sa production confidentielle…

MAURICE LACROIX Aikon Autiomatic Ceramic 39 mm/42 mm 

À l’approche de la fin de l’année 2024, Maurice Lacroix dévoile les Aikon Automatic Ceramic, un véritable chef-d’œuvre décliné en deux tailles et disponible en deux teintes contrastantes : le noir et le blanc. Ayant nécessité trois années de recherche et développement, ces nouveaux modèles offrent un rapport qualité/prix inédit, démocratisant la possession d’une montre en céramique, tout en offrant un look ultra-raffiné. De plus, Maurice Lacroix va plus loin avec l’usage d’une céramique « technique », un matériau qui surpasse les performances de la céramique « classique » en boostant l’oxyde de zirconium avec des oxydes supplémentaires. Une attention particulière a été portée au boîtier et au bracelet, garantissant que chaque surface et chaque facette reflètent l’excellence. En outre, chaque maillon du bracelet a été conçu pour épouser parfaitement les mouvements du poignet et garantir un confort optimal. Sans équivoque, ces derniers modèles perpétuent la réputation de l’Aikon pour son soin du détail et son look prononcé et urbain. Un matériau, deux apparences ; il ne vous reste plus qu’à choisir quel style adopter ! Cette année, Maurice Lacroix a dévoilé plusieurs versions de l’Aikon, une montre de style urbain couronnée de succès, habillée de différentes couleurs et produite en différents matériaux. Aujourd’hui, pour clore 2024, l’entreprise des Franches-Montagnes se tourne pour la première fois dans son histoire vers la « céramique technique », un matériau résistant aux rayures qui ne se ternira jamais au fil des ans. Les boîtiers en céramique composés d’oxyde de zirconium existent depuis un certain temps, mais Maurice Lacroix a repoussé les limites de la performance en créant une céramique technique. Comme les boîtiers en céramique classiques, la céramique technique est résistante à la corrosion et hypoallergénique, mais elle représente également une étape importante en termes de durabilité, de stabilité thermique et de robustesse générale. Ce matériau innovant est constitué d’oxyde de zirconium enrichi de trois oxydes supplémentaires : oxyde d’hafnium, oxyde d’yttrium et oxyde d’aluminium. Ce processus strictement contrôlé a donné naissance à une céramique ultra résistante et à l’épreuve des coups.

La réalisation du boîtier et du bracelet en céramique technique a nécessité trois années de recherche et de développement intenses et a posé de nombreux défis techniques. Tout a été mis en œuvre pour garantir que les surfaces et facettes du boîtier et du bracelet soient de qualité. La lunette et ses cavaliers caractéristiques ont été, par exemple, un grand challenge pour l’équipe R&D de Maurice Lacroix, leur objectif étant d’offrir la qualité et le taux de finitions attendus sur une Aikon. De même pour la fabrication du bracelet qui a demandé un travail exigeant. Il était impératif pour la maison que les maillons s’articulent parfaitement, permettant ainsi au bracelet d’accompagner les mouvements du poignet et offrir un confort optimal au porteur. Au cours du processus de développement, Maurice Lacroix n’a pas hésité à mener des recherches poussées en incluant ses partenaires et le grand public. En recueillant les commentaires, la marque a cherché à optimiser l’aspect et la texture de ses nouveaux modèles, en accordant une attention particulière à la relation ergonomique entre le boîtier, le bracelet et le porteur. L’aboutissement de ce travail de longue haleine a donné naissance à la nouvelle Maurice Lacroix Aikon Automatic Ceramic, un modèle unisexe proposé en deux tailles, 39 mm et 42 mm, ayant chacun une allure résolument différente. Depuis sa création en 1975, Maurice Lacroix n’a cessé de démontrer son désir inépuisable de proposer une haute valeur perçue. Avec la nouvelle Maurice Lacroix Aikon Automatic Ceramic, la marque des Franches-Montagnes propose un rapport qualité/prix sans précédent, en plaçant ce matériau séduisant à la portée de nouveaux publics. En 2016, Maurice Lacroix a dévoilé la première Aikon, une montre à quartz inspirée de la Calypso, la montre la plus vendue des années 90. Deux ans plus tard, la marque dévoilait des versions mécaniques de l’Aikon, entraînant une croissance exponentielle de la popularité de la collection. Au cours des années qui ont suivi, la marque a tiré profit de ce succès en dévoilant différentes tailles de boîtier, couleurs de cadran et complications. Aujourd’hui, Maurice Lacroix explore un contraste éclatant avec la nouvelle Aikon Automatic Ceramic, déclinée en noir et en blanc. L’option noir mat de 42 mm est discrète mais puissante renforce l’ambiance urbaine bien connue de la marque. De son côté, l’Aikon Automatic Ceramic blanche brille de mille feux grâce à une finition brillante qui lui vaut d’attirer les regards admiratifs partout où elle passe. De jour comme de nuit, puissante ou délicate, l’Aikon Automatic Ceramic s’adapte parfaitement à la situation, à l’humeur et à la personne qui la porte. Une fois de plus, Maurice Lacroix prouve qu’il est un maître des matières et des contrastes. C’est là une performance exceptionnelle.

