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REPÉRAGES #286-2024 (accès libre)
Sept montres qui ont fait le plein d’énergie, de lumière, de puissance et d’ondes zodiacales (en prime : nos sept commentaires)

En toute transparence, ces nouveautés sont racontées ici du strict point de vue des marques. Elles sont expliquées dans la jamais trop fleurie « langue de boîte » – cette langue de bois des « boîtes » d’horlogerie, celle de nos « amies les marques » ! Dans tous les styles et à tous les prix, venues de Suisse ou d’ailleurs, au masculin comme au féminin, que va-t-on découvrir dans les vitrines ? Quand on aime, on ne compte pas ! Voici donc le 286e épisode de notre panorama des montres de l’année 2024, avec nos commentaires critiques sur sept montres de sept marques : Breguet, Fossil, Hublot, MHD, Richard Mille, TAG Heuer et Vacheron Constantin…


Cette chronique vise à vous tenir au courant des nouveautés qui affluent dans les vitrines horlogères : c’est, à ce jour, la plus complète des recensions que proposent les médias spécialisés, avec un peu plus de 2 000 pièces présentées chaque année. Soit, en moyenne, à peu près cinq nouveautés proposées par jour du calendrier : c’est exceptionnel – et même unique dans le paysage horloger ! Ces nouvelles montres sont commentées une par une : nous ajoutons à ces présentations des notations personnelles critiques, forcément subjectives et généralement pas complaisantes, mais toujours sincères, en bref, en vrac et toujours en toute liberté. Dans le formidable tsunami des nouveautés horlogères, cette sélection est déjà, en soi, une élimination du pire ou de l’insignifiant : il ne faut donc pas s’étonner que le meilleur y soit commenté plutôt positivement. Tout le monde l’aura compris : les absents ont toujours tort !

FOSSIL Bague montre Année du Serpent

L’année du serpent de bois commence le 29 janvier 2025. Le serpent est le sixième animal dans l'ordre d'arrivée qui apparaît dans le zodiaque chinois, lié au calendrier chinois. Célébrez l’année du serpent avec cette capsule Nouvel An lunaire, qui symbolise la sagesse et la transformation. Avec un charmant serpent doré sur un cadran noir et un anneau flexible qui s’adapte aux tailles 6 à 7, c’est l’un de nos accessoires les plus prisés.

UN COMMENTAIRE ? Une bague de 15 mm qui donne l’heure, soit le temps qui passe au doigt et à l’œil, avec 160 euros à poser sur la table pour (mini-mouvement à quartz, étanchéité à 30 m) pour mettre de son côté toutes les influences positives du Serpent de bois. Original, non ?

MHD Streamliner acier cadran bleu

Inspiré de la période de conception des streamliners des années 1930, comme les trains à vapeur streamliner de l'État de New York de Raymond Loewy, le Streamliner a un boîtier superposé à multiples facettes avec des bords polis et biseautés, et un revêtement en carbone de type diamant, qui est conçu pour s'emboîter de manière transparente (édition limitée à seulement 200 montres). Le boîtier en acier inoxydable 316 L (40 mm) présente des finitions moletées, polies et brossées ainsi que du verre saphir. La section à ailettes latérales du boîtier est recouverte de DLC noir (carbone de diamant). Le cadran supérieur a des échancrures découpées au laser qui permettent au sous-cadran bleu profond de se révéler. Les aiguilles bleues de la machine ont une Super-LumiNova pour la visibilité la nuit. Le mouvement mécanique automatique japonais Miyota a jusqu'à 40 heures de réserve de marche lorsqu'il est complètement remonté. Le Streamliner est équipé soit d'un bracelet en cuir marron avec des barrettes à dégagement rapide, soit d'un bracelet en acier inoxydable 316L. Les montres MHD sont conçues au Royaume-Uni par le designer automobile Matthew Humphries, qui, à 21 ans, a été nommé designer en chef de Morgan Motor Company. Matthew est surtout connu pour avoir conçu des voitures telles que le superbe Morgan Aeromax, le Morgan Aero Supersports et le Morgan 3 roues. Fondée en 2014, MHD Watches est une marque de montres britannique indépendante qui produit des montres automobiles en édition limitée avec une esthétique de conception technique, inspirée par la conception et l'ingénierie.

