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VENDREDI : Une semaine d'actualités horlogères à la veille d'une Wonder Week décisive – pour les grandes comme pour les petites marques !

Plus de Sniper le vendredi, puisqu'il s'est replacé à son poste le lundi. Le 360° du vendredi, c'est l'occasion de faire le point sur une semaine d'actualités horlogères, avec le recul critique nécessaire, en toute liberté et en toute indépendance, comme il se doit...  ▶▶▶ ANALYSES, IN-10-CRÉTIONS, INFORMATIONS, ENQUÊTES,RUMEURS & MURMURES EN RÉSUMÉ (développements …


Plus de Sniper le vendredi, puisqu'il s'est replacé à son poste le lundiLe 360° du vendredi, c'est l'occasion de faire le point sur une semaine d'actualités horlogères, avec le recul critique nécessaire, en toute liberté et en toute indépendance, comme il se doit...

 
ANALYSES, IN-10-CRÉTIONS,
INFORMATIONS, ENQUÊTES,RUMEURS & MURMURES
EN RÉSUMÉ (développements ci-dessous)...
❏❏❏❏ AU PROGRAMMME : le tout noté à la volée, en vrac, en bref et en toute curiosité... ❏❏❏❏ WONDER WEEK : le bûcher des vanités genevoises va éclipser, sans aider à l'éteindre, le bûcher des cruautés levantines qu'annonce la négocation Genève 2, reléguée à Montreux pour cause de SIHH... ❏❏❏❏ ROLEX : la cosmétique numérique comme nouvelle démonstration des beaux-arts de l'illusion horlogère... ❏❏❏❏ LE SEIGNEUR DES ANNEAUX : une inspiration joaillière calée sur seize siècles d'aventures sous la terre... ❏❏❏❏ SAMSUNG : une écriture très contemporaine et un rythme percutant pour promouvoir la Galaxy Gear (on rêve d'un tel clip pour les montres traditionnelles)... ❏❏❏❏ DE BETHUNE : un triple affichage alternatif du temps qui passe réinterprété en mode classico-futuriste... ❏❏❏❏ ARTYA : des diamants, du sang et des balles d'argent, mais ce n'est pas seulement pour rigoler des vampires... ❏❏❏❏ JULIE GAYET : et oui, c'est l'ambassadrice préférée de Jaeger-LeCoultre et c'est (presque) désormais la première dame de France – pas sûr que Jaeger-LeCoultre s'en félicite... ❏❏❏❏ CHANEL : une rentabilité exceptionnelle et des profits somptueux... ❏❏❏❏ CHINE : caramba, encore raté ! Les riches Chinois préfèrent les stylos aux montres et ils s'exilent à la première occasion... ❏❏❏❏ SWATCH : une jolie déclaration d'amour pour la Saint-Valentin...❏❏❏❏ VEXILLOLOGIE : on reconnaît les grandes années sportives à la floraison des montres-drapeaux – même chez Lacoste... ❏❏❏❏ CHAISES MUSICALES : du nouveau chez Eterna, la valse des relations publiques en France et le retour de la belle Sandra au volant d'une nouvelle marque... ❏❏❏❏ ET N'OUBLIEZ PAS LE PROCHAIN RENDEZ-VOUS AVEC LE SNIPER DU LUNDI (accès libre) : c'est pour lundi prochain, 20 janvier, pour mieux commencer la Wonder Week...
 
