REPÉRAGES #33-2024 (accès libre)
Sept montres qui prennent un peu d’avance sur les grands salons horlogers du printemps

HUBLOT Big Bang Unico Green Saxem

Hublot dévoile une nouvelle version de son matériau révolutionnaire, le Saxem, un proche parent du saphir, aussi résistant, plus brillant. Une innovation unique au monde. C’est le propre des cousins : on leur reconnaît un air de famille, mais ils sont différents. Comme pour le saphir et le Saxem. La filiation est évidente car ils ont un parent commun : Hublot. La Manufacture de Nyon est celle qui les a projetés dans le XXIe siècle, au point d’en faire l’une de ses signatures. Mais leurs profils sont distincts. Le saphir est fait d’oxyde d’aluminium, auquel l’on ajoute des oxydes métalliques pour le colorer. Le Saxem, lui, se colore avec des terres rares. Le saphir a une structure trigonale (à trois côtés), cubique pour le Saxem. Détails de chimistes ? Peut-être. Mais depuis que Hublot a intégré la totalité de ses métiers au sein de sa Manufacture, la R&D est au cœur du réacteur. C’était vrai à l’inauguration de la Manufacture de Nyon en 2009, cela reste vrai 15 ans plus tard. Et la nouvelle Big Bang Unico Green Saxem le prouve une fois encore. Créer une variation inédite de Saxem est un processus exigeant. Hublot y travaille depuis 2019, date de son premier usage (à l’époque sur la Big Bang MP-11). Depuis, la Manufacture en a élaboré deux variations : jaune et émeraude. Le matériau offre une résistance égale à celle du saphir, mais un éclat différent. Il est plus brillant. Sa structure comporte moins de tensions : elle est plus stable, plus homogène. Hublot explore l’avenir, avec un Saxem qui ouvre de nouvelles perspectives techniques et esthétiques.

Le Green Saxem de la nouvelle Big Bang Unico en dévoile quelques-unes. Son boîtier de 42 mm est compact et robuste. Il concentre en un diamètre dense et contenu toute la puissance du Saxem. Le matériau ne reçoit pas la lumière : il donne l’illusion de l’émettre. Le Green Saxem se diffuse dans les moindres contours de la boîte et de la lunette traversée des 6 vis en titane en H, emblématiques de Hublot. À 12h et 6h, on retrouve le système One Click breveté par Hublot pour ses bracelets interchangeables. Côté mouvement, Hublot fait le choix d’une autre création Manufacture : le calibre Unico 2, chronographe flyback de nouvelle génération, le HUB1280. C’est inédit : la précédente Big Bang Saxem était dotée du HUB6035 à micro-rotor. Le mouvement reste donc à remontage automatique, mais offre aujourd’hui aux collectionneurs la puissance d’une masse oscillante en tungstène, visible à travers le fond Green Saxem de la boîte. Concentré de technologie et de robustesse, le calibre HUB1280 affiche son emblématique roue à colonnes à 6h, signature technique et esthétique de l’Unico. Autre spécificité caractéristique : le disque de date, intégralement visible autour du mouvement, et dont le guichet vient s’insérer au cœur du compteur 60 minutes à 3h. Le mouvement est traité de PVD noir, comme la couronne et ses deux poussoirs. Pour les index et la matière luminescente des aiguilles, Hublot est parvenu à reproduire la teinte exacte du Green Saxem – une première, mais qui restera très exclusive : la Big Bang Green Saxem se sera éditée qu’à 100 exemplaires.

PARMIGIANI FLEURIER Tempus Fugit

Parmigiani Fleurier célèbre l'Année du Dragon avec « Tempus Fugit ». Création exceptionnelle de la Maison inspirée par la légende du Dragon et de la Perle de la Connaissance. Ce chef-d'œuvre extraordinaire a émergé de la profonde passion de Michel Parmigiani pour la riche histoire culturelle des civilisations anciennes. Créé dans les ateliers de Parmigiani Fleurier, il témoigne d'un véritable art et d'un patrimoine. Maintenant, dans un grand renouveau, Tempus Fugit a été restauré avec amour pour marquer l'Année du Dragon de bon augure en 2024. Imaginez une montre qui s'inspire des légendes asiatiques enchanteresses du majestueux dragon dansant gracieusement avec une perle lumineuse, de la carpe déterminée qui sautant par-dessus la mythique porte du dragon et de l'empereur dragon à la poursuite incessante de l'insaisable perle de la sagesse. Dans notre Maison, nous avons tissé de manière transparente ces récits captivants dans l'essence même du « Tempus Fugit », en lui infusant l'âme de la culture traditionnelle chinoise. En plus des yeux d'un démon, le dragon impérial comprend les parties du corps de neuf animaux -la tête d'un chameau, les oreilles d'une vache, les bois d'un cerf, le cou d'un serpent, les pattes d'un tigre, les griffes d'un aigle, le ventre d'un mollusque, les écailles d'une carpe, et la crinière et la barbe d'un lion.

