SOS DISPARITIONS INQUIÉTANTES : Mais où est donc passé le président d'une des plus fameuses marques du Top 10 horloger ?
Le 27 / 09 / 2015 à 09:14 Par Le sniper de Business Montres - 1128 mots
Une grande marque peut se passer de PDG ! La preuve : l'un de ces grands présidents, aux commandes d'une des plus belles marques d'un des plus importants groupes horlogers, a tout simplement disparu de la circulation depuis le mois de juin. Ça commence à se voir... C'est pour ça qu'on vous le fait savoir !
▶▶▶ ABONNÉS ABSENTSC'est la …
Une grande marque peut se passer de PDG ! La preuve : l'un de ces grands présidents, aux commandes d'une des plus belles marques d'un des plus importants groupes horlogers, a tout simplement disparu de la circulation depuis le mois de juin. Ça commence à se voir... C'est pour ça qu'on vous le fait savoir !
▶▶▶ ABONNÉS ABSENTSC'est la question qui fâche : y a-t-il encore un pilote dans l'avion Cartier ? ◉◉◉◉ TOUT CECI RELÈVE ÉVIDEMMENT DU NON OFFICIEL et du non autorisé : Business Montres se contente de poser la question. Où est passé Stanislas de Quercize, le président en exercice de la maison Cartier, que personne n'a revu, ni pu contacter depuis le début de l'été ? Nous sommes en automne et il ne semble toujours pas y avoir un pilote dans l'avion : impossible de le joindre à son bureau, ni sur son téléphone, collaborateurs directs soudainement muets, puis gênés, petit personnel dans l'expectative, à Genève comme à Paris ou à Bellevue, siège de l'état-major du groupe Richemont... ◉◉◉◉ DANS PLUSIEURS RÉUNIONS RÉCENTES, c'est Richard Lepeu (CEO du groupe Richemontp qui semble avoir remplacé au pied levé Stanislas de Quercize. Interrogé à ce sujet dans les dîners en ville, Bernard Fornas (l'autre CEO du groupe Richemont) botte en touche en bredouillant. Confirmation implicite de cette absence spectaculaire – on a du mal à y croire tant qu'on n'a pas actionné en vain toutes les sonnettes pour joindre le CEO – avec l'annulation in extremis de tous les rendez-vous qui étaient prévus avec Stanislas de Quercize la semaine prochaine, au salon Watches & Wonders de Hong Kong. D'autres indices tout aussi inquiétants et confirmants nous sont parvenus : inutile de les énumérer... ◉◉◉◉ AUCUNE EXPLICATION OFFICIELLE DE LA PART DU GROUPE RICHEMONT, société cotée qui aurait l'obligation de signaler aux marchés tout changement d'importance dans le haut management de sa première marque : « Il n'y a pas le moindre problème », affirme-t-on, en refusant même de confirmer que le président de Cartier (ci-contre) n'a plus remis les pieds dans l'entreprise depuis trois mois. Ce mutisme pourrait d'ailleurs bien justifier une des hypothèses qui circulent en interne sur le congé maladie de longue durée [de source proche du dossier, on évoque un burn-out personnel] qui empêcherait pour l'instant Richemont de mettre en oeuvre une direction parallèle ou une solution alternative. ◉◉◉◉ S'IL S'AGIT VRAIMENT D'UN PROBLÈME PERSONNEL DE SANTÉ, tous nos voeux de prompt rétablissement accompagnent Stanislas de Quercize, dont nous avions pu jauger la solidité morale lors de ses précédents commandements (Cartier France, Cartier Etats-Unis, Van Cleef & Arpels). S'il s'agit d'autre chose, qu'on nous le fasse savoir : quand Cartier s'enrhume, c'est tout le luxe horloger qui tousse... Dans les deux cas, nous préfèrerions nous tromper et pouvoir confirmer à nos lecteurs, dans les meilleurs délais, que le président de Cartier est bien là, en pleine forme opérationnelle et en possession de toute son énergie physique et mentale... ◉◉◉◉ MAIS CE N'EST PAS GAGNÉ D'AVANCE... Il n'en reste pas moins évident que, au cours de ces derniers mois, Business Montres a plusieurs fois attiré l'attention de ses lecteurs sur l'actuel trou d'air constaté chez Cartier, dont les hauts cadres s'exfiltrent [voir le départ d'Hélène Poulit-Duquesne : révélation Business Montres du 9 juillet dernier] et dont la communication est aux abonnés absents depuis de longs mois [l'actuelle responsable est elle aussi en congé maladie de longue durée]. Alors que Bvlgari accélère plus vite que les Ferrari de son CEO [voir notre coup de gueule « Cartier-Bvlgari : C’est bon, Messieurs, il faudrait peut-être arrêter vos enfantillages ! Et de passer enfin aux choses sérieuses… » : Business Montres du 25 juin] et que Tiffany & Co se reprend à rêver d'un leadership mondial, au moment même où les ambitions s'aiguisent chez Harry Winston, Boucheron ou Graff, toute déstabilisation de la direction de Cartier, vaisseau-amiral du groupe Richemont, ne peut avoir que des incidences négatives sur l'ensemble des marques de Richemont – où il se murmure que Jérôme Lambert ferait (conditionnel de précaution) un excellent président de Cartier dès qu'il aura terminé de remettre en ordre la maison Montblanc. L'actionnaire a le choix : avant ou après le prochain SIHH ? D'AUTRES SÉQUENCES RÉCENTESDE L'ACTUALITÉ DES MONTRES ET DES MARQUES...