UN COMMENTAIRE ? Maurice Lacroix n’est sans doute ni la première, ni la dernière marque horlogère à sacrifier à l’exercice obligé de la montre en céramique : les lignes très tendues de l’Aikon se prêtent bien à cette version en céramique, qui ne réclamera qu’un peu plus de 3 000 euros (en 39 mm comme en 42 mm) pour apporter un peu de tiédeur à votre poignet, ainsi que le coup d’éclat que constitue la céramique blanche – en version noire, on sera plutôt dans la coupe sombre…

AERA M1 Blackbird

Une bonne montre est bien plus qu'une simple indication de l'heure - c'est une question d'intégrité, d'authenticité et de design durable. Ce sont les trois piliers sur lesquels Aera a été fondée. Le design d'une montre emblématique dépend d'une fonctionnalité rigoureuse, d'une ingénierie de haut niveau et d'un grand style. Sur un marché de plus en plus encombré, une bonne montre doit avoir son propre point de vue. C'est dans cet esprit que les cofondateurs d'Aera, Jas Minhas et Olof Larsson, vétérans de l'industrie horlogère, ont lancé leur marque en 2022. Le duo se concentre sur la création d'une nouvelle gamme de montres mécaniques fabriquées en Suisse qui sont à la fois utiles et contemporaines. Le quatrième jalon du design d'Aera est la montre Field, un garde-temps sans compromis à l'objectif simple, décliné en deux variations subtiles. Les origines des nouvelles M-1 Field et M-1 Blackbird remontent à un ensemble spécifique de montres militaires de la Seconde Guerre mondiale, connues des collectionneurs sous le nom de « Dirty Dozen » (quelque chose comme les « Douze salopards » pour la douzaine de montres de ce type). Le ministère britannique de la Défense a commandé ces montres à 12 horlogers en leur imposant des directives fonctionnelles strictes en matière de lisibilité, de précision, de fiabilité et de résistance à l'eau. C'est la simplicité même de l'objectif qui fait de la montre de campagne classique un favori durable parmi les collectionneurs de montres anciennes. Pour Aera, cependant, il était impératif que la M-1, la première montre Aera d'un diamètre inférieur à 40 mm, ait un aspect et un toucher contemporains plutôt que vintage. C'est pourquoi la M-1 réinterprète entièrement les éléments de design du passé en gardant à l'esprit la clarté fonctionnelle et les lignes épurées. Chaque montre Aera est un effort de raffinement et de simplification, et avec la nouvelle M-1, le langage de conception de la marque est clair avec un affichage central à deux aiguilles, un cadran bombé d'une seule pièce et un sous-cadran des petites secondes à six heures. La Field et la Blackbird sont toutes deux disponibles en éditions de 300 exemplaires, avec des sorties échelonnées en 2024 et 2025. Avec son boîtier compact de 39 mm, la M-1 associe l'essence du langage stylistique d'Aera à une attitude pragmatique qui la rendra apte à toutes les aventures.