UN COMMENTAIRE ? Une jeune marque intéressante par l’attention qu’elle porte au design et par le soin qu’elle apporte à rester accessible (comptez un peu moins de 800 euros pour cette Streamliner qui doit beaucoup aux lignes futuristes définies par Raymond Loewy). Il se dégage de cette compilation design une certaine élegance britannique…

VACHERON CONSTANTIN Les Cabinotiers Le Temps Divin (Ode to the four Guardians « Azure Dragon »)

En proposant de remonter aux origines mythologiques du Temps, Vacheron Constantin s’est intéressée à sa dimension cyclique à travers les saisons. Quatre animaux sacrés de la tradition asiatique ont été choisis pour incarner les saisons : le Dragon azur pour le printemps ; l’Oiseau vermillon pour l’été ; le Tigre blanc pour l’automne ; la Tortue noire pour l’hiver.. La série Les Cabinotiers Le Temps Divin explore la notion de temps dans ses différentes perceptions culturelles et conceptuelles : tantôt physique et linéaire comme une chronologie ; tantôt astronomique et cyclique comme les saisons ; tantôt métaphysique dans l'étirement infini de l'instant présent. Pour chacune de ces interprétations, Vacheron Constantin propose un voyage vers différents horizons culturels, une odyssée horlogère rythmée par la mécanique du temps et mise en scène par des métiers d'art. Pour incarner le temps cyclique, fait d’alternance de phénomènes astronomiques, de déclins et de renaissance, Vacheron Constantin a opté pour la succession des saisons. Chacune d’entre elles est symbolisée par un animal sacré de la culture traditionnelle asiatique, mise en relief par un travail de marqueterie sur bois. Les pièces sont dotées d’un dispositif à tourbillon, actionné par le calibre ultra-plat 2160.L’alternance du jour et de la nuit, des saisons et des lunaisons a très tôt incité les hommes à y chercher une régularité. L’horlogerie est née de ces observations, donnant progressivement au temps une identité scientifique qui n’a cessé de progresser. Du temps cyclique est ainsi né le temps physique, à séquencer et mesurer, puis le temps métaphysique, qui alimente une réflexion plus profonde sur un concept inhérent aux fondements de notre univers. La thématique Le Temps Divin explore ces différentes acceptions du terme, donnant au temps cyclique le visage des saisons tel qu’il apparaît dans les cultures asiatiques en général et chinoise en particulier.

Ce n’est pas la première fois que Vacheron Constantin s’intéresse au cycle des saisons dans les différentes cultures, comme en attestent les collections Métiers d’Art – Le char d’Apollon ; les quatre saisons ou encore les Métiers d’Art. La Maison s’est également déjà penchée sur le cycle du zodiaque chinois qui a également inspiré de nombreuses pièces de la Maison au rang desquelles cette montre Mercator signes du zodiaque des années 1990 ou cette horloge de table art déco de 1927. Le rythme des saisons et des années revêt une importance hautement symbolique dans les cultures asiatiques, souvent associé à des créatures mythologiques et aux signes du zodiaque. Dans une telle cosmogonie, l’écliptique céleste, cette ligne imaginaire correspondant au déplacement apparent du Soleil observé depuis la Terre, est divisé en quatre sections de sept constellations, chacune étant représentée par son animal sacré : le Dragon azur, symbole de force et de pouvoir pour l’Est et le printemps ; l’Oiseau vermillon, symbole de chance et de prospérité pour le Sud et l’été ; le Tigre blanc, symbole de sérieux et de courage pour l’Ouest et l’automne ; la Tortue noire, symbole de sagesse et de longévité pour le Nord et l’hiver. Ces animaux ont ainsi pris forme sous le geste du marqueteur. En guise d’inspiration, il a notamment pu s’intéresser aux peintures murales du tumulus de Kitora au Japon, un tombeau circulaire datant du VIIe siècle, représentant ces animaux mythiques. Le marqueteur commence par dessiner son motif selon des dimensions quatre fois supérieures à la taille du cadran. Le trait doit être net et précis avant que le dessin soit ramené à ses justes proportions et imprimé en autant de tirages nécessaires à la découpe. Celle-ci intervient sur papier-calque pour chacune des pièces constitutives de la marqueterie, en prenant soin de laisser le pourtour dégagé.

