REPÉRAGES #135-2025 (accès libre)
Sept observations critiques sur sept nouveautés de rentrée

Cette chronique vise à vous signaler quelques nouveautés parmi toutes celles qui affluent dans les vitrines horlogères : c’est, à ce jour, la plus complète des recensions que proposent les médias spécialisés, avec un peu plus de 2 100 pièces présentées chaque année. Soit, en moyenne, à peu près cinq nouveautés proposées par jour du calendrier : c’est exceptionnel – et même unique dans le paysage horloger ! Ces nouvelles montres sont commentées une par une : nous ajoutons à ces présentations des évaluations personnelles critiques, forcément subjectives et généralement pas complaisantes, mais toujours sincères, en bref, en vrac et toujours en toute liberté. Dans le formidable tsunami des nouveautés horlogères, cette sélection est déjà, en soi, une élimination du pire ou de l’insignifiant : il ne faut donc pas s’étonner que le meilleur y soit commenté plutôt positivement. Tout le monde l’aura compris : les absents ont toujours tort !

JAQUET DROZ Tourbillon Skelet or rouge Masque Dragon

Symbole d'harmonie, de puissance et de métamorphose, le dragon chinois incarne l’équilibre entre force et sagesse. . Un souffle mythique que Jaquet Droz a transposé en matière, en geste et en art. Pour célébrer l’animal légendaire de la culture chinoise, la Maison dévoile le Tourbillon Skelet Red Gold – Dragon Mask, une pièce unique où métiers d’art et virtuosité horlogère se conjuguent pour inscrire cet héritage légendaire dans les battements du temps. Le dragon semble surgir du cadran, comme arraché à une légende. Cornes tendues, moustaches en volutes, crocs acérés : son visage prend vie, captant la lumière dans ses moindres reliefs. Sculpté et gravé à la main dans un alliage d’or blanc, jaune et rouge, chaque courbe est ciselée avec une précision extrême. C’est là, dans un boîtier de 41 mm de diamètre et 13 mm d’épaisseur en or rouge 18 carats, que la créature millénaire trouve refuge. Toute la force du mythe s’invite dans les lignes maîtrisées d’un garde-temps, prêt à transmettre sa puissance à celui qui le porte. Chaque détail du masque a été façonné à la main avec une minutie extrême : gravure, sculpture, micro-peinture, sertissage… Près d’un an de conception et plus de 200 heures de travail ont mobilisé l’ensemble des métiers d’art de la Maison Jaquet Droz. Le masque, taillé dans un bloc d’or massif, gravé sur ses deux faces puis appliqué sur un fond décoré, semble flotter au-dessus du mouvement. Jaquet Droz a également utilisé une taille spécifique de pierres précieuses, dont des émeraudes cabochonnées, serties en clos. Fondues dans la matière, elles en prolongent la puissance et renforcent l’intensité du regard du dragon. Ce savoir-faire de pointe, nouvellement acquis, ouvre un territoire d’expression inédit et affirme plus que jamais l’autonomie créative des ateliers de la Maison.

« Réunir autant de savoir-faire autour de cette pièce unique, c’est un défi aussi technique qu’humain. Cette montre d’art est le fruit d’une aventure collective, où chaque détail a été pensé, débattu, affiné, jusqu’à atteindre un niveau d’exécution et une harmonie qui repoussent encore plus loin nos limites. » (chef de projet, Jaquet Droz). Le mouvement automatique squelette abrite un tourbillon volant positionné à 12h, dont l’animation se fond dans les lignes florales gravées au dos de la montre. Offrant une réserve de marche exceptionnelle de huit jours, ce calibre manufacture allie esthétique spectaculaire et excellence mécanique. Le fond saphir permet d’admirer la masse oscillante gravée « One More », un clin d’œil de la Maison à son collectionneur, prolongeant l’univers narratif jusqu’au cœur du mouvement. Née d’un dialogue étroit entre un collectionneur et les maîtres d’art de la Maison, cette pièce a été façonnée sur-mesure, chaque détail pensé, affiné, porté à son plus haut degré d’expression. Une montre d’art qui incarne pleinement la philosophie de l’Unique selon Jaquet Droz: donner vie à une vision intime pour créer une œuvre à son image, où l’art et l’horlogerie se confondent jusqu’à ne plus savoir où finit le geste et où commence le temps. Chez Jaquet Droz, le dragon ne souffle pas le feu, il insuffle la beauté, la puissance, l’élévation. Et scelle, dans le creux d’un cadran, une légende façonnée sur-mesure comme une alliance nouvelle entre héritage et innovation.

