> 

REPÉRAGES #279-2024 (accès libre)
Sept montres qui ne cachent pas leurs convictions sportives (en prime : nos sept commentaires)

En toute transparence, ces nouveautés sont racontées ici du strict point de vue des marques. Elles sont expliquées dans la jamais trop fleurie « langue de boîte » – cette langue de bois des « boîtes » d’horlogerie, celle de nos « amies les marques » ! Dans tous les styles et à tous les prix, venues de Suisse ou d’ailleurs, au masculin comme au féminin, que va-t-on découvrir dans les vitrines ? Quand on aime, on ne compte pas ! Voici donc le 279e épisode de notre panorama des montres de l’année 2024, avec nos commentaires critiques sur sept montres de sept marques : Bremont, Casio, Franck Muller, Lip, MeisterSinger, Omega et Zenith…


Cette chronique vise à vous tenir au courant des nouveautés qui affluent dans les vitrines horlogères : c’est, à ce jour, la plus complète des recensions que proposent les médias spécialisés, avec un peu plus de 2 000 pièces présentées chaque année. Soit, en moyenne, à peu près cinq nouveautés proposées par jour du calendrier : c’est exceptionnel – et même unique dans le paysage horloger ! Ces nouvelles montres sont commentées une par une : nous ajoutons à ces présentations des notations personnelles critiques, forcément subjectives et généralement pas complaisantes, mais toujours sincères, en bref, en vrac et toujours en toute liberté. Dans le formidable tsunami des nouveautés horlogères, cette sélection est déjà, en soi, une élimination du pire ou de l’insignifiant : il ne faut donc pas s’étonner que le meilleur y soit commenté plutôt positivement. Tout le monde l’aura compris : les absents ont toujours tort !

FRANCK MULLER Vanguard Crazy Hours Vegas Racing

Pour célébrer le très attendu week-end de course à Las Vegas, Franck Muller est fier de présenter la Vanguard Crazy Hours Vegas Racing. Limité à 77 pièces exclusives, ce garde-temps extraordinaire capture l'énergie électrisante de la ville qui ne dort jamais, en alliant harmonieusement un design d'avant-garde au savoir-faire inégalé de Franck Muller. Pour la première fois, Franck Muller réimagine sa complication emblématique Crazy Hours, entièrement squelettée. Ce design complexe révèle les rouages internes de la montre, mettant en valeur des engrenages, des ponts et des composants méticuleusement conçus qui alimentent l'affichage fantaisiste et non linéaire de l'heure. Le cadran ajouré permet aux amateurs d'apprécier la complexité et l'ingéniosité du mécanisme, faisant de la mesure du temps une forme d'art. Le mouvement squeletté souligne l'harmonie entre un savoir-faire délicat et un design d'avant-garde, faisant de ce garde-temps non seulement un spectacle visuel, mais aussi un objet d'art et un témoignage de l'engagement de Franck Muller en matière de précision et d'innovation.

L'affichage ludique et imprévisible des heures, associé à des accents de couleurs vives sur le cadran ajouré, capte la pulsation exaltante de la piste de course tout en évoquant l'énergie des néons et de la vie nocturne trépidante de Las Vegas. Logée dans un boîtier Vanguard en carbone, la Vanguard Crazy Hours Vegas Racing est une fusion parfaite entre l'innovation et le design. Le fond du boîtier, orné de motifs iconiques de cartes à jouer, révèle le mouvement squeletté, rendant ainsi hommage à l'héritage de Las Vegas en matière de divertissement et de course automobile. Ce détail illustre l’esprit de spectacle et d'aventure de la ville, mêlant harmonieusement l'élégance et l'audace. Avec seulement 77 pièces disponibles, la Vanguard Crazy Hours Vegas Racing est plus qu'un simple garde-temps : c'est une célébration de la vitesse, de l'innovation et de l'attrait incomparable de Las Vegas. Cette édition limitée invite les collectionneurs et les passionnés à vivre le frisson du circuit automobile et le pouls vibrant de la ville, le tout capturé dans une œuvre d'art horlogère saisissante.

