REPÉRAGES #209-2023 (accès libre)
Sept montres qui plongent leurs racines dans les traditions comme dans les révolutions horlogères
Nous continuons avec ce 209e épisode notre panorama des montres de l’année, notamment celles des Geneva Watch Days : ces nouveautés sont racontées ici du strict point de vue des marques. Elles sont expliquées dans la jamais trop fleurie « langue de boîte » – cette langue de bois des « boîtes » d’horlogerie, celle de nos « amies les marques » ! Dans tous les styles et à tous les prix, venues de Suisse ou d’ailleurs, à prendre ou à laisser, au masculin comme au féminin, il est toujours intéressant de faire le point sur ce qu’on va découvrir dans les vitrines. Quand on aime, on ne compte pas – voici donc bien plus de sept montres de différentes marques : Excelsior Park, Junghans, Magon, Reservoir, Seiko, Tudor et Versace…
VERSACE Icon Active Indiglo
Une nouveauté dans cette collection à succès avec un boîtier en polycarbonate et mouvement Indiglo avec rétroéclairage du cadran. La nouvelle Icon Active Indiglo vient enrichir la collection best-seller de Versace – lancée à l'origine pour l'automne-hiver 2021 – avec le premier chronographe doté d'un boîtier en polycarbonate transparent enfermé dans une cage à quatre vis visibles. La principale nouveauté de ce nouveau garde-temps est le mouvement : le chrono 5021.D a été remplacé par le mouvement Indiglo à 3 aiguilles avec rétroéclairage du cadran lorsque cela est nécessaire. Cette fonction peut être activée et désactivée manuellement pour économiser la batterie. Le style sportif contemporain des montres Icon Active se caractérise par un design innovant, défini par des contrastes de couleurs vibrantes et des éléments transparents qui reflètent la palette de couleurs printanières des collections d'accessoires et de prêt-à-porter de Versace. Les montres Icon Active Indiglo sont unisexes, comme les modèles précédents de la collection, et disponibles en différentes couleurs, dont le noir, l'orange, le bleu et le citron vert. La caractéristique distinctive du modèle est le lettrage « Icon Active Indiglo » sur le cadran à 6 heures, tandis que la tête de Méduse en 3D et le logo Versace apparaissent à 12 heures.
JUNGHANS Form A Chronoscope
Elle séduit par ses formes rectilignes, ses couleurs claires et son mécanisme endurant : la nouvelle Form A Chronoscope de Junghans porte en elle l'esprit de New York et amène le dynamisme de la métropole animée au poignet. Cette montre ne dort jamais. Lorsqu'elle est portée régulièrement, un mouvement de chronographe à remontage automatique assure une énergie motrice durable. La Form A Chronoscope est faite pour les jeunes urbains qui ne perdent pas de temps. Tout est dans le nom : la Form allie l'horlogerie classique à une esthétique moderne. Chez Junghans, on maîtrise les deux. Les trois variantes de la nouvelle Form A Chronoscope, avec laquelle le site de Schramberg élargit sa ligne de modèles à succès, en sont une preuve impressionnante. Le boîtier en acier inoxydable avec un revêtement brillant d'un noir profond souligne son design épuré. Le cadran à la surface noir mat ainsi que le jeu d'aiguilles de couleur gunmetal valent le détour. Les compteurs totalisateurs concaves ainsi que l'affichage de la date et du jour de la semaine s'intègrent dans la conception claire et symétrique du cadran. Les accents de couleur orange, gris et curry mettent en valeur les index horaires et les aiguilles bâton et assurent une lecture fiable de l'heure grâce à un revêtement luminescent coloré - que ce soit dans l'agitation du jour comme tard dans la nuit dans la ville qui ne dort jamais. Les bracelets en cuir reprennent le jeu de couleurs du boîtier et du cadran pour prolonger avec cohérence une esthétique sportive et moderne. Le mouvement automatique calibre J880.1 se base sur le dynamisme du porteur pour fonctionner et indiquer l’heure avec précision et endurance. Un verre saphir traité antireflet bi face et une étanchéité à 5 bar rendent la Form A Chronoscope parfaitement adaptée à la jungle urbaine. L'énergie vibrante de la métropole se reflète dans l’ornement imprimé au dos du verre sur le fond du boîtier : les couleurs sont adaptées au motif « Times Square » de l'artiste britannique Richard Macneil, avec lequel Junghans a également coopéré pour la conception du motif publicitaire.
