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REPÉRAGES #257-2024 (accès libre)
Sept montres qui savent concilier tradition et modernité dans l’expression de leur identité (en prime : nos sept commentaires)

En toute transparence, ces nouveautés sont racontées ici du strict point de vue des marques. Elles sont expliquées dans la jamais trop fleurie « langue de boîte » – cette langue de bois des « boîtes » d’horlogerie, celle de nos « amies les marques » ! Dans tous les styles et à tous les prix, venues de Suisse ou d’ailleurs, au masculin comme au féminin, que va-t-on découvrir dans les vitrines ? Quand on aime, on ne compte pas ! Voici donc le 257e épisode de notre panorama des montres de l’année 2024, avec nos commentaires critiques sur sept montres de sept marques : Breguet, Bremont, Junghans, Minase, Tissot, Versace et Yema…


Cette chronique est faite pour se tenir au courant des nouveautésqui arrivent sur le marché : c’est d’ailleurs, à ce jour, la plus complète des recensions que proposent les médias spécialisés, avec un peu plus de 1 800 à 2 000 nouvelles montres présentées chaque année [en moyenne, à peu près cinq nouveautés proposées par jour du calendrier !]. Certains lecteurs se sentaient un peu frustrés de ne pas y trouver notre avis sur les montres retenues : nous y ajoutons donc des notations personnelles critiques, forcément subjectives et généralement pas complaisantes, mais toujours sincères, en bref, en vrac et toujours en toute liberté. Dans le formidable tsunami des nouveautés horlogères, cette sélection est déjà, en soi, une élimination du pire. Il ne faut donc pas s’étonner que le meilleur y soit commenté positivement. Tout le monde l’aura compris, les absents ont toujours tort !

BREMONT Supermarine céramique noire

Bremont présente la nouvelle génération de Supermarine : une montre de haute performance, 500 m, entièrement en céramique. Testée intensivement par Aldo Kane, ambassadeur Bremont et spécialiste des environnements extrêmes, un ancien Royal Marine, Bremont s'efforce constamment de créer les meilleures montres-outils pour les environnements les plus ardus. Cette montre est dotée d'un boîtier monobloc en céramique noire, d'un insert de lunette en céramique noire et d'une lunette en titane traitée PVD avec détails moletés. La fabrication d'un boîtier entièrement en céramique est un processus méticuleux. La poudre de céramique tendre est moulée puis frittée à 1450°C sous une pression extrême, rétrécissant le boîtier de 23% pour atteindre une dureté parfaite. Le résultat ? Un boîtier en céramique au fini mat, parfaitement sablé et extrêmement résistant aux rayures, conçu pour résister à toutes les aventures. Le mouvement automatique à réserve de marche de 50 heures est logé dans un boîtier en titane, sécurisé par un fond de boîtier en titane traité PVD. Avec une impressionnante résistance à l'eau de 500 mètres et une soupape d'échappement à l'hélium, il est conçu pour les profondeurs tout en conservant des performances précises. Le boîtier entièrement en céramique renforce non seulement la durabilité de la montre, mais lui confère également une esthétique élégante et moderne, ce qui en fait une montre aussi performante qu'esthétique, aussi bien au-dessus qu'au-dessous des vagues. La Supermarine Full Ceramic est dotée d'index et d'aiguilles appliqués remplis de Super-LumiNova à émission bleue, ce qui permet une luminosité durable et incroyablement brillante dans les conditions les plus difficiles et ajoute une touche de magie à votre garde-temps en cas de faible luminosité. Le tout avec notre bracelet de style NATO en tissu noir et gris, méticuleusement tissé sur des métiers à tisser français Jacquard du XVIIIe siècle. La fermeture auto-agrippante garantit un ajustement sûr et confortable.

