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VENDREDI : Le sniper en campagne, avec quelques cibles de rentrée

Rolex qui sent le sable chaud, comme tout légionnaire qui se respecte... Omega qui fait tomber James Bond dans le piège iranien... Le safari de Pac-Man sur les cadrans RJ-Romain Jerome... Une centrale atomique bourrée d'hydrogène radioactif au poignet... Un téléphone furtif à tourbillon déporté... Des statistiques horlogères vraiment érotiques...     〓 LA DÉLICIEUSE RÉGRESSION PAC-MANIENNE(une friandise ludo-addictive pour les geeks chics)••• Qui aurait imaginé que Pac-Man ferait un jour les délices de l'horlogerie suisse ? Après …


Rolex qui sent le sable chaud, comme tout légionnaire qui se respecte... Omega qui fait tomber James Bond dans le piège iranien... Le safari de Pac-Man sur les cadrans RJ-Romain Jerome... Une centrale atomique bourrée d'hydrogène radioactif au poignet... Un téléphone furtif à tourbillon déporté... Des statistiques horlogères vraiment érotiques...

 
 
 

〓 LA DÉLICIEUSE RÉGRESSION PAC-MANIENNE
(une friandise ludo-addictive pour les geeks chics)
••• Qui aurait imaginé que Pac-Man ferait un jour les délices de l'horlogerie suisse ? Après avoir osé les Space Invaders, RJ-Romain Jerome rend hommage à Pac-Man, un jeu d'arcade devenu légendaire depuis son lancement, en 1980, dans la foulée du succès international des Space Invaders. 300000 unités de jeu seront vendues, ce qui en fait, selon le Guinness des records, le jeu le plus populaire de tous les temps ! Manuel Emch y avait trop joué étant petit pour ne pas céder à cette irrésistible tentation d'une montre Pac-Man, dont il lance quatre séries limitées de 20 pièces, sur le même principe que la précédente collection Space Invaders : boîtier Moon Invader (carré cambré de 46 mm et cornes en rotules) et cadran tridimensionnel – trois niveaux – incrusté d'inserts pixellisés dont les couleurs rappellent l'ancien jeu. On ne peut pas jouer, sinon avec la nostalgie des ludo-dépendances de son enfance ! Présentation exclusive chez Colette début septembre et arrivée dans les vitrines au cours des semaines suivantes...
 
 
〓 JAMES BOND PIÉGÉ DANS LE GUÊPIER IRANIEN
(a-t-on le droit de vendre des montres Omega en Iran ?)
••• Confronté aux pressions menaçantes de lobbyistes américains rompus aux techniques d'intimidation, la direction du Swatch Group a réagi de travers, en se drapant bêtement dans les mânes de Che Guevara (!) et en descendant sur le terrain éthique choisi par son adversaire (Business Montres du 22 août) : exactement tout ce qu'il ne faut jamais faire dans un contexte de "communication de crise". Cette équipe de lobbyistes n'est pourtant pas à prendre à la légère : l'UANI a déjà fait plier Porsche, Hyundai, Siemens ou Shell en les poussant à se dégager du marché iranien. Maintenant qu'ils ont planté leurs crocs dans les mollets de Nick Hayek, dont la réponse personnelle [ahurissante !] leur donne encore plus de grain à moudre, ils ne vont plus le lâcher. Dans ses films, James Bond s'en tire toujours au dernier moment grâce à son Omega : pas sûr que la marque soit cette fois d'un grand secours à la direction du Swatch Group pour se dépêtrer de ce guêpier iranien...
••• Au-delà de cette faute majeure de communication, une question reste posée – et elle l'est à toutes les marques qui commercent aujourd'hui avec l'Iran (liste publiée par Business Montres : voir le lien ci-dessus) : a-t-on le droit de vendre des montres de luxe sur des marchés considérés comme des "Etats-voyous" ("rogue states") par la diplomatie américaine et la "classe parlante" médiatique ? La réponse va de soi, et Nick Hayek a maladroitement tenté d'argumenter dans ce sens : dès l'aube de notre culture occidentale, on a toujours séparé les affaires de la diplomatie, même la politique a toujours instrumentalisé à son profit les affaires [et vice-versa, diront les connaisseurs de notre histoire diplomatique]. C'est même devenu, pour s'en tenir au XXe siècle, une spécialité suisse : pendant la Seconde Guerre mondiale, l'industrie horlogère suisse a équipé les deux camps (les forces de l'Axe et les forces alliées) sans trop d'états d'âme pourvu que les achats soient réglés cash & carry en or [métal d'autant plus précieux qu'on en questionnait pas trop la provenance éthique]. Ce n'st donc pas sur le fond que la réponse de Nick Hayek à UANI était pathétique, mais sur la forme et sur la stratégie de riposte.
••• Ceci posé, il est devenu dangereux d'opposer des principes classiques de realpolitik (la neutralité d'une entreprise) aux nouvelles exigences morales des grandes consciences autoproclamées, qui sont devenues d'autant plus exigeantes qu'elles jouent avec une habileté diabolique de toutes les cordes de la société hyperconnectée où nous vivons. Si on commence à questionner les marques sur l'éthique de leurs clients, autant fermer les manufactures ! On ne rappellera pas ici les milliers de montres Omega vendues aux dictateurs nord-coréens via leur ambassade de Berne, ni les Omega aux cadrans peints de portraits de personnages aussi controversés que Saddam Hussein et autres autocrates infréquentables. Impossible de dresser la liste de toutes les marques qui ont eu ces faiblesses : c'est de toute évidence une tradition suisse bien ancrée dans trois siècles de pratiques commerciales. Personne n'avait demandé à Breguet (Abraham Louis) de se justifier des montres vendues à la cour de France, puis à ses copains conventionnels [c'était un esprit progressiste pour son temps], puis aux nouvelles élites impériales, puis, à nouveau, à la cour royale restaurée. Donc, pour répondre à la question posée : non, il n'y aucune raison de se conformer au politiquement correct décrété par Washington ! Oui, une marque est libre de commercer avec qui elle l'entend [principe élémentaire dans une économie de libre entreprise]. Non, tous les clients ne se valent pas et le profit n'est pas le parangon unique de la légitimité entrepreneuriale. Oui, une entreprise est tout aussi libre de choisir ses clients et d'avoir sa propre stratégie de responsabilité éthique [à ses autres clients de ratifier ou de sanctionner ces choix moraux].
 