SEIKO Prospex Speedtimeer (chronographe solaire au 1/100e de seconde)
Pionnier du chronométrage sportif, Seiko a innové sur la scène sportive internationale dans les années 1960 avec un ensemble d’appareils de chronométrage qui ont établi une nouvelle norme mondiale en matière de précision. Aujourd’hui, inspiré par sa riche tradition de chronométrage sportif, Seiko introduit dans la collection Prospex quatre nouveaux chrono- graphes solaires équipés du nouveau Calibre 8A50, qui mesure le temps écoulé par incrément. de 1/100e de seconde. Les nouvelles créations comportent un compteur chronographe au 1/100e de seconde à deux heures, un compteur des secondes à douze heures et un compteur au 1/10e de seconde à dix heures. Un sous-cadran indiquant les heures et les minutes se trouve à six heures, afin de différen- cier clairement l’heure du jour des fonctions du chronographe. Lorsque la fonction chronomètre est activée, le sous-cadran de l’heure du jour devient un compteur de 60 minutes, l’aiguille des heures restant dissimulée sous l’aiguille des minutes. Dans chaque montre, les aiguilles des heures et des minutes, ainsi que les index de l’affichage de l’heure du jour, sont recouverts de Lumibrite pour contraster avec les sous- cadrans et améliorer la lisibilité dans l’obscurité. Les poussoirs sont spécialement conçus pour garantir une grande opérabilité et une haute précision lors de la mesure du temps écoulé, essentielles à chaque création Prospex Speedtimer. Depuis 1985, Seiko est le chronométreur de prédilection de l’athlétisme mondial. En 2023, pour la 18e fois consécutive, Seiko sera le chronométreur officiel des Championnats du monde d’athlétisme, qui se dérouleront à Budapest, en Hongrie. Ce nouveau chronographe solaire en édition limitée célèbre cet héritage sportif et les championnats du monde d’athlétisme. Le cadran présente une texture qui évoque la surface de la piste de course, et les aiguilles, ainsi que l’anneau extérieur de chaque sous-cadran, sont de couleur or pour rappeler la médaille de la première marche du podium. La création en édition limitée au cadran brossé célèbre le 40e anniversaire du premier chronographe analogique à quartz du monde, lancé en 1983. Le cadran et les aiguilles rouge-orangées rendent quant à eux hommage au premier chronographe analogique affichant le temps écoulé par incréments de 1/100e de seconde, présenté par Seiko neuf ans plus tard, en 1992. Une évolution qui a marqué l’histoire des chronographes analogiques à quartz de Seiko.
MAGON Fórsa titane
Lorsque nous avons décidé de créer une marque dans ce segment particulier du marché, nous savions qu'elle devait être meilleure que la plupart pour avoir une chance de succès. Surtout en tant que petit (solo) indépendant. Le Fórsa (irlandais pour force) est l'un des deux modèles de la gamme et est le seul chronographe automatique, en titane, en forme de tonneau, fabriqué en Suisse à ce prix sur le marché. La conception et le développement ont duré près de 3 ans, en collaboration avec certaines des meilleures entreprises de Suisse et d'Allemagne (fabricant de boîtiers). Le cadran est une collaboration entre 3 sociétés de cadrans distinctes à La Chaux de Fonds. Le cadran suit les mêmes courbes que la boîte et le verre, exigeant une extrême précision. Forgé à partir d'un seul bloc, puis usiné pour accueillir le mouvement, le cadran a tout le Superluminova appliqué à la main. La boîte témoigne de l'ingénierie allemande. Garantir une boîte tonneau étanche n'est jamais facile, pourtant nous avons atteint 10 ATM dans ce boîte en titane grade 5. Le bracelet a été développé avec Biwi SA et c’est le résultat de plus d'un an de conception et de développement. Les critères de Magon comprenaient la durabilité (environnementale), longévité, la conception, l'unicité, le bien-être animal et le confort. Les résultats parlent d'eux-mêmes. Enfin et surtout, le merveilleux mécanisme de chronographe automatique à roue à colonnes. Nous sommes ravis, voire honorés, de collaborer avec La Joux-Perret (à La Chaux de Fonds). Nous sommes une petite marque indépendante mais La Joux-Perret s'est donné beaucoup de mal afin de nous aider à réaliser un design unique et sur mesure. Un design, bien que sobre et subtil, ne ressemble à aucun autre sur le marché. Comme pour la plupart des créations, elle avait besoin d'inspiration et nous avons choisi le merveilleux sport qu’est le rugby. Bien qu'il ne s'agisse en aucun cas d'une «montre de rugby», des notes subtiles tout au long de la conception ont contribué à l'intégrer à la montre que vous voyez devant vous. Il existe d'innombrables montres de sport et sports sponsorisés par des marques horlogères, mais la Magon Fórsa est l'une des rares à avoir été créée à partir de zéro avec un sport particulier comme source d'inspiration.