 
 WONDER WEEK
La poudre des canons ne pèse rien
contre un peu de poudre d'or...
◉◉ Les flonflons et les paillettes de la Wonder Week genevoise vont très certainement effacer l'impression de malaise que laisse la relégation à Montreux de la négociation Genève 2 sur le réglement du conflit syrien. Le SIHH avait, nous assure-t-on de source officielle cantonale, réservé trop de chambres pour ses invités et il devenait impossible de tenir la conférence dans la ville. Entre l'or et la poudre des canons, on a donc préféré l'or, alors que la guerre en Syrie a déjà provoqué 120 000 à 130 000 morts. On aurait pu penser qu'il était plus urgent de mettre un terme aux violences en Syrie et que tout devait être fait pour faire taire les canons et hâter la désignation d'un gouvernement de transition accepté par toutes les parties – négociation qui aurait certainement eu davantage de poids à Genève, capitale mondiale des organisations internationales. Au lieu de quoi on a préféré privilégier les montres de luxe et la haute horlogerie ! Chacun ses valeurs : il n'est pas évident que l'industrie des montres, d'habitude si soucieuse de son image et de ses implications citoyennes, sorte grandie de cette crispation sur quelques dizaines de chambres d'hôtels pour quelques dizaines d'invités en plus ou en moins. On aurait préféré que le ballet des limousines serve la paix plutôt que les profits de quelques actionnaires : le bûcher des vanités genevoises n'éteindra visiblement pas le bûcher des cruautés levantines. Dommage...
 
 
 DE BETHUNE
MM. Berthoud, Janvier, Le Roy ou Breguet
auraient-ils enfin des héritiers ?
◉◉ La nouvelle DB 28 Digitale de la manufacture De Bethune (DB 28 D pour les accros) remet en mémoire l'histoire de la brave dame qui s'extasiait devant Picasso brossant un dessin en trente secondes, le maître lui répondant qu'il avait mis trente ans pour y parvenir. Cette DB 28 (ci-dessous, ci-contre et en cartouche en haut de la page) raconte la même histoire – à ceci près qu'elle résume trois siècles d'horlogerie mécanique portés à leur point absolu d'incandescence esthétique et techniques [les deux termes étant ici consubstantiels et indissociables]. Si MM. Berthoud, Janvier ou Breguet revenaient, ils trouveraient naturels que leurs héritiers produisent de telles montres, ne serait-ce que parce qu'ils avaient eux-mêmes rêvé d'en réaliser des semblables. Il faut en effet beaucoup de culture horlogère – bien digérée, pas celle qu'on pré-mâche dans les cours du soir des grandes marques – et un oeil très sûr pour imaginer une montre mécanique digitale de cette trempe. Des minutes analogiques, puisqu'elles sont indiquées par une aiguille sur la base d'un disque traînant monté sur roulements à billes, dont on admirera au passage la finition argentée – on pourra également apprécier la qualité esthétique de la typographie de ces minutes. Des heures digitales sautantes logiquement placées dans un guichet à 12 h : même réfléxion sur la typographie, qui réussit à rester à la fois classique, mais avec une rigueur très Bauhaus. On passe ensuite à la Lune sphérique, idéalement placée au centre de la montre, dont elle assure l'équilibre et l'harmonie tout en lui apportant un relief souligné par le guillochage en grain d'orge d'un cadran qui sait demeurer très expressif en même temps que muet [ce qui est un oxymore très contemporain]. Que de place perdue, diront les technocrates de l'hrologerie productive ! Mais quel confort reposant dans cet hommage à la tradition – dommage que le cartouche De Bethune, qui n'était en rien indispensable [à part de Bethune, qui pourrait se permettre une telle esthétique ?], vienne un peu gâcher ce guillochage exceptionnellement maîtrisé dans ses orbes... Ne pas oublier, le ciel étoilé, tout aussi debethunien que la Lune sphérique, tel qu'on le retrouve pour envelopper la Lune et pour coiffer les minutes d'une précieuse voûte céleste. Une densité chromatique parfaite en deux tons (bleu, argent) calés par le noir de la typographie. Terminons par le boîtier en titane poli (43 mm), classique du savoir-faire de la marque, avec ses cornes-berceau mobiles avant de retourner la montre pour y découvrir un mouvement aux aciers bleuis à la flamme, des ponts décorés, un double barillet autorégulateur, un balancier annulaire en silicium cerclé d'or gris, l'habituel triple pare-chute de la marque et son spiral spécial à courbe plate. Plus de doute : c'est bien une montre digne des grands méchaniciens du XVIIIe siècle, qui auraient adoré en parer leur poignet et qui auraient comblé de leurs compliments MM. Zanetta (pour le dessin) et Flageolet (pour la micro-technique). Qui pourrait lucidement en dire autant en 2014 ? 
 