UN COMMENTAIRE ? Transformée en manufacture spécialisée dans le private label et les montres « à la commande », Jaquet Droz se spécialise dans les pièces uniques impressionnantes, par leur expressivité autant que par leur prix : il faut en effet compter dans les 500 000 euros pour ce masque du dragon (boîtier en or rouge de 41 mm x 13,3 mm d’épaisseur, étanche à 30 m et mû par un mouvement automatique à tourbillon calé sur huit jours de réserve de marche). Évidemment, on se demande un peu ce qui peut rester de l’identité de la marque dans cette stratégie de création tridimensionnelle par les caprices d’un amateur, mais l’essentiel n’est-il pas de parfaire à de vrais chefs-d’œuvre de poignet qui illustrent l’excellence suisse dans la pratique des métiers d’art ?

MEISTERSINGER Pangea Aventurine

La marque horlogère MeisterSinger, spécialiste des montres à mono-aiguille, présente un modèle d’exception : la Pangaea Aventurine. Pour son cadran, elle a choisi une pierre naturelle précieuse – l’aventurine véritable – travaillée avec une maîtrise artisanale remarquable pour donner naissance à une montre absolument unique. Avec la nouvelle Pangaea Aventurine, MeisterSinger invite la beauté naturelle de l’aventurine authentique à se poser sur le poignet. Cette pierre bleu profond, issue de la famille des quartz, séduit par son scintillement caractéristique, fruit d’inclusions minérales finement dispersées. Celles-ci réfléchissent la lumière pour créer ce que l’on appelle l’« aventurescence » – une brillance vive et dynamique qui rend chaque cadran unique au monde.

Rares sont les marques horlogères à oser l’aventurine véritable pour leurs cadrans. Seuls les minéraux les plus purs, d’une couleur homogène et à la structure irréprochable, peuvent être utilisés en horlogerie. Leur transformation requiert un savoir-faire de haut niveau : la pierre, précieuse et fragile, doit être découpée, polie et ajustée avec une précision extrême, sans se fissurer, avant de devenir cadran. L’authentique contre l’artificiel: Dans l’univers horloger, le terme « aventurine » désigne souvent un verre scintillant d’origine synthétique, qui imite simplement l’aspect du minéral naturel. MeisterSinger, fidèle à son exigence d’authenticité, fait le choix de l’aventurine quartz véritable – une pierre formée naturellement, unique par sa structure et sa brillance. La Pangaea Aventurine reprend les codes esthétiques des modèles classiques « 365 » de MeisterSinger. Sa typographie s’inspire des cadrans historiques, conférant à la montre un charme délicatement rétro. Les chiffres dorés, imprimés en plusieurs couches, offrent un bel effet de relief tridimensionnel. À la place des habituels index en bâtonnets, de fines pastilles rythment le passage du temps. L’ensemble est sublimé par la célèbre aiguille MeisterSinger, hommage discret à l’époque des montres de poche. Côté mécanique, la Pangaea Aventurine est animée par le mouvement automatique suisse Sellita SW200, visible à travers un fond transparent fixé par six vis. Fidèle à l’ADN de la marque, le modèle ne possède ni aiguille des minutes ni trotteuse – une invitation à savourer l’instant présent avec sérénité.