UN COMMENTAIRE ? Évidemment, cette impressionnante montre « tactique » en céramique noire se négocie au prix fort (autour des 7 150 euros : est-ce bien raisonnable ?), mais elle aligne, en plus de son excellent mouvement suisse, une étanchéité à l’épreuve des pires épreuves et des bracelets « tissés » eux aussi très « opérationnels »…

JUNGHANS Max Bill Regulateur (bracelet maille milanaise)

Depuis les années 1920 déjà, les bracelets à maillons milanais sont devenus incontournables sur les montres. Le bracelet métallique tressé est originaire de Milan, d'où son nom de bracelet milanais. Inspirés de l'orfèvrerie traditionnelle, ces bracelets se distinguent par leur tressage métallique typique, à la fois robuste et souple. Associés aux modèles emblématiques de max bill, ils offrent un charme rétro unique - parfaits pour tous ceux qui apprécient une esthétique affirmée et le design classique des montres. Avec la nouvelle max bill Regulator, Junghans présente un modèle exceptionnel, mais classique et bien connu dans le monde de l'horlogerie. La désignation supplémentaire Regulator fait référence à une répartition particulière du cadran avec une aiguille centrale des minutes et des aiguilles décentrées des heures et de la trotteuse. Les modèles de référence sont ce que l'on appelle des régulateurs, c'est-à-dire des horloges murales de haute précision qui servaient autrefois à régler les montres-bracelets. Un diamètre de 40 millimètres ainsi qu'un verre saphir bombé avec le bord de verre étroit typique du modèle permettent de mettre en valeur cette forme d'affichage exceptionnelle. Le moteur de ce nouveau modèle avec bracelet milanais est un mouvement automatique J800.5 offrant une autonomie de 38 heures. (réf. 27/4492.46). Mouvement automatique avec affichage de la date, affichage décentré des heures et des secondes, affichage central des minutes, boîtier en acier inoxydable Ø 40 mm, verre saphir bombé et traité antireflet, bracelet milanais avec boucle de sécurité, étanche à 5 bar.

UN COMMENTAIRE ? La maille milanaise, si délicieusement rétronostalgique, va-t-elle démoder les bons vieux maillons métalliques façon Oyster ? Cela semble bien parti, en particulier chez les marques de nouvelles générations, au point que les horlogers traditionnelles rhabillent de neuf leurs collections. Ce régulateur Junghans gagne ainsi à cette esthétique encore plus rigoureuse, parfaitement dans l’esprit de son design (comptez 2 500 francs suisses pour tester cette maille milanaise à votre poignet)…

BREGUET Classique 7787

Éclatante osmose entre platine et émail « Grand Feu : fidèle à l’esprit intemporel de la collection, le couple Classique 5177 [présentée hier dans ces pages] et Classique 7787 allie la brillance de deux matériaux nobles, le platine et l’émail « Grand Feu », au savoir-faire technique incarné par deux mouvements automatiques éprouvés, les calibres de manufacture 777 Q et 591 DRL. Un visage aussi sombre qu’une nuit d’encre, resplendissant sous l’éclat de l’émail « Grand Feu » et, pour la première fois dans cette collection, lové dans un fourreau de platine, métal noble, symbole d'excellence : la Classique de Breguet se farde de noir et d’argenté pour faire défiler l’essentiel du temps sur la référence 5177, qu’elle complète avec l’indication des phases de lune et de la réserve de marche sur la référence 7787. C’est vers la seconde moitié du XVIIIe siècle que le platine, découvert près de 400 ans plus tôt sur lecontinent américain, connaît un formidable élan en Europe. Après avoir conquis la joaillerie, ce matériau noble s’invite progressivement dans l’horlogerie. Surnommé « le métal des rois », le platine couronne les garde-temps d’exception, à l'instar du binôme Classique 5177 et Classique 7787. Sa robe grise, brillante, parfois confondue avec celle de l’or blanc ou de l’argent, séduit. Ses nombreuses qualités le distinguent toutefois des autres minéraux naturels et alliages ferreux, telles que son poids, sa malléabilité et surtout sa grande résistance au magnétisme et à la corrosion, et font de lui une figure d’éternité. Il est également hypoallergénique, et son poids confère une présence affirmée au poignet. Poursuivant fidèlement les caractéristiques physiques de la collection– fine lunette, couronne moletée, attaches élancées, carrure cannelée incluses – les boîtes de ces deux nouveaux modèles sont usinées pour la première fois en platine, 38 mm de diamètre et 8,8 mm de hauteur pour la Classique 5177, et 39 mm de diamètre et 10,3 mm de hauteur pour la Classique 7787.