La forme très distinctive du nez ressemble à un champignon, un symbole de chance. Pièce unique d'art horloger, le Dragon et la Perle de la Connaissance compte près de 1 000 composants. Cela a nécessité plus de 5 800 heures de travail et la participation des maîtres artisans les plus prestigieux, sous la direction de Michel Parmigiani. Dans ce chef-d'œuvre méticuleusement conçu en interne, l'essence du temps prend la forme d'un dragon majestueux. Ici, le dragon se lance dans un voyage éternel, accomplissant une révolution par heure, poursuivant sans relâche un orbe resplendissant -la perle convoitée de la connaissance. Alors que le dragon s'approche du précipice de la victoire, la perle lumineuse échappe à sa prise, six fois par heure. Avec chaque danse évasive, un gong résonnant réverbère, un rappel sublime de l'art et de la précision encapsulés dans cette merveille horlogère. « Tempus Fugit » incarne l'éternelle marche du temps, où la poursuite de la sagesse ne cesse jamais. Découvrez la symphonie du chronométrage et de l'élégance dans une création qui transcende les limites de l'horlogerie.

TAG HEUER Carrera Date Plasma Diamant d’Avant-garde

TAG Heuer, l’horloger de luxe suisse, dévoile sa TAG Heuer Carrera Date Plasma Diamant d’Avant-Garde en diamant jaune. Une montrerévolutionnaire ornée de 4,8 carats de diamants synthétiques, dont 1,4 carat de Diamants d’Avant-Garde d’une superbe couleur jaune. Il s’agit de la seconde nuance créée par l’horloger. Grâce à cela, TAG Heuer affirme à nouveau son avance et reste maître de l’innovation.Poursuivant sur la trajectoire réussie du modèle précédent, la TAG Heuer Carrera Date Plasma Diamant d’Avant-Garde en diamants roses, qui a captivé l’assistance lors du Watches and Wonders en 2023, cette variante en diamants jaunes est un choix novateur. L’introduction decette nouvelle teinte dans la ligne Diamant d’Avant-Garde incarne l’engagement de TAG Heuer envers l’innovation, apportant de la variété et des éclats de couleur aux montres TAG Heuer. Au cœur de cette création avant-gardiste, la technologie révolutionnaire Plasma de la marque qui permet la culture technique et délicate de diamants synthétiques. Le fabuleux poids total de 4,8 carats du modèle souligne combien TAG Heuer maîtrise ce processus sophistiqué, tout en démontrant la capacité de la marque à repousser les limites de la créativité et à bousculer la conception horlogère. Les diamants présentent une configuration d’atomes de carbone organisés. Le diamant parfait est une pierre sans défaut et incolore, c’est-à-dire sans imperfection dans sa structure atomique. Cependant, lorsque l’on cherche à créer un diamant synthétique de couleur, il est impératif d’induire délibérément un désordre contrôlé. Cette perturbation volontaire peut se traduire par l’introduction d’atomes de différents éléments ou de caractéristiques uniques, comme l’absence de certains atomes de carbone. Le processus de dépôt chimique en phase vapeur, baptisé technologie Plasma chez TAG Heuer, offre une méthode unique pour initier ces altérations au cours de la phase de croissance du diamant. La singularité de cette pratique d’avant-garde consiste à faire surgir ce désordre contrôlé dans un environnement parfaitement régulé, ce qui permet d’obtenir des diamants synthétiques de grande qualité.