L’étape suivante, l’une des plus délicates, consiste à appliquer ces calques sur un « mille-feuilles » de bois, soit une superposition d’une dizaine de couches de placage d’une épaisseur de 0,6 mm chacune destinées à être sciées d’un bloc afin d’en faciliter la découpe. L’opération se fait à la scie à chantourner, actionnée au pied par une pédale, le but étant de partager en deux le trait de dessin d’une largeur de l’ordre du dixième de millimètre. Vient enfin l’assemblage, comme un puzzle, des composants délicatement poncés, voire préalablement chauffés ou teintés. A ce stade, ils ne mesurent plus que 0,4mm d’épaisseur et, pour certains, guère davantage en largeur. Le collage se fait sur le support définitif avant ponçage final pour mise à niveau et vernissage. Cette précision millimétrique propre à la marqueterie sur bois est d’autant plus complexe qu’elle exige souvent un très grand nombre de pièces constitutives, soit en moyenne plus de 200 minuscules composants issus de 8 à 10 essences différentes pour chacun des cadrans. La réalisation du dragon nécessite par exemple une pièce de bois pour chacune de ses écailles. Au total, la réalisation d’un seul cadran demande un mois et demi de travail. La finesse du boîtier des quatre modèles tient au calibre 2160 ultra-plat, d’une hauteur d’à peine 5,65 mm. Cadencé à 18 000 alternances/heure, il offre une réserve de marche de 80 heures par remontage couplé à un rotor périphérique. Cette architecture ouverte sur le mouvement à 188 composants permet d’apprécier le niveau de finitions apportées à ce mécanisme de haute horlogerie avec une platine perlée côté cadran et des ponts anglés à la main et décorés Côtes de Genève côté fond. Les roues du train d’engrenage sont cerclées, les vis chanfreinées et polies tandis que la barrette de suspension du tourbillon, avec sa cage en forme de croix de Malte porteuse de la petite seconde indiquée par une vis noircie, est délicatement bercée.

UN COMMENTAIRE ? Irrésistible pour les grands amateurs fortunés, cette combinaison des arts décoratifs (marqueterie de bois) et du génie mécanique (calibre 2160 ultra-plat à tourbillon, boîtier de 42 mm) ! La créativité réside dans chaque détail du savoir-faire artistique et horloger, avec un niveau de prix tout aussi superlatif, que Vacheron Constantin n’entend réserver qu’à ses clients les plus sérieux – c’est un peu normal : chacune de ces montres est une pièce unique qui n’a pas de prix, sinon celui de la passion qui va pousser le collectionneur attiré par la magie de ce dragon à ne plus avoir de limites…