RESERVOIR x Télôs Watch Tourbillon Tiefenmesser
La Tiefenmesser Tourbillon est une nouvelle co-création Reservoir x Télôs Watch : cette pièce artisanale unique est dévoilée en exclusivité pour Only Watch 2023, associant un affichage vintage créatif - minute rétrograde à 240° et heure sautante – à un savoir-faire horloger Swiss Made reconnu. Nouveau moteur, nouvelle dimension : Reservoir présente en collaboration avec Télôs Watch son premier Tourbillon maison. Pour la jeune marque, 100% indépendante, le saut technique est majeur. Un virage négocié avec Télôs Watch, motoriste de renom, installé à La Chaux-de-Fonds, et partenaire stratégique de Reservoir depuis ses premières heures. Reservoir s’est taillé un nom dans l’horlogerie mécanique grâce à son savoir-faire en matière d'affichage des heures, des minutes, ou de la réserve de marche. Aujourd’hui, la marque poursuit sa progression. De son calibre d’origine distillant ce savant affichage rétrograde qui fait son succès, elle passe à présent la vitesse supérieure en présentant son premier mouvement maison régulé par un tourbillon. Il est exclusif à la marque qui, fidèle à sa transparence, affiche fièrement la collaboration de tous les instants avec son partenaire stratégique sans qui cette aventure n’aurait pu voir le jour : Télôs Watch, motoriste réputé, installé à La Chaux-de-Fonds et créé en 2009 par les horlogers Franck Orny et Johnny Girardin. « Ce projet un peu fou a été rendu possible par un travail d'équipe exceptionnel combinant la créativité de Reservoir et le savoir-faire horloger de Télôs Watch », souligne François Moreau, fondateur et CEO de Reservoir. Soucieux de s’inscrire dans la cohérence autant que dans la durée, Reservoir a renouvelé son plein soutien à la vente aux enchères caritative Only Watch. Celle-ci redevient, comme il y a deux ans avec la Kanister Palladium, le théâtre de cette nouvelle étape pour la marque, incarnée par ce tourbillon maison. Objectif : ancrer plus profondément la stature horlogère de Reservoir et dévoiler à la communauté des passionnés la puissance créative manufacturière de Télôs Watch. Une action qui ne pouvait mieux se faire qu’en s’arrimant à son univers maritime vintage : ce nouveau tourbillon rejoint donc la collection Tiefenmesser. Franck Orny, Co-fondateur de Télôs Watch : « Je suis très fier que Télôs Watch ait développé cette pièce unique avec Reservoir, combinant un affichage caractéristique minute rétrograde et heure sautante, avec un grand tourbillon maison ».