Paramètre crucial, la technologie Plasma garantit que la couleur est uniformément répartie dans l’intégralité du diamant pour obtenir une structure rigoureusement homogène. Pour piloter efficacement ce processus délicat et reproduire des couleurs spécifiques à l’identique dans plusieurs lots, il faut pouvoir compter sur une expertise spécialisée. La nouvelle montre à diamants jaunes TAG Heuer Carrera Date Plasma Diamant d’Avant-Garde est proposée en or blanc, dans un boîtier de 36 mm. Sa couronne signature est composée d’un seul et même diamant synthétique jaune de 1,3 carat, une merveille de savoir-faire lapidaire. La montre arbore également un bouclier Diamant d’Avant-Garde soulignant avec élégance son cadran polycristallin. Ce cadran révolutionnaire est obtenu en cultivant une multitude de cristaux comme un seul et même diamant, faisant naître des reflets et jeux de lumière à couper le souffle, dans une gemme unique. Il s’agit là d’une application créative parmi d’autres de la technologie Plasma, déjà employée sur de précédents modèles TAG Heuer Carrera Plasma Diamant d’Avant-Garde. Le cadran polycristallin de 2,9 carats est ponctué par 12 index en or blanc sertis de diamants synthétiques taille baguette de 0,5 carat. Les aiguilles des heures et des minutes sont squelettées. À 12 heures, l’horloger de luxe suisse a placé un diamant synthétique jaune dans la forme de son bouclier signature, juste en dessous du logo Carrera. Cette montre saisissante totalise 4,8 carats de diamants synthétiques, complétés par un bracelet en alligator blanc à boucle ardillon en or blanc. Le mouvement TAG Heuer Calibre 7 Automatic est visible à travers le fond de boîtier en glace saphir. Dans l’univers de l’horlogerie de luxe, TAG Heuer enregistre une prouesse d’innovation supplémentaire à l’occasion de la LVMH Watch Week, redéfinissant en continu les limites de la sophistication et du style. À chaque battement de ses montres, la marque encourage ses amateurs à pleinement accepter l’extraordinaire, définissant les nouvelles normes du diamant synthétique.

ZANNETTI Regent Plein ciel

Raffinés et gravés à la main, les cadrans sont les caractéristiques distinctives des modèles de la collection Regent. L'imagination, les rêves et les aventures sont représentés par les dessins suggestifs qui ont été soigneusement gravés sur une base argentée, en utilisant ensuite du rouge translucide, du bleu, du noir, puis en passant aux nuances rose, gris et bleu clair. Un ciel étoilé, habilement gravé à la main sur une petite base de noix de Corozo peinte avec des émaux multicolores. Il s'agit de la collection Regent Full Sky, inspirée du mystère de l'univers. Regent Full Sky est l'une des montres Zannetti les plus emblématiques. Sa version classique a été créée avec un boîtier en acier, mais comme la collection est devenue extrêmement populaire, elle a été amplifiée avec des montres en bronze et en or. Pour ceux qui recherchent des pièces particulièrement précieuses, la version dorée du Regent Full Sky est également disponible avec des diamants et des saphirs sur la lunette.

CHOPARD L.U.C. 1869 Revolution Edition 

« De tous les projets de collaboration que j'ai réalisés au cours de la dernière décennie, c'est cette montre, la Chopard L.U.C 1860 en acier Lucent avec cadran principal guilloché en or non traité, dont je suis le plus fier. Pourquoi ? Tout d'abord, j'ai toujours considéré Chopard L.U.C. comme l'un des plus grands champions méconnus de l'horlogerie authentique en Suisse. Et j'ai toujours eu la plus grande admiration pour l'homme derrière Chopard L.U.C, mon cher ami Karl-Friedrich Scheufele, pour son dévouement inébranlable à la qualité et à la véritable innovation fonctionnelle, incarnée par la beauté discrète de ses montres. J'ai toujours pensé que la 1860, la toute première montre créée par Scheufele et L.U.C., est l'une des plus grandes montres habillées pour hommes de tous les temps. Pourquoi est-ce que j'aime tant la Chopard L.U.C 1860 ? Pour les mêmes raisons que celles pour lesquelles j'admire Scheufele. Tout d'abord, parlons du contenu... Le mouvement interne de la L.U.C 1860, le calibre 1.96, est à mon avis la plus grande réussite jamais réalisée dans le domaine des mouvements à micro-rotor. Dans le contexte de 1997, le fait qu'il s'agisse du premier mouvement à micro-rotor à remontage bidirectionnel au monde, améliorant massivement l'efficacité du remontage, et qu'il soit accompagné à la fois de la certification COSC et du sceau de Genève était une révélation absolue. C'est une montre dont on découvre de plus en plus de nuances au fur et à mesure qu'on la porte. (…) Mais, contrairement au vin, son plaisir ne se dissipe jamais.Il est permanent, inébranlable et éternel. Lors de l'une de nos incroyables dégustations de vin, j'ai demandé à Scheufele : « Pensez-vous que nous pourrions un jour fabriquer la Chopard L.U.C 1860 en acier ? ». Il m'a répondu : « J'ai toujours voulu le faire, mais je n'ai jamais senti que c'était le bon moment ». Il s'est arrêté un instant, puis a ajouté : « Mais maintenant que nous sommes passés à Lucent Steel, je pense que cela nous donne une raison de le faire. » Pour ceux qui l'ignorent, l'acier Lucent est de l'acier recyclé qui est beaucoup plus cher que l'acier neuf. Il est également plus dur et plus brillant. Il a d'abord été introduit comme matériau de boîtier pour la famille Alpine Eagle de Chopard en 2019, dans le cadre de l'engagement pionnier de la marque en faveur du luxe éthique. Depuis la fin de l'année 2023, Chopard utilise l'acier Lucent dans toutes ses montres en acier. La marque s'est engagée à ce que, d'ici 2025, les composants en acier Lucent des montres en acier de Chopard atteignent un minimum de 90 %. Il a ensuite ajouté l'une des meilleures déclarations que j'aie jamais entendues : « Cependant, j'aimerais apporter deux changements. La première consiste à supprimer le guichet de la date. Dans le contexte de 1997, l'affichage de la date était très pratique, mais aujourd'hui, grâce à l'abondance d'informations numériques, il n'est plus nécessaire. Et je pense que cela [la suppression du guichet de la date] pourrait légèrement améliorer l'esthétique ».