UN COMMENTAIRE ? Contrairement à ce que peut penser MeisterSinger, on voit de plus en plus de marques « oser » l’aventurine sur leurs cadrans, en version naturelle comme en version industrielle : l’effet est toujours saisissant ! Il faut compter dans les 3 000 euros pour ce boîtier de 40 mm, étanche à 50 m et alimenté par un mouvement automatique suisse (Sellita) qui propose 38 heures de réserve de marche. L’aventurescence est un joli concept, qui sauve ici le narratif qui enrobe cette Pangaea aventurinée…

FOSSIL Machine Luxe malachite x Nick Jonas

Découvrez une collection en édition limitée, imaginée en collaborationavec le chanteur, auteur-compositeur et acteur Nick Jonas.Collectionneur passionné (sa première montre était une Fossil), Nick a insufflé son style personnel unique dans chaque détail. Avec leurs boîtiers aux formes audacieuses et leurs teintes saisissantes, cescréations rendent hommage à notre passion commune pour l'éléganceintemporelle, l'authenticité et le charme d’antan. Une nouvelle interprétation de notre audacieuse collection de montres prisées Machine, dotée de la célèbre lunette moletée indissociable de chaque montre Machine. Ces modèles mettent à l’honneur des matériaux naturels d’exception : malachite, aventurine et marbre noir véritables. Le moletage emblématique habille aussi le bracelet pour ajouter une touche audacieuse à la montre habillée classique. Une montre pensée pour les passionnés, avec un impressionnant mouvement automatique mis en valeur par un cadran squeletté. Composée de pièces assemblées à la main et alimentée par le mouvement du poignet, sans besoin de pile. De fines gravures apportent une finition éclatante auxcadrans de ces montres et s'associent parfaitement aux bracelets en cuir façon croco.

UN COMMENTAIRE ? Même si on ne succombe pas au charme adulescent du chanteur, auteur-compositeur et acteur Nick Jonas, qui a par ailleurs la bonne idée d’être collectionneur de montres, on reste très intéressé par la montre qu’il vient de parrainer pour le groupe Fossil : en plus d’être de savoir rester très accessible [339 euros, et c’est une des plus chère de la série, qui commence autour des 150 euros], elle est beaucoup plus imbibée de culture horlogère qu’il n’y paraît. C’est l’année des « boîtiers de forme » : cette Machine Luxe rectangulaire, plus cambrée que « coussin », est parfaitement dans la tendance, d’autant plus qu’elle joue le minimaliste formel avec 37 mm. Tous les amateurs se saoulent de couleurs : ce cadran en vraie malachite contraste avec beaucoup de bonheur avec l’acier doré du boîtier et du bracelet métallique intégré – admirer au passage la lunette « moletée », dont le style « clouté » habille également le bracelet. Pour animer les trois aiguilles, rien de plus simple et fiable qu’un mouvement électronique japonais. Soit une Machine à la personnalité affirmée, parfaitement dans les canons de la saison horlogère : pour un style équivalent, les marques suisses abonnées à la malachite dorée sur tranche ajouteraient deux zéros…

ZENITH Chronomaster Sport Météorite

Un fragment de l’univers battant au rythme du temps. Zenith propulse son chronographe moderne iconique vers de nouveaux sommets – ou plutôt, vers de nouveaux horizons – avec le lancement de la Chronomaster Sport Météorite. Fusionnant une chronométrie de pointe avec la beauté céleste, cette dernière évolution de la Chronomaster Sport confère une allure extraterrestre à une montre déjà saluée pour ses performances et sa précision. Lauréate du prix « Chronographe » au Grand Prix d’Horlogerie de Genève en 2021, la Chronomaster Sport est une expression audacieuse du savoir-faire inégalé de Zenith en matière de chronographes automatiques haute fréquence. Reconnue pour sa précision au 1/10e de seconde, elle s’impose comme une référence de l’horlogerie contemporaine. Aujourd’hui, avec un cadran façonné à partir d’une véritable météorite, elle devient un hommage poétique à l’échelle cosmique du temps.Chaque cadran commence son voyage il y a des millions d’années, dans le vide de l’espace, avant d’atteindre la Terre, puis de rejoindre l’atelier de Zenith au Locle. Fini à la main avec soin pour révéler le motif unique de Widmanstätten – une structure géométrique naturelle formée par le lent refroidissement du fer en fusion dans l’espace – le cadran en météorite grise est inimitable, unique à chaque pièce. Sur cette toile galactique, les compteurs tricolores emblématiques de Zenith – argenté, gris clair et anthracite – offrent un contraste harmonieux, chacun agrémenté d’une finition azurée circulaire. Des index appliqués de style bâton et des aiguilles traitées au Super-LumiNova C1 assurent une lisibilité optimale en toutes conditions. Une discrète fenêtre de date à 4h30 complète l’affichage.