Toutes les montres Aera, y compris la nouvelle M-1, sont dotées de cornes ergonomiques incurvées et de bracelets intégrés à changement rapide pour maximiser le confort et la personnalisation. La forme lisse et elliptique du boîtier et la courbe du verre saphir ne font que souligner la facilité d'utilisation de la M-1 au poignet. Rejoignant le chronographe C-1 récemment sorti, la M-1 se décline en deux modèles fonctionnels, la Field et la Blackbird, et constitue une expression contemporaine de la montre de terrain, réduite à sa plus simple expression. La M-1 Field est réalisée en acier 904L brossé circulaire satiné, tandis que la Blackbird est en acier 904L brossé circulaire revêtu de PVD. Ce superalliage inoxydable est considéré comme supérieur à l'acier chirurgical 316L encore utilisé par l'écrasante majorité des horlogers, car l'acier 904L est préféré pour sa plus grande résistance à la corrosion et aux piqûres. Ce choix est emblématique de la mission d'Aera, qui consiste à se surpasser pour fabriquer des montres-outils capables de résister aux missions les plus difficiles et de continuer à fonctionner magnifiquement pendant des décennies. Les deux éditions de la M-1 présentent des cadrans monoblocs noir mat entourés d'une minuterie de chemin de fer d'un blanc éclatant sur le bord bombé et d'aiguilles glaives noires pour les heures et les minutes. C'est toutefois la nuit que les choses deviennent vraiment intéressantes. Lorsqu'il est activé dans des conditions de faible luminosité, l'affichage de la M-1 Field comporte du X-1 Swiss Super- Luminova rempli à la main pour les heures et les minutes et du Globolight luminescent solide pour les chiffres en vert brillant. L'insert de Superluminova assorti dans la couronne est une marque de fabrique d'Aera. Sur la M-1 Blackbird, en revanche, ces mêmes détails brillent en bleu. Le logo Aera en Globolight solidement luminescent brille en blanc sur les deux montres. Cela confère à la Field et à la Blackbird leur propre identité en cas de faible luminosité.

A l'intérieur des M-1 Field et Blackbird, Aera poursuit sa pratique établie d'utiliser des mouvements testés et éprouvés pour garantir la fiabilité et la longévité. Le Sellita SW216-1 est le premier mouvement à remontage manuel d'Aera, sa couronne de remontage ajoutant une sensation analogique rassurante. Le mouvement a une fréquence de 4 Hz ou 28 800 vibrations par heure et offre 42 heures de réserve de marche avec une finition « Elabore » de qualité supérieure. Il s'agit d'un mouvement de qualité supérieure, ajusté à un degré plus élevé de précision et également fini à un degré plus fin, d'où son nom. Le mouvement est protégé par un fond de boîtier vissé en deux parties, offrant une étanchéité à 100 mètres. Il est gravé avec des spécifications clés et son propre numéro de série unique correspondant à celui gravé au laser sous l'une des cornes. La M-1 Blackbird est dotée d'un bracelet en cuir de veau italien noir avec surpiqûres noires et d'un bracelet en cuir de daim italien gris avec surpiqûres blanches, tous deux dotés d'une fonction de déverrouillage rapide à deux goupilles et de boucles en acier inoxydable 904L. Les deux montres sont livrées avec un étui de voyage en cuir de veau souple fabriqué à la main.

UN COMMENTAIRE ? Il faudra compter dans les 1 900 euros pour passer à son poignet cette Aera M-1 Blackbird qui s’annonce de toute beauté dans son boîtier compact [il dégage une certaine idée de puissance] et dans le respect du style « field » apprécié des amateurs (le verre bombé y est pour beaucoup). Avec une étanchéité à 100 m, l’honneur sportif est sauf. Le mouvement suisse (Sellita) est lui aussi une forme de garantie pour la qualité et l’endurance de la montre.