De cet univers de mesures, de jauges, d’instruments nautiques et de vapeur, la Tiefenmesser Tourbillon Only Watch retient la boîte en bronze, symbole des navires et sous-marins du siècle dernier, dont Reservoir reprend l’imaginaire et l’ambiance. L’affichage, lui, reste typique Reservoir et rappelle les manomètres et jauges à bord des sous-marins, comme le profondimètre d‘où la montre tire son nom. Il se matérialise par un design nautique d’esprit, horloger de technique, avec un cadran en émail de type régulateur où les minutes sont rétrogrades sur un arc de cercle de 240° – signature esthétique de la marque, tandis que l’heure sautante demeure affichée par un large guichet dans l’espace ainsi libéré dans les 120° restants. Pour renforcer la dimension très horlogère de la Tiefenmesser Tourbillon Only Watch, Reservoir etTélôs Watch ont opéré plusieurs choix. Techniques, d’abord, avec la présence imposante, très libre et aérienne, du tourbillon implanté à 6h. Cadencé à 4 Hz et alimenté par un double barillet, il offre une confortable réserve de marche de 60 h. Équipé d’un porte-piton fixe, il s’équilibre selon la tradition grâce au réglage d’inertie par masselottes vissées directement sur le balancier. De large ouverture, le diamètre de ce tourbillon n’est autre que celui de sa roue d’échappement. Sa révolution se fait en 60 secondes, ce qui lui permet donc, au besoin, d’indiquer la seconde. Mais c’est là qu’interviennent d’autres choix, cette fois esthétiques, opérés par Reservoir. En effet, le tourbillon n’est pas équipé d’une aiguille, mais d’un large pont supérieur qui reprend l’exact logo de Reservoir – ce que les collectionneurs verront de suite comme la marque d’un tourbillon 100% propriétaire, un point auquel ils se montrent immanquablement attentifs. Autre choix esthétique : le cadran des heures et minutes. Reservoir l’a voulu non pas laqué, mais réalisé en émail pour lui donner un lustre très vintage, une élégance raffinée et une lisibilité remarquable. Un parti pris très horloger, traditionnel, en phase avec le caractère séculaire du vénérable tourbillon, dont le dépôt de demande de brevet remonte à 1801. Pour mieux en valoriser l’éclat, et lui permettre d’affleurer de la platine avec plus de puissance, celle-ci est gris anthracite avec une finition microbillée, avant de recevoir un traitement NAC. Enfin, le regard averti notera l’aiguille, ici bleuie, dans la plus pure tradition horlogère. Côté fond, un verre saphir transparent et antireflet permet de découvrir la masse oscillante. Il s’agit là aussi d’un composant unique, réalisé exclusivement pour la Tiefenmesser Tourbillon Only Watch. Elle est réalisée en tungstène puis terminée par un traitement de surface qui assure son homogénéité esthétique avec la boîte en bronze. Elle est ensuite spécialement gravée des indications que l’on trouve sur les commandes moteur des anciens sous-marins, les fameux « chadburns » : deux secteurs (marche avant, marche arrière) entrecoupés de la position d’arrêt du submersible, avec de part et d’autre les cinq régimes moteur associés à la marche sélectionnée.
TUDOR Pelagos FXD (hommage aux plongeurs de l'US Navy)
La nouvelle Pelagos FXD rend hommage aux montres Tudor portées pendant des décennies par les plongeurs de l’US Navy. Dotée de barrettes fixes, d’un boîtier en titane, d’un Calibre Manufacture haute performance et d’une lunette tournante unidirectionnelle, cette montre se présente comme la « Milsub » moderne par excellence. Dès le milieu des années 1950, les montres de plongée Tudor sont testées et évaluées par plusieurs unités de l’US Navy. À partir de 1958, elles sont officiellement adoptées par la Navy qui les achète pour ses plongeurs. La nouvelle Pelagos FXD s’inscrit dans la lignée de ces montres. Le nom de la montre est une référence à son histoire – FXD pour les barrettes fixes (FiXeD en anglais) très robustes du boîtier de montre. Le modèle est une réinterprétation moderne, de haute performance et robuste des célèbres « Milsub » (diminutif de Military Submariner ou en français Submariner militaire) historiques. Visuellement, le modèle se rapproche le plus de la Tudor Oyster Prince Submariner référence 7016 de la fin des années 1960 et intègre des éléments répondant aux spécifications de l’armée américaine en matière de montres de plongée, comme les barrettes fixes, ainsi que des détails esthétiques inspirés par d’autres générations de montres Tudor, comme les épaulements pointus que l’on retrouve chez les premières Submariner. L’US Navy a utilisé des montres de plongée Tudor pendant des décennies à partir de la fin des années 1950. Les Navy Seals en particulier ont porté ces montres, depuis leur création en 1962 jusqu’aux années 1980. Les Underwater Demolition Teams, les Seabees ou encore les instructeurs de l’école de plongée de la Navy se sont servis de ces instruments robustes qui ont joué un rôle dans l’apprentissage