« J'ai fermé les yeux et j'ai imaginé des légions de passionnés de montres à travers le monde se lever et offrir à Scheufele une ovation semblable à celle qu'il avait reçue en 2017, lorsqu'il était devenu la première personne à remporter le premier prix du GPHG deux fois de suite pour deux marques différentes, Chopard et Ferdinand Berthoud. C'était précisément le détail dont tant d'amateurs de L.U.C 1860 rêvaient depuis de nombreuses années ! Alors que je me délectais d'émotions, il a ajouté une deuxième déclaration qui m'a absolument époustouflée. Il m'a dit : « Je pensais aussi ajouter une fonction de stop-seconde. Cela m'a toujours dérangé qu'il n'y en ait pas pour cette montre. Après tout, elle est certifiée COSC.E n tant que véritable chronomètre, elle devrait disposer de cette fonction ». À ce moment-là, j'ai dû me retenir de me jeter par terre et de sangloter de bonheur délirant. J'ai réussi à reprendre mes esprits suffisamment longtemps pour lui dire : « Est-il possible de collaborer à une version de cette montre ? ». Il m'a répondu par cinq des mots les plus merveilleux que j'aie jamais entendus : « Je ne vois pas pourquoi pas ». (…) Pour ceux d'entre vous qui se demandent pourquoi j'ai eu la chance incommensurable de collaborer avec Chopard L.U.Cet le merveilleux Karl-Friedrich Scheufele sur trois montres basées sur le L.U.C 1860 (la deuxième étant la Flying T, un tourbillon à stop seconde basé sur le calibre 1.96), je dirai simplement que je lui suis immensément reconnaissant de sa gentillesse et de sa générosité. L'histoire de notre collaboration sur cette montre a commencé en 2017 lorsque je l'ai approché avec une demande qui, à l'époque, avait piqué sa curiosité. Je lui ai demandé s'il pourrait envisager de faire revivre la L.U.C 1860 dans une petite série limitée de 10 montres. Je dois admettre que ma motivation était très personnelle, car je souhaitais tout simplement posséder moi-même une de ces montres. Mais j'avais également remarqué qu'une jeune génération de collectionneurs commençait à s'intéresser aux montres de petite taille. Pour moi, toutes les marques qui ont contribué au renouveau de l'horlogerie mécanique dans les années 90, Patek Philippe, Breguet, Blancpain, Parmigiani Fleurier et Chopard L.U.C., avaient un avantage majeur : elles avaient des mouvements mécaniques qui pouvaient s'adapter à des boîtiers plus petits. Scheufele a également pensé qu'il serait agréable de réintroduire cette merveilleuse montre dans sa collection et, avec beaucoup de gentillesse, il a accepté ma proposition. Nous nous demandions si nous devions agrandir légèrement la montre à 38 mm ou 39 mm de diamètre, conformément au goût du jour en 2017. « Si vous devez le faire, faites-le correctement. Restez fidèle à la taille originale de 36,5 mm. »