 
 
 
 ARTYA
Du sang, des diamants et des balles d'argent...
◉◉ Pendant la Wonder Week, Yvan Arpa organise sa propre GAE (Geneva Artya Exhibition) dans son « usine » du quartier des Eaux-Vives, au bord du lac, à Genève. De nombreuses nouveautés attendent les amateurs (notamment dans la série des Son of a Gun Bullets : en haut de la page), mais on retiendra, pour commencer, la nouvelle évolution de sa collection « Vampire » [dénomination non officielle], qui mêle cette fois passion et violence, drame et séduction, sang et diamant, balle d'argent et grain de folie. Balles tragiques ? Pas forcément... Moins gendre idéal que jamais, le dynamitero de la nouvelle génération ose tout sous un cadran, surtout ce qui ne se fait pas et toujours dans le respect le plus absolu d'un mauvais goût finalement pas si mauvais. Impossible de dénier à sa nouvelle montre sertie (pièce plus ou moins unique : ci-dessous) une certaine élegance et impossible d'en sous-estimer l'impact visuel au poignet, surtout en 47 mm. Plus bad boy que jamais, Yvan Arpa enfonce le c:lou : « Du sang et des diamants : et alors ? Tout le monde sait que pas mal de marques, décidément peu portées sur l'éthique, utilisent des diamants de sang. Cette montre est une forme de protestation dans la provocation »...
 
 
 
 
 ROLEX DAYTONA PLATINE
De la nature à la perfection pour mieux séduire...
◉◉  Avant (en haut), après (au milieu), comment (en bas) : en accéléré, mais sans trucages, l'évolution d'une image sur un logiciel de retouche d'images, par la magie du pinceau numérique d'Andreas Jörg, qui n'en est pas à son premier exploit dans ce domaine, mais qui affirme n'avoir mis que deux heures pour mener cette opération à bien. Sans trahison, il s'agit d'une recréation d'image plutôt que d'un cosmétiquage. Le résultat est impressionnant...
 
 
 
 
 
 
 LES 20DISCRÉTIONS CRITIQUES
Une semaine de notes à la volée, en bref et en toute liberté... 
 
◉◉ LES CHAISES MUSICALES DE LA SEMAINE : à peine réglé son départ un peu inattendu (et d'ailleurs problématique : Business Montres du 23 décembre 2013) de la manufacture Antoine Martin recréée par l'horloger allemand Martin Braun, Bruno Jufer (ex-Zenith, ex-Carl F. Bucherer, ex-jaquet Droz) se recase à la direction – en fait, la vice-présidence marketing et ventes, actionnaires chinois obligent – de la manufacture Eterna, que tente de relancer le groupe Haidian, par ailleurs propriétaire de la manufacture Corum...
 
◉◉ LES CHAISES MUSICALES DE LA SEMAINE (2) : coucou, la revoilà ! Éjectée sans ménagements de la marque Offshore Limited (dont elle était la fondatrice) par les actionnaires qu'elle avait fait entrer dans la société (Business Montres du 24 juillet 2013), la belle Sandra Martial (ci-contre) remonte sur scène en lançant une nouvelle marque franco-italienne, GTO (Genova Tecnica Orologi), dédiée à l'univers de la compétition automobile et imaginée par Philippe Gaso sur un concept « Born in Italy - Designed in France » auquel il ne manque pour l'instant que la précision « Made in Switzerland ». À suivre dans Business Montres, dès que possible, et avant Baselworld qui verra la présentation officielle de la marque...
 
◉◉ LES CHAISES MUSICALES DE LA SEMAINE (3) : quelques petits changements dans les relations presse de l'horlogerie parisienne, avec Hoda Roche (ex-Guy Ellia) qui reprend la communication d'Audemars Piguet France, Lea Petersell (ex-Carl F. Bucherer) qui reprend la communication de Victorinox France et Christel Kadian (ex-Chaumet) quitte les relations presse de Bell & Ross pour celles de Van Cleef & Arpels...
 