BREGUET Classique Tourbillon 3358

Invention reine d'Abraham-Louis Breguet et indissociable du savoir-faire technique de la Maison, le mécanisme du tourbillon aussi complexe que poétique s’expose au sein d'un décor brillant de mille feux sur le modèle Classique 3358. C'est sur un éclatant lit de diamants que le tourbillon, cette formidable innovation brevetée en 1801 pour lutter contre la pesanteur qui affecte la marche d'une montre, a choisi d'opérer sa magie de coryphée en y couchant ses battements ondoyants, animés par le calibre de manufacture 187D à remontage manuel. Installé au bas du visage précieux de la Classique Tourbillon, l'ingénieux régulateur fait ainsi écho au défilement des heures et minutes pour dessiner ensemble la silhouette d'une harmonieuse lemniscate. Au cours des premières années suivant son arrivée en France, le Neuchâtelois approfondit ses connaissances auprès de grands horlogers tels Ferdinand Berthoud et Jean-Antoine Lépine mais c'est auprès de l'abbé Joseph-François Marie qu'il se passionne pour les sciences, notamment les mathématiques et la physique. Le talent cartésien d'Abraham-Louis Breguet le guide dans tous les travaux mécaniques qu'il entreprend et les innovations techniques qu'il développe dans son atelier installé sur l'île de la Cité, en plein cœur de Paris. Parmi ces inventions, considérées comme le socle de l'horlogerie contemporaine, figure le « régulateur à tourbillon », une dénomination empruntée à l'astronomie pour décrire ce système de placement de tous les éléments de l'échappement sur une partie mobile qui effectue une révolution sur elle-même. Le but du tourbillon, selon les explications données par Abraham-Louis Breguet lorsqu'il fait breveter son œuvre le 26 juin 1801 (brevet du 7 Messidor An IX), est de contrer les effets néfastes de la gravité terrestre qui perturbent la précision des montres de poche et ainsi les écarts de marche.

Classique Tourbillon 3358, le lyrisme de la technique : dernière-née de la collection, cette référence véhicule deux des forces majeures nées du génie d'Abraham-Louis Breguet pour présenter un temps aussi précis que lisible : la performance de la mécanique et l'esthétique pour magnifier la prise d'information. L'esprit technique agit ainsi en tandem sur cette pièce, opérant au sein du calibre de manufacture 187D à remontage manuel qui accueille le tourbillon cerclé d'or et de diamants, et sur la maîtrise des différents types de sertissage dont l’hypnotique serti dit « neige ». La nouvelle Classique Tourbillon 3358 est rythmée par le calibre 187D, un mouvement à remontage manuel manufacturé par Breguet au sein de ses ateliers de L’Orient, dans la vallée de Joux en Suisse. Assemblé à l'aide de 187 composants et intégrant 21 rubis, ce cœur performant doté d'un spiral Breguet en acier vibre à la fréquence douce de 2.5Hz, soit 18 000 alternances par heure. La réserve d'énergie qu'il délivre une fois pleinement remonté s'élève à 50 heures. Le calibre de manufacture 187D, aux finitions modernisées, accueille le « régulateur à tourbillon » imaginé par Abraham-Louis Breguet il y a plus de deux siècles. Sur la Classique Tourbillon 3358, il se présente en toute transparence au bas du cadran grâce à une ouverture ronde que borde une ceinture elliptique en or poli. Un ruban de diamants recouvre la barrette en or légèrement courbée qui le retient. Au dos de ce modèle pourvu d'un verre saphir, la platine principale s'habille d'une décoration scintillante, réalisée manuellement à l'aide d'une fraise diamant. La matière est ainsi délicatement creusée pour révéler reflets et reliefs et obtenir un effet qui évoque la surface cendrée de la Lune. Bien que le processus soit identique pour toutes les pièces, leur rendu final est unique, grâce au supplément d'âme insufflé par les artisans. Afin d'accompagner en beauté les girations rythmées du régulateur, la Maison a choisi de recouvrir le centre du cadran de diamants de taille brillant selon la technique joaillère du serti neige. Employant six diamètres différents, les artisans ont enchâssé chaque pierre précieuse sur le disque en or de manière aléatoire. Savamment disposés en rangs serrés pour masquer toute trace du métal qui les soutient, les gemmes métamorphosent le visage de la Classique Tourbillon 3358 en un éclatant paysage. Longeant le réhaut, des rubans de diamants forment des arcs de cercles depuis la baie ovoïde, logée à 6h, et convergent vers un large anneau en nacre blanche naturelle, décentré à 12h. Cette bague irisée porte le tour d'heures fait de chiffres arabes Breguet noirs que survolent deux petites aiguilles de style Breguet à pomme évidée en acier bleui. Pour parfaire cette harmonie lumineuse, le boîtier en or blanc 18 carats de 35mm de diamètre et 9.3mmde finesse arbore une lunette et des attaches gansées de diamants taille brillant. La couronne installée sur sa carrure cannelée, quant à elle, accueille un diamant de taille rose. Cette nouvelle Classique Tourbillon 3358 est proposée avec un bracelet en cuir d'alligator bleu ciel que relie une boucle déployante à trois lames en or serti.