Comme le platine, l’émail « Grand Feu » est lui aussi réservé aux pièces de haute horlogerie et aux modèles exclusifs et se place dans une démarche de valeur éternelle. Initialement, son emploi enhorlogerie servait à protéger les disques des cadrans, souvent victimes de vieillissement dû à la lumière naturelle, aux particules de poussière, et à l’oxydation, les montres n’étant absolument pas étanches avant le milieu du XXe siècle. Cette technique décorative à base de matière poudreuse faite d’une kyrielle de minéraux et, pour la teinte, d’oxydes métalliques, amalgamée avec un liant, appliqué sur le fond de cadran, puis vitrifiée à haute température (entre 800 et 1 200°C), requiert une minutieuse expertise artisanale car elle peut s’avérer, telle une flamme, capricieuse, imprévisible, indomptable. En effet, plusieurs cuissons dans un four dédié sont nécessaires en fonction du nombre de couches pour fusionner les éléments et pigments, apporter de la profondeur et obtenir cet éclat inaltérable, et chaque passage au feu représente unrisque. Nappés d’émail « Grand Feu » noir intense, une des couleurs les plus difficiles à travailler, les visages lisses, uniformes, de ces nouvelles Classique sont cintrés d’un ensemble de chiffres arabes Breguet et d’une discrète minuterie en argenté poudré pour former un léger contraste. Contraste prolongé par les aiguilles Breguet rhodiées à pomme évidée qui indiquent les heures, minutes et secondes. Reprenant les us et coutumes en vogue chez les horlogers du XVIIIe siècle pour garantir l’authenticité d’une pièce, ces cadrans en émail « Grand Feu » révèlent la signature secrète de Breguet, à droite du centrepour la 7787. Éventail ouvert vers le bas, sourire réconfortant ou encore profil sympathique d’un croissant de lune : la découpe de la fenêtre des phases du satellite naturel de la Terre de la Classique 7787 ouvre les portes de l’imagination romantique. L’astre de la nuit y figure, incarné par une pastille en or martelé, sur un ciel marine étoilé, pour délivrer ses humeurs en suivant une échelle graduée sur 29 jours et demi. Ilsurplombe un indicateur de réserve de marche à aiguille, installé dans la partie inférieure du cadran. Le calibre 591 DRL, cadencé sur 4 Hz et totalisant 221 composants, délivre 38 heures de réserve de marche une fois complet le remontage par son rotor en or 22 carats rhodié et paré d’un guillochage « grain d’orge » fait à la main. L’ajout d’un pignon sur le disque de la phase de lune lui permet d’offrir un affichage réaliste du cycle, soit 29,5303498 jours au lieu des 29,5 jours généralement proposés par ce type de complication, et donc plus proche des 29,53058888 jours de la révolution lunaire effective. Le différentiel est ainsi restreint à un jour après 348,7 ans.

UN COMMENTAIRE ? Une Breguet comme on les aime, dans la plénitude d’une expression horlogère ancrée dans deux siècles et demi de tradition : bien sûr, le prix reste très (trop) coûteux, puisqu’il ira chercher dans les 51 800 euros, mais est-ce déraisonnable pour une montre de 39 mm en platine qui propose un cadran noir émaillé aussi réussi et une jolie complication sobrement interprétée [qu’on peut même estimer harmonieuse dans sa dysharmonie] ? Sans aucun doute, le grand Abraham-Louis Breguet aurait adoré cette 7787, qu’il n’aurait pas eu les moyens de réaliser s’il en avait rêvé – ne serait-ce que parce qu’on ne savait pas encore très bien travailler le platine à son époque…