des bases de la plongée sous‑marine à l’Underwater Swimmers School et dans la maintenance des bases de sous‑marins aux États‑Unis et dans le monde entier. Ce faisant, les montres Tudor ont aussi participé à la recherche et au développement de technologies sous‑marines innovantes et pionnières. En 1965, dans la première édition de l’Underwater Demolition Team Handbook, un manuel à l’usage des groupes de UDT/SEAL, une Tudor Oyster Prince Submariner réf. 7928 illustre le paragraphe « Montre de plongée ». Le manuel était une lecture incontournable pour que les opérateurs de ces unités étudient leurs procédures opérationnelles. Quelques années plus tard, en 1973, l’US Navy Diving Manual qualifie les références 7016 et 7021 de la Tudor Oyster Prince Submariner de « montres de plongée approuvées par la Navy ». En 1974, le système des numéros de nomenclature OTAN a été mis en place afin de contrôler le système de ravitaillement du département de la Défense des États‑Unis. Depuis 1978, le numéro 6645-01-068-1088 permet à un responsable de l’approvisionnement d’acheter une Tudor Oyster Prince Submariner référence 9411 et plus tard 76100, pour un marin qui a besoin d’une montre de plongée fiable et approuvée par la Navy. Cette entrée n’a été retirée du catalogue d’approvisionnement qu’en 2004.
Les montres fournies à des militaires sont généralement gravées avec des codes spécifiques, notamment pour des questions d’inventaire, mais la Navy n’a pas procédé de cette manière avec ses Tudor. Aucun système de marquage unifié à l’échelle de l’organisation n’a jamais été mis en place pour ces montres de plongée qui restaient donc pour la plupart vierges. Certains systèmes de marquages ont cependant existé, mais développés de manière isolée, directement par les unités auxquelles elles étaient attribuées. La majorité des montres Tudor utilisées par l’US Navy n’ayant pas de marquage, il est aujourd’hui extrêmement difficile d’identifier une provenance militaire, ceci malgré les grandes quantités livrées et utilisées pendant de nombreuses années par ses plongeurs. Élaboré à l’origine avec les nageurs de combat en service actif, le boîtier de la Pelagos FXD se base sur un cahier de spécifications aussi précises qu’exigeantes. C’est pourquoi il inclut des caractéristiques uniques dans la collection Tudor, comme ses barrettes fixes directement usinées dans le boîtier en titane de 42 mm pour plus de robustesse et de fiabilité. Celles‑ci forment une extension des cornes et sont un élément clé de la silhouette caractéristique du modèle. La Pelagos FXD dispose également d’une lunette tournante ergonomique 60 crans. Unidirectionnelle, avec un insert en céramique gradué 60 minutes rempli d’une matière lumineuse, la lunette répond au standard ISO 6425:2018 pour les montres de plongée. Du point de vue esthétique, ce modèle Pelagos FXD s’inspire des montres de plongée TUDOR historiquement utilisées par l’US Navy de la fin des années 1960 jusqu’au début des années 1980. De couleur noire, cette Pelagos FXD présente des index carrés et des aiguilles à la forme angulaire caractéristique, surnommées « Snowflake » et introduites en 1969 pour améliorer l’intensité lumineuse des montres en cas de faible luminosité. Elle est également équipée d’une lunette tournante unidirectionnelle avec un insert en céramique sablé et rempli d’une matière lumineuse. Son boîtier en titane 42 mm est étanche à 200 mètres et entièrement satiné pour produire un effet mat qui limite les reflets. Historiquement, les plongeurs de l’US Navy portaient leurs montres Tudor avec des bracelets en tissu, généralement d’une seule pièce, en nylon noir ou vert. Les deux bracelets de la Pelagos FXD sont un clin d’œil à cette habitude militaire d’assortir les montres de bracelets en tissu, plutôt que de bracelets traditionnels, mais avec une légère variation. Dans sa configuration principale, la montre est présentée avec un bracelet en tissu vert d’une seule pièce avec bande rouge et scratch. Elle est également accompagnée d’un bracelet en caoutchouc d’une seule pièce supplémentaire, avec motif tissu noir, qui apporte une subtile touche de fraîcheur à un style classique. Le bracelet en tissu d’une seule pièce est l’une des signatures de Tudor qui est devenue, en 2010, l’une des toutes premières marques horlogères à le proposer avec ses montres. Tissé de manière artisanale sur des métiers Jacquard à navette du XIXe siècle par l’entreprise Julien Faure dans la région de Saint‑Étienne, en France, sa qualité, sa robustesse et son confort au porter sont uniques. Pour le modèle Pelagos FXD, une construction très technique de bracelet a été développée par Tudor et Julien Faure. Composé d’un ruban vert forêt en nylon tissé de 22 mm avec bande centrale rouge, d’une boucle « D » en titane et d’une fermeture à scratch, il s’adapte à différentes tailles de poignet tout en offrant un grand confort d’utilisation.