 
〓 LE BONHEUR HABITUEL DES STATISTIQUES HORLOGÈRES
(l'art de se faire plaisir avec des chiffres qui concernent 2 % de la production)
••• Même les fins limiers de la H ne sont pas revenus des 15,4 % de croissance (valeur) des exportations horlogères en juillet. "Malgré ce qui était attendu", nous précisent-ils. Du coup, la presse entonne un chant de victoire en reprenant la dépêche de l'AFP : "La montre suisse ne connaît pas la crise". Effectivement, la montre suisse encaisse la crise, mais en la méconnaissant : on vend beaucoup moins de montres suisses tous les ans (chute de 3,8 % pour seul mois de juillet). Ce qui est plutôt inquiétant, même si l'industrie suisse exporte des montres plus chères. En rentrant dans les détails, on s'aperçoit que les marchés moteurs de ces dernières années (Hong Kong et Chine : - 9 %) sont tous les deux en baisse – ce qui n'est pas non plus rassurant. Les bons résultats de la France (+ 24,5 % pour juillet), de l'Italie ( + 22,7 %) ou de l'Allemagne (+ 38,3 %) tiennent pour l'essentiel aux achats des touristes chinois – et non à la passion des amateurs locaux ! Pire : les 15,4 % de croissance sont assurés par 2,1 % du nombre des montres exportées (54 000 pièces sur un total de 2 557 000 montres). Quand on sait que ces montres (or et platine) à plus de 3 000 CHF prix export sont quasiment toutes des montres plus ou moins compliquées, commandées voici un an et livrées seulement aujourd'hui, on comprend que ces 15,4 % de croissance en valeur ne sont en rien représentatifs d'un marché pour lequel nous maintenons notre pronostic d'état de crise imminent...
••• Moralité : une fois de plus, on endort tout le monde avec les sortilèges de communiqués ronflants ("Tout près de deux milliards de francs", ce qui est vrai, mais trompeur) au lieu de préparer les esprits à la logique d'une récession déjà inscrite dans les statistiques – pourvu qu'on sache les déchiffrer.  Quos vult perdere, Jupiter dementat...
 
 
〓 LE BOMBARDIER FURTIF QUI PASSE VOS COUPS DE FIL
(un mutant horlo-téléphonique qui coûte un quart de million d'euros)
••• Depuis le lancement de Celsius X VI II, marque qui a ouvert le marché de l'ultra-luxe téléphonique, on se demande toujours comment cette jeune équipe pourra aller encore plus loin. La nouvelle proposition LeDIX K1999 (pour Kronometry1999, qui aura l'exclusivité de cette pièce) est un téléphone horloger high-tech et high-mech. High-tech pour les matériaux d'avant-garde (fibre de carbone, aluminium anodisé orange, céramique, etc.) et pour le système de "remontage papillon" du mouvement horloger à chaque ouverture du clapet téléphonique. High mech pour le tourbillon mécanique de haute horlogerie logé dans ce téléphone "furtif" et pour les 700 composants mécaniques (dont 330 pour le mouvement horloger). Précision : ce tourbillon volant est le plus "excentré" du monde (il est déporté de 36 mm).
 