◉◉ LES CHAISES MUSICALES DE LA SEMAINE (4) : on connaît l'inconstance des « ambassadeurs » des marques ! Exemple récent avec le champion de tennis Novak Djokovic, passé sans tambours ni trompettes de l'écurie Audemars Piguet – où son utilité restait à démontrer – à l'écurie Seiko – où son utilité est tout aussi problématique pour les trois ans du contrat à venir. Dans les deux cas, il coûte cher et cet ambassadeur international de Peugeot ne rapportera pas grand-chose, d'autant que Seiko l'affublera d'une Astron GPS Solaire dont on ne distingue pas clairement la synergie avec le joueur...
 
◉◉ L'AMBASSADRICE DE LA SEMAINE : c'est évidemment la comédienne française Julie Gayet (ci-contre), « première dame de France » par la grâce présidentielle et les échos de la presse pipole, mais ambassadrice émérite de Jaeger-LeCoultre sur toutes les red carpets tarifées de la planète. Comme quoi le maniement des égéries est un sport à risques pour l'image des marques...
 
 LA GUÉGUERRE DE LA SEMAINE : c'est le communiqué de Baselworld qui nous rappelle, à la veille de la Wonder Week genevoise (SIHH et autres opérations dans Genève : qui l'ignorerait ?) que « dans 70 jours aura lieu l'événement le plus important pour l'horlogerie et la bijouterie, à savoir le salon Baselworld 2014 qui ouvrira ses portes à Bâle, du 27 mars au 3 avril ». Annoncés : 150 000 visiteurs et plus de 3 600 journalistes venus du monde entier...
 
◉◉ LE REDÉMARRAGE DE LA SEMAINE : apparemment, la marque LOLwatch – imaginée par Nicolas Ruchonnet sur la base d'émoticônes horlogères – est en cours de relance, avec une pré-série en production et l'espoir d'une présentation au printemps, peut-être à Baselworld...
 
◉◉ LES DRAPEAUX DE LA SEMAINE : comme avant chaque épisode des jeux Olympiques ou du Mondial de football, l'horlogerie s'offre une fièvre vexillologique aigüe, avec quelques séries de montres-drapeaux qui soutiendront le moral patriotique des supporters. Cette année, c'est Lacoste qui déploie ses drapeaux en tête, avec une collection Goa qui habille de pavillons nationaux le fameux crocodile et des boîtiers qui reprennent le code couleur du cadran. Moins de 80 euros pour un petit plaisir à savourer face au petit écran...
 
 
◉◉ LA GOURMANDISE DE LA SEMAINE : c'est celle qu'on pourra déguster la semaine prochaine, pendant la Wonder Week, chez le jeune joaillier créatif Shawish, concepteur de la bague 100 diamant (taillée dans une pierre unique), « inventeur » récent de l'oeuf en chocolat le plus cher du monde (c'était pour Noël : Business Montres du 29 novembre) et désormais initiateur du futur « oeuf de Pâques le plus cher du monde », créé avec le chocolatier Philippe Pascoët, qui a travaillé un oeuf en chocolat dans lequel est un pendentif de la collection Magic Mushroom. Dégustation – du chocolat, pas des champignons – en vieille ville : c'est en face de la cathédrale Saint-Pierre...
 
◉◉ SALAUDS DE RICHES : une lecture recommandée pour tous ceux qui misent encore sur un redémarrage de la demande chinoise et qui croient toujours aux horizons radieux du marché du luxe en Chine. L'Expansion, reprenant une dépêche de Reuters, nous raconte comment « le luxe perd de son éclat en Chine, alors que les super-riches chinois s'expatrient ». Une récente étude Hurun Report est formelle : les dépenses globales des Chinois les plus fortunés ont diminué de 15 % en 2013, leur troisième année consécutive de baisse. Les achats de cadeaux ont même chuté d'un quart. « Cette baisse s'explique entre autres par la campagne lancée par les autorités contre la corruption et les cadeaux ostentatoires, mais aussi par le goût de plus en plus prononcé des Chinois pour le tourisme - et le shopping - à l'étranger, qui leur permet de contourner des taxes intérieures sur les produits de luxe qui peuvent atteindre 40 % ». Salauds de riches ! Encore plus horrible : les riches Chinois commencent à préférer les beaux stylos aux belles montres (tant mieux pour Montblanc), de même que la joaillerie aux montres (tant mieux pour Chanel et Cartier, mais apparemment pas pour Bvlgari). Leur marque préférée de montre compliquée reste cependant Patek Philippe...
 
