REPÉRAGES #259-2024 (accès libre)
Sept montres qui peuvent se permettre de donner des leçons à leurs concurrentes (en prime : nos sept commentaires)

Cette chronique est faite pour se tenir au courant des nouveautésqui affluent sur le marché : c’est d’ailleurs, à ce jour, la plus complète des recensions que proposent les médias spécialisés, avec un peu plus de 1 800 à 2 000 nouvelles montres présentées chaque année [en moyenne, à peu près cinq nouveautés proposées par jour du calendrier !]. Certains lecteurs se sentaient un peu frustrés de ne pas y trouver notre avis sur les montres retenues : nous y ajoutons donc des notations personnelles critiques, forcément subjectives et généralement pas complaisantes, mais toujours sincères, en bref, en vrac et toujours en toute liberté. Dans le formidable tsunami des nouveautés horlogères, cette sélection est déjà, en soi, une élimination du pire. Il ne faut donc pas s’étonner que le meilleur y soit commenté positivement. Tout le monde l’aura compris, les absents ont toujours tort ! 

FOB PARIS R360 Oblivion Metal

Bijou mécanique, la R360 propose un design intemporel, entre rigueur du boîtier facetté et poésie des cornes arrondies, qui enferment un mouvement automatique entièrement dévoilé. Signature de la marque, la couronne diamant trône à 12h, clin d’œil à la montre de poche originelle de FOB Paris. Montre automatique de 36 mm de diamètre, la R360 se distingue par son boîtier cylindrique qui vient se poser sur le poignet en véritable bijou mécanique. A associer à un bracelet simple ou triple tour, interchangeables.

UN COMMENTAIRE ? Quarante heures de réserve de marche pour ce « bijou mécanique » [joli concept !] très mode qui s’affirme fièrement « fabriqué en France » et qui ne réclame que 980 euros pour faire de l’effet avec son triple tour de poignet. FOB Paris propose même une « garantie à vie » et un service très étendu de personnalisation de la montre par gravure…

MEMORIGIN Big Dipper Tourbillon

Le célèbre influenceur de montres Rick Kwan et la célèbre marque de tourbillon de Hong Kong, Memorigin, ont une fois de plus collaboré. Suite au lancement réussi des montres tourbillon de la série Biker sur le thème de la moto en 2021 et 2022, Rick Kwan dévoile son dernier chef-d'œuvre à la Hong Kong Watch & Clock Fair 2024 - la Big Dipper Tourbillon Watch. Avec un diamètre de 39 mm et une épaisseur de 9,9 mm, cette montre contraste fortement avec la série robuste Biker, incarnant une élégance raffinée et offrant une nouvelle perspective. Pour célébrer cette occasion mémorable, Memorigin et Rick Kwan ont organisé l'événement de lancement de Big Dipper Tourbillon Watch à la très attendue Hong Kong Watch & Clock Fair 2024, avec l'acteur Michael Tong également présent pour montrer son soutien. Lors de la conférence de presse, le fondateur et PDG de Memorigin, William Shum, a partagé qu'il connaissait Rick depuis de nombreuses années, le décrivant comme un partenaire clé. En discutant du concept de design derrière la montre Big Dipper Tourbillon, Rick a révélé qu'elle s'inspire de l'immensité du ciel nocturne, avec un cadran fabriqué à partir d'aventurine bleue naturelle. Ce matériau exquis crée non seulement un effet étoilé fascinant, mais on pense aussi qu'il porte une énergie inhérente qui améliore le leadership du porteur et consolide le pouvoir. Le cadran est en outre embelli d'un motif lumineux Big Dipper [constellation de la « Grande Ourse », dipper étant en anglais la… louche !], historiquement utilisé par les anciens pour la navigation et le marquage du passage du temps. Rick envisage ce design comme un rappel aux porteurs de chérir chaque instant et de poursuivre leurs ambitions avec une détermination inébranlable. À la position de 12 heures se trouve un sous-cadran d'affichage de l'heure, tandis que la position de 6 heures comporte un sous-cadran d'affichage de date de style pointeur. Le sous-cadran temporel est délibérément conçu avec un motif soleillé évoquant le scintillement des étoiles. À la position de 9 heures, la fenêtre du tourbillon est ornée d'un motif en forme de croissant en métal. Rick a soigneusement incorporé des vis de style moto dans le croissant, héritant de l'essence mécanique de la série Biker. Le boîtier de la montre subit des traitements alternés de brossage à brossage vertical et de chanfreins polis. Les sections de satinage vertical présentent des lignes cohérentes et uniformes, tandis que les zones polies offrent un éclat lisse et brillant, avec une réfraction de la lumière pour créer un éclat éblouissant. Le boîtier tonneau est complété par une lunette ronde classique et un bracelet en acier inoxydable parfaitement intégré, mettant en valeur le savoir-faire exceptionnel de la marque. Cette montre est dotée d'un mouvement automatique tourbillon ultra-mince, composé de 240 composants et de 41 bijoux. Avec une réserve de marche de 40 heures et une fréquence de 21 600 vibrations par heure, il illustre un mélange harmonieux d'excellence technique et de raffinement esthétique.