UN COMMENTAIRE ? Admirable poésie marketing que cette évocation de l’« éclatante ondée du tourbillon », qui réussit à faire de la complexité mécanique une élégie lyrique et lemniscatique ! Le prix annoncé est lui aussi élégiaque, puisqu’il ira chercher dans les 180 000 euros, ce qui n’est pas déraisonnable compte tenu de la bienfacture de cet élégant tourbillon serti, dont le pont endiamanté a le charme supplémentaire d’esquisser un sourire dans le bas du cadran. Détails bizarres et pas forcément bienvenus : le marquage du Swiss Made au bas du compteur des heures [était-ce indispensable de le préciser au recto de la montre ?] et le paraphe de la référence entre le 5 et le 3, qui casse un peu la sobriété de ce compteur…

TAG HEUER Formula 1 Chronograph x Oracle Red Bull Racing

TAG Heuer est de retour sur la ligne de départ avec un nouveau chronographe saisissant, à la fois audacieux et dynamique. La TAG Heuer Formula 1 Chronograph x Oracle Red Bull Racing rend hommage à 20 ans de vitesse, de courses trépidantes, d’excitation et d’innovation au sein de l’écurie Oracle Red Bull Racing. Ce chronographe TAG Heuer Formula 1 en édition limitée est en passe d’occuper la pole position au sein de la collection. Antoine Pin, PDG de TAG Heuer, déclare : « Cette année se clôture avec l’incroyablecélébration de la 20e saison de l’écurie Red Bull Racing en Formule 1. Cela nous a semblé être le moment idéal pour créer une montre spéciale, incarnant tout ce qui fait la fierté d’Oracle Red Bull Racing, depuis les remarquables victoires en championnat jusqu’aux triomphes de Max Verstappen et Sergio Pérez. » De son côté, Christian Horner, PDG et responsable de l’équipe Oracle Red Bull Racing, rappelle : « Afin de célébrer 20 ans de passion, de précision et de limites toujours repoussées, cette montre réalisée avec TAG Heuer incarne parfaitement l’esprit Oracle Red Bull Racing. Elle représente l’incroyable parcours pour lequel nous avons travaillé si dur et capture chaque élément qui rend notre équipe redoutable, sur le circuit comme en dehors ». Après le lancement de sept montres en collaboration avec l’écurie depuis le début du partenariat en 2016, le moment était parfait pour dévoiler un nouveau modèle célébrant d’aussi grandes réussites. La TAG Heuer Formula 1 Chronograph x Oracle Red Bull Racing ne manquera pas de séduire les amateurs de montres comme les fans de l’univers TAG Heuer x Oracle Red Bull Racing. Avec ses technologies révolutionnaires et son design sobre, cette montre rend hommage à l’esprit du sport automobile qui anime l’écurie, depuis le rugissement des moteurs aux frissons ressentis au moment de franchir la ligne d’arrivée. Chaque élément de la TAG Heuer Formula 1 Chronograph x Oracle Red Bull Racing est empreint de l’énergie et de l’excitation qui règnent sur les circuits.