TAG HEUER Monaco Chronographe

À l’heure où le soleil se couche sur l’éblouissante skyline de Las Vegas, inondant le célèbre Strip d’un kaléidoscope de couleurs, l’essence même de la ville se réveille. Le jeu et l’euphorie règnent en maître car ici la vie bat au rythme de la fête et de l’aventure. TAG Heuer honore cette atmosphère festive en introduisant une nouvelle version de sa TAG Heuer Monaco Chronograph, une montre incarnant parfaitement l’esprit audacieux de la Maison. Dans l’univers de l’horlogerie, TAG Heuer a su imposer durablement un héritage solide, tissant unenarration qui mêle le frisson du sport automobile et la finesse du savoir-faire suisse. Collection iconique de TAG Heuer, la TAG Heuer Monaco incarne cet héritage dans un esprit de vitesse, d’élégance et de précision constante. Lancée en 1969, la TAG Heuer Monaco est devenue l’une des montres les plus symboliques de l’histoire. À cette époque, son audacieux design carré, sa couronne gauche, son boîtier brossé et poli, et son cadran bleu étaient autant d’éléments inédits sur le marché. Rapidement associée au nom de la Maison, elle s’est hissée au rang de modèle plébiscité, aussi bien auprès des fans de course automobile que des amateurs de montres. L’héritage de la TAG Heuer Monaco a toujours été lié à la course automobile et à l’histoire ducinéma, notamment grâce à l’acteur Steve McQueen. Dans le film Le Mans de 1971, le personnage incarné par McQueen porte une montre Monaco, confirmant à l’accessoire son statut d’icône du style et de pilier de la culture de la course automobile. Au-delà de son succès cinématographique, la TAG Heuer Monaco n’a eu de cesse d’évoluer etchacune de ses déclinaisons a toujours amélioré la précision et le design unique qui caractérisent ce modèle emblématique. De ses débuts à ses itérations plus modernes, la TAG Heuer Monaco a toujours été un symbole d’innovation, s’adaptant aux nouvelles technologies et matières, tout en restant fidèle à son héritage, ancré dans la course automobile.

L’horloger présente une nouvelle édition rose de la TAG Heuer Monaco Chronograph, associant une esthétique ludique et moderne au riche héritage de la collection. L’histoire que nous compte cette montre saisissante se révèle à chaque mouvement de ses aiguilles. L’éclatant cadran squeletté rose met la couleur à l’honneur, reflétant l’ambiance électrique de Las Vegas et de ses lumières iconiques. Avec ses saisissants détails colorés, la montre s’adresse aux personnes qui osent exprimer leur personnalité à travers leur style. Au cœur de la TAG Heuer Monaco Chronograph se trouve le Calibre Heuer 02 automatique de la Maison, conçu pour garantir une précision et une fiabilité remarquables. Calibre de chronographe signature de TAG Heuer, le mouvement peut être observé à travers le cadran squeletté, ce quipermet aux amateurs d’admirer le fonctionnement délicat de la montre. Visibles à travers le fond saphir, la roue à colonnes à 12 heures et la masse oscillante, rehaussées d’un rose vibrant, soulignent la technicité du modèle, tout en préservant son esthétique moderne et sportive.Agrémenté d’un revêtement DLC noir sobre, le boîtier en titane léger propose un design contemporain, qui contraste avec les détails rose vif sur les compteurs à 3 et 9 heures, sur les aiguilles, ainsi que sur l’aiguille des secondes du chronographe. Bien mis en avant sur le cadran, les index suivent l’architecture squelettée pour un look résolument saisissant. Le choix des matières améliore la durabilité de la montre, tout en assurant à son porteur un grand confort, dans sesaventures de tous les jours comme lors d’événements trépidants. Réalisé dans une association unique de cuir et de caoutchouc, le bracelet mêle parfaitement style et fonctionnalité pour une polyvalence ultime. La toute dernière TAG Heuer Monaco Chronograph capture l’excitation et l’énergie de Las Vegas, et nous rappelle avec espièglerie qu’il faut profiter de la vie, illustrant ainsi l’esprit d’une ville qui ne dortjamais. À l’ère où le conformisme règne en maître, cette montre célèbre l’individualité et l’audace.

UN COMMENTAIRE ? Cette harmonie noir et rose néon est assez audacieuse, mais elle n’est pas dénuée de séduction, même si elle s’impose au regard avec les 39 mm de cette Monaco parée de noir sablé, qui n’avait sans doute pas besoin d’être squelettée pour faire de l’effet (comptez dans les 11 000 euros pour cette carpo-excursion à Las Vegas). La bonne surprise sera dans la pénombre, quand le Super-Luminova des aiguilles, des index et de la date s’illumineront d’un étonnant bleu clair lui aussi très porté sur le néon…