UN COMMENTAIRE ? Un tourbillon « motocycliste » sur un fond d’aventurine orné de la Grande Ourse, ce tourbillon volant automatique (40 heures de réserve de marche) étant logé dans un boîtier tonneau à bracelet métallique intégré de 39 mm, une date circulaire en symétrie avec le compteur des heures, un petit poussoir à quatre heures pour corriger cette date : quand on découvre que cette montre n’est facturée que 5 788,36 euros, on se dit que certains horlogers européens ont du souci à se faire…

STOWA Flieger Vintage 6498

Tradition et modernité ne s'opposent pas nécessairement. Bien au contraire. La nouvelle série Vintage de Stowa propose des montres modernes au look rétro. La série de montres de pilote « Classic » dans un boîtier en acier a été complétée par la nouvelle série avec un cadran imprimé, des aiguilles et un revêtement Superluminova « Old Radium ». Pure et extrêmement fonctionnelle - avec l'ADN des légendaires montres de pilote Stowa, qui ont été construites presque sans changement depuis 1940. Le design vintage est aussi beau et parfait pour un usage quotidien. Chaque modèle est basé sur des modèles authentiques et tout aussi historiques de l'histoire de la marque Stowa. Autrefois inspirée par l'aviation, la série Vintage rend aujourd'hui hommage à l'époque des explorateurs du ciel et de ceux qui recherchent la précision. La première montre de pilote Stowa (1940), par exemple, se caractérisait par la disposition habituelle des chiffres des heures sur le cadran. Cette version était appelée modèle A. Le modèle B a ensuite été développé vers 1942. Cette version du cadran se caractérise par le grand chemin de fer extérieur des minutes et le petit cercle intérieur des heures. Le design de la nouvelle série Flieger Vintage impressionne par la combinaison du classique, en acier brossé avec l'impression vintage en « Old Radium ». Assorties au boîtier, les aiguilles brossées avec Super-LumiNova « Old Radium » décorent les différentes variantes du modèle. Les grands cadrans modernes et clairs facilitent la lecture de l'heure, même la nuit ! La meilleure luminosité des chiffres, des marquages et des aiguilles est également garantie par l'application de Super-LumiNova « Old Radium » sur tous les modèles. Ce matériau lumineux a une teinte orange à la lumière du jour et souligne ainsi le caractère vintage. La rémanence a une tonalité jaune-vert et est d'une grande intensité. Le bracelet classique en cuir de pilote avec rivets, qu'il soit brun ou noir, s'intègre parfaitement au design et offre à la fois confort et style pour un usage quotidien.

UN COMMENTAIRE ? On peut commander cette montre (comptez dans les 1 750 euros) avec ou sans le logo de Stowa, comme avec ou sans petite seconde, pour la rendre encore plus conforme aux montres des pilotes de la Luftwaffe, dont le cahier des charges a inventé un « style » qui n’a pas pris une ride en neuf décennies, ce qui relève de l’exploit mécanico-esthétique. À l’âge des jets hypersoniques, les avions à hélice de ces pilotes sont totalement obsolètes, alors que leurs montres restent fascinantes dans leur dépouillement fonctionnel : c’est le miracle de l’horlogerie depuis cinq siècles !