Logée dans un boîtier en acier inoxydable de 41 mm, au design contemporain et aux poussoirs de type « pompe », la Chronomaster Sport conserve l’ADN du légendaire modèle A386 de 1969. Sa lunette en céramique noire, graduée sur 10 secondes, allie durabilité et lisibilité précise. Les finitions polies et satinées renforcent son esthétique sport-chic, tandis qu’une étanchéité jusqu’à 10 ATM garantit sa robustesse au quotidien. Au cœur de la montre bat l’El Primero 3600, la dernière génération du légendaire calibre chronographe de Zenith. Avec une fréquence de 5 Hz (36 000 alternances/heure) et une roue d’échappement en silicium, il permet à l’aiguille du chronographe de réaliser une rotation complète toutes les 10 secondes, mesurant le temps écoulé au dixième de seconde près. Sa réserve de marche de 60 heures et son mécanisme stop-seconde assurent fiabilité et précision. Visible à travers le fond saphir, le mouvement révèle son architecture raffinée, comprenant une roue à colonnes bleue, un embrayage horizontal, et une masse oscillante ajourée ornée de l’étoile Zenith. La Chronomaster Sport Météorite est présentée sur un bracelet en acier intégré robuste, avec maillons satinés et polis, fermé par une boucle déployante double. Un bracelet en caoutchouc noir avec boucle assortie est également inclus pour plus de polyvalence. Initialement réservée au marché japonais, la Chronomaster Sport Météorite est désormais disponible dans le monde entier, exclusivement dans les boutiques Zenith, en magasin et en ligne, et chez les détaillants agréés.

UN COMMENTAIRE ? Une Chronomaster on ne peut plus classique, cependant dotée d’un cadran en météorite, ce qui ne prouve pas une imagination débordante des équipes Zenith. Le prix est assez terrifiant et en tout cas assez peu compétitif face aux géants de la spécialité [qui ne régatent cependant pas dans une mesure du temps au dixième de seconde] : pas loin de 18 300 euros pour ce chronographe en acier au boîtier de 41 mm x 13,6 mm d’épaisseur, étanche à 100 m et proposé avec un mouvement automatique haute fréquence (36 000 A/h) calé sur 60 heures de réserve de marche. Il existe différentes options de bracelet pour ce bracelet à lunette en céramique, qui va souffrir commercialement du manque de réalisme de son prix…

TIFFANY & CO. Tiffany Airways Diamond Edition

Tiffany & Co. dévoile de nouveaux chefs-d'œuvre horlogers inspirés par l'héritage artisanal, créatif et inventif de la maison. Depuis 2022, Tiffany & Co. redéfinit l'art de la mesure du temps avec sa collection Time Objects, une gamme d'horloges de table alliant forme et fonctionnalité avec une ingéniosité fantaisiste. Aujourd'hui, la maison élargit l'univers Time Objects avec le lancement de l'horloge Time for Speed en noir, une nouvelle couleur audacieuse, et de la Tiffany Airways Diamond Edition, une évolution haut de gamme de l'horloge précédente inspirée de l'aviation. L'héritage de Tiffany & Co. en matière de création d'objets de décoration raffinés remonte au milieu du XIXe siècle, lorsque la Maison a introduit des designs innovants qui ont contribué à façonner le marché de l'époque. Ces pièces luxueuses, fabriquées en interne et souvent conçues par des designers visionnaires tels qu'Edward C. Moore, ont été créées pour embellir la vie quotidienne. Cette tradition se poursuit avec les derniers Time Objects, qui transforment des appareils fonctionnels permettant de donner l'heure en objets de collection précieux et en œuvres d'art cinétique visuellement captivantes.