TAG Heuer présente un nouveau look audacieux avec un boîtier à revêtement DLC noir. Ce dernier s’associe à un cadran à texture asphalte dans le bleu Oracle Red Bull Racing, de quoi insuffler à votre poignet toute l’énergie des circuits. Le logo Oracle Red Bull Racing apparaît entre 7 et 10 heures, une autre grande première pour cette collaboration entre les deux partenaires. S’inscrivant dans le thème de la course automobile, le compteur à 6 heures rend directement hommage aux compteurs de vitesse haute performance des voitures de course, le tout rehaussé de marquages contrastants évoquant la ligne de départ d’une compétition. La montre est agrémentée d’un laquage rouge sur le bouton-poussoir à 2 heures, une touche finale signature du partenariat.Inspirée des couleurs emblématiques d’Oracle Red Bull Racing, la montre arbore un mélange ultra-contrastant de bleu foncé, de jaune et du célèbre rouge de l’écurie. Ces teintes vives et audacieuses permettent à ce chronographe de se démarquer pour en faire un accessoire aussi saisissant que fonctionnel. Fabriquée en acier avec un empiècement en aluminium, la lunette insuffle à la montre une touche sportive supplémentaire. Sa réalisation permet de nombreuses associations de coloris, tous inspirés des couleurs dynamiques d’Oracle Red Bull Racing. Un clin d’œil subtil à la quête perpétuelle d’excellence de l’écurie, qui permet à ce modèle d’affirmer sa polyvalence et son élégance.Le fond continue de mettre Oracle Red Bull Racing à l’honneur. Gravé des logos de la 20e saison et de l’écurie, il évoque le parcours incroyable d’Oracle Red Bull Racing au cours des deux dernières décennies. Ce détail rappelle parfaitement toutes les victoires et étapes clés qui ont jalonné le partenariat entre Oracle Red Bull Racing et TAG Heuer. Avec l’inscription « One of 3000 » gravée sur le fond, la montre en édition limitée à 3 000 pièces arbore un bracelet en caoutchouc bleu, soigneusement conçu pour assurer confort, style et performance.Orné du logo de la 20e saison et des couleurs vives d’Oracle Red Bull Racing, l’écrin se veut aussi audacieux et dynamique que la montre elle-même. Dans le cadre de l’anniversaire d’Oracle Red Bull Racing, TAG Heuer félicite également Max Verstappen, qui a remporté, pour la quatrième année consécutive, le Championnat du monde des pilotes 2024 au terme d’une saison extraordinaire. Avec un total de 9 victoires et 429 points, Verstappen domine les circuits et représente la quête constante d’excellence et de précision que partagent à la fois l’écurie et TAG Heuer. Le succès incroyable du pilote reflète la même innovation révolutionnaire et le même engagement à repousser les limites qui transparaissent dans la TAG Heuer Formula 1 Chronograph x Oracle Red Bull Racing.Cette TAG Heuer Formula 1 Chronograph x Oracle Red Bull Racing en édition limitée rend l’hommage parfait à deux décennies de succès et d’innovation, ainsi qu’à une victoire remarquable, dans le cadre d’une quête constante visant à repousser les limites. Avec cette montre et l’héritage qu’elle représente, chaque seconde compte, aujourd’hui comme depuis les 20 dernières années.

UN COMMENTAIRE ? On a du mal à repérer le « look audacieux » de ce boîtier de 43 mm en acier noirci (DLC), de même qu’on a du mal à se persuader que cette montre fait vibrer le cœur du champion Max Verstappen auquel elle se veut dédiée, tout comme on a du mal à considérer un lot de 3 000 chronographes comme une « série limitée » (comptez dans les 2 600 euros). Avouons, en revanche, que le style confus est légèrement vieillot, et même daté, mais c’est sans doute pour souligner son parti-pris vintage, mais pas vraiment quiet luxuryAvis aux amateurs de course automobile : faites vrombir vos moteurs ! Bof…