TISSOT Stylist

Connue pour sa silhouette délicate, la Stylist s'est longtempsdistinguée dans le monde de l'horlogerie. S'inspirant de ses racines, ce nouveau modèle actualisé apporte une énergie juvénile qui ne manquera pas de faire tourner les têtes. Les palettes de couleurs sont subtiles mais ludiques, avec des nuances d'argent associées à des tons complémentaires qui mettent en valeur le corps de la montre. Ce modèle présente un cadran argenté avec une finition rayonnante, des aiguilles dorées assorties qui s'harmonisent parfaitement avec son bracelet beige, offrant une forme épurée et moderne. Étanche jusqu'à 50 mètres, la Stylist est durable, ce qui en fait le choix idéal pour les tenues quotidiennes et les occasions plus formelles. Au cœur de la Tissot Stylist revisitée se trouve un mouvement à quartz de haute précision, réputé pour sa fiabilité et sa facilité d'entretien. Plus besoin de s'inquiéter des ajustements constants, cette montre est faite pour suivre votre style de vie actif.

UN COMMENTAIRE ? Boîtier réduit (32 mm x 32 mm), cadran argenté soleillé et prix contenu (245 francs suisses avec un mouvement électronique suisse) : la nouvelle Stylist, inspirée par l’icône qui avait rajeuni l’image de Tissot dans les années 1960-1970, ne manque pas d’atouts pour trouver sa place dans la nouvelle entrée de gamme suisse…

VERSACE Greca Sphere

Greca Sphere est une nouvelle addition à la ligne qui incarne l'élégance, la sophistication et le style de Versace. Le cadran est disponible en argent, noir ou vert : il présente la tête de Méduse et le logo de la Maison à 12 heures. La Greca est gravée sur l'anneau supérieur. La collection automne-hiver 2024 de Versace Watches partage les riches codes de conception des collections de mode de la Maison. L'architecture d'une robe Versace ou d'un costume sur mesure se reflète dans l'impact structurel d'un cadran ou d'un bracelet de montre. Le choc énergique des styles classiques et contemporains se traduit par l'introduction de nouvelles formes innovantes élaborées avec des détails artisanaux intemporels. La Méduse et la Greca, codes emblématiques de la Maison, sont utilisés dans toute la collection de manière complexe et surprenante. La Méduse et la Greca, codes iconiques de la Maison, sont utilisés dans la collection de manière complexe et surprenante, donnant à chaque garde-temps sa touche d'attitude Versace.

UN COMMENTAIRE ? Jamais de frise « grecque » sans Méduse sur les montres Versace : c’est leur identité, complétée ici par un agréable mélange d’or et d’acier qui produit son effet pour à peine plus d’un millier d’euros (1 200 exactement) – c’est appréciable pour un accessoire de mode dont le néo-classicisme fera qu’il ne se démodera pas tant que ça au fil des saisons.

MINASE Mexico Limited Edition

Minase Watches, réputée pour son engagement en faveur d'un savoir-faire et d'un design exceptionnels, dévoile avec fierté sa dernière création : l'édition limitée Mexico de l'artisanat et du design, est fière de dévoiler sa dernière création : l'édition limitée Mexico. La décision de Minase de de lancer sa présence sur le marché latino-américain avec le Mexique revêt un symbolisme important, reflétant la reconnaissance par la marque des valeurs communes qui unissent ces deux cultures à la fois diverses et imbriquées. Chaque garde-temps de cette collection exclusive (10 montres en acier inoxydable et 5 montres en or 18 carats) sera numéroté « Mexico - 01/10 » (acier) ou « Mexico - 01/05 » (or) et livrée avec un certificat d'authenticité. La collection Mexico Limited Editions allie le savoir-faire traditionnel japonais et le riche héritage de la civilisation mexicaine. En effet, les cultures japonaise et mexicaine accordent toutes deux une grande importance à la tradition et à l'artisanat. Les deux pays partagent une profonde appréciation de l'expression artistique et de la culture. Avec l'édition limitée Mexico, Minase affirme son engagement à embrasser la diversité et à favoriser les liens culturels. Cette édition limitée représente une union de cultures qui transcende les frontières géographiques et célèbre des valeurs communes. Le modèle choisi pour cette édition spéciale est la 7 Windows. Ainsi appelée en raison des sept fenêtres en saphir incrustées sur le pourtour du boîtier, la montre offre une vue impressionnante du cadran et du mouvement sous tous les angles. La construction Minase utilise l'acier inoxydable 316L ou l'or rose 18K et chaque pièce est finie à la main avec la technique de polissage sallaz (également connue sous le nom de Zaratsu ou polissage « noir »). L'artiste : Junichi Hakose, maître de l'Urushi, né en 1955 à Wajima, est sorti de l'école à l'époque où l'industrie de la laque de Wajima était en plein essor. L'industrie offrait donc de bons emplois dans la ville et Hakose a commencé un stage de quatre ans, selon ses propres termes, « extrêmement dur, sans temps pour dormir ». Hakose apprenait vite et était très doué. Aujourd'hui, il est l'un des artistes laqueurs japonais les plus reconnus au niveau international. Il dirige son propre atelier et prend plusieurs stagiaires pour transmettre son savoir.