L'horloge Tiffany Airways Diamond Edition rend hommage au savoir-faire légendaire de Tiffany & Co. dans le domaine des diamants. Son design minutieux intègre 66 diamants ronds brillants (3,1 carats au total) qui ornent le nez de l'avion et 445 diamants ronds brillants supplémentaires (1,4 carat au total) dans le cockpit, soit un total de 511 diamants ronds brillants pour un poids total de 4,5 carats. Le mouvement mécanique à remontage manuel, un calibre maison de L'Epée 1839, offre une réserve de marche de huit jours. Les heures et les minutes sont élégamment affichées sur de grands disques en acier inoxydable situés à l'avant de l'avion, tandis que la cage du cockpit culmine en un affichage en forme de flèche qui indique l'heure actuelle. La pièce peut être exposée seule ou montée sur un socle en acier inoxydable. L'avion donne l'illusion de prendre son envol lorsqu'il est fixé au socle grâce à un fermoir innovant. Série de chefs-d'œuvre horlogers captivants et finement ouvragés, la collection Time Objects célèbre plusieurs aspects différents de l'héritage de Tiffany & Co. et capture l'esprit fantaisiste qui caractérise bon nombre des créations de la Maison. La collection continuera de s'enrichir chaque année avec de nouvelles pièces.

UN COMMENTAIRE ? Maintenant que le groupe LVMH a absorbé l’atelier création L’Épée 1839, spécialisé dans les mécaniques horlogères figuratives, les marques du groupe s’empressent d’y trouver de nouvelles idées. Dans sa collection Time Objects, la maison de joaillerie Tiffany & Co nous propose ainsi une horloge Tiffany Airways Diamond Edition, qui marie la nostalgie des aéroplanes de l’âge d’or [ceux qui volaient sans électronique embarquée] et la tradition de joaillerie qui exige de semer des diamants pour magnifier les objets du quotidien : on repère donc, sur le nez de l’avion, 66 diamants ronds (3,1 carats) et, pour souligner la ligne du cockpit, 445 petits brillants (1,4 carat), soit un total de 511 diamants (4,5 carats) pour illuminer cette horloge de table qui s’envole dès qu’on dispose de 52 000 euros (mouvement mécanique à remontage manuel avec huit jours de réserve de marche, le tout mesurant 44,1 cm x 35,9 cm x 10,9 cm de hauteur et pesant dans les 2,1 kg d’acier). Les heures et les minutes sont affichées à la place du moteur de l’avion, la pointe avancée du cockpit serti tenant lieu d’index. Si ce n’est pas le premier des Time Objects de Tiffany & Co., c’est à ce jour le plus réussi et le plus convaincant : embarquement immédiat !

CHRONOFIXE X Astérix Cofrefor 

Chronofixe dévoile la nouvelle édition d’« Astérix » et rend hommage au seizième album de la bande dessinée publiée depuis 1970. Après le succès du premier album Chronofixe x Astérix, la marque horlogère française fondée en 1857, est heureuse d'annoncer sa dernière création, toujours en collaboration avec Astérix et Seconde/Seconde/. Cette édition spéciale célèbre le 55e anniversaire d'« Astérix chez les Helvètes » tout en associant avec humour l'héritage horloger suisse au héros gaulois tant apprécié. Imaginée par Romaric André, fondateur du label Seconde/Seconde/, cette montre offre une interprétation originale de l'esthétique des célèbres coffres-forts suisses Ferner. La lunette bidirectionnelle de la montre imite ingénieusement la molette d'un coffre-fort, tandis que le cadran met en scène Astérix dans une pose fantaisiste : l'oreille droite collée au cadran, la main gauche tournant la lunette, comme s'il tentait d’en déchiffrer la combinaison. La couronne, conçue pour ressembler à une poignée de coffre-fort , ajoute au caractère distinctif de la montre. Le fond du boîtier quant à lui, porte l'inscription : « Aussi hermétique qu'un coffre helvétique », un clin d’œil à la sécurité bancaire suisse, tout en garantissant l'étanchéité de la montre. Animée par un mouvement suisse fiable, cette montre incarne la fusion parfaite entre la précision horlogère et le charme des bandes dessinées. Cette édition limitée s'inscrit dans la tradition de Chronofixe, qui crée des montres alliant l’humour et l’excellence horlogère.