CZAPEK & CIE. Antarctique Purple Storm

Czapek & Cie a le plaisir d'annoncer le lancement de l'Antarctique Purple Storm, qui vient s'ajouter à sa collection emblématique Antarctique. Cette édition limitée de 18 pièces sera présentée pour la première fois lors de l'événement du 3e anniversaire du Horology Club à Hong Kong le 20 novembre 2024. Avec un cadran unique verni à la main par le spécialiste suisse des cadrans, Metalem, chaque montre Antarctique Purple Storm reflète l'engagement de Czapek en faveur de l'expression personnelle, de l'art et de l'esprit de collaboration. Tout débuta lorsque Xavier de Roquemaurel, CEO de Czapek & Cie, découvrit le travail d'un artiste collaborant avec Metalem qui créait des cadrans vernis à la main absolument uniques. Ces cadrans étaient si originaux et distinctifs qu'ils n'osaient les proposer à aucune marque. Un cadran en particulier ressemblait même à une nébuleuse dans l'espace. Lorsque, plus tard, Xavier rencontra un collectionneur connu sous le nom de « @Tranqated » sur Instagram lors d'un dîner à la Dubai Watch Week. Ils eurent une conversation animée sur leur passion respective pour l'astronomie, et Xavier apprit que ce collectionneur rêvait d'un cadran inspiré de l'espace. Alors qu’en mai 2020, Czapek s'apprêtait à lancer pour la première fois sa collection Antarctique, cette conversation inspira la création de la série spéciale Antarctique Orion Nebula. Cette petite série limitée de 10 pièces uniques présentait des cadrans vernis à la main inspirés de la galaxie. Elle fut suivie par d'autres versions tout aussi spectaculaires, dont l'Abysse, l’Emerald Iceberg, ou la Celestial. La dernière création, l'Antarctique Purple Storm, est la première à utiliser des tons violet vif grâce à cette technique de fabrication de cadrans. Chaque cadran présente un dégradé violet envoûtant, réalisé avec précision. Créé individuellement pour capturer l'ambiance et la profondeur d'une tempête naturelle, chaque cadran évoque un sentiment de mystère et de mouvement. Lorsque la lumière effleure la surface, des nuances de violet tourbillonnantes et superposées se révèlent, rappelant les nuages d'orage qui roulent dans le ciel.

Au cœur de ce garde-temps en acier inoxydable se trouve le calibre SXH5 de Czapek, un mouvement automatique de haute performance qui incarne à la fois la puissance et la précision. Le calibre SXH5 dispose d'une réserve de marche de 60 heures et d'un balancier à inertie variable, conçu pour maximiser la précision et l'efficacité chronométrique. Le microrotor, visible à travers le fond saphir du boîtier, est fabriqué à partir de platine recyclé, conformément à l'engagement de Czapek en faveur du développement durable dans la haute horlogerie. L'architecture complexe du mouvement et ses finitions faites à la main témoignent visuellement de la vision de la marque en matière de haute horlogerie contemporaine. « Cette montre est une célébration de l'art, de l'artisanat et de l'individualité », déclare Xavier de Roquemaurel, CEO de Czapek & Cie. « Nous avons combiné le talent exceptionnel de nos partenaires de Metalem avec la puissance et la précision de notre calibre SXH5, ce qui a donné naissance à une pièce qui se démarque véritablement. L'Antarctique Purple Storm est le reflet de notre mission : créer des montres uniques pour des personnes tout aussi uniques, avec leurs propres rêves et leurs passions. Nous sommes ravis de la lancer à l'occasion d'un événement aussi important que l'anniversaire de The Horology Club, entourés de ceux qui partagent notre amour de l'horlogerie ». L'Antarctique Purple Storm sera dévoilée en avant-première lors de l'événement du 3ème anniversaire de The Horology Club à Hong Kong le 20 novembre 2024. Elle sera disponible en pré-commande auprès des détaillants officiels de la marque dans le monde entier, de la boutique Czapek à Genève et sur czapek.com.

UN COMMENTAIRE ? Après le vert qui était le « nouveau bleu », lequel était le « nouveau noir » et ainsi de suite autour de la palette chromatique, voici une tendance lourde dans les vitrines : le cadran dans toutes les nuances de violet [parme, aubergine, prune, pourpre, mauve, lilas, lie-de-vin : rayez les mentions inutiles – les nuances ne manquent pas !]. Jamais en retard d’une tendance, Czapek & Cie saute sur l’occasion pour nous proposer une excellente version de sa sportive chic Antarctique dans ce ton, avec un boîtier de 40,5 mm, un mouvement automatique et une étanchéité à 120 m (comptez dans les 26 300 euros pour couronner votre poignet de cette montre… épiscopale)…

COORDINATION ÉDITORIALE : JACQUES PONS