HUBLOT Classic Fusion Chronograph Arturo Fuente King Gold

Une volonté commune de tendre vers l’excellence sans compromis. L’envie de profiter des belles choses pour savourer davantage les moments les plus précieux de la vie. C’est au sein de la fabrique de cigares Arturo Fuente – où la famille Fuente produit depuis 1912 quelques-uns des cigares les plus prisés du monde – que Hublot et Carlito Fuente ont dévoilé leur dernière création. Ce garde-temps collaboratif, devenu une tradition après 12 ans d’amitié, célèbre le 25e anniversaire d’Opus X, considéré par les aficionados comme l’un des cigares les plus fins et les plus raffinés au monde. Carlito Fuente a découvert la nouvelle montre en présence des journalistes et des amis de la marque réunis à la Fuente Factory. Afin de répondre aux besoins de la communauté locale, Carlito Fuente a décidé trente ans plus tôt de fonder la Cigar Family Charitable Foundation, un programme scolaire et de santé, ainsi qu’une académie d’art au Château de la Fuente – le magnifique domaine où la famille Fuente cultive les feuilles de tabac et fabrique à la main ses très convoités cigares Fuente Fuente Opus X (FFOX). Grâce à cette Académie d’art dont la première pierre a été posée en 2019 avec la fière participation de Hublot, les enfants reçoivent une excellente éducation et un soutien remarquable tout en développant et entretenant les pratiques artistiques locales. L’Académie d’art, qui a ouvert ses portes depuis quelque temps, a été officiellement inaugurée à l’occasion du 25e anniversaire d’Opus X.

Cette 6e édition spéciale parée d’or et de vert a été créée par Hublot et inspirée par la précieuse vision de Carlito Fuente, le fondateur de la marque de luxe renommée dans le monde entier, Fuente Fuente Opus X. Et pourtant, la Classic Fusion Chronograph Arturo Fuente King Gold se distingue nettement de toutes les éditions précédentes. C’est la première fois qu’une Fuente est réalisée dans un boîtier Classic Fusion Chronograph de 42 mm, avec une lunette et un boîtier en King Gold. La lunette présente également un motif de feuilles de tabac gravé au laser. Le cadran révèle une superbe nuance vert émeraude avec une finition soleil et un effet « fumé » dégradé qui s’assombrit vers les bords, ajoutant du contraste et de la profondeur. La version anniversaire du logo Opus X, réalisée en or et en vert, est apposée sur le compteur continu des secondes à 3 heures. La nuance verte du cadran est parfaitement assortie au bracelet en cuir d’alligator et caoutchouc. Tel un trésor exclusivement destiné à son propriétaire, l’édition Classic Fusion Chronograph Arturo Fuente King Gold est dotée d’un fond de boîtier élaboré. Fabriqué en King Gold 18 ct massif, il arbore un dessin gravé et laqué, spécialement conçu pour le 25e anniversaire d’Opus X. Le garde-temps est entraîné par le calibre chronographe automatique HUB1153 qui lui assure une réserve de marche de 48 heures. Une présentation spéciale était incontournable pour une telle pièce qui célèbre une étape importante pour l’un des noms les plus en vue dans l’univers des cigares haut de gamme. La Classic Fusion Chronograph Arturo Fuente King Gold est livrée dans un imposant écrin laqué vert, – qui fait également office d’humidor à cigares – conçu en collaboration avec Manny Iriarte, partenaire créatif de longue date. Limitée à 50 exemplaires, l’édition Classic Fusion Chronograph Arturo Fuente King Gold est disponible dans les boutiques Hublot et chez les revendeurs agréés. « Il s’agit à la fois d’un honneur et d’un privilège d’entretenir une relation aussi merveilleuse avec Hublot que je considère comme ma famille, c’est pour moi l’une des plus grandes réussites de ma vie. Ces nombreuses années de succès incroyable nous ont permis de distiller la passion dans le monde entier ! (Carlito Fuente).

UN COMMENTAIRE ? La montre est impressionnante (42 mm, étanchéité à 50 m), la visée est généreuse, les cigares sont magnifiques et l’adéquation entre la réalisation et le « style » Hublot remarquable : il ne faut donc pas s’étonner si le prix de ce chronographe hors du commun est lui aussi plutôt exceptionnel (compte dans les 42 000 euros pour pouvoir loger vos cigares dans cet écrin-humidor de toute beauté). Pour ceux qui auraient raté un épisode, le King Gold est un précieux alliage d’or et de platine…