UN COMMENTAIRE ? Une présentation non conformiste du temps qui passe en hommage à une ville tout aussi non conformiste, où rien ne se passe jamais comme prévu : le boîtier en carbone est survitaminé (44 mm), même s’il n’est étanche qu’à 30 m, et le mouvement automatique « manufacture » assure une précision suisse pendant les 42 heures de réserve de marche (ce festival de couleurs et d’heures inattendues est facturé dans les 37 500 dollars américains, ce qui fait que chacune des 150 couches de carbone compressé du boîtier se paie dans les 250 dollars). La vie n’est qu’un jeu et Las Vegas en est le croupier, mais c’est le temps qui gagne toujours…

ZENITH x Collective Horology Defy Skyline C.X. Edition

Pour des collectionneurs, par des collectionneurs ! Ce qui a commencé en 2018 comme une communauté centrée autour du développement de montres collaboratives est devenu un détaillant de montres reconnu et réputé, axé sur les manufactures indépendantes. En plus de son activité de vente au détail, Collective continue de sortir des montres collaboratives et publie l'un des podcasts horlogers les plusinfluents aux États-Unis : « Openwork – Un regard sur l'industrie horlogère ». Avec un accent sur le service client et l'expérience, Collective Horology (Californie) a atteint des amateurs de montres du monde entier grâce à sa passion pour l'horlogerie indépendante et ses collaborations prisées. Le tout premier de ces projets était le Zenith Chronomaster El Primero C.01 x Collective, une édition limitée commandée par le groupe avec une esthétique nette et minimaliste. Aujourd'hui, pour la dixième série collaborative de Collective, Zenith a de nouveau été sollicité pour réimaginer l'un de ses modèles modernes emblématiques. Voici la Defy C.X Edition, une édition limitée à 200 exemplaires qui réinterprète complètement le modèle phare. Avec des lignes architecturales nettes et une silhouette très reconnaissable, la Defy Skyline est une descendante moderne de la toute première montre-bracelet Defy de Zenith, lancée en 1969. On retrouve les fameuses qualités d’origine, la robustesse et la durabilité, dans une montre au design beaucoup plus contemporain, dotée de la dernière génération du mouvement de manufacture automatique El Primero. Expressément pour la Defy Skyline C.X Edition, le boîtier facetté et le bracelet intégré en acier arborent une finition sablée mate, hormis sur le bord de la lunette dodécagonale qui est poli. Au verso, le bord poli du fond du boîtier lui fait écho. Le résultat, audacieux et néanmoins discret,confère à la montre un air de design industriel.

Pour la Defy Skyline C.X Edition, on a redéfini le design et la configuration du cadran en respectant toujours le thème de la simplicité fonctionnelle. Paré de gris argenté mat, le cadran étoilé signature de la Defy Skyline a gagné en profondeur, avec un effet progressif : les étoiles à quatre branches sont gravées plus profondément au centre et de moins en moins en allant vers les bords extérieurs. À la différence de la Defy Skyline standard qui présente l'indicateur des 1/10e de seconde – une complication sans équivalent dans le monde horloger – à 9 heures, en face du guichet de la date à 3 heures, la C.X Edition abandonne le guichet de la date et déplace le compteur des 1/10e de seconde à 6 heures, d’où un look particulièrement équilibré et symétrique. Autre référence au design industriel du XXe siècle, l'extrémité de l'aiguille et le nombre 10 des 1/10e de seconde bénéficient d’une lisibilité accrue, grâce à la couleur orange. La Defy Skyline C.X Edition est animée par une version modifiée du calibre automatique haute fréquence El Primero 3620, visible à travers le fond saphir. Le mouvement comporte, à 6 heures, un indicateur des 1/10e de seconde directement actionné par l'échappement cadencé à 5 Hz. Il dispose d’une réserve de marche d'environ 60 heures et il bénéficie d'un mécanisme stop-seconde pour une mise à l'heure précise. En plus du bracelet en acier, la Defy Skyline Collective est livrée avec un bracelet en caoutchouc texturé orange, doté d'une boucle déployante en acier, qui rappelle les subtiles touches d’orange sur le cadran. On peut passer facilement d’un bracelet à l’autre, sans outil, grâce à l'ingénieux mécanisme de changement rapide placé sur le fond du boîtier. La Defy Skyline C.X Edition, limitée à un total de 200 pièces, est proposée en exclusivité sur le site Collective Horology et la boutique en ligne de Zenith. La montre sera également disponible dans les boutiques physiques à partir du 19 décembre.