Après avoir accepté cette dernière édition limitée, Scheufele a posé des questions sur le cadran. C'est justement ce qui caractérise la Chopard L.U.C 1860 : comme l'homme qui l'a créée, elle a beaucoup de substance, mais elle est toujours associée à un sentiment d'humilité et de confiance tranquille. Par exemple, le cadran massif en or 18 carats, qui subit un traitement galvanique dans des couleurs comme le saumon, en est un bon exemple. Cependant, j'ai toujours rêvé de dévoiler l'or nu du cadran. Avec l'utilisation d'un boîtier en acier pour la première fois, je pensais que le contraste avec une pièce principale guillochée nue et non traitée serait très convaincant. Heureusement, Scheufele était du même avis et nous nous sommes lancés dans la création de cette montre il y a trois ans. En cours de route, il a été décidé que pour que la création de l'outillage d'un boîtier Chopard L.U.C 1860 en acier Lucent ait un sens financier, la marque devait lancer sa propre édition. Et une fois encore, en raison des réalités commerciales sous-jacentes, Chopard devrait présenter sa version de la montre, la Chopard L.U.C 1860 en acier Lucent avec cadran saumon, au salon Watches and Wonders 2023 avant que nous ne dévoilions notre montre, ce qui, bien sûr, me convenait parfaitement. C'est la montre que l'on voit aujourd'hui au poignet de connaisseurs et de sommités de l'industrie comme Eneuri Acosta. Ce qui était intéressant de voir, c'est que cette fois-ci, la 2023 L.U.C 1860 a été l'un des plus grands succès de l'année et est devenue une licorne intensément recherchée en raison de sa rareté. Comme l'explique Chopard, « en raison du cadran principal guilloché, le temps de production de cette montre est très long. Actuellement, nous avons une liste d'attente de quelques années, ce qui n'était pas la stratégie, mais la réalité de la demande de la 1860 ». La magnifique 2023 Chopard L.U.C 1860 en acier Lucent avec cadran saumon a été sélectionnée par de nombreux journalistes, dont l'excellent Tony Traina, comme la meilleure montre de l'année. Il déclare avec insistance : « La meilleure nouvelle montre de 2023 est la Chopard L.U.C 1860 ....Elle se rapproche le plus possible de l'idéal platonique d'une montre habillée moderne. » Bien sûr, il a fallu un peu plus de temps pour que notre collaboration, la Chopard L.U.C 1860 Revolution Edition, voie le jour, mais je pense que l'attente en valait la peine. La montre sera fabriquée en série limitée de 50 pièces, qui seront vendues à la fois dans les boutiques Chopard du monde entier et sur la plateforme Revolution. Tout ce que je peux dire, c'est que cette montre me coupe le souffle. Le contraste entre l'or champagne et le boîtier en acier Lucent d'un blanc éclatant est une combinaison étonnante qui, à l'instar de l'homme incroyable qui a créé la montre, est l'association parfaite du charme de l'ancien monde et du dynamisme du moderne.

BVLGARI Octo Finissimo Tuscan Copper

Avec l’Octo Finissimo Tuscan Copper, Bulgari s’aventure dans de nouveaux territoires créatifs. Le cadran soleil à l’aspect cuivré couleur saumon impose ce modèle extrêmement original comme une rareté très convoitée parmi les connaisseurs de Bulgari. Les aiguilles et index plaqués rhodium créent des contrastes subtils et élégants sur ce cadran cuivré associé à un boîtier et un bracelet en acier inoxydable 904L, le grade utilisé dans l’industrie aérospatiale. De plus, le calibre BVL 138 offre une généreuse réserve de marche de 60 heures. La quintessence de Bulgari, profondément enracinée dans ses origines italiennes, trouve ses plus belles inspirations sur la péninsule. La couleur cuivrée vibrante Tuscan Copper illustre parfaitement cette philosophie. « Ici, la couleur saumon métallique ne s’inspire pas de l’esthétique vintage habituellement appréciée par les collectionneurs, mais des racines mêmes de l’art italien, celui du XVIe siècle, et plus précisément du maniérisme, un mouvement en rupture avec l’époque qui a marqué ma propre formation de designer », explique Fabrizio Buonamassa Stigliani. « J’ai donc choisi cette couleur pour symboliser une approche artistique expérimentale et disruptive. » Audacieusement hors normes, les couleurs maniéristes s’éloignaient radicalement des tonalités douces de la Haute Renaissance. L’un des membres du mouvement, Jacopo da Pontormo, était réputé pour ses combinaisons de couleurs vives presque métalliques, comme s’en fait l’écho le cadran de l’Octo Finissimo Tuscan Copper. Incarnant à la fois la prouesse et l’élégance horlogères, les montres Octo Finissimo Yellow Gold Automatic et Octo Finissimo Tuscan Copper Automatic présentent de nouvelles interprétations audacieuses qui réinventent l’esprit intemporel de l’icône avec une créativité sans cesse renouvelée. « La quintessence de la montre se trouve dans son esprit créatif », révèle Fabrizio Buonamassa Stigliani dans Bulgari Beyond Time. « Sans cela, le mouvement de la Finissimo ne serait qu’un simple mécanisme ultra-fin. L’inverse est également vrai. »