◉◉ LA SURPRISE TECHNOLOGIQUE DE LA SEMAINE : du sable qui ne se mouille pas ! C'est en grande partie du vulgaire triméthylsilanol, un composé organique hydrophobe : ce Magic Sand (voir la vidéo de démonstration) sert aujourd'hui à amuser les enfants avec des expériences scolaires un peu décalées, mais on peut lui imaginer de multiples applications dans l'horlogerie. Après tout, n'a-t-on pas l'usage d'une poudre fluide et colorable, qui devient pâteuse en milieu liquide avant de redevenir pulvérulente à l'air libre ?
 
◉◉ LE PLUS BEAU COUP JOAILLIER DE LA SEMAINE : il nous est révélé par Courrier international, qui nous raconte l'histoire d'un anneau en or d'origine romaine, daté du IVe siècle, qui serait la source d'inspiration de Tolkienn pour son immortelle saga du Seigneur des Anneaux. Cet anneau romain nous fait vivre une aventure archéologico-littéraire sans équivalent : « Un jour, au IVe siècle de notre ère, un Romain du nom de Silvianus se rend au temple celte dédié à Nodens, dieu de la guérison, situé sur une hauteur dominant la Severn, à Lydney, dans le Gloucestershire. Durant sa visite, peut-être alors qu’il se baigne dans les thermes associés au temple, il se fait dérober sa bague en or. Si nous le savons, c’est grâce à deux tablettes de malédiction retrouvées lors de fouilles dans les ruines du site, au début du XIXe siècle. A en croire le texte de ces tablettes, Silvianus était convaincu que le larcin avait été commis par un certain Senicianus et offrait la moitié de la valeur de la bague à Nodens, qui, en échange, était censé compromettre la santé du coupable. Les tablettes et de nombreux autres objets découverts au fil des années dans le temple ont pris la poussière dans un musée privé local jusqu’en 1928, date à laquelle deux jeunes archéologues ambitieux, Mortimer Wheeler et son épouse Tessa, ont été invités par le propriétaire, lord Bledisloe, à tenter d’en savoir plus sur le site. Pendant deux étés, les Wheeler travaillent à Lydney et, au cours de leur campagne de fouilles, appellent divers spécialistes en renfort. Deux de ces derniers sont des collègues d’Oxford : R. G. Collingwood, archéologue et philosophe qui s’intéresse aux inscriptions des tablettes, et J. R. R. Tolkien, professeur de littérature anglo-saxonne et celtique, qui s’efforce de détailler les identités des divinités impliquées, en particulier de Nodens, qu’il assimile au dieu celte Nuadha »... La suite dans Courrier international, qui a déniché cette pré-saga dans History Today...
 
◉◉ LE CLIP PUBLICITAIRE DE LA SEMAINE : il nous arrive de Corée et il est signé Samsung, qui met en scène avec beaucoup d'à-propos – et une écriture filmique très contemporaine – son concept de montre Galaxy Gear. À visionner en priorité, surtout quand on croit encore que les smartwatches ne serviront qu'à téléphoner. Comme on aimerait voir des clips de cette valeur pour les montres traditionnelles...
 
 
◉◉ LE RENDEZ-VOUS OFF DE LA SEMAINE : il n'y a pas que le SIHH, il y a aussi le hot spot du Kempinski, avec le trio LVMH (Hublot, Zenith, Chaumet) qui nous promet quelques fins d'après-midi animées, sinon dansantes, pour se refaire des couloirs du Palexpo (excellents fromages chez Hublot, délicieux amuse-bouches chez Zenith et réception très raffinée chez Chaumet)...
 