UN COMMENTAIRE ? Une jolie version de la collection Defy, qui approfondit son identité « sport chic » et qui prouve que Zenith devrait renoncer aux cadrans squelettés qui brouillent l’image rigoureuse de cette série (comptez 12 900 euros, ce qui reste légèrement excessif et surtout pas très bien placé pour permettre à Zenith de séduire une nouvelle génération d’amateurs moins fortunés que les nouveaux riches émergents : certes, la qualité se paie, mais pas à ce niveau et pas pour une Zenith)…

CASIO G-Shock Full Metal 2100 Chronographe (réf. GMC-B2100ZE-1A)

Casio a le plaisir de présenter une nouveauté G-Shock, la GMC-B2100, totalement analogique et chronographe au design inspiré du modèle 2100 connu pour son emblématique lunette octogonale. Depuis le lancement en 2019 du premier modèle 2100 (la GA-2100, une montre combinant affichage analogique et numérique au sein d’un boîtier octogonal et particulièrement fin), le groupe japonais a proposé une réinterprétation moderne de la toute première G-Shock. Reconnu pour son design minimaliste et élégant, le style 2100 a rapidement gagné en popularité à travers le monde. Le nouveau modèle GMC-B2100 est une montre résistante aux chocs, présentant une lunette octogonale en acier inoxydable et trois cadrans auxiliaires opérationnels, offrant ainsi un design audacieux entièrement analogique. Cette montre chronographe, dotée d'un boîtier en métal, affiche des finitions soignées : le bracelet et la surface supérieure de la lunette bénéficient d’un traitement finement brossé, tandis que les côtés légèrement inclinés de la lunette sont parfaitement polis pour un effet miroir. Les index et les cadrans auxiliaires sont fabriqués à l’aide de technologies de traitement de précision et sont finis avec un dépôt de vapeur, offrant à la fois une texture de haute qualité et une excellente lisibilité. Le motif octogonal, iconique du style 2100, est intégré à l'anneau du cadran auxiliaire à 9 heures, ainsi qu'à la couronne vissée, renforçant la puissance du design tout en métal de la montre. Ce nouveau modèle se distingue également par ses caractéristiques pratiques. La GMC-B2100 est équipée du système de recharge Tough Solar, qui convertit efficacement la lumière solaire et la lumière artificielle en énergie pour alimenter la montre, éliminant ainsi le besoin de remplacer régulièrement la pile. Il dispose également de la fonction Mobile Link pour un affichage de l'heure précis et un réglage facile des alarmes, de l'heure mondiale et d'autres fonctionnalités lorsqu'il est connecté à un smartphone via Bluetooth.

UN COMMENTAIRE ? La montre anniversaire GMC-B2100ZE-1A est annoncée à 929 euros : on y retrouve l’esprit d’artisanat et de pionnier de la maison Casio, avec des touches dorées qui rappellent l’étincelle des « lumières » apportées par la marque depuis le lancement de la Casiotron en 1974 (c’était la première montre numérique à fonction de calendrier automatique) – notamment l’apport essentiel de la charge solaire à l’horlogerie contemporaine.

LIP nouvelle T18 (réf. 676001)

La légendaire montre française T18 de Lip fait son grand retour, équipée d’un mouvement mécanique à remontage manuel. Véritable icône de l’horlogerie, cette pièce unique doit son nom à son calibre et reste l’une des montres de forme les plus produites de l’histoire horlogère. Connue et reconnue dans le monde entier, la T18 traverse les générations et les frontières, témoignant du savoir-faire français.Conçue, assemblée et minutieusement contrôlée à Besançon, berceau historique de Lip, cette montre répond aux attentes des collectionneurset passionnés d’horlogerie en quête d’un garde-temps à l’esthétique héritée de la période Art Déco. En février de cette année, sous la direction de Pierre-Alain Bérard, Lip a relancé la célèbre T18, cette fois dotée d’un calibre mécanique contemporain à remontage manuel. Le modèle choisi pour cette renaissance est la T18 en plaqué or, offerte à Winston Churchill en 1948. Suite à ce succès, Lip a lancé deux nouveaux modèles de la T18, toujours équipés du même calibre mécanique à remontage manuel, décoré chez Bailly et monté chez Humbert-Droz à Besançon. Leurs boîtiers sont en acier inoxydable 316L poli et brossé, ils sont accompagnés de bracelets en cuir d’autruche, faits à la main dans les ateliers Sibra de Besançon. Chaque modèle est paré d’un verre saphir anti-reflet légèrement galbé et arbore un cadran inspiré du modèle Churchill d’époque, avec des chiffres en relief appliqués à la main et une petite trotteuse à 6 heures. Numérotées de 1 à 150 exemplaires, ces deux nouvelles créations, véritables hommages à l’Art Déco, sont déjà des collectors recherchés par les amateurs d’horlogerie.