GRAND SEIKO Elegance Collection 44GS (SBGW321)

Ancré dans une philosophie japonaise unique, le savoir-faire de Grand Seiko invite à s'émerveiller des subtils changements de la nature à chaque instant qui s'écoule et à admirer la richesse des nuances façonnées par les jeux d’ombre et de lumière. Grâce aux techniques méticuleuses des maîtres artisans Takumi, chaque garde-temps capture la beauté de l'écoulement naturel du temps. Emblèmes de l'esthétique propre au pays, les jardins japonais intègrent avec harmonie la beautéde la nature dans le quotidien, en mettant au premier plan le cycle perpétuel des saisons. Les éléments qui composent le « Chisen Teien », ou jardin d'étang japonais, ont servi de source d'inspiration pour créer deux nouveaux garde-temps, proposés en édition limitée pour l'Europe. Cette création « européenne » exclusive s'inspire de « Nishikigoi », la carpe irisée, indissociable du « Chisen Teien ». Apparue au IXe siècle comme passe-temps pour l'aristocratie, l'observation des carpes dans le « Chisen Teien » est une pratique apaisante qui n'a rien perdu de son attrait. Aujourd'hui, ces carpes colorées, qui jouissent d'une popularité à l'échelle mondiale, sont souvent qualifiées de « bijoux vivants ». Avec son bracelet noir, son cadran rouge vif et son boîtier en acier inoxydable rehaussé de détails dorés pour le logo et l'aiguille des secondes, la palette de couleurs du modèle SBGW321 rappelle les nuances de la carpe Koï japonaise. Sur le cadran, un motif en forme de spirale radiale s'étend du centre vers l'extérieur, évoquant les écailles scintillantes d'une carpe illuminée par les reflets du soleil sur la surface de l'étang. Doté du calibre 9S64 à remontage manuel, qui assure un niveau de précision stable lors de l'utilisation quotidienne et une réserve de marche de 72 heures après un remontage complet, ce garde-temps offre une précision de +5 à -3 secondes par jour. Proposée dans une édition limitée à 300 exemplaires, le modèle Grand Seiko SBGW321 sera disponible dès le 1er novembre dans les Boutiques Grand Seiko et auprès de certains détaillants partenaires, exclusivement en Europe.

UN COMMENTAIRE ? On apprécie l’extraordinaire raffinement du travail qui a conduit à ce cadran, ainsi que les 6 100 euros du prix boutique de cette série limitée (300 pièces, boîtier de 36,5 mm) particulièrement expressive, qui aurait certainement mérité un bracelet à maillons métalliques tout le charme de son format et de ses lignes vintage. 

ANGLES RevolutionH Violet Shadow

Présentation de la deuxième génération RevolutionH : une fusion audacieuse de luxe, d'innovation et d'exclusivité. Entrez dans l'avenir des montres de luxe avec la toute nouvelle RevolutionH. Conçue pour ceux qui osent se démarquer, cette montre de deuxième génération est un mélange sans compromis de design d'avant-garde et d'ingénierie mécanique de pointe, offrant une expérience vraiment unique pour le collectionneur de montres moderne. La RevolutionH rompt avec sa tradition avec son affichage de l'heure révolutionnaire à double rouleau - une complication extraordinaire que seule une poignée de montres de luxe dans le monde présentent. Ce superbe écran mécanique, enfermé dans un élégant aluminium d'aviation, transforme le temps en une œuvre d'art. Regardez les chiffres rouler sur le cadran, présentant les heures et les minutes dans une danse envoûtante de précision. Malgré son look futuriste, le RevolutionH est entièrement mécanique, alimenté par le célèbre mouvement automatique Miyota 82S0. Pas de piles ! Juste un savoir-faire pur et fiable. La « fenêtre » offre un aperçu du cœur de ce mécanisme sophistiqué, une caractéristique qui relie le porteur à l'âme de la montre, alliant savoir-faire traditionnel à l'esthétique futuriste. Avec seulement 100 pièces produites par coloris, la RevolutionH est un objet de collection rare, garantissant que votre montre reste aussi unique que votre style. Chaque montre est un chef-d'œuvre en édition limitée qui ne sera jamais reproduit, ce qui en fait un article convoité dans toute collection.