Le processus des cadrans Urushi peints à la main : une première couche de laque Urushi est appliquée et chauffée pour empêcher le cadran de se décolorer et de rouiller. La procédure est répétée deux ou trois fois. Hakose commence ensuite à décorer le cadran, en alternant l'étalement de l'or (makié) et la pose de paillettes d'or plates (hirame), de coquillages ou de coquilles d'œufs de caille. Le processus prend du temps, car la peinture et la laque doivent sécher après chaque étape de la décoration du cadran. Il faut jusqu'à 30 heures pour fabriquer un seul cadran. Le cadran s'inspire des armoiries mexicaines, elles-mêmes basées sur le symbole aztèque de Tenochtitlan (aujourd'hui Mexico). Au lieu d'être assis sur un cactus, l'aigle se tient sur un Seigaiha, un motif symbolique de vagues représentant la chance au Japon. L'artiste a également dessiné un chemin vert, jaune et rouge comme lien entre le Mexique et le Japon. L'aigle du drapeau mexicain symbolise la force, la résistance et le triomphe du bien sur le mal. Il rappelle l'héritage précolombien du Mexique et sert d'emblème unificateur pour le peuple mexicain, représentant son identité culturelle et ses racines historiques. Sur ce cadran, les têtes de serpent et d'aigle sont faites de fines feuilles d'or pur. Pour les yeux, Hakose a découpé et collé des coquillages lumineux sur de la laque urushi noire. Le Seigaiha rappelle également la gravure sur bois de l'artiste japonais Hokusai intitulée « La grande vague au large de Kanagawa ». Cette vague symbolise non seulement la chance, mais aussi le changement au Japon. Hakose a sélectionné de minuscules morceaux d'œufs de caille et les a appliqués à la surface des vagues. Cela ressemble à une minuscule mosaïque, et ce fut un véritable défi à relever. Les montres Mexico Edition sont limitées à 10 pièces en acier inoxydable et à 5 pièces en or 18 carats, toutes numérotées. Trois montres en acier inoxydable sont déjà disponibles et peuvent être livrées dans un délai de dix jours. D'autres montres en acier ainsi que les montres en or prendront jusqu'à trois mois pour être produites.

UN COMMENTAIRE ? Mythologies de tous les pays, unissez-vous : la rencontre entre la culture japonaise et le symbolisme mexicain n’était pas évidente, mais la maison japonaise Minase a réussi une « collaboration » spectaculaire sur la base de l’artisanat et du design. Question de valeurs traditionnelles partagées, sans doute, mais il fallait penser à cette hybridation, qui a, en plus, la bonne idée d’être proposée à un prix relativement accessible (autour des 18 000 euros sur acier et sous les 38 000 euros en or) pour les heures de travail que représentent chaque montre. La bonne idée était, entre autres, d’avoir présenté ce travail dans un boîtier de forme, dont les angles, les lignes et les courbes très techniques soulignent l’originalité de ce déroutant mais fascinant graphisme nippo-mexicain…