UN COMMENTAIRE ? Le bon format (23,5 mm x 34,5 mm, boîtier étanche à 30 m) dans le bon style néo-vintage, au bon prix (1 990 euros pour chacune des deux références) et avec une bonne histoire : alors que les boîtiers de « forme » reviennent à la mode, cette Lip reste une option tricolore intéressante, qui souligne a dynamique marquée de la nouvelle horlogerie française – même si Lip est une marque très ancienne…

BREMONT Supermarine 300 m bleu glacier

Inspirée des paysages accidentés de l'Islande et testée dans les éléments impitoyables du pays, l'édition limitée de 500 Supermarine GMT en bleu glacier incarne l'esprit d'aventure et de résilience au cœur de Bremont. Cette montre GMT exceptionnelle de 300 m résistante à l'eau combine un design audacieux et une fonctionnalité haut de gamme, parfaite pour les plongeurs, les voyageurs et les aventuriers. L'édition « bleu glacier » dispose d'un cadran dégradé linéaire, qui attire l'attention vers son centre, complété par une lunette en aluminium bidirectionnelle et bicolore de 24 heures. Les accents orange vifs sur l’aiguille GMT et les marqueurs sélectionnés ajoutent une explosion de couleur, qui améliore la lisibilité. Sous son verre saphir antireflet, le GMT dispose de la dernière technologie Super-LumiNova, avec une luminescence à émission bleue sur les index de cadran et une luminescence à émission verte sur l’aiguile GMT, assurant une visibilité optimale dans toutes les conditions d'éclairage. La Supermarine GMT dispose d’un mouvement automatique avec une réserve de 50 heures.Fabriquée à partir d'acier inoxydable 904L durable, le profil plus fin et le bracelet ergonomique à dégagement rapide de la montre sont conçus à la fois pour le confort et la longévité. Les liens en forme d'infini et le fermoir micro-ajustable offrent un ajustement précis et adaptable, tandis que l'option d'un bracelet en caoutchouc durable améliore la polyvalence pour toute aventure. À l'envers, un boîtier fermé gravé des océans du monde rend hommage au dévouement de Bremont à l'exploration marine. La Supermarine GMT en bleu 'Glacier' est une édition limitée de 500 pièces de la collection Supermarine de Bremont.

UN COMMENTAIRE ? Le « bleu glacier » des Européens n’est sans doute le même que celui des Anglais, nettement plus foncé : peu importe, puisque cette Supermarine GMT constitue, pour les 4 600 euros exigés, une excellente option pour les amateurs de « sport chic » (40 mm d’acier), qui apprécieront la rigueur des lignes et l’élégance minimaliste des couleurs, de jour comme de nuit (la symphonie bleu-vert du Super-LumiNova mérite le détour)…

MEISTERSINGER Primatic 365

Inspirée par les débuts de l’horlogerie, la maison allemande MeisterSinger est devenue, au fil des années, la spécialiste de la montre mono-aiguille. Invitant les passionnés d’horlogerie à voyager dans le temps, elle accentue le concept en revisitant certains de ses modèles dans un style historique, connu sous le nom de « 365 ». Aujourd’hui, c’est au tour de la Primatic. Toujours doté d’un indicateur de réserve de marche, ce nouveau garde-temps se singularise par un esthétisme typique du début du XIXe siècle. Fidèle à la signature de la maison, la grande aiguille indique l’heure comme d’habitude, pointant avec précision le pourtour divisé en 144 segments de cinq minutes. Une version plus petite de cette aiguille est affectée à l'affichage de la réserve de marche à 6 heures. Comme une jauge de carburant d’un véhicule, elle indique à tout moment le niveau de remplissage du « réservoir ». Lorsqu’elle atteint le côté gauche de l'échelle, il est temps de donner un petit coup de pouce au mouvement automatique en tournant la couronne d'avant en arrière. Mais cela n'est pas nécessaire lorsque la montre est portée tous les jours. Contrairement au modèle Primatic initial sorti en 2022 doté d’un guichet date, MeisterSinger a choisi de laisser cet élément de côté pour cette nouvelle version. Entrant dans la collection Primatic, la version « 365 » apporte une touche historique à la gamme. Le logo et le nom du modèle inscrits en écriture cursive placent à eux seuls cette pièce à une époque où les montres étaient encore portées sur une chaîne. Les heures à deux chiffres dorés combinées aux aiguilles distinctives par leur design inhabituel confèrent à l’ensemble une allure harmonieuse. Proposée avec un cadran soleillé bleu profond ou rouge bordeaux, la Primatic 365 arbore un boîtier en acier inoxydable calibré à 41.5 mm pour s’adapter à tous les poignets. A l’identique de la plupart des montres MeisterSinger, le mouvement de facture suisse (Sellita SW270) est visible à travers le fond de boîte transparent, alors qu'il effectue un travail de haute précision. Automatique, il veille à ce que les seuls mouvements du bras du porteur remontent le rotor, lequel rappelle le logo de la marque. De cette façon, le mouvement stocke jusqu’à 38 heures de réserve de marche.