 
〓 LA SECONDE PEAU DE ROLEX
(la poésie du sable sculpté par le vent)
••• C'est pour le nouveau stand Rolex qu'on découvrira à Baselworld 2013 : pour marquer l'événement (l'aménagement des nouvelles halles), Rolex – qui reste en majesté à l'entrée du Hall 1.0, devrait nous proposer, dans son bunker de trois étages édifié sur 60 m de long (!), une décoration extérieure qui évoquera le... sable sculpté par le vent. Cette "seconde peau" du stand ne pèsera pas moins de 35 tonnes : conçue par un partenaire designer de la marque et développée sur plusieurs centaines de mètres carrés, elle sera répartie en 140 panneaux d'un quart de tonne chacun. Impressionnant ! Pas la moindre image, évidemment, pour cette idée créative, qui sera tout aussi évidemment défigurée in extremis par les panneaux de papier kraft qui cachent les vitrines, dans lesquelles les nouveautés seront elles-mêmes "cagoulées" au cas où un troll aurait l'ambition de les photographier en exclusivité, dans la nuit qui précède l'ouverture, pour les mettre sur son site Facebook...
 
 
〓 UNE VRAIE CENTRALE NUCLÉAIRE AU POIGNET
(100 millions de trillions d'atomes d'hydrogène radioactif sous le cadran)
••• Impossible d'écrire le nombre de ces atomes en chiffres, ça prendrait toute la ligne. Pour les amateurs, ça fait 106 x 1018 atomes d'hydrogène radioactif – mais on a peut-être oublié un zéro. Peu importe, puisque ces atomes sont de toute façon voués à se volatiliser, juste pour le plaisir d'alimenter la montre en énergie pendant un quart de siècle, avec une précision... atomique dans l'affichage du temps ! Il se détruit environ 250 millions d'atomes par seconde pour alimenter cette nano-fusion nucléaire au poignet. Cette technologie a été approuvée et autorisée au poignet par les autorités américaines en matière de sûreté nucléaire (NRC) et la Nuclear Watch peut donc se lancer sur le marché au prix fantastique de 175 dollars. Le frisson, c'est le symbole du danger nucléaire présent sur le cadran [façon Yvan Arpa pour Volna, dont les codes inspirent largement la communication de la Nuclear Watch]. Le plaisir, c'est l'illumination nocturne (et même diurne : 24 heures sur 24 h) de ce même cadran. La déception, c'est que la "première-montre-de-l'ère-nucléaire" soit si banale et aussi mesquinement logée dans un pauvre boîtier en polycarbonate...
 
 
〓 QUELQUES INFORMATIONS HORLOGÈRES
(notées à la volée, en vrac et en bref)
 
••• PÉRISCOPE ATTITUDE : encore une brassée de liens passionnants, pour des lectures utiles à la périphérie de l'industrie purement horlogère. Ces jours-ci, on a pu bénéficier de quelques éclairages sur le réveil du luxe en Afrique, la nouvelle réglementation américaine concernant l'"or de guerre", les vrais vainqueurs des embuscades marketing pendant les jeux Olympiques, l'hypothèse d'une nouvelle révolution technologique (comparable à la révolution du quartz) avec les montres connectées, les secrets du comportement d'achat des consommateurs chinois, le chemin de croix de l'euro, etc...
 
••• ZENITH : bizarrement, les médias s'excitent beaucoup autour du prochain saut dans l'espace de Felix Baumgarter, qui deviendrait ainsi l'homme le plus rapide du monde (il passera le mur du son) et le seul à être allé dans l'espace en revenant par ses propres moyens [c'était déjà le défi du Grand Saut de Michel Fournier]. Problème pour les perroquets du web, qui se recopient paisiblement les uns les autres : Felix Baumgartner – dont Zenith est le partenaire officiel – a lui-même annoncé qu'il avait du retard dans la réparation de sa capsule, endommagée lors d'un précédent test, et qu'il remettait donc sa tentative de saut à 120 000 pieds (36 000 m) à la mi-octobre (source : projet Red Bull Stratos). Explication : ce saut de l'espace était prévu ces jours-ci, mais, quand on ne se reporte pas aux bonnes sources...
 
••• HYDROPTÈRE : encore un bel exemple d'ambush marketing ! Au lieu de se morfondre à Los Angeles en train d'attendre une "fenêtre météo" favorable pour battre le record de traversée du Pacifique à la voile, l'Hydroptère d'Alain Thébaut [ex-voilier Zenith et Audemars Piguet] a décidé d'aller se faire admirer dans la baie de San Francisco, où régatent actuellement les équipiers de l'America's Cup (source : L'Hydroptère DCNS). Comme ça, le public américain et les médias auront une petite idée de ce qu'est vraiment le "voilier-le-plus-rapide-du-monde" ! On regrettera qu'il n'y ait toujours pas d'horloger à bord de l'Hydroptère...
 