UN COMMENTAIRE ? 40 mm de largeur, 48 mm de hauteur, 13 mm d’épaisseur, avec une étanchéité à 30 m, un mouvement automatique à 42 heures de réserve de marche et un prix calé autour des 750 euros : dans la haute horlogerie mécanique européenne, quelques marques de nouvelle génération qui pratiquent des tarifs cent fois supérieurs ont du souci à se faire à cause de ces jeunes marques asiatiques qui n’ont peur de rien, et surtout pas d’avouer les sources de leur inspiration. D’autant que ces montres avant-gardistes bien inspirées sont d’une qualité irréprochable pour ce prix abordable. Ces Hongkongais bien « anglés » [pas anglais !] éclairent un chemin que bien d’autres créateurs grand-chinois devraient bientôt emprunter, dans le grand mouvement de reconquête commerciale planétaire lancé par le pouvoir central chinois…

LOUIS ÉRARD Le régulateur gravé noir (collection Noirmont Métiers d’art)

Louis Erard présente une nouvelle pièce emblématique de sa collection permanente : le Régulateur Gravé, une montre qui intègre la gamme Noirmont Métiers d'Art. Avec cette création, la marque revisiteun archétype horloger classique, le cadran sectoriel, tout en s’appuyant sur des techniques de gravure traditionnelles. En introduisant ce modèle non limité, Louis Érard renforce son identité unique, fondée sur la créativité et l'héritage horloger, tout en respectant l'esprit indépendant qui anime la maison depuis ses débuts. Louis Érard réaffirme son identité à travers deux collections majeures : Noirmont, qui remplaceExcellence, et 2300, succédant à La Sportive. La collection Noirmont s’articule autour de trois axes : le modèle classique Noirmont, Noirmont Métiers d’Art, et Noirmont X pour les collaborations. Le Régulateur Gravé, pièce maîtresse de la ligne Métiers d’Art, s’intègre désormais dans la collection permanente, marquant une étape importante pour la marque. La montre affiche le design caractéristique du Régulateur avec un agencement vertical des indications temporelles. Inspirée du cadran sectoriel des années 1930, Louis Érard l’actualise en y intégrant une technique horlogère séculaire : la gravure. Fidèle à sa philosophie, la marque fait de l’horlogerie un terrain d’expression artistique où la seule contrainte est de ne jamais s’enfermer dans les conventions, sauf celles qui définissent son identité. « Cette montre, incarne la parfaite expression de ce qu’est Louis Érard. Un cadran complexe dans sa plus simple expression. Réduire les éléments visuels et techniques, à l’essence, à la plus pure esthétique, en amenant plus de profondeur dans les détails et de valeur dans la conception et la réalisation (Manuel Emch).

Le Régulateur Gravé illustre parfaitement la « Napkin Strategy » de Manuel Emch : une horlogerie qui s’inspire des traditions tout en se réinventant avec audace. Cette approche repose sur des codes visuels forts et une liberté créative totale, le tout ancré dans le riche héritage de la marque. Avec Noirmont et 2300, Louis Érard redéfinit ses collections pour refléter son essence et son indépendance. Le cadran sectoriel, emblématique de l’horlogerie des années 1930, est ici revisité par Louis Érard pour la première fois. Sur un cadran à la finition grenée fine, la gravure crée un jeu de reliefs subtils grâce à un traitement galvanique brillant. Cette précision technique et esthétique met en avant les éléments clés : segmentation du temps, lisibilité optimisée, cercles concentriques et chemin de fer. Le design, fidèle à l’esprit « néo-vintage », capture l'essence du passé tout en affirmant une modernité unique, propre à Louis Érard. Le choix du nom de la collection – Noirmont – n’est pas anodin. Il reflète l’âme de la marque, ancrée dans cette région du Jura suisse depuis 1992. Plus qu’une simple appellation géographique, Noirmont symbolise aussi l'inspiration derrière les aiguilles et la couronne « Sapin », des éléments profondément liés à l’identité de Louis Érard. Le Régulateur Gravé Noir se présente en version 39 mm, avec un boîtier en acier poli et des détails dorés rose-gilt 5N. Son cadran noir à finition grenée, ponctué d’aiguilles sapin et d’indications minimalistes, offre une lecture épurée du temps. Le mouvement automatique Sellita SW266-1 anime cette pièce raffinée…