Le Calibre Manufacture MT5602, qui anime le modèle Pelagos FXD, affiche les fonctions heure, minute et seconde. Il présente les finitions typiques des Calibres Manufacture Tudor avec son rotor en tungstène monobloc ajouré et satiné avec des détails sablés et ses ponts et sa platine qui alternent entre des surfaces sablées, polies et des décorations faites au laser. Sa construction est pensée pour la robustesse, la longévité, la fiabilité et la précision, à l’image de son balancier à inertie variable maintenu par un solide pont traversant à double point d'ancrage. Couplé à un spiral amagnétique en silicium, il permet au Calibre Manufacture MT5602 d’être certifié chronomètre par le Contrôle Officiel Suisse des Chronomètres (COSC) avec des performances allant au-delà des standards de cette institution indépendante. En effet, là où le COSC tolère une variation moyenne de marche journalière de –4 à +6 secondes par rapport au temps absolu sur un mouvement seul, Tudor s’impose une tolérance de –2 à +4 secondes de variation sur la marche de la montre entièrement assemblée. Autre élément notable, la réserve de marche du Calibre Manufacture MT5602 est dite « weekend‑proof », soit de 70 heures environ, ce qui permet au porteur de poser sa montre le vendredi soir et de la reprendre le lundi matin sans devoir la remonter.
EXCELSIOR PARK x Seconde/Seconde/ « Out of Park »
« Excelsior Park est une marque qui m’est chère car la toute première montre modifiée que j’ai vendue était un chronographe Zenith des années 1950 équipé du fameux calibre Excelsior Park 4 ». En effet, Seconde/Seconde/, de son vrai nom Romaric André, est un artiste français qui a construit sa notoriété internationale sur le détournement de montres, qu’elles soient vintages ou modernes. « Lorsque Excelsior Park m’a proposé cette collaboration, j’ai trouvé mon angle d’attaque en traduisant “Excelsior” qui, en latin, signifie “plus haut, plus élevé”...Aller “plus haut” que le “Park” m’a conduit à la notion de “home-run”, le coup ultime lorsque l’on pratique le baseball, et dont l’expression “Out Of The Park” est un synonyme ». Déroulant avec légèreté l’imagerie de ce sport communément appelé “America’s favorite pastime”, l’artiste n’oublie pas d’en suggérer certaines dérives et penchants prononcés pour les anabolisants au début des années 2000. « Évoquer le baseball et sa course obsessionnelle à la surperformance, c’est une façon pour moi de répondre aux exigences de la marque qui souhaitait que je “booste” leur chronographe. J’ai voulu le mettre littéralement sous stéroïdes ». Chez Excelsior Park nous avons toujours eu le gout de l'innovation et des nouvelles technologies. Cela a toujours été primordiale dans la conception de nos montres, les gardant intemporel d'hier à aujourd'hui. Le passé prestigieux d'Excelsior Park nous inspire à fabriquer nos montres avec le plus grand savoir-faire. C'est un hommage à nos traditions de qualité et d'excellence. Le groupe Korius, composé d'experts de l'industrie horlogère s'est donné pour mission de redonner vie à Excelsior Park et lui rendre ses lettres de noblesses.
Coordination éditoriale : Eyquem Pons