UN COMMENTAIRE ? Un peu moins drôle que la précédente « collab » avec Seconde/Seconde/, cette Cofrefor et son Astérix à l’écoute d’une combinaison secrète est sans doute moins convaincante et un peu trop subtile dans son « décalage » suisse plus ou moins inspiré par les coffres-forts des banques de la Confédération : il faut compter dans les 740 euros pour ce boîtier de 37 mm x 12,8 mm d’épaisseur, étanche à 200 m et animé par un mouvement automatique suisse (Sellita) donné pour 41 heures de réserve de marche. L’idée de la couronne est à reprendre. Cette édition limitée est fabriquée en Suisse…

BELVANS Heritage Silver

Cette montre automatique de 38 mm, dotée d’un boîtier en titane et d’un cadran revêtu de Musou Black, offre plus de 60 heures de réserve de marche grâce au mouvement automatique Miyota 8315. Chaque pièce est minutieusement assemblée dans les ateliers à Besançon, en France. La Belvans Héritage suit chaque instant de votre vie, témoin silencieux de vos réussites. Un héritage précieux, prêt à être transmis. Nos collections prennent vie à partir d'inspirations puisées dans le riche patrimoine culturel français, alliées à une créativité unique. L'aiguille de toutes nos montres représentant la tour Eiffel - l'une des signatures Belvans. La Belvans Heritage incarne l'alliance parfaite entre raffinement et robustesse. Son boîtier en titane, méticuleusement fini avec un revêtement DLC, « Diamond-Like Carbon » est à l'épreuve de la corrosion et des rayures. Plus qu'une simple montre, c'est un compagnon fidèle destiné à traverser les âges. Imaginez-la comme le témoin silencieux de votre odyssée personnelle, capturant chaque triomphe, chaque défi surmonté, chaque éclat de bonheur. Le cadran de cette Belvans, peint en Musou Black, le noir le plus intense au monde, absorbe 99,4 % de la lumière, avec seulement 0,6 % de réflexion, tandis qu’une peinture noire classique en reflète environ 6 %. Ajoutée à la finition polie du boitier, qui crée un contraste saisissant, cette montre offre un éclat subtil, aussi captivant de jour que de nuit.

Façonné à la main dans un cuir italien pleine fleur, le bracelet reflète l’exigence de la maison. Souple, patiné avec le temps, il épousera votre poignet avec une justesse rare. Chaque couture est maîtrisée, chaque finition pensée pour durer. Un détail, peut-être. Mais dans l’horlogerie, ce sont les détails qui font toute la différence. À Besançon, au cœur de l'horlogerie française, la montre Belvans Héritage en édition limitée est minutieusement assemblée dans nos ateliers par des artisans horlogers et soigneusement finie à la main. Ce processus méticuleux garantit une qualité incomparable pour chaque montre qui trouve sa place à votre poignet. La Belvans Héritage que vous découvrez aujourd’hui a été peaufinée grâce aux retours d’une centaine de passionnés de montres dans le monde, à qui nous avons envoyé cette pièce en avant-première. Pendant trois mois, ils ont eu l’occasion de l’utiliser, de l’analyser, et de partager leurs impressions. Leurs avis nous ont permis de perfectionner des détails essentiels, comme la souplesse du bracelet en cuir, pour que chaque Belvans Héritage soit à la hauteur de vos attentes et de nos exigences. Cette démarche, c’est l’une de nos signatures : être à l’écoute de ceux qui partagent notre passion pour l’horlogerie et contribuer à redonner à l’horlogerie française sa grandeur d’autrefois.

UN COMMENTAIRE ? La maison française Belvans achetant généralement les contenus qui parlent d’elle, précisons d’emblée que ce n’est pas le cas ici [ce n’est pas faute de leur part d’avoir essayé !]. On pourra trouver un peu excessif le prix demandé (environ 700 euros) pour ce boîtier de 38 mm x 11 mm d’épaisseur, étanche à 100 m et mécanisé par un mouvement automatique japonais (Miyota) qui dispose de 60 heures de réserve de marche : l’argument de la tour Eiffel sur le contrepoids de l’aiguille des secondes ne pèse pas lourd pour justifier ce prix pour une montre qui doit se négocier à Hong Kong, tout compris, au dixième de ce prix. Il y a des coefficients multiplicateurs qui tuent : il ne faut pas prendre les amateurs français pour des enfants du Bon Dieu…

COORDINATION ÉDITORIALE : JACQUES PONS