NEZUMI chronographe « Tonnerre »

Le chronographe Tonnerre a un boîtier de 38 mm. Et, conformément à notre philosophie de conception des montres qui met l'accent sur l'utilité, il intègre une fonction outil. Fidèle à son nom, Tonnerre, la montre présente une échelle télémétrique autour du cadran, permettant d'estimer la distance entre le garde-temps et des éléments observables ou audibles. Cette montre est animée par le mouvement méca-quartz VK63 de Seiko. Il ne s'agit pas d'un mouvement à quartz standard, mais d'un mouvement hybride. Il utilise un module mécanique qui gère la fonction chronographe, ce qui lui confère une aiguille à balayage avec des poussoirs à sensation mécanique et un retour instantané lors de la remise à zéro. La Tonnerre réf. TQ2S.602 est une Nezumi Specials limitée à 150 exemplaires. Les aiguilles et les index sont brossés, tout comme le boîtier de 38 mm. Le cadran et les aiguilles des heures et des minutes sont recouverts de Super-LumiNova suisse de grade X1 pour une grande lisibilité dans toutes les situations d'éclairage.

L'échelle télémétrique est un outil fascinant qui a une histoire riche et un large éventail d'utilisations. Cette échelle pratique, que l'on trouve souvent sur les montres-bracelets, trouve son origine dans le domaine de la télégraphie. L'invention de l'échelle télémétrique peut être attribuée à un physicien français nommé André-Marie Ampère au début du XIXe siècle. Ampère a développé le concept d'utilisation des ondes sonores pour mesurer des objets distants. Son invention a d'abord été utilisée pour calculer la distance entre les éclairs et le tonnerre pendant les orages, fournissant ainsi une estimation de la distance à laquelle les éclairs et le tonnerre se trouvaient. La première application pratique de l'échelle télémétrique a été faite par les militaires. Pendant la Première Guerre mondiale, elle est devenue un outil essentiel pour déterminer la distance des tirs d'artillerie ennemis. En déclenchant un chronomètre lorsque l'on voyait l'éclair de la bouche du canon et en l'arrêtant lorsque l'on entendait le son de l'explosion, les soldats pouvaient utiliser l'échelle télémétrique pour calculer rapidement la distance qui les séparait de l'ennemi. Après avoir été utilisée avec succès dans la guerre, l'échelle télémétrique s’est retrouvée sur les montres-bracelets. Les horlogers ont reconnu son caractère pratique et l'ont incorporé dans les montres chronographes. Cela permettait aux utilisateurs de mesurer la distance d'un événement visible, tel qu'un éclair ou une voiture roulant à vive allure, en appuyant simplement sur un bouton et en chronométrant le délai entre le moment où l'on voit l'événement et celui où on l'entend. La popularité des échelles télémétriques sur les montres-bracelets s'est développée non seulement en raison de leur aspect pratique, mais aussi parce qu'elles ajoutaient une touche de sophistication et d'élégance aux garde-temps. Les amateurs de montres ont apprécié cette fonctionnalité supplémentaire et la signification historique de ses origines. Aujourd'hui, l'échelle télémétrique continue d'être incluse dans les montres-bracelets, bien que son utilisation pratique ait diminué à l'ère de la technologie moderne. Néanmoins, elle rappelle une époque révolue où les mesures précises et les calculs rapides étaient de la plus haute importance. En conclusion, l'échelle télémétrique a une histoire fascinante qui trouve son origine dans son utilisation comme outil de mesure de la distance des ondes sonores. De son application militaire pendant la Première Guerre mondiale à son incorporation dans les montres-bracelets, l'échelle télémétrique a joué un rôle important tant sur le plan pratique qu'esthétique.

COORDINATION ÉDITORIALE : JACQUES PONS