••• LES CARTES POSTALES DE L'ÉTÉ : quelques-unes de ces impossibles cartes postales (celles des vacances qu'on n'a pas pu prendre cette année) nous ont été adressées ces jours-ci par Robert Greubel (Greubel Forsey), François Durafourg (Pierhor), Emmanuel Gueit (designer), Jean-Marie Schaller (Louis Moinet), Hubert Sarton (inventeur du mouvement automatique), Frédéric Garinaud (motoriste) et Jean-Claude Pittard (jeune homme toujours vert). La carte posthume d'Hubert Sarton ayant eu beaucoup de succès, Business Montres a le plaisir de vous annoncer la publication prochaine d'une carte postale de Yohan Blake (médaillé olympique) et une autre, tout aussi apocryphe, du Révérend Père P. Thüelle (lui aussi inventeur du mouvement automatique). Ces prolongations permettront à cette série de tenir jusqu'au début septembre. Ces cartes visent à mettre en valeur un échantillon aussi varié que possible d'intervenants horlogers, dans tous les domaines (sans exclusive), sans se contenter des habituels patrons de marque, que l'on entend toute l'année...
 
••• LOUIS VUITTON : finalement, Michael Phelps, le nouveau cover boy de Louis Vuitton, conservera ses 6 médailles gagnées à Londres (sur un total de 22 médailles au cours de sa carrière. Le Comité international olympique (CIO) a considéré qu'il n'était en rien responsable de la divulgation "prématurée" (pendant les Jeux) des images de la publicité Louis Vuitton – ce qui constituait une infraction aux règles olympiques concernant le sponsoring des marques non partenaires pendant la durée des Jeux [la fameuse "Règle 40", très contestée par les athlètes]. Les images diffusées ayant été considérées comme "volées" et la campagne ayant eu lieu après la fin des jeux Olympiques, aucune sanction n'est retenue contre le nageur, qui n'en laisse pas moins son sponsor précédent, Omega, face à d'insolubles problèmes d'image...
 
••• RICHARD MILLE : en revanche, l'enquête concernant la montre de Yohan Blake suit son cours, mais il serait étonnant que le CIO retienne une faute de la part du sprinter, qui s'est contenté de courir avec une montre que les méchants commentateurs ont aussitôt reconnue, sans faire lui-même le moindre commentaire (Business Montres du 10 août). De son côté, la marque n'a annoncé le nom de son nouveau partenaire dans le sprint que trois jours après la cérémonie de clôture...
 
••• OMEGA : dommage pour Omega, qui aura en tout dépensé près de 40 millions de dollars [certaines sources évoquent une facture finale proche des 50 millions] pour rester le chronométreur officiel de ces Jeux et qui aura dû faire face à plusieurs efficaces opérations d'ambush marketing. Pour les prochains Jeux brésiliens, les spécialistes de l'embuscade marketing savent désormais comment procéder : on fait délibérément fuiter images et informations pendant les Jeux, tout en criant très fort que rien n'est officiel, ni autorisé, mais on confirme clairement l'opération dans les jours qui viennent. On rafle ainsi la mise dans toutes les séquences : avant [rumeurs], pendant [fuites] et après [officialisation]. Triple bénéfice : 100 % de gagnants auront tenté leur chance...
 
••• EMBUSCADES MARKETING : on connaît aujourd'hui le nom des vrais heureux bénéficiaires de cet ambush marketing pendant les Jeux. Beats by Dre (casques audio) l'emporte haut la main, avec une explosion de ses ventes grâce à son exposition sur les oreilles des athlètes en mal de concentration juste avant les épreuves. Samsung, le partenaire audio des jeux Olympiques, n'a rien vu venir et n'a rien pu faire (source : Brandchannel). La valeur ajoutée de l'exposition offerte à "B" (on ne voyait que cette lettre sur les oreilles des athlètes) se chiffre en dizaines de millions de dollars...
 
••• CARTIER : double sept pour la marque qui parraine pour la septième fois le septième art à travers le Festival du cinéma américain de Deauville (dont c'est la 38e édition : 31 août-9 septembre). La ville s'apprête à vivre pendant une semaine à l'heure Cartier. Comme d'habitude, Cartier décernera le prix Révélation Cartier au cours de la cérémonie de clôture (Frédéric Beigbeider présidera le jury Cartier) et en profitera pour présenter au public son superbe film L'Odyssée (Business Montres Vision), après avoir reçu ses VIP (célébrités, invités, jurés, "amis de la marque") pendant toute la semaine dans la Villa Cartier, aménagée en lounge pour l'occasion.
 
 
 
 
 

 
 
 
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