YEMA Navygraf Super Compressor

Innovation des années 1950, les boitiers Super Compressor, caractérisés par leurs deux couronnes continuent aujourd'hui de faire sensation. Nous avons donc imaginé un nouveau modèle de Navygraf unique avec un fond de boîtier à ressort étanche 300 mètres reprenant les codes et fonctions de ce boitier légendaire à double couronne pour une montre de plongée professionnelle. Le boîtier Super Compressor, étanche à 300 mètres, utilise un fond de boîtier à ressort . Cette conception permet au fond du boîtier de resserrer son joint à mesure que la pression externe de l’eau augmente. Le boîtier se distingue aussi par ses deux couronnes situées à 2H et 4H. La couronne supérieure est utile afin d'effectuer le réglage de la lunette interne tandis que la couronne inférieure permet de remonter le mécanisme et de procéder au réglage de la mise à l'heure. Les deux couronnes sont vissées afin de préserver l'étanchéité et présentent une finition gaufrée en surface. Caractéristique première et fonctionnelle des boîtiers à double couronnes, la Navygraf Compressor est équipée d'une lunette de plongée interne bidirectionnelle permettant de mesurer les temps de plongée. Puisqu'elle se retrouve à l'intérieur du boitier et sous le verre saphir, elle est entièrement protégée de tout choc ou de toute manipulation accidentelle. Pour une lisibilité accrue, la lunette arbore une graduation simple 60 minutes et un repère triangulaire à 12H. Fidèle au design mythique des modèles Navygraf depuis les années 70, le cadran est doté des index en forme de point d'exclamation, signature distinctive de ce modèle. Entièrement recouverts de Super-LumiNova blanc, ils offrent un contraste saisissant avec le cadran en finition mat, permettant une lecture rapide et précise de l'heure.

Le fond du boîtier étanche 300m en acier inoxydable 316L met en valeur le blason historique de Yema, à l'aide d'une presse hydraulique et une finition polie brossée. Animé par des composants optimisés, le Calibre Maison Yema2000 offre des performances légèrement supérieures à celles des calibres concurrents avec une dérive journalière de +/- 10 s/j et une réserve de marche de 42 h. Ce mouvement est dépourvu de son disque date ainsi que de son cran associé au niveau de la couronne. Le bracelet mesh en acier de la Navygraf Compressor a été réalisé en maille milanaise pour plus de souplesse et de finesse. Le fermoir est gravé du logo historique de Yema et s'ajuste rapidement et très facilement. Inspiré des années 60 et destiné aux amateurs de plongée, le bracelet Tropic Yema est fabriqué à partir de Polyuréthane Thermoplastique (TPU). Ce matériau semblable au caoutchouc est ultra résistant, souple et agréable à porter. Parfaitement étanche, le bracelet Tropic Yema est le bracelet le plus facile à entretenir et est idéal pour le quotidien et les activités sous-marines. Notre bracelet caoutchouc FKM Viton a été conçu pour une utilisation intensive dans toutes les conditions extrêmes grâce à son matériau Viton léger, flexible et très résistant, qui repousse également la poussière. La boucle déployante en acier inoxydable 316L ajoute style et confort. Les index, les aiguilles et la lunette sont traités avec du Super-LumiNova Grade A afin de garantir une meilleure lisibilité et fournir aux plongeurs sous-marins une indication précise des temps de plongée dans des conditions de faible visibilité et aux plus grandes profondeurs.

UN COMMENTAIRE ? En 38,5 mm (11 mm d’épaisseur) avec un authentique mouvement « manufacture », cette « plongeuse » sait se faire discrète tout en affirmant sa personnalité et une vraie capacité de séduction, surtout pour les 990 euros annoncés (sur acier, un peu moins avec les autres options de bracelet). La fonctionnalité (étanchéité à 300 m) est une chose, l’élégance au poignet en est un autre : marier ces deux exigences est une belle performance. S’il y avait une critique à formuler, ce serait sur la juxtaposition entre le « France » du cadran et les mentions en anglais qui surplombent cette fierté tricolore : « 990 feet Automatic » – on aurait pu écrire tout ça en français [soyons indulgent pour le « Super Compressor »] 

COORDINATION ÉDITORIALE : JACQUES PONS



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