RICHARD MILLE RM 032 Automatique Chronographe Flyback Ultimate Edition

Richard Mille présente sa toute nouvelle RM 032 Automatique Chronographe Flyback Ultimate Edition, une montre taillée pour la conquête des océans. Dernier et ultime modèle de la collection RM 032, cette montre combine performances techniques au style et à la résistance emblématiques de Richard Mille. La marque n’aura eu de cesse d’explorer les profondeurs marines depuis la création du premier modèle en 2011. La RM 032 a été adopté par Arnaud Jerald, apnéiste professionnel et partenaire Richard Mille. Le Français, détenteur de huit records du monde, porte la montre lors de toutes ses plongées. La sécurité et la lisibilité sont les maîtres mots de la RM 032 Ultimate Edition : conçue spécifiquement pour les plongeurs en eaux profondes, elle assure une robustesse maximale. Elle offre les fonctions heures, minutes, secondes, un chronographe flyback avec totaliseur 12 heures, ainsi qu’un calendrier annuel sous la forme d’une date surdimensionnée à 12 heures et d’un guichet indiquant le mois situé entre 4 et 5 heures. L’indicateur de date est composé de deux disques en titane traité DLC, sur lesquels les silhouettes des chiffres sont découpées à la manière d’un pochoir inversé, associant clarté visuelle et style. Un indicateur de réserve de marche à 3 heures permet de vérifier le bon fonctionnement du mouvement. Constitué d’un disque en Super-LumiNova tournant à une vitesse de 2 tours/min placé sous un disque noir à segments ajourés, il offre une lisibilité parfaite de jour comme de nuit. Reposant sur une platine et des ponts en titane grade 5 traités PVD, le calibre RMAC2 est animé par un balancier à inertie variable dont l’énergie fournie par le rotor lui-même à géométrie variable est stockée dans deux barillets, ce qui lui confère une réserve de marche de 50 heures. Le mouvement est logé dans un impressionnant boîtier de 50,00 x 17,80 mm surmonté d’une lunette unidirectionnelle et étanche à 300 mètres.

La structure unique de cette RM 032 Ultimate Edition allie puissance et confort, en associant des matériaux légers et inaltérables, tels que le titane grade 5 pour la structure du boîtier et des inserts en Carbone TPT. La lunette fixe est fabriquée en titane grade 5 satiné avec les angles polis. La lunette tournante également en titane grade 5 avec traitement DLC microbillé complète à la perfection les demi lunettes en Carbone TPT fixée à l’aide de vis cannelées à 8 pans. La pression de l’eau exercée sur le boîtier et la couronne est suffisamment importante pour déclencher les poussoirs involontairement. Afin d’éviter toute pression externe ou manipulation accidentelle, Richard Mille a développé et breveté une couronne bloquante qui immobilise les fonctions de la montre et assure une étanchéité parfaite. La couronne et les poussoirs se verrouillent par une simple rotation de leur bague (indicateur vert si déverrouillés, rouge si verrouillés). L’étanchéité est par ailleurs augmentée grâce à une compression maximale des joints. La RM 032 Automatique Chronographe Flyback Ultimate Edition est une montre capable de fonctionner dans des environnements complexes, sans pour autant sacrifier ergonomie et confort. Disponible en édition limitée de 80 pièces, cette ultime déclinaison de la RM 032 est à la fois une prouesse de savoir-faire et esthétique, capable de faire face aux conditions exigeantes des profondeurs sous-marines tout en préservant cette élégance propre aux montres de la marque.

UN COMMENTAIRE ? On attendait d’une « plongeuse » signée Richard Mille rien de moins qu’une compilation géniale d’avancées techniques et d’audaces esthétiques : cette RM 032 Ultimate a bien rempli sa mission, en y ajoutant l’exploit d’être le chronographe de plongée hyper-professionnel le plus complexe et le plus coûteux de ces dernières années (il vous faudra compter dans les 250 000 euros pour descendre plus bas avec cette « sirène » horlogère bourrée de tous les talents et prête à tout pour vous épater). Ne le prenez pas mal, mais, même à ce prix, il vous sera impossible d’en dénicher une : les milliardaires du fan club de Richard Mille ont déjà main basse sur cette série limitée, qui sera leur hochet statutaire et ostentatoire de l’été prochain…

COORDINATION ÉDITORIALE : JACQUES PONS



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