UN COMMENTAIRE ? On se fait très vite à la précision à une ou deux minutes près des montres mono-aiguilles [il suffit de savoir bien les regarder entre les 144 espaces de cinq minutes] : MeisterSinger, c’est quand même la classe à part en matière d’horlogerie, même s’il faut compter dans les 2 500 euros pour vivre cette expérience d’heure faussement approximative à son poignet. Le rouge bordeaux soleillé du cadran ajoute à ce mystère…

OMEGA nouvelles Seamaster Diver 300M

Depuis 1993, la Seamaster Diver 300M est l’une des montres océaniques les plus célèbres et les plus prisées d’Omega. Cette année, la collection poursuit son héritage intrépide à travers une nouvelle gamme de modèles, qui offrent une variété de choix dans différents styles en métal. La toute première montre de ces nouveaux modèles a été aperçue au début de l’été, au poignet de l’acteur et ambassadeur d’Omega Daniel Craig, qui a porté une version noire en acier inoxydable aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Cette première apparition a suscité une vague d’intérêt et de curiosité de la part des amateurs de montres du monde entier, qui attendaient avec impatience la sortie officielle de lacollection. La nouvelle gamme Diver 300M s’éloigne du style céramique familier de ces dernières années et s’inspire plutôt de la Seamaster Diver 300M 007 Edition, portée dans le film de James Bond, Mourir Peut Attendre. Ces modèles de 42 mm présentent notamment le même verre saphir bombé, ce qui confère à chaque montre une esthétique vintage. Les bracelets milanais sont du même style que celui de la montre de Bond, offrant un style aventureux à porter au poignet.

La collection est pour l’instant composée de quatre choix différents. Présentés sur bracelets milanais ou en caoutchouc, ils comprennent : un modèle en acier inoxydable avec une lunette en aluminium noire et un cadran en aluminium noir avec des vagues gravées au laser ; un modèle en acier inoxydable avec une lunette en titane grade 5 et un cadran en acier inoxydable PVD brossé. Fidèle aux standards élevés d’Omega en matière de précision, de performance et de résistance magnétique, chaque montre est animée par un calibre Co-Axial Master Chronometer 8806, qui peut être admiré à travers le fond en verre saphir. La première Seamaster Diver 300M, sortie en 1993, marquait le retour en force d’Omega dans le domaine des montres de plongée, dans la lignée d’un héritage emblématique des années 1960 et 1970. Depuis lors, le modèle est devenu un véritable classique de plongée, avec des détails distinctifs tels que le cadran à motifs de vagues, les aiguilles squelettes et la valve à hélium à 10 heures.

UN COMMENTAIRE ? À quoi peut bien servir une date sur une montre de plongée ? Très ancien débat, jamais tranché, ce qui n’empêche pas Omega d’opter pour une série de Seamaster sans date : une « plongeuse » de belle facture, sans fioritures inutiles, qui va à l’essentiel dans la bonne taille (42 mm), avec un excellent mouvement automatique (le co-axial super-certifié Master Chronometer) et à un prix relativement décent (comptez dans les 7100 euros avec le bracelet en maille milanaise et 6 500 euros sur caoutchouc). Aujourd’hui, ce n’est plus James Bond qui crée la légende de la Seamaster : c’est la Seamaster qui soutient la légende de James Bond…

COORDINATION ÉDITORIALE : JACQUES PONS



Partagez cet article :

Restez informé !

Inscrivez-vous gratuitement à notre newsletter et recevez nos dernières infos directement dans votre boite de réception ! Nous n'utiliserons pas vos données personnelles à des fins commerciales et vous pourrez vous désabonner n'importe quand d'un simple clic.

Newsletter