UN COMMENTAIRE ? Creusant obstinément son sillon [celui d’une renaissance du « régulateur » et approfondissant donc son style, la maison Louis Érard nous démontre qu’on peut combiner créativité esthétique, accomodation avec les tendances du moment, qualité d’exécution et intelligence du positionnement prix (cet épatant « régulateur » sectorisé se négocie autour des 2 900 francs suisses hors taxes). C’est déjà beaucoup ! On ajoutera à ce bouquet d’atouts la vigilance avisée d’un Manuel Emch, un des plus brillants managers de sa génération – en tout cas, un de ceux qui a le mieux compris dans quelles perspectives il fallait travailler…

HAMILTON x Engineered Garments Khaki Field Titanium

La maison d’horlogerie et la marque américano-japonaise partagent le même amour du sens pratique, des designs étudiés et des détails soignés. Depuis sa création à New York, il y a 25 ans, la marque de mode Engineered Garments se distingue par son identité unique, inspirée du Japon natal de son créateur, Daiki Suzuki, et des grands classiques de la garde-robe américaine. Daiki Suzuki y concrétise sa vision personnelle du vestiaire fonctionnel au sein de collections inspirées du sportswear, des uniformes militaires et autres vêtements de travail, confectionnées dans des matières soigneusement choisies. L’héritage d’Hamilton, axé sur le design et l’artisanat américains, souligne l’authenticité de ce partenariat, fondé sur des valeurs et une philosophie communes.  Les montres Khaki Field d’Hamilton font ainsi écho aux collections Engineered Garments : polyvalentes, fiables et intemporelles. Cette édition limitée de la Khaki Field Titanium, imaginée en collaboration avec Engineered Garments, incarne tout cela à la fois.« En matière de partenariat, l’identité et la vision de la marque sont deux critères essentiels, explique Vivian Stauffer, CEO d’Hamilton. Hamilton est une maison horlogère innovante avec un riche héritage et une vision tournée vers l’innovation et Enginereed Garments prête une attention minutieuse aux détails, même ceux cachés. Nous partageons la même volonté de créer des produits uniques. Le fruit de cette collaboration marque la rencontre des valeurs de nos deux marques. »

Les designers Hamilton ont travaillé main dans la main avec Engineered Garments pour créer une montre au design singulier et intemporel. Ce modèle se démarque notamment par la taille de son boîtier. Proche de celui du modèle original, le diamètre de 36 mm choisi par Daiki Suzuki convient autant aux hommes qu’aux femmes, en plus de s’adapter à toutes les occasions. Fidèle à la vision d’Engineered Garments, la matière occupe aussi une place centrale. « Pour une montre Field classique, ce diamètre demandait quelque chose de nouveau mais toujours résistant, commente Daiki Suzuki. J’ai opté pour le titane, à la fois léger et durable. Sa nuance gris-argent légèrement foncée, propre au titane, complimente son style outdoor et robuste. » Avec son bracelet coordonné, la montre incarne parfaitement le mariage entre robustesse et style intemporel qui caractérise si bien la Khaki Field. Pour le compléter, Daiki Suzuki a fait le choix d’un cadran épuré, fidèle à sa mission de montre tout-terrain. « Le cadran met l’accent sur la visibilité avec une approche minimaliste, sans fioritures, conclut Daiki Suzuki. Pour moi, cette condition est essentielle pour une montre tout-terrain. Moderne et intemporelle, c’est l’incarnation de Hamilton Khaki x Engineered Garments. » Animée par le mouvement automatique H-10 avec réserve de marche de 80 heures à 25 cristaux, la montre est aussi équipée d’un spiral Nivachron pour une meilleure résistance aux champs magnétiques, aux variations de température et aux chocs. Comme toutes les pièces Engineered Garments, cette édition est limitée à 1999 exemplaires, clin d’œil à l’année 1999 qui vit naître Engineered Garments.

UN COMMENTAIRE ? Comme toujours avec Hamilton, beau style « militaire » garanti dans la bonne taille (36 mm, exactement dans la tendance), qualité suisse assurée et prix proposé intelligent pour une montre automatique Swiss Made : 1 225 euros. Soit exactement ce qu’attendent les amateurs qui veulent se faire plaisir sans succomber à l’habituelle extorsion de fonds en bande organisée que pratiquent généralement les marques suisses. Si Hamilton peut le faire, pourquoi pas d’autres marques ne s’y mettraient pas ?

COORDINATION ÉDITORIALE : JACQUES PONS