◉◉ LE CUISINIER ITALIEN DE LA SEMAINE : il officiera au WPHH de Genthod (groupe Franck Muller), où il ne faudra pas manquer les montres joaillières de Backes & Strauss [événement serti en vue !] ou les nouvelles propositions squelettées de Franck Muller, comme la 7 jours de réserve de marche ci-dessous, avec ses deux barillets, son échappement hautes performances et sa ligne tonneau plus portable que jamais....
 
 
◉◉ LE MIS EN EXAMEN DE LA SEMAINE : c'est Bernie Ecclestone, grand ami des montres suisses, présumé innocent des accusations de corruption de la justice allemande, qui le soupçonne d'avoir versé des pots-de-vin lors de la revente des droits d'exploitation de la F1 à un fonds d'investissement (source : Libération). Problème : le bénéficiaire de ces largesses, destinées à faciliter la négociation, a reconnu que Bernie Ecclestone – qui crie son innocence – lui avait effectivement versé 35 millions d'euros dans le cadre d'un pacte de corruption...
 
 LA PILULE MAGIQUE À ÉVITER CETTE SEMAINE : ce sont les cachets d'ecstasy vert Rolex frappés d'une couronne Rolex, mais qui ne sont évidemment ni officiels, ni autorisés, ni même liés en quoi que ce soit à Rolex. Ils n'en tuent pas moins dans certaines boîtes de nuit. Collectionneurs de rolexania s'abstenir...
 
◉◉ LA PLUS BELLE RENTABILITÉ DE LA SEMAINE : c'est celle du groupe Chanel, autopsiée par Challengessur la base des comptes 2012 de la société néerlandaise qui chapeaute l'ensemble du groupe. Chanel a gagné 1,6 milliard de dollars pour 6,3 milliards de chiffre d’affaires en 2012. Le résultat opérationnel est de 1,46 milliard de dollars, en hausse de 17 %. « La maison Chanel va très, très bien. Elle a atteint en 2012 un niveau de rentabilité net de 25%, bien supérieur à celui des fleurons du secteur comme LVMH (12%) et même Hermès (21%). Ses profits ont été boostés par la bonne tenue de sa division Mode et par un événement exceptionnel, la vente d’actifs financiers qu’elle détenait depuis longtemps et qui lui ont permis d’encaisser 642 millions de dollars. La société précise, dans son compte-rendu, qu’elle ne s’attend pas, pour son exercice 2013, "à faire la moindre dépense significative sur ses investissements ou son capital". Elle prévoit donc des résultats d’exploitation tout aussi positifs qu’en 2012. Mais en fouillant dans les comptes, on découvre un autre indicateur de l’insolente santé du groupe : les stock-options accordées à ses dirigeants. Leur valeur est passée entre 2008 et 2012 de 536 dollars à … 1836 dollars. La valorisation de l’entreprise aurait ainsi, de l’aveu même de ses dirigeants, été multipliée par plus de trois en quatre ans, une progression que ni LVMH, ni même Hermès, ne peuvent revendiquer »...
 
◉◉ LE TEST LE PLUS POINTU DE LA SEMAINE : la Swatch Sistem51 a subi son baptême du feu, avec les tests de précision pratiqués par le site indépendant In2Watches (voir la vidéo de démonstration). Résultats : plus ou moins 13 secondes par jour avec 280° d'amplitude. Plutôt mieux qu'attendu...
 
◉◉ LA DÉCLARATION D'AMOUR DE LA SEMAINE : on la doit à Swatch, pour sa jolie édition annuelle spéciale Saint-Valentin, jamais mièvre, toujours amusante.  Les aiguilles bleu layette sont une bonne idée, de même que le style bonbon anglais (ou dentifrice Signal) du bracelet. En 38 mm et pour une soixantaine d'euros, c'est une idée qu'on ne saurait refuser à sa